Bonjour à tous,
Après New-York et la découverte de la Compagnie, je vous retrouve pour un nouveau routing à destination de Dubaï. Ce sera un aller-retour express, car nous disposons de peu de temps. Le départ se fera le vendredi, avec un retour sur Paris le lundi matin. Les billets seront des billets-prime en J sur Air France, et avec un départ de Toulon (moins onéreux qu'au départ de CDG). Le dernier tronçon pour revenir sur TLN ne sera pas effectué.
Une petite folie…
A l'ouverture du check-in, je reçois une proposition d'upgrade en Première. Le montant demandé est significatif, tant en miles qu'en cash, mais après réflexion, je décide de nous faire plaisir.
C'est aussi un peu une "revanche", car l'année dernière je n'avais pas pu faire le CDG-DXB avec AF en P en raison d'un changement d'appareil (cf. mon FR de juin de l'an dernier). J'avais certes pu profiter du service au sol P d'AF mais le vol avait été effectué sur Emirates. Quant au vol retour, c'était un vol de nuit et l'on n'en profite pas de la même manière.
J'appelle donc la ligne La Première pour effectuer l'upgrade. Sauf que je souhaite faire un upgrade en miles et un autre en cash. Aussi étrange que cela puisse sembler, les upgrades en miles ne sont faisables que sur le site internet. Or il n'est pas possible sur un dossier d'effectuer l'upgrade d'un passager en miles et celui de l'autre en cash. De plus le pré-acheminement TLN-ORY est effectué la veille, ce qui me dit-on complique la chose.
Fabien, l'agent la Première, décide de prendre sur lui et m'indique qu'il s'occupe de tout et m'informera lorsque ce sera fait. Une demi-heure plus tard, je reçois un mail de sa part m'indiquant que tout est en ordre. Quelle efficacité !
J'apprécie, sur AF en général et avec la Première en particulier, la faculté qu'ont les agents à déroger aux procédures, en vertu du bon sens bien sûr, lorsque cela facilite la vie des clients.
Le routing sera donc le suivant :
Enchainement de vols
- 1AF7509 - Econimique - Toulon TLN > Paris ORY - CRJ1000
- 2AF662 - La Première - Paris CDG > Dubaï DXB - B777-300ER
- 3AF655 - Business - Dubaï DXB > Paris CDG - B777-300ER
Le pré-acheminement
Par sécurité, j'avais évité un pré-acheminement le matin même. Le désormais seul vol quotidien pour CDG ne permettait pas d'arriver assez tôt pour prendre le vol de DXB, et il fallait donc arriver sur ORY. Or en ce vendredi de départ en vacances, le transfert ORY-CDG risquait d'être un peu compliqué. Le vol TLN-ORY sera donc effectué la veille au soir.
Ce vol, sans intérêt particulier, ne sera pas reporté. A noter toutefois qu'il n'existe aucun protocole spécifique à TLN pour les pax ayant un billet P. Cela n'aurait à vrai dire pas grand intérêt, mais je trouve dommage qu'il n'y ait pas un petit quelque chose de différenciant (une proposition de pré-embarquement par exemple).
Nous avons eu également un problème lors du retrait de nos BP à TLN. Pour une raison inconnue, le système refusait d'éditer mon BP, au motif que l'upgrade n'avait pas été réglé. L'agente de TLN appelle la ligne la Première, qui lui confirme que tout est bien en ordre, mais rien n'y fait.
Après un quart d'heure de manipulations infructueuses, je dis à mon interlocutrice de laisser tomber, disposant de mon BP sur l'application mobile AF.
L'arrivée à CDG
Avec un vol en P, hors de question d'arriver ric-rac avant l'embarquement. C'est donc de bonne heure que nous arrivons en VTC à CDG. Une vingtaine de minutes suffiront depuis le nord de Paris, mais en arrivant au dépose-minute du 2E, ça bouchonne un peu.

J'indique à notre chauffeur de nous déposer tout au bout. Sauf que l'accès au parking la Première est fermé par une barrière et qu'il n'y a pas d'agent présent. Notre chauffeur râle car il me dit qu'il n'a pas le droit de nous déposer là.
Ce point mériterait d'être amélioré et c'est donc à pied que nous arrivons à la porte dédiée aux passagers la Première (les deux personnes sur la photo ci-dessous discutaient entre eux et entreront dans le terminal sans nous voir).

Il y a de beaux trolleys à bagages dans le style palace parisien, mais il n'y a personne pour nous accueillir.

Fort heureusement nous n'avons pas de grosse valise et nous entrons donc seuls comme des grands dans l'aérogare. Il y a beaucoup de monde en ce jour de départ, mais l'espace est dégagé vers l'accueil la Première.

C'est avec une certaine excitation que nous nous présentons à l'accueil. Le jeune homme présent à l'entrée sera donc notre accompagnant de ce matin. Je lui remets nos passeports et il nous invite à nous asseoir dans le salon dédié.

Celui-ci est assez grand. Des présentoirs mettent en avant les produits duty free "premium", également disponibles en vol.

La décoration est sobre et soignée.

Afin d'éveiller les papilles, les menus du salon sont disponibles. Mais nous y reviendrons le moment venu.

Une hôtesse nous demande si nous souhaitons boire quelque chose. Madame répond qu'elle ne veut rien et l'hôtesse tourne les talons de suite, sans me laisser le temps de répondre. Lorsqu'elle reviendra je lui dirai que pour ma part, je prendrais bien un café… Elle s'excuse et un expresso me sera amené rapidement.

Les procédures traînent un peu, en raison du problème informatique de la veille. Il aura tout de même fallu que j'aille voir de quoi il retourne pour obtenir les explications nécessaires.
Entretemps, le salon d'accueil se remplit. Certains voyagent en tribu, avec un volume de bagages qui n'a rien à envier à Nico83et13 ! Heureusement pour eux que le service de bagagerie aura été plus efficace qu'avec nous.

Il faudra une demi-heure d'attente avant que le problème d'édition de mon BP ne soit résolu. Mais c'est réglé et nous nous retrouvons chacun avec le précieux sésame rouge.

Jusqu'ici, je suis franchement déçu par l'accueil la Première :
- impossible de se garer devant la porte donc dépose "à l'arrache"
- pas d'agent à l'extérieur pour prendre en charge d'éventuels bagages
- accueil un peu hésitant, prise de commande un peu hâtive du café d'accueil
- longue attente sans information proactive (si j'avais été informé du problème, j'aurais pu utiliser mon BP électronique)
Mais une fois les BP en main, cette impression un peu brouillonne se dissipe, la machine la Première se met en route et (spoil) nous ne connaîtrons plus aucune difficulté.
Comme je le disais, c'est dense ce matin-là.

Mais notre jeune accompagnant fend la foule d'un pas aguerri, s'assurant régulièrement que nous sommes bien toujours là.

La magie commence aux contrôles de sécurité : sans même un mot, un agent ADP nous ouvre une file dédiée et nous nous engouffrons.

Même en SkyPriority, c'est chargé ce matin.

Mais dans la file la Première, il n'y a que nous.

Une seconde agente ADP bloque le passage des autres pax au premier guichet libre et nous passons la PAF en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Pas de photo du PIF, mais là encore ce sera une formalité rapidement effectuée, encore que cette fois notre accompagnant nous fera passer devant tout le monde, ce qui est un peu gênant vis-à-vis des autres passagers.
Au final, il ne nous aura fallu que quelques minutes pour passer les contrôles et nous retrouver devant ZE ascenseur. Que c'est bon de se retrouver là !

J'aime la simplicité de cet ascenseur, avec deux niveaux seulement.

Le salon la Première
Après le dernier FR de Pititom et son expérience pour le moins mitigée en novembre dernier, j'imagine que cette section est susceptible de déchaîner les passions, à tout le moins de susciter la curiosité… Pour ma part, je vous ferai simplement et objectivement partager le plaisir que j'ai eu à passer du temps dans ce salon, sans omettre de signaler également les points d'amélioration et (petites) fautes de service.
Donc nous voilà accueillis avec le sourire par Carole, la responsable du salon qui nous est présentée par notre accompagnant. Celle-ci nous souhaite la bienvenue.
La zone d'accueil est sobrement fleurie. La couleur rouge de la Première est omniprésente.

Se trouve également une "oeuvre d'art", que je laisse à chacun le soin d'apprécier selon sa sensibilité. Pour ma part, vous l'aurez compris, je ne suis pas très réceptif…

Tout de suite à notre gauche, se trouve le bureau d'accueil. Le luminaire est très réussi.

C'est avec un immense plaisir que je retrouve cet espace si agréable. Nous nous installons dans la deuxième partie du salon, dans un coin face aux fenêtres.

Nous avons une vue imprenable sur les fameuses fibres, emblématiques de ce salon.

A cette heure-ci (8h), il n'y a pas grand-monde et c'est très agréable.


Je fais faire à Madame le tour du salon pour lui en montrer les différents espaces, bien connus par les lecteurs de ce site.
Tout d'abord l'espace presse, près de l'entrée. Notre accompagnant nous indiquera que si nous cherchons un titre non présent, il pourra aller le chercher.

Le fameux bar.

Le vestibule. J'aime bien l'effet de ces LED intégrées au mur. Plusieurs personnes viendront s'y installer un peu plus tard dans la matinée.


La zone de repos, avec toujours les fibres.

Les fauteuils pour se reposer sont confortables et cosy.

Il y a les deux lits pour ceux qui souhaiteraient dormir, mais, comme je l'avais relevé lors de mon dernier passage, ceux-ci n'offrent aucune intimité.

Les toilettes, très spacieuses et impeccables.


Les luminaires de ce salon sont décidément très réussis.

Les douches, que nous n'utiliserons pas.

Et tout au fond, le spa avec les soins Biologique Recherche.


Mais revenons dans l'espace principal du salon !

En effet, nous n'avons pas pris de petit-déjeuner, comptant bien sûr nous restaurer ici.
Nous nous installons le long de la cloison, car je trouve ces tables plus intimistes que l'espace de l'autre côté. C'est encore très calme, nous sommes moins de 10 pax.

Le bar à eau.

Les présentoirs sont bien achalandés.



La célèbre machine à couper le jambon.

Bon, que nous propose M. Ducasse pour le petit-déjeuner ?


Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a du choix. J'opterais classiquement pour un double expresso et un jus d'orange frais pressé.

Ce sera thé vert pour Madame.

Petite déception : les beaux ronds de serviette de l'an dernier ne sont plus là :-( Un serveur m'expliquera que de nombreux hôtes "emprutant" ces ronds de serviette, ils ont dû en commander de nouveaux. Certes mais il eût été plus proactif de passer commande avant qu'il n'y en ait plus.

Puis je prendrai des gaufres. Celles-ci seront un peu longues à arriver, et seront froides.

Quelque fruits frais, parfaitement mûrs.

Pour Madame, ce sera oeufs à la coque et fromage blanc.

L'expression dit qu'il faut "petit-déjeuner comme un roi, déjeuner comme un prince et dîner comme un mendiant", mais pour le coup nous serons raisonnables ce matin pour mieux profiter de la carte du déjeuner et des agapes à venir.
Nous retrouvons notre petit coin cosy et je décide de commencer en douceur. Le secret, c'est de bien s'hydrater…

Entretemps nous demandons à notre accompagnant deux magazines et celui-ci nous les ramène avec le sourire peu après. Ce service est très appréciable.

Quelques pax commencent à occuper le salon. Mon accompagnant m'indiquera que tous les vols pour les US seront complets en P et je redoute un peu une bruyante invasion, mais il n'en sera rien. J'échangerai d'ailleurs quelques mots avec un couple d'Américains qui rentreront à SFO et qualifieront leur expérience avec AF "d'amazing".
Ce sera d'ailleurs amusant de regarder les différents hôtes du salon : les habitués dont le personnel connaît les préférences, les emm…deurs qui chipotent pour un rien (un Belge cassera les pieds d'une agente AF pendant une bonne demi-heure pour avoir un adaptateur pour prise), ceux qui passeront en coup de vent sans profiter de rien, les jeunes aux looks très décontractés… Bref un panel assez hétéroclite. Mais ce matin-là aucun capitaine d'industrie affairé.
Bon l'heure finit par tourner et je me demande ce que vaut ce Roederer 2012. Les serveurs passent régulièrement dans cette partie du salon et je n'ai pas de mal à me faire proposer une petite coupe.

Madame restera (pour l'instant) raisonnable avec un jus de fruit frais.

Je demanderai un assortiment de charcuterie et fromage et celui-ci me sera apporté avec diligence. On est pas bien, là, pour avancer la rédaction d'un FR ?

A 10 heures, Stéphanie vient chercher Madame pour son soin Biologique Recherche, préalablement réservé lors de l'upgrade et l'appel à la Première. Notre accompagnant nous aura par ailleurs bien confirmé la réservation de nos soins.
Le salon s'est alors vidé, et je reste pratiquement le seul.




Tiens, le vol EK vient d'arriver et vient prendre place devant EY. C'est vrai que c'est bien dommage de ne pas avoir une belle vue et d'avoir ce grillage pour nous séparer de la lumière naturelle.

Madame revient satisfaite de son soin de réflexologie plantaire. En revanche il fera assez froid à ce moment dans le salon. J'en avise un agent, qui revient immédiatement avec des couvertures et nous indique qu'il a fait le nécessaire pour baisser la climatisation. Là encore la réactivité du personnel est sans défaut.

Bon, il est temps à mon tour d'aller me faire bichonner. Stéphanie vient donc me chercher. C'est également elle que j'avais eue l'an dernier.
Je m'installe dans la pièce idoine et profite d'un agréable soin du dos de 30 minutes.

Je demanderai également à Nadia, une agente du salon, s'il était possible d'avoir une étiquette porte-bagage et un porte-clé aux couleurs de la Première. A mon retour du salon, je trouverai ce petit sac déposé près de mes affaires.

Merci Nadia ! ;-)

Bon ce n'est pas tout ça, mais notre planning de la matinée est chronométré, car l'embarquement est prévu à 12h45. Il s'agit donc de ne pas traîner si l'on souhaite profiter de la carte d'Alain Ducasse.
Nous voici donc attablés.

Voyons voir cette fameuse carte. On y retrouve les incontournables.


A noter que pour ceux qui le souhaitent, de petites assiettes gourmandes sont disponibles en libre-service. Pour notre part nous commanderons à la carte.



Mais avant toute chose, commençons par un peu de champagne. C'est le même rosé que l'an dernier, je suis un peu déçu. J'aurais bien aimé goûté le Veuve Cliquot 2008 qu'a eu mon ami Opoman il y a quelques mois.

Celui-ci est toutefois de bonne tenue.

Voici à ce titre la carte des vins, qu'étonnamment il a fallu réclamer.


Choix de pains.

Sans originalité (j'assume…) j'opte pour les délicieuses coquillettes à la truffe.

Que j'accompagnerai de ce vin de Bourgogne que je ne connaissais pas. Celui-ci sera bien adapté quoiqu'un peu jeune à mon goût.

Madame a choisi le cookpot.

Ces coquillettes sont toujours aussi excellentes, vraiment rien à dire. Madame se régalera de son côté de ses légumes bien parfumés.

Madame continuera ensuite avec le turbot à la Dugléré.

Je me laisserai de mon côté tenter par le quasi de veau, qui est le "plat du moment".

Le serveur nous suggérera un Côte-Rôtie pour le quasi et un Pouilly-Fuissé pour le turbot.


A noter que les couverts "standards" ne sont pas siglés, mais que les couteaux à viande eux le sont.

Le veau n'est pas rosé, mais la viande est incroyablement tendre et goûteuse, c'est un véritable régal.

Un petit peu d'eau gazeuse ne sera pas de trop.

Madame a particulièrement aimé cette marque et tient à le faire savoir !

Petite erreur de service : Madame est débarrassée de son assiette alors que je n'ai pas fini.

Pour le dessert, Madame succombera à l'appel du baba au rhum.

La présentation est toujours aussi réussie, avec son présentoir en argent aux armes de la Première.

Le protocole est scrupuleusement respecté.


N'oublions pas la crème fouettée à la vanille !

J'essaierai de mon côté le palet au chocolat.

Sans surprise, le baba sera une tuerie. Le palet sera également excellent.
Pour accompagner ces délices, rien ne vaut un Sauternes.

Oh mais que vois-je, un barman derrière le bar ?!

Et pour finir ce déjeuner, un petit expresso.

Nadia (qui m'avait remis les goodies un peu plus tôt) vient s'enquérir auprès de nous si tout se passe bien. Après s'être fait dorlotter au spa, avoir bien bu et bien mangé, que lui répondre d'autre que oui ! Elle nous confirme que pour l'instant nous serons seuls dans la cabine P. Puis elle prend congés de nous et nous souhaite un excellent voyage.
Notre embarquement ne devrait pas tarder à commencer. Je me présente à l'accueil pour savoir ce qu'il en est et justement un agent s'apprêter à venir me voir. Notre vol est retardé de quelques minutes et l'agent m'indique qu'il viendra me chercher le moment venu. Parfait !
J'en profite pour immortaliser les trophées Skytrax fièrement affichés (ceux-ci me semblent amplement mérités même si je reste interrogatif sur certaines récompenses décernées par l'organisme britannique).

Je me rends compte que la décoration de l'accueil a changé.

Celle-ci a été mise aux couleurs de Tanabata, la fête des étoiles japonaise.

Madame accrochera un voeu, quant à moi je me contenterai de ces goodies ;-)

A 13h, notre accompagnant (ce n'est pas le même que celui que nous avons eu en arrivant) nous invite à le suivre pour l'embarquement.

Direction l'ascenseur menant aux véhicules. J'ai en effet rapidement été rassuré sur le fait que notre vol ne partait pas des portes K. Il aurait été dommage de rater la séquence tarmac ! J'aime ce choix simple et épuré dans les boutons ^^

Nous arrivons au vestibule où est effectué le PIF dédié pour les passagers en correspondance.

Arrivé à ce point du récit, il me semble utile de faire un premier bilan.
Certes, il y a eu des maladresses dans le service à table, certes l'accueil a été un peu brouillon à l'arrivée. Mais ces points d'amélioration ne doivent pas masquer l'exceptionnelle qualité du service la Première à CDG :
- un véritable accompagnement privilégié pour passer les contrôles,
- un salon vaste, calme et confortable, à la décoration soignée,
- une carte de très haute volée,
- une offre de soins de qualité,
- un pré-embarquement avec balade sur le tarmac,
- un personnel attentif, souriant et aux petits soins (cela peut paraître évident mais à la lecture de certains FR ce n'est pas toujours le cas dans certains salons P…).
Les défauts de ce salon sont bien connus, comme l'absence de vue (ce serait un plus mais ce n'est pas déterminant selon moi) ou plus encore l'absence de véritable espace de repos (ce point me semble en revanche plus essentiel). Je pense qu'une carte des vins plus prestigieuse serait également la bienvenue.
En tout cas, nous avons eu une expérience extrêmement qualitative, bien trop courte à notre goût d'ailleurs, et qui a constitué un moment en tant que tel de ce voyage.
L'embarquement
Nous voici devant notre carrosse. Les Jaguar ont été remplacées par des BMW.

De l'avis de notre accompagnant, les béhèmes sont plus agréables à conduire que les Jag.

Du point de vue passager, le confort est très bon en tout cas.

C'est toujours aussi génial de passer devant les avions. Je dois tout de même demander à notre chauffeur de ralentir un peu par moments.



Nous grillons la priorité à cet Airbus !!! (on a rien vu…)

Nous arrivons au pied de notre appareil après une balade bien trop courte à mon goût. J'avorte dès à présent toute spéculation : c'est bien le bon appareil !

Notre berline teutonne de face. Belle gueule quand même.

Et voici F-GSQG, un vénérable 773 qui tire sur ses 15 ans.

Pour la montée des marches, il faudra oublier le tapis rouge. Cet escalier n'est pas très fengshui… Après le salon P, le grillage fait un peu Fleury Mérogis…

Nous voici arrivé au jetbridge.

Deux passerelles sont disposées.

Fuselage shot obstrué.

Accueil chaleureux en porte par l'équipage, qui se présente. Notre accompagnant nous quitte en nous souhaitant un bon voyage.

Le flight-report
Je retrouve ce siège et cette cabine avec grand plaisir.

Sur l'espace central, sont déjà disposées une bouteille d'eau et une boîte de chocolats sur un plateau argenté.

Je m'installe. Mince, qu'est-ce qu'on est bien ici !

Ce n'est pas Madame qui me contredira.

Nous sommes à peine installés que Julie, notre PNC pour ce vol, viendra se présenter à nous et s'empressera de nous proposer un rafraîchissement. Qu'à cela ne tienne ! Ce sera donc du Krug pour aujourd'hui.


Par contre Julie nous annonce que nous serons trois passagers P en raison d'un upgrade de dernière minute. Mince alors ! Bon, il nous restera toujours le siège hublot de droite.

Je vous épargne le tour du siège, bien connu ici, mais je ne peux m'empêcher de partager quelques détails que j'ai appréciés. Comme cette couverture (d'excellente qualité), disposée sur l'ottoman.

Les vastes espaces de rangement latéraux.

Le tiroir placé sous l'ottoman, avec une feutrine intérieure rouge du plus bel effet.

Rangement dans lequel je m'empresse d'y ranger mes chaussures.

L'éclairage discret au-dessus de la documentation de bord.

Le détail de l'accroche des rideaux avec la crevette.

Ces lampes sont très élégantes.

En revanche, Julie m'indique que la cloison de séparation de mon côté ne fonctionne pas.

Mais ce n'est pas bien grave, profitons de ce bon moment.

Julie nous ramène des biscuits apéritifs dans une coupelle en porcelaine.

Santé à tous !

J'aime beaucoup la forme de ce verre au bord biseauté.

Julie nous apporte le menu. Celui-ci est très élégant avec sa livrée rouge, mais j'avais préféré les menus qui m'avaient été remis l'année dernière, avec deux menus différents pour le solide et le liquide et qui surtout présentaient une belle couverture gaufrée.

Puis Julie m'apporte une bouteille de vin blanc et une bouteille de rosé et me demande lequel je souhaiterais boire en vol. N'ayant pas encore pris le temps de voir le menu, je suis bien incapable de lui répondre. Je lui indique ma préférence pour le blanc a priori, mais lui précise que je lui confirmerai cela après avoir pris connaissance des menus et une fois mon choix fait. Elle se soumet au même exercice avec notre co-pax. Le plus simple aurait été de mettre les 2 au frais, d'autant que nous aurions pu vouloir goûter les deux…

Donc voyons voir ce qu'il y au menu. Celui-ci est édité spécialement pour le vol CDG-DXB.

C'est Régis qui s'y colle.

Je note la présence de caviar, j'espère que le terme de "quenelle" est purement esthétique et ne préjuge pas de sa préparation.
Soupe et deux choix d'entrée.

Quatre choix de plats, dont deux de viande, un de poisson et un végétarien. Puis fromage, dessert et fruits.

Tout cela m'a l'air bien bon. La collation, en revanche, ne me tente pas du tout.

Côté carte des vins, on retrouve le Krug et un excellent sauternes. Quel dommage encore une fois de ne proposer qu'un seul champagne, et pas de champagne rosé !

Deux choix de vin rouge, de très bon niveau, en particulier le St Emilion. En revanche, un seul vin blanc, dommage là encore. La présence d'un rosé (tout Minuty soit-il) ne compensera pas ce choix très restreint.

On retrouve aussi les apéritifs. On sent le peu d'attention porté à cette partie (les marques de gin et de vodka ne sont même pas indiquées). N'étant pas connaisseur de porto, je ne pourrai pas juger de la qualité, mais sans doute aurait-il été mieux mis en avant dans la carte des vins.

Et les digeo (désolé impossible de la remettre à l'endroit).

Avant que le décollage je passe aux toilettes. Je note que le cockpit est ouvert alors que nous ne devrions pas tarder à partir, ce n'est pas bon signe.

Les toilettes sont impeccables, forcément en ce début de vol. Le robinet est élégant et l'évier assez large.

Ce que j'ai pris initialement pour un savon est en réalité un pavé odorant.

Quelques produits Carita ainsi que des serviettes pour s'essuyer les mains. En revanche, c'est bizarre il n'y a pas de poubelle ou de bac pour y déposer les serviettes utilisées.

En retournant à ma place, j'avise cette porte en 1R.

En revanche, et ce n'est pas bon signe, la 1L reste ouverte.

La fin de l'embarquement tarde un peu, et certains pax Y passeront même par la cabine P, à ma grande surprise. Je profite de ce délai pour m'installer sur l'ottoman et prendre quelques photos de cette belle cabine. Le siège est vraiment large et confortable.


Et le verdict tombe : notre commandante de bord vient nous voir et nous annonce que nous ne pouvons pas partir car la passerelle avant est bloquée. Des techniciens sont en route. J'ai apprécié qu'elle vienne nous en informer personnellement avant les annonces faites aux passagers.
En de telles circonstances, il ne nous reste plus qu'à profiter du Krug !

Nous engageons alors la discussion avec notre co-pax, un jeune Russe parlant parfaitement bien le français. Il est très sympathique et un vigoureux "nasdrovie" envoyé à son adresse en brandissant ma flûte de Krug finira de briser la glace. Il nous proposera de nous prendre en photo, et je me soumettrai au même exercice en l'immortalisant dans son large siège.

Profitant de cette attente, Julie nous remet nos trousses de confort.

Celles-ci sont très élégantes. Pour Monsieur, c'est marron avec intérieur orange.

Quant à Madame, c'est gris avec intérieur turquoise (photo prise plus tard pendant le vol).

Le contenu de la trousse, avec les produits Carita et le stylo siglé à la crevette.

J'ai peut-être raté quelque chose, mais la trousse J (cf. le FR retour à venir) est plus complète, avec notamment une brosse à dent, du dentifrice et un essuie-lunette.
Bon, ce n'est pas bon signe, la commandante a rouvert la porte 1L…

Elle reviendra nous voir en nous expliquant que la passerelle s'est mise en sécurité et que si les techniciens ne parviennent pas à la débloquer, ils la feront reculer en force. Tout un programme…
Ce contre-temps ne désarçonnent pas Julie qui ouvre une nouvelle bouteille de Krug…

Puis elle nous demande notre taille pour la tenue de confort et nous les remet.



Alleluia ! Notre commandante de bord vient nous annoncer que le départ est finalement possible, sans nous préciser s'ils ont dû casser le mécanisme… Nous repoussons donc à 14h55, avec 1h15 de retard certes, mais dans des conditions qui ont rendu cette attente tout à fait supportable.

Pour le décollage, je m'installe au hublot.

Les consignes de sécurité sont lancées.

Le petit homme nous salue et repartira avec son crabe.

Nous passons tout près de ce bel A350 d'Air Mauritius.

Notre problème de passerelle a dû générer du retard pour d'autres vols, car cet A340 de Joon, euh AF désormais, s'empressera de prendre notre place.

Le hall 2E-K. A la vue de ce camion, j'ai une pensée pour mes amis FRistes qui visitaient Servair ce jour-là.

Le roulage durera en tout 15 minutes. Nous verrons EK (sans doute le vol de 15h30).

Et son cousin EY (que j'aimerais bien essayer avant que la déconfiture ne soit trop avancée…).

American.

Et le dernier du Golfe.

Pendant que nous laissons cet Airbus d'AF atterrir…

… je joue avec mes hublots.


4, c'est quand même un minimum ! ^^

Allez, c'est parti mon kiki !

Je ne sais pas si c'est l'effet P, le fait d'être plus à l'avant de l'appareil, ou tout simplement parce que je suis anesthésié par le Krug, mais j'ai trouvé le vacarme du 773 moins important que d'habitude.
Nous avons un temps superbe pour la montée.

Une fois en altitude, Julie vient prendre notre commande. Nous lui indiquons que nous dînerons avant l'arrivée car nous avons déjà déjeuné au salon.

Ceci fait, les rideaux sont tirés pour nous séparer de notre voisin. Ce mode de séparation est très réussi car il est occultant sans être oppressant.

Et pour ceux qui souhaiteraient encore plus d'intimité, il est possible de relever une cloison entre les deux sièges du milieu.

Rideaux tirés vers la J : check.

Rideaux tirés vers le galley : check.

Rideaux tirés vers le co-pax : check.

Pas la peine de tirer le rideau de ce côté-là :-)

Décidément nous ne pouvons rien refuser à Julie. Vous noterez à chaque fois l'étiquette tournée vers le passager.

Les cajoux / cranberries sont par contre cette fois-ci remis dans leur boîte disgrâcieuse et non plus dans la coupelle.

Madame décide de profiter elle aussi de l'IFE naturel.

Il faut dire que nous sommes au-dessus de la Suisse et les paysages sont absolument magnifiques.




Un air-to-air avec un appareil inconnu.

Puis nous survolons l'Italie du Nord et la Vénétie.

On devine Venise et sa lagune (bien mieux en vrai que sur la photo).

Pendant que nous nous pâmons devant ces beaux paysages, Julie, à notre demande, installe nos lits car nous souhaitons nous reposer un peu.


Et pour Madame.

J'aime bien ce logo, repris sur chaque accessoire. Ici le drap.

Un petit peu d'eau ne me fera pas de mal.

Que je doublerai un peu plus tard d'un citrate de bétaïne…

Tandis que Madame sera plutôt thé.

Je m'installe confortablement dans ce lit bien douillet et commence à regarder un film.

Mais je préfère dormir un peu et me met en mode marmotte.

Je dormirai presqu'une heure, ce Sofitel MyBed est vraiment très confortable. A mon réveil, nous arrivons au-dessus de la Turquie et il reste environ 3h30 de vol.



Le crépuscule est déjà bien avancé et les lumières sont superbes.

Passage au-dessus de la ville d'Erbil (l'antique Arbèles), dans le Kurdistan irakien. C'est là qu'en 331 av. J.-C. Alexandre le Grand se fit couronner roi de l'Asie après avoir complètement défait les armées perses de Darius III non loin de là, à Gaugamèles, victoire qui lui ouvrit la route de Babylone. C'est cette bataille qui a été reconstituée dans le film Alexandre d'Oliver Stone.


Ce n'est pas tout ça mais l'heure tourne et il est temps de passer à table. Julie remet nos sièges en bon ordre.

Nous décidons de dîner face à face, au siège hublot. Julie déplie la tablette et y dépose la nappe.


Un premier oshibori nous est remis.

Puis arrive la mise en bouche, quenelle de caviar Sturia, escortée de sa crème fouettée à la vodka et au citron vert. Pour l'accompagner, Julie nous propose une vodka Grey Goose (qui comme son nom ne l'indique pas est française).

Le caviar est bon, même si ce n'est pas le plus goûteux que j'ai eu l'occasion de déguster. Les connaisseurs apprécieront le retour de la cuillère en nacre.

La crevette au fond du verre est du plus bel effet.

Puis la table est mise. Même si la place est comptée, la tablette est suffisamment grande pour deux.

Les salière et poivrière Peugeot en acryl sont qualitatives.

Crème de poivron rouge. J'ai trouvé ce choix assez osé, car de nombreuses personnes ne supportent pas le poivron. En tout cas c'était délicieux et très parfumé.

En revanche le pain Poilâne n'est pas bon, presque rassi.

Le pain de Madame, lui, est chaud et très bon.

Pour accompagner cette soupe, nous essaierons ce Côte-Rôtie.


Pour l'entrée, j'ai pris les langoustines, accompagnées d'une rémoulade de céleri et pomme verte. Je ne suis pas fan de la rémoulade, mais les langoustines étaient bonnes. Vous noterez le sens du détail, avec le dressage réalisé de sorte que le logo soit toujours présenté dans le bon sens pour le client.

Madame, quant à elle, a choisi la déclinaison de melons à l'effeuillé de Parme. Ce n'est pas très sophistiqué, mais il paraît que c'était bon.

Pour le plat principal, nous avons droit à la cloche argentée.

Coeur de filet de boeuf au vin rouge, gâteau de pommes de terre et morilles sautées. Le dressage est pour le moins minimaliste, voire simpliste.

En revanche, la cuisson est parfaite, saignante à souhait.

De mon côté, barbue et crevettes aux girolles façon bouillabaisse.


La présentation n'est pas très travaillée à mon goût, mais c'était excellent. J'accompagnerai ceci avec l'unique vin blanc proposé.

Madame se laissera tenter par une salade dont elle aura choisi elle-même les éléments.

Ce dîner exquis l'un en face de l'autre à 35.000 pieds, c'est quand même un grand moment de plaisir !

Passons ensuite au fromage. Je trouve l'assortiment de qualité et les fromages sont plutôt bien faits.

Le pain est chaud.

Impossible de ne pas goûter ce St-Emilion 1er grand cru classé.

Et enfin, le dessert. Entremets abricot lavande pour Madame, tarte nougatine gianduja pour moi.


Pour une raison que j'ignore, nous faisons l'impasse sur le sauternes et revenons au champagne pour le dessert. Malgré l'arrivée toute proche, Julie ouvre une nouvelle bouteille de Krug à notre attention.

Ces verres sont vraiment très beaux. Je demanderai d'ailleurs à Julie s'il est possible d'en acquérir, mais elle ne saura pas me répondre.

Et un petit expresso pour terminer cet excellent repas.

J'aurais bien pris un digestif, mais Julie m'indique que nous sommes en approche et qu'il nous faut replier la tablette. Nous voyons déjà les lumières de Dubaï et la Burj Khalifa, l'atterrissage est imminent ! La CCP passera nous saluer et nous demander si nous avons passé un bon vol.

Une autre manière de voir le monde…

Nous atterrissons quelques minutes plus tard.


Julie passera prendre en congés et recueillir notre avis, en complément des nombreux échanges que nous avons déjà eus avec elle durant le vol.

Il est temps de dire au revoir à ce siège.

Le débarquement se fera par la porte 1L.


L'équipage nous salue chaleureusement et nous souhaite un agréable séjour à Dubaï.
L'arrivée à DXB
Une agente de DXB nous attend avec nos noms sur sa tablette et nous invite à la suivre. Il n'y a que nos deux noms sur sa tablette, mais on va être sympa avec notre ami russe et le laisser venir avec nous :-)

Par ici la sortie.

Nous avons droit à un beau buggy pour nous conduire dans les couloirs de DXB.

Mine de rien ça droppe un buggy !

Le plus gênant, c'est quand il klaxonne les pax pour passer !

Nous arrivons logiquement les premiers sur le quai du LISA dubaïote.

L'attente est très courte, tout comme le trajet, et trois minutes plus tard nous arrivons dans le terminal principal.

Il n'y a pas grand-monde à la PAF, mais notre accompagnante nous fait passer un passage détourné. Marhaba, bienvenue !

L'Emirien qui gratifiera nos passeports d'un nouveau tampon sera presque aimable et nous arrivons landside moins d'un quart d'heure après être sortis de l'avion.

Nous laisserons notre co-pax russe aux bagages et échangerons nos coordonnées. Puis notre accompagnante nous accompagne jusqu'à la sortie et nous demande si nous souhaitons un taxi. Nous lui répondons que nous allons plutôt prendre le métro et elle nous indique le chemin à suivre.
Cela prendra à peine une demi-heure pour arriver au Sofitel Downtown, dans une rame vide, climatisée (heureusement !) et propre.

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour le retour !
Merci pour cette immersion très bien rédigée, qui donne particulièrement envie !
L'expérience La Première a réellement l'air exceptionnelle.
La cabine ne vieillit pas et est toujours aussi élégante... Que dire du service, royal !
À bientôt !
Merci pour ce commentaire !
C'est effectivement une belle expérience, avec un service au sol exclusif et une cabine agréable.
Le service est parfait, malgré quelques points d'attention, que ce soit à l'accueil ou pour le service de restauration du salon.
A bientôt !
La P d'AF reste une valeur sûre. L'accueil au salon est venu à peine entacher le début, mais vite oublier. L'ensemble des attentions fait le tout, et a cabine, bien que connue, est toujours aussi agréable. Un point que je ferais remarquer : la bière en P, bien que je doute que beaucoup en prenne, mériterait d'avoir une ou deux références supplémentaires, d'autant que ce ne sont pas les brasseurs talentueux qui manquent en France!
A très vite!
Merci Titus pour ce commentaire.
Cette cabine est vraiment de bonne facture, élégante et sobre.
Il en va de la bière comme des autres alcools (hors vins), qui mériteraient d'être plus mis en avant, je suis bien d'accord avec vous.
A bientôt !
Merci beaucoup Stéphane pour ce récit très complet et illustré qui relate une expérience quasi parfaite.
L'expérience commence dès le vestibule et ne pas y passer serait dommage car non seulement cela accélère clairement le passage aux différentes formalités mais participe de l'expérience au sol. Au salon, malgré quelques défauts déjà pointés par Pititom et que tu rappelles (absence d'un lieu de repos vraiment intime et d'un réel espace de travail), les soins, et le repas sont vraiment de très bon niveau et mettent dans de bonnes dispositions pour la suite du voyage.
Autant la cabine P des A380 n'est plus aux normes , autant celle ci est vraiment très agréable et évite le sentiment d'enfermement d'autres cabines.
PNC attentionnée et repas au moment ou vous l'avez souhaité : c'est ça le vrai luxe ( sans parler du champagne qui coule à flots).
Bref un récit agréable à lire et dont on sent que vous avez pleinement profité tous les deux
Le vrai
Merci Christophe pour le commentaire !
Comme tu l'as dit, nous avons vraiment pris du plaisir et c'était vraiment le principal, tout a été nickel de bout en bout.
Je savais qu'il s'agissait des "nouvelles" cabines, et jamais je n'aurais pris d'upgrade sur un A380. Le salon reste un moment très agréable, notamment avec les soins et la restauration de haut niveau.
Ah bon ? :-)
A bientôt !
Merci pour ce FR :o)
Très agréable à lire, il confirme des choses connues sur le salon (l'absence d'espace de repos au salon, la vue "limitée", etc.) mais aussi l'inconstance du service: c'est de très haute tenue en ce qui vous concerne (ce qui n'est pas évident au vu de FR récents). Le flop de l'accueil routier confirme que pour que cela "marche" il faut veiller au grain. Le service à bord semble également de très bonne tenue.
Alors reprise en main, coup de chance.... nous attendons tous avec impatience le prochain FR pour confirmer :)
Par contre madame semble beaucoup apprécier ce vol et mon petit doigt me dit qu'elle ne serait pas contre un "bis" :)
Merci Didier pour le commentaire !
L'excellence nécessite toujours d'être vigilant sur tous les points, ce n'était pas le cas à l'accueil. Pour le reste service très pro sans trop en faire. Quelques petits couacs relevés lors du service à table, mais rien de bien méchant.
J'aimerais pouvoir vous répondre directement, mais hélas je ne teste pas assez souvent la P d'AF !!
Le vrai problème, c'est que moi non plus :-)
A bientôt !
Merci pour ce FR.
Petit couac à l'enregistrement mais c'était prévisible à la suite d'une demande d'upgrade peu orthodoxe.
A nouveau un bon moment passé au salon mais éclairé maintenant sous un jour nouveau il est vrai que seule la cuisine tire véritablement son épingle du jeu.
Le quasi de veau semble particulièrement à mon goût.
Service à la tchèque ! lol
D'ailleurs, lors de la dernière remise de prix Skytrax (chacun lui donne la valeur qu'il pense), c'est une autre compagnie européenne qui a obtenu le prix du meilleur salon F de l'année...
A bord on voit un menu qui se tient mieux que ceux présenté lors des départs tardifs (service de nuit masqué ?). Carte des vins dans la moyenne.
Frednyon saura nous en dire plus !
Bonne chance à lui avec cette passerelle récalcitrante ! ^^
Présentation des plats qui tend toujours vers le simpliste malgré des éléments de service "perfectionné" telle que la cloche. C'en est presque à se demander si l'esbroufe ne prend pas le pas sur un dressage digne de ce nom au galley.
Au final un bon vol avec 3 bouteilles de champagne pour 2. ^^
C'est pourtant la moindre des choses !
A bientôt.
Merci pour ce commentaire !
Je n'irai pas jusque là : l'accompagnement au sol est tout de même différenciant, les soins BR sont de bon niveau (d'autres salons First le proposent-ils ?) et le salon est très confortable.
Il était effectivement délicieux !
Ou à l'américaine. En tout cas cela ne passerait pas dans un restaurant Ducasse...
Je n'ai pas été ébloui par le dressage mais au final chaque plat était vraiment excellent.
Ah oui ? je n'ai pas compté ! (hips)
Pourtant ce n'est pas le cas de toutes les First : impossible avec LH ni dans les suites EK, non plus dans les nouvelles suites SQ, l'ottoman de CX n'y invite guère...
A bientôt !
Bonjour Stéphane et merci pour ce nouveau récit... inspirant :)
Une gestion sans faute pré-vol avec un service efficace malgré les situations, hors cadre.
Comme toi, je trouve que l'accueil land-side pourrait être un plus soigné et mieux mis en avant, à tout le moins il pourrait être plus "constant"
En revanche, une fois lancé sur les pas de ton accompagnant, plus rien ne pouvait t'arrêter.
J'apprécie autant le salon que toi, tu le sais bien, mais je dois également faire remarquer que les points soulevés par Pititom dans son dernier FR sont tous justifiés et réels. Les services associés permettent cependant pour moi de profiter à plein de ce moment.
En ce début Juillet, tout semblait tourner rond au salon, et c'est tant mieux.
Détail amusant, alors que AF propose "désormais" des thés "Le Palais des Thés" dans les salons Business et en vol, au salon First, on retrouve les anciennes références de la maison Fauchon... une fin de stock à écouler? :)
Hallucinant les ronds de serviettes qui disparaissent, mais quand on connaît désormais la durée de vie d'une petite cuillère à café en business ^^
Le petit déjeuner ne enthousiasme pas plus que ça, mais c'est un point de vue perso. L'hydratation en revanche :) et avec un tel bar à eau, ça serait dommage de passer à côté!
C'est vrai qu'on croise vraiment tout type de personnes lors d'un passage assez long au salon La Première.
Encore une fois, assez peu de renouvellement dans la carte, et comme toi, j'aurai sans doute pris le plat du moment, à la vue de la photo, c'est confirmé!
J'avais eu également ce Bruno Paillard Rosé en Mai 2018, avant un vol vers YUL. Il m'avait bien plus et soutient la comparaison avec le VCP Rosé 2008.
Les vins sont de bonnes tenues, en revanche assez étonné de retrouver cette référence de Puilly Fuissé que j'avais eu chez Garuda (en J et en F) l'année dernière et qui est à mon sens très en retrait des autres références et des habituels Chassagne proposés en Bourgogne blanc dans ce salon. Le Côte-Rotie en revanche, me fait de l'oeil.
Le plein de goodies lors de ton passage au salon, entre le porte étiquette et porte-clés La Première, et les flammes aux couleurs de Tanabata (collector au passage)
Cette balade sur le tarmac est toujours un moment phare d'un vol en First, quel plaisir!
La découverte de cette cabine est toujours sublime, je note de nouveaux coussins, et un protocole un peu différent qui présente des l'embarquement un plateau avec eau et chocolat (peut être est-ce lié à la durée de vol relativement court.)
La cloison ne fonctionnant pas peut s'avérer bien problématique pour qui ne voyage pas en couple, ça serait pour moi un motif de réclamation!
Deux entrées, 4 plats, plusieurs desserts et sorbets... le choix semble correct sur ce vol. Sur les vins en revanche, ça semble moins bien... dommage! On ne parlera même pas de la bière...
Une passerelle bloquée??? Quel dommage, un peu plus de temps pour profiter du Krug!
[...]
[...]
J'adore ces trousses, même si leur ouverture n'est peut être pas des plus pratique pour un ré-emploi.
A la vue des appareils au sol, je préférerai essayer QR que EY ^^
Très belles photos de la cabine avec ce rideau et les caches hublots.
Je note avec plaisir le retour de la palette en nacre, c'est une de mes marottes.
Je pense que j'aurai poussé le vice jusqu'à prendre les deux entrées pour moi seul, elles me plaisent beaucoup. En revanche dans l'assiette, l'avantage va clairement aux langoustines. Ce n'est pas beaucoup mieux sur le plat de boeuf... Décidément. Les fromages en revanche semblent plus fun que "la sélection du maitre affineur" servie par AF depuis des années et d'une tristesse sans nom pour les amateurs.
Un vol exquis, qui donne envie d'y regoutter. L'accompagnement au sol à l'air bien rodé, et c'est tant mieux car AF n'arrive pas dans le plus beau des terminaux de DXB!
Merci encore pour ce récit enjoué qui fait plaisir à lire et donne vraiment envie de repartir dans ces conditions!
Un long commentaire, mais avec un FR de 270 photos, il fallait bien ça!
Merci Mathieu d'avoir pris le temps de faire ce long commentaire en 2 temps !
A part l'accueil un peu limite au début, je n'ai eu à me plaindre de rien par la suite. Je manque sans doute de repère dans les autres salons First, mais dans l'ensemble le service proposé par celui-ci reste d'excellente tenue, malgré les inévitables petits points d'amélioration (quand on cherche on finit toujours par trouver).
Tu as raison, le Chassagne avait plus de prestance sur la carte des vins, et je te confirme que le Côte-Rôtie était très bien !
Idem, je pense que la prochaine fois j'attaquerai directement le menu du déjeuner (comme tu l'as fait à ton retour de Chine)
C'était trop court !
Comme toi j'ai remarqué que les coussins avaient changé. Je n'avais pas fait attention à la différence de protocole avec le plateau argenté.
Toujours enclin à glaner des miles ?! bon, en pratique, Madame ne s'en est pas servi de son côté, le plus efficace reste de tirer le rideau.
Bien meilleur choix que sur un départ tardif, et à part un BTC, difficile de proposer plus.
Rôôô, de là à dire que c'est moi qui ai bidouillé la passerelle !!!
Les deux ne sont pas exclusifs l'un de l'autre :-D
J'ai pensé à toi !!!
J'ai dû gérer côté quanti car j'étais vraiment full... C'est l'avantage de voyager à deux, cela permet de goûter un peu de tout.
Tu as tout résumé...
A bientôt !!
Merci Stéphane pour ton FR.
Tu illustres parfaitement la force de Flight-Report : la multiplicité des avis qui permet de se faire une idée sur la qualité générale d’un produit.
Après, les attentes des voyageurs ne sont pas les mêmes (je ne vois pas pititom demander une étiquette bagage^^) et si tu as toi aussi noté des défauts, l’impression générale est bien meilleure ici que pour pititom, j’en veux pour preuve le Roederer 2012, plus engageant que le Pol Roger NV !
Je suis par contre un peu plus surpris du certaines remarques, tu indiques en conclusion « Vous pouvez à peu près tout demander, c'est ça le luxe.» mais pourtant tu te moques d’un passager belge qui demande pendant 30mn un adaptateur, c’est plutôt le fait qu’il doit attendre 30mn pour une demande aussi simple qui me laisse perplexe.
Je ne suis pas un habitué des lieux, mais pour connaitre plusieurs clients La Première, tous s’accordent à dire qu’il n’y a jamais (ou presque) de barman au bar…
Le QR photographié au 2A effectue en fait du wet lease pour AC (un vol par jour vers YUL).
Une belle expérience, merci pour ce partage ;)
Merci Flavien pour ce commentaire !
J'ai sans doute eu plus de chance que Pititom, mais comme Okapi l'a bien relevé, la chance ne devrait pas avoir sa part dans un voyage en P.
Je suis d'accord avec toi, les attentes des voyageurs ne sont pas les mêmes, et chacun est aussi sensible à des choses différentes. Pour ma part, excepté l'accueil un peu brouillon, j'ai pris du plaisir à vivre cette expérience et à la partager ici.
Concernant le passager belge, je ne me moque pas de lui, mais mets en avant le fait qu'il a enquiquiné les agents AF (et l'a bien fait savoir) pendant un bon moment ; après je n'ai pas suivi de près les tenants et aboutissants techniques de son adaptateur. Mais c'est là que j'ai trouvé remarquable le professionnalisme des agents AF : pas un mot au-dessus de l'autre, toujours un sourire et au final un client satisfait. On peut donc bien tout leur demander.
La photo du barman était un clin d'oeil, effectivement il n'y en avait pas. C'est dommage mais le lieu n'invite pas forcément à y rester.
A bientôt.
L'efficacité redoutable et la courtoisie du personnel au sol La Première (à CDG et au téléphone) ne peut qu'être un atout indéniable du produit AF First même si le principal du voyage est le vol. Pour moi, le voyage commence dès la réservation et tout ce processus sans anicroche ne peut que rendre l'expérience La Première exceptionnelle.
Je sais que tu ne souhaites pas révéler les montants en cash et en miles mais je suis quand même curieux de savoir si c'est important ou pas.
Je ne reviendrai pas sur la lounge où tu as eu une meilleure expérience que pititom. J'ai ouï dire que la compagnie lit les flight reports.
Tant que c'est constructif, cela ne peut que leur rendre service. En tout cas, bien meilleur service de la part de l'équipe Ducasse et enfin un barman
Les rares compagnies européennes qui proposent un First Class en TATL se comptent sur les doigts d'une seule main. Etrange que les compagnies US ne commercialisent plus la First Class quand on voit l'excellent taux de remplissage vers les USA. Les neuf sièges de l'A380 sont bien rentabilisés.
Manger à l'heure que l'on souhaite, c'est ça la magie de la First Class. Et je comprends que tu y aies aussi pris goût
Merci Stéphane
Merci Bernard pour ce commentaire !
Je trouve que la particularité d'un vol en First est justement que la préparation du vol (réservation, salon, accompagnement...) prend pleinement sa place dans l'expérience voyageur.
AF lit effectivement les FR, mais je ne suis pas sûr que les équipes du salon P les lisent.
Pour le barman, comme je l'ai dit à Flavien, j'ai volé un moment rare, car la plupart du temps le bar était vide.
Je connais mal les compagnies américaines, mais quand on voit leur singulière absence des classements internationaux, je me dis qu'elles ont lâcher l'affaire...
Merci encore Bernard, et à bientôt !
Merci beaucoup pour le partage Stéphane,
C'est super complet et sans concession, super agréable à lire.
On retrouve la presque excellence du service La Première AF avec quelques points qui doivent être améliorés mais dans l'ensemble un très joli produit.
A bientôt !
Merci Esteban pour le commentaire !
Un très beau produit effectivement, que nous avons pris plaisir à goûter et à partager ici :-)
A bientôt !
Merci Stéphane pour ce FR.
On ressent l'immense plaisir que vous avez eux à faire ce vol en Première.
Un produit qui donne très envie.
A bientôt
Merci Valérie pour ce commentaire.
C'était une première pour Madame (sans jeu de mot!) et je crois bien que ça lui a plu autant qu'à moi.
C'est le genre de vol que l'on apprécie vraiment à deux :-)
A bientôt !
Merci pour ce récit !
Il est vrai que l'approche du service client d'Air France est souvent orientée vers le client (je parle surtout de la ligne Platinum que je connais mieux que la ligne Première) et ils peuvent se montrer plus arrangeant que leurs deux concurrents européens (surtout celui qui a le sens du protocole strict dans les veines ^^).
Par contre, jamais je ne ferais confiance à une appli mobile plutôt qu'à un système en aéroport ;) Je ne Serais pas surpris que les billets n'aient pas été émis correctement, d'où l'attente au vestibule. Je doute que le BP électronique ait ouvert beaucoup de portes ce jour-là.
Passage au salon qui fait honneur à sa table ! C'est la principale de ses qualités, même si comme tu l'indiques, c'est dommage cette inconsistence dans les Champagne, avec un blanc bien meilleur que celui servi en Novembre, qui était alors compensé par un rosé plus délicat, mais du niveau de celui reçu par Opoman...bref, ce petit côté loterie qu'on reconnait volontiers à notre compagnie nationale :)
Je pense que ton bilan du salon est presqu'en tous points le même que celui que j'en ai tiré, même si tu as profité d'un service à priori plus attentif (quand bien même tu n'as pas caché les quelques fautes de service), et que nous n'avons pas la même approche rédactionnelle (mais ça, c'est un peu comme l'"oeuvre d'art" de l'entrée ^^).
A bord, la cabine tient ses promesses. Il faut dire que ces sièges sont une réelle (r)évolution par rapport à la cabine qui vole encore sur A380. Tout est très bien, sauf comme tu le notes encore une fois, du côté des vins & spritueux. Dommage qu'AF ne fasse pas plus d'efforts de ce côté, malgré le rayonnement de la France dans le domaine.
Le seul vrai souci de ce vol pour DXB, c'est qu'il est trop court dans ces circonstances :)
A+
* mais PAS du niveau
Merci Thomas pour ce commentaire, forcément éclairé à la lumière de ton expérience de novembre dernier.
Il est rassurant, tout au moins pour les clients premium, qu'AF privilégie la culture client à la culture process, hélas trop répandue dans les grands groupes.
Je pense qu'en l'occurrence, mon BP aurait marché (il a fonctionné pour le pré-acheminement), mais comme toi j'édite systématiquement mon BP, je me suis fait planter trop souvent à l'embarquement par l'appli qui tombait en rade...
Cela ne me choque pas que la carte des vins au salon tourne un peu (pensons aux happy few qui volent chaque mois en P...) mais je suis d'accord, cela ne doit pas se faire au détriment de la qualité. La loterie ne doit pas avoir sa part ici.
Nous avons eu je pense la même expérience, mais, au-delà des approches rédactionnelles différentes que tu évoques, je n'ai pas eu les carences de service que tu as connues. Je suis d'accord aussi avec toi sur le fait qu'il faudrait un maître d'hôtel qui orchestre tout ce beau monde et s'assurer que tout se passe bien. Au demeurant c'était le cas lors de mon passage l'an dernier, et celui-ci ne manquait pas de mener la salle avec attention et efficacité.
Je ne connais les cabines en A380 que par les FR, mais je ne mettrai pas le prix d'un billet P (ni J d'ailleurs) pour un vol en A380. J'ai fait remarquer au personnel que leur produit sur 773 est vraiment top, mais que la carte des vins est trop légère au regard de la concurrence et, comme tu le notes aussi, de la légitimité qu'aurait AF à proposer des flacons plus prestigieux.
Je ne te le fais pas dire ! Prochain objectif : TYO ou SIN...
A bientôt !
Bonjour ATEON ,
L'offre vins au salon a baissé en qualité ,en effet lors de mon dernier passage qui date de juin 2018 j'avais eu droit à la cuvée Alexandra et à un bourgogne de bonne facture. Je suis d'accord avec vous de proposer deux champagnes dont un blanc et un rosé et pour ma part dans mes feedbacks au service client je trouve qu'il est dommage de changer toute la gamme des vins plusieurs fois par an: il faudrait une base solide comme le fait SQ avec du DP ou Krug et le Cos d'Estournel. Le Saint Emilion fait un peu "cheap" comparé au Lynch Bages qu'AF servait il y a quelques années déjà ainsi que le Cristal qui semble avoir disparu.
Au plaisir de vous relire.
Merci Evariste pour le commentaire.
Proposer au moins deux champagnes me semble être un minimum pour une First, et plus encore que pour une compagnie française.
Je suis bien d'accord avec vous ! Par contre je vous trouve un peu dur en qualifiant le château Canon de cheap (même entre guillemets). Bon, je n'aurais rien contre un bon Lynch Bages, on est d'accord :-)
A bientôt !
Bonjour
Ça y est je suis perdu ?... faut il alors vraiment casser sa tirelire pour profiter de ce produit... exception si j en lis ce FR de belle qualité...??
Un upgrade en F ?? Étonnant
Bonjour et merci pour ce commentaire.
Prendre un billet en P ne répond à aucune rationalité, tout dépend ce qui vous en attendez. Pour ma part, sur 773 et avec un minimum de temps passé au salon pour profiter des soins et de la restauration, je recommencerais sans hésiter. Ce ne serait pas forcément le cas avec EK. Après, chacun ses attentes !
Ah bon ? AF propose régulièrement des upgrade en P pour les pax J lorsqu'il y a de la place.
A bientôt !
Bonsoir Stéphane,
Malgré quelques petits couacs, l'expérience reste inoubliable. Ce que je note particulièrement c'est l'inconstance du produit tant au salon qu'en vol. Mais en ce qui te concerne, c'est du presque parfait !
Merci pour ce FR à la narration toujours aussi agréable.
Excellente soirée
Merci Dorothée pour le commentaire.
J'ai peut-être eu de la chance, et il est vrai que l'expérience était vraiment réussie. Avec les nouvelles cabines, en tout cas, il n'y a guère de risque... La carte est pour sa part plus étoffée pour les vols de jours que pour les départs tardifs.
A bientôt !
La réputation du salon La Première CDG n'est plus à faire, tandis que la cabine des 77W Best est toujours aussi agréable.
L'expérience client est extraordinaire, de la prise en charge par le personnel AF dédié jusqu'à la sortie de l'avion à DXB, voilà une belle représentation de ce qu'est le plaisir de voyager à la française.
A bord c'est un quasi sans faute, on regrettera juste l'oubli de votre PNC, Julie, en ce qui concerne le chapeau de Madame; ainsi que les 2 plats principaux qui pêchent un peu par leur présentation.
Je m'interroge sur l'avenir du produit First sur AF, en effet la suppression des A380 dans la flotte est semble-t-il actée, ce qui va entraîner à terme la disparition de 90 sièges P (9x10 appareils). Ainsi à l'horizon 2023/2024, il ne restera plus que les 19 777-300ER dotés de 4 sièges La Première, ce qui me parait bien peu pour assurer la pérennité du salon, comme du service en vol (renouvellement des Menus et des prestations, formation des PNC) qui exigent un coût non négligeable.
Un grand merci pour cette publication, et à bientôt pour le retour de ce court séjour à Dubaï :)
Merci pour ce commentaire.
L'expérience client est excellente, bien qu'elle ait été un peu écornée avec un démarrage un peu brouillon (vite rattrapé il est vrai). AF se donne du mal pour proposer un produit de qualité (restauration Ducasse, soins, accompagnement au sol, nouvelles cabines...), dommage que la carte des vins soit un peu juste.
Madame pleure toujours son chapeau... :-(
Je partage totalement votre interrogation sur la pérennité du salon avec la chute mathématique du nombre de sièges P, calcul que je n'avais pas objectivement fait. Cela étant, je ne vois pas AF se priver du marché P TATL, abandonné par les majors US. Lors de notre passage, tous les vols pour les US étaient full en P...
A bientôt !
Bonsoir et merci pour ce FR qui vient en contrepoint de celui de Thomas,
On a l’impression de vivre 2 expériences très différentes d’un même produit.
A la lecture de ces 2 textes, je comprends qu’il y a des facteurs objectifs, d’autres plus subjectifs.
Dans les critères subjectifs, j’y mettrai les goûts et surtout les centres d'interêt : la vue extérieure pour l’un, moins pour l’autre, le bar avec ou sans serveur, ...
Les critères objectifs reposent essentiellement sur le service qui a été factuellement moins bon pour Thomas que pour vous. De même, la carte des vins et champagne dans ce salon a été de qualité variable lors de vos passages respectifs.
Concernant l’experience en vol, l’espace en 777 est bien évidemment incomparable avec celui de l’A380.
En conclusion, ce sont quand même 2 très belles expériences de voyage inoubliables. Il n’en reste pas moins que la volatilité de la qualité du service au sol n’est pas acceptable pour ce type de prestations haut de gamme.
En tout cas, on sent le plaisir que vous avez eu lors de ce voyage, c’est le plus important !
Merci pour le partage.
Merci pour ce commentaire. Je partage votre analyse, j'ai sans doute eu plus de chance que Thomas, mais la chance ne devrait pas intervenir lorsque l'on voyage en P. Il est vrai aussi qu'en réservant sur un vol en A380, on sait à l'avance que l'expérience en vol ne sera pas la même qu'en 773.
A bientôt !
Merci pour ce FR Stéphane!
Difficile de commenter après tout le monde, beaucoup de choses ont déjà été dites.
Excellente expérience du début à la fin avec quelques points à améliorer comme tu as pu le souligner. Globalement, je trouve l'expérience meilleure que sur Emirates même s'il manque le service de chauffeur comme il se fait sur EK.
J'espère que vous avez bien pu profiter de Dubai ;)
A bientôt
Merci Stéphane pour ce FR.
D'autant plus intéressant que je vais prendre ce vol sous peu.
Bigre une demie heure d'attente, quel supplice chinois aussi raffiné que cruel !
IL faudra que je pense à ce luggage tag si précieux ! Pas très discret néanmoins!
Bon séjour malgré le champagne en retrait, et le service pas toujours impeccable.
"le grillage fait un peu Fleury Mérogis…" c'est justement pour vous protéger des manants rodant aux alentours, toujours prêts à la veulerie et au vice.
Beau momment en vol, certes, le choix n'est pas vaste et les dressages manquent de finesse mais se faire servir en français n'a pas de prix !
Quel plaisir de lire ce FR très détaillé - en même temps, en P, on veut tout prendre en photo!
Effectivement une arrivée mitigée à CDG mais vite oubliée dès votre prise en charge par le jeune accompagnant qui avait l'air très proactif et efficace.
Le reste, la grande classe et une attention aux détails presque à chaque étape, jusqu'au dressage des assiette qui s'assure de laisser apparaître les logos... Tout cela me donne l'eau à la bouche et j'espère faire mon premier voyage en P très bientôt et sur AF !