Je vous retrouve cette fois-ci pour une modeste publication sur un classique vol La Navette entre Orly et Toulouse.
Il fût un temps où j'étais un habitué de ces liaisons, mais pour passer le week-end en région parisienne. Désormais, c'est (beaucoup) plus sporadiquement que j'embarque à bord et surtout, vous l'imaginez, dans ce sens, les lundi matin sont plus difficiles… ;o)
Le routing est on ne peut plus simple et, par une conscience écologique non dissimulée, au plus direct. Le vol retour ne fera pas l'objet d'un FR.
Enchainement de vols
- 1ORY / TLS - AF6144 - jeudi 1er août 2019 - A320
- 2TLS / ORY - AF6105 - lundi 5 août 2019 - A320
Trajet vers Orly Oues… Pardon, Orly 2
C'est à l'arrêt Stade Charlety que je vous retrouve, pour prendre l'Orlybus à destination d'Orly. La correspondance est aisée avec le T3a, ce qui me permet de rejoindre l'aéroport directement depuis mon lieu de travail sans trop de difficulté.
A/S à 8,30€ ce qui paraît très cher pour un touriste, mais inclus dans le pass Navigo pour notre plus grand bonheur.

Plus de place assise à cet ultime arrêt avant l'aéroport, mais en cette période estivale, le trajet est extrêmement rapide : à peine 15 minutes, et ce malgré une zone de travaux à l'arrivée sur l'aéroport qui réduit la circulation à une file.
Bonne surprise, alors que je croyais que le "nouveau" Orlybus ne s'arrêtait qu'à Orly Su… pardon, Orly 4, en réalité ceci n'est vrai que dans le sens des départs ; dans le sens de la dépose, le bus fait également un arrêt à Orly Oues… euh, Orly 1-2-3, d'où part mon vol La Navette.
C'est donc épargné d'un trajet en Orlyval (je suppose que le trajet peut d'ailleurs également se faire à pied depuis l'ouverture du bâtiment de jonction) que je rejoins le hall des départs, et sa ferme à BLS d'où j'imprimerais mon BP en version papier.

L'histoire de pousser le concept de vol Navette jusqu'au bout, je voyage sans valise de cabine et rejoins donc directement le PIF via l'accès n°1. Le tout sera très fluide et sans attente irraisonnable.

Le salon Air France Orly 2
Direction l'étage pour rejoindre le salon. Mes passages ici sont bien rares et généralement teintés de souvenirs mitigés.
Bonne surprise, l'effet vacances aidant sûrement, le salon est loin d'être plein et je trouve aisément une place assise tout au fond du salon.
Vous noterez, élégamment dissimulé derrière un poteau, l'un des nombreux climatiseurs d'appoint placés ça et là dans le salon : il semblerait que la climatisation soit en panne et Air France tente de remédier au problème comme elle le peut. Résultat, vous avez le choix entre : (i) être dans une zone au frais mais avec les oreilles qui bourdonnent du fait du climatiseur ; (ii) être dans une zone au calme mais où il fait chaud.
J'opterais pour la deuxième solution, mais la note de confort en prend un coup.

Heureusement, le temps est voilé à la limite du couvert, et le soleil ne tape pas sur les baies vitrées. Dommage que cette terrasse ne soit pas mieux mise à profit par la compagnie, ce serait d'ailleurs un bon clin d’œil à l'histoire des lieux - le dimanche ou n'importe quel autre jour.

L'offre du buffet est toujours ridicule dans l'absolu, mais comparé à ce à quoi le salon m'avait "habitué", c'est finalement une plutôt bonne surprise, avec notamment la présence de sandwichs pas mauvais. Le gros bol blanc contient une salade de pâtes.
Le salon semble vouloir affirmer une certaine empreinte "écologique" (quoi que, avec les climatiseurs d'appoint, c'est plutôt raté jusque là) et la vaisselle en plastique semble volontairement réduite à son minimum (par exemple, vous êtes obligés de boire votre eau dans un gobelet en carton prévu pour le thé ou le café).
Bizarrement néanmoins :
- comme vous pouvez le constater sur la photo, des breuvages type smoothies/gaspacho sont disponibles dans des verres en plastique ;
- des petites coupelles (absolument inadaptées au transport de sandwichs) en plastique sont disponibles, et il ne semble y avoir aucun système prévu pour le recyclage de ces contenants qui finissent dans les poubelles uniques mélangées avec le reste - on notera que certains passagers semblent toutefois espérer un recyclage, ce qui les conduit à laisser leurs contenants visibles au-dessus des poubelles, et conduisant à un mélange inapproprié de coupelles propres et sales sur le même buffet ;
- enfin, AF semble avoir mis de côté l'alternative, pourtant crédible dans un salon, de proposer de la VRAIE VAISSELLE, qui se lave au lieu de se jeter, et qui en plus permet de se restaurer dans des conditions de confort plus agréables.

Bref, je cède à la seule tentation que m'autorise l'aménagement du salon : se remplir le ventre, ni plus ni moins. Avec une cure de Perrier pour faire passer le tout (sans risque d'en oublier des détails).

Bonne surprise par rapport à mes précédents passages, cette fois-ci du personnel passe régulièrement débarrasser (enfin, jeter à la poubelle) vos déchets. Le revers de la médaille, c'est que cela semble s'expliquer par le fait que toutes les poubelles du salon sont condamnées : du moins c'est ce que j'en ai déduit par la présence de "sacs" posés sur chacune des poubelles aménagées dans les meubles du salon, de sorte à empêcher de jeter quoi que ce soit à l'intérieur - il me semble que ce n'était pas un changement de sacs "en cours", ou alors il était particulièrement long et inefficace.
Direction le stand de presse, l'offre est correcte sans y être complète - il manque en particulier le Canard Enchaîné, mais il est vrai que cela fait partie des titres qui sont généralement dévalisés. L'offre magazine est peu ou prou inexistante, contrairement aux salons de CDG.

Embarquement
Bref, après ce passage toujours très mitigé au salon, mais qui a au moins le mérite d'offrir des conditions d'attente moins spartiates que le hall 2, c'est bientôt l'heure de l'embarquement.
La file Skypriority est clairement matérialisée et bien respectée, ce qui semble de plus en plus le cas à Orly, c'est un bon point.

L'embarquement se fait via une passerelle aveugle. La vue sur l'appareil depuis les dernières antres vitrées est limitée, mais c'est anecdotique. Je peux néanmoins vous indiquer que c'est F-HBNE qui nous "ramènera sur cette ville" ce soir, un vaillant A320 d'environ 8 ans et demi.

A l'intérieur et en vol
Accueil correct en porte. Comme d'habitude, des lingettes et des bonbons aux couleurs de Hop sont disponibles en libre-service.
Je rejoins rapidement mon siège 3A, où je profiterais du peu de temps pour lequel la rangée restera encore libre pour vous gratifier d'une photo des plus que connus sièges "tables à repasser" qui équipent les avions dévolus aux vols Navette.

Le confort reste néanmoins convenable pour ces vols domestiques.
Dehors, c'est bien calme, même si un appareil viendra bientôt boucher la vue en se garant à nos côtés.

Le départ de notre point de stationnement se fera avec quelques minutes d'avance, qui seront mises à profit pour attendre au seuil de piste. Les travaux de réfection de la piste 3 d'Orly viennent en effet de débuter la semaine de ce vol, contraignant les décollages et les atterrissages à s'effectuer sur une unique piste.
En plus de quelques adaptations des programmes de vols, cela occasionne un peu d'embouteillage avant le décollage, mais permet quelques prises de vue rares au seuil de piste. Ici, avec l'arrivée d'un A330 Tunisair peu de temps avant que nous nous élancions.

Le décollage vers le Nord-Est depuis la piste 06 est l'occasion pour les passagers à bord de profiter de belles vues inhabituelles sur la région parisienne. Évidemment, pour les populations au sol nouvellement survolées, c'est une autre histoire pendant toute la durée des travaux…
Ici, une vue de la commune de Saint-Maur-des-Fossés reconnaissable par son enclavement dans une boucle de la Marne. Son maire est d'ailleurs particulièrement actif pour porter la voix des riverains survolés durant la période de travaux, la commune étant en plein dans les trajectoires d'atterrissage par vent d'Ouest. Au deuxième plan à gauche, le bois de Vincennes.

Vol Navette ensuite on ne peut plus classique, avec la distribution de la collation : un verre de Perrier accompagné de sticks salés. On peut regretter le fait que la canette des vols moyen-courriers soit remplacée par un unique verre sur les vols domestiques ; pour ce qu'il s'agit de la prestation solide, ce qui ne fait que 20g est habilement présenté de sorte à constituer un volume convenable pour ce vol d'une heure.

Arrivée à Blagnac
Le débarquement est rapide, comme souvent à Blagnac, et on débouche rapidement dans la salle de livraison bagages que je ne ferai que traverser, n'ayant pas de bagage à récupérer (comme un certain nombre d'autres passagers).
Direction ensuite le parking où l'on m'attend pour me mener au centre-ville.

Merci pour le FR :o)
Le salon du hall 2 est fidèle à lui-même : c’est une salle d’attente un peu plus au calme que le reste…
Je précise que les sandwiches disparaissent tôt en soirée : inutile d’en espérer en arrivant après 20 :15… Entre 19 :45 et 20 :15 cela dépend des jours !
Je confirme que c’est plus fréquemment nettoyé qu’avant !
Le canard n’est jamais en rayons : il est caché sous le clavier de l’hôtesse situé à gauche en entrant dans un tiroir dédié.
Merci pour le partage !
Quelle chance, des sandwiches au salon :) Je n'en ai pas vu depuis longtemps.
A bientôt !
Je pense que l'avion spotté à l'arrivée est un avion d'AIR ALGÉRIE , je crois que c'est un A330, le AH1006.
Merci pour ce FR.
Oups, problème de climatisation au salon, pas très écologique en effet.
Comme vous je préfère de la vaisselle qui se lave à celle qui se jette.
A bientôt
Merci pour ce FR!
Une Navette sans mauvaise surprise !
A bientôt :)
Merci pour ce FR
Les sièges planches à repasser n'envoient pas du rêve mais pour un vol court c'est passable ;)
Erreur de terminal, les vols Navette d'AF partent d'Orly 1 et non pas d'Orly 2 (où partent notamment les vols d'easyJet).