Avis du vol entre Rome et Tokyo en classe Economique avec Alitalia

Et c'est parti pour la deuxième partie de ce périple vers l'autre bout du globe !
Nous verrons ici l'offre long courrier d'Alitalia et traverserons la moitié de l'hémisphère nord via l'immensité de la taïga russe.

Mais reprenons là où nous nous sommes quitté précédemment, l'Aéroport Fiumicino de Rome.

L'aéroport est propre et le terminal où nous sommes semble assez récent.
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​Comme évoqué lors de mon premier FR, je suis d'un naturel gourmand et curieux, allons donc découvrir quelques mets locaux.

Bien que je n'ai aucune part sociale dans ce "bistrot" d'aéroport, je vous conseille vivement le "Bistrot Fiumicino".
​Ce restaurant est présent au terminal C (celui où nous sommes allés) et au Terminal E, deuxième étage. On y retrouve des produits simples mais faits à partir d'ingrédients frais ce qui, bien évidemment, contribue grandement au goût et à la qualité.
​Possibilité d'y manger des pizzas à la part, salades, sandwichs … Pour ma part, ce sera le sandwich "Rusticone", composé de mozzarella, tomates, jambon de parme et salade. Simple mais très efficace !

En se baladant, nous tombons sur un drôle d'habitant :

Avant de tomber sur un magasin plutôt … clinquant. Les tifosi sont en force ici.

Un petit coup d'œil au tableau d'affichage et l'on se rend compte que le vol est dans un autre terminal et dans moins de 45 minutes. Vite c'est le branle-bas de combat, la suite sera assez expéditive.

Comme tout FRiste qui se respecte, je prends tout de même le temps de faire un peu de lèche vitrine durant le trajet en navette qui nous amène vers notre porte d'embarquement. On retrouve pêle-mêle Qatar Airways, Turkish Airlines, un gros mérou d'Emirates et bien évidemment quelques spécimens locaux.

Nous arrivons enfin en porte d'embarquement, personne … hormis deux agents qui attendent les retardataires. Nous arrivons 1 minute avant la fin de l'embarquement ouf ! Mon amour des aéroports aura failli nous coûté le vol. L'avion aura finalement 45 minutes de retard donc sans regret.
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​Ca me rappelle d'ailleurs une anecdote sur un vol Amsterdam-Toulouse en rentrant de Nouméa. Dernier vol du soir, rattrapé par le décalage horaire je m'endors en porte en face du contrôle des billets. A mon réveil, j'étais seul et l'agent au sol n'avait pas "osé" me réveiller. Résultat, correspondance ratée et une nuit dans une cabine du Yotel de Schipol avant un retour le lendemain matin.

Mais bon, cela n'arrivera pas aujourd'hui puisque nous avons bel et bien embarqué !

La cabine est propre, spacieuse et les couleurs utilisées lui donnent une certaine classe même pour de l'éco.
Le fauteuil est confortable et l'espace avec le siège de devant vraiment grand. Un bon point.

Espérons encore une fois de ne pas avoir à nous servir de ceci.

Comme vous pouvez le voir, et c'est normal, l'intégralité de la cabine est siglée aux couleurs de Alitalia. Cependant, très grande surprise lors de l'embarquement, l'appareil portait une livrée Skyteam. Une explication à cela ? S'agit-il d'un système de location d'appareil entre membres de l'alliance prévoyant un rétro-fit de la cabine mais pas de la livrée ?

Les consignes de sécurité sont terminées, l'altitude de croisière est atteinte, ça ne serait pas l'heure de l'apéritif à tout hasard ?

On reste sain, pas d'alcool mais toujours les petits gâteaux italiens. Ceux-ci sont parfumés au romarin et sont une nouvelle fois très bons. A en juger l'emballage, ils ont été spécialement conçus pour Alitalia et font une parfaite mise en bouche avant le repas.

Malgré la collation prise à l'aéroport, la nuit blanche aidant, difficile de prendre des photos du repas tant nous avions faim.
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Au menu aujourd'hui, dans le menu italien : du taboulé parfumé au curry en entrée et des raviolis au poisson avec une sauce type bisque. Enfin, un tiramisu en dessert. Le tout était vraiment bon, une très bonne surprise. Un petit point négatif s'il fallait en donner un : les raviolis étaient assez gras, ce qui n'est pas forcément idéal pour la digestion en avion.
​Pour madame, ce sera le menu d'inspiration japonaise avec du saumon mariné et des épinards en entrée, du poulet accompagné de riz et une salade de fruits en dessert. Le tout a été avalé avant que je puisse prendre la photo une fois le plateau déballé.

Une fois repu, la cabine est plongé dans l'obscurité. C'est parti pour une looooongue nuit de sommeil.

Celle-ci ne sera interrompue que par un petit tour dans le fond pour s'hydrater…

… et admirer l'immensité de la Sibérie.

En parlant d'hydratation, à noter que les PNC nous ont donné (sur demande) une bouteille pleine directement à notre place pour nous éviter des allers retours incessants durant notre repos. Nous avons pu vérifier que cela n'est pas possible sur toutes les compagnies. J'en profite d'ailleurs pour dire à quel point ils ont été serviables et agréables du décollage jusqu'à l'atterrissage. Rien à voir avec une certaine compagnie ibérique prise au retour …

Avant la phase d'atterrissage,  la cabine est rallumé et un petit déjeuner nous est servi.
Jambon de parme, fromage, feuilleté aux pépites de chocolat, tartines à la confiture, yaourt, salade de fruit et jus. Il ne manque vraiment rien. A noter qu'après chaque repas, nous avons le droit à un véritable expresso Lavazza ! On ne plaisante pas avec le café chez les Italiens.

L'atterrissage à Narita se passera tout en douceur. L'escale est programmée pour ne durer que 1h15, va pas falloir flâner et tester tous les restaurants se trouvant sur notre passage.
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Mais attendez, si on a décollé avec 45 minutes de retard, cela veut dire qu'il ne reste plus que 30 minutes d'escale pour descendre de l'avion, changer de terminal, passer la douane et embarquer dans l'autre vol !!!
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​Va-t-on y arriver ?
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​Suite au prochain épisode …