Avis du vol entre Paris et Newark en classe Affaires avec La Compagnie

Bonjour à tous !
Je vous retrouve pour une escapade new-yorkaise en compagnie de mon ami Christophe, bien connu ici sous le pseudo de SkyteamCHC.
Au menu : la découverte d'une compagnie française peu reportée ici, avec à la clé une belle exclu sur FR.
Plus d'info dans l'introduction ci-dessus. Je vous invite également à lire le FR de mon comparse sur ce même vol.

Introduction - la quadrature du cercle

Nous avions gardé un excellent souvenir de notre escapade dubaïote de l'année dernière, avec un combo avgeek (la P d'Emirates et d'Air France) et culturel (le Louvre d'Abu Dhabi). C'est donc tout naturellement que nous nous sommes demandés quelle petite virée nous pourrions faire. Pour nous challenger, nous avions posé trois conditions :
1) un intérêt avgeek avéré
2) une destination avec un minimum d'intérêt (et qu'aucun de nous ne connaissait déjà)
3) un séjour sur un week-end sans avoir à poser de jour

Je ne vous détaillerai pas les différents scénarios élaborés (on ne sait jamais, on serait capable de les faire plus tard !), mais notre choix se porte finalement la Compagnie. En effet, celle-ci diposait jusqu'à présent de 2 B757-200 pour effectuer son unique liaison Paris-New York. Afin de moderniser sa flotte, la Compagnie a commandé un tout nouvel A321neo, mis en service début juin. L'arrivée de cet appareil a d'ailleurs permis de repositionner un B757 sur une toute nouvelle ligne Nice-New York (on imagine que Delta a dû apprécier), qui semble-t-il fonctionne bien.

Outre l'attrait de voler dans une cabine flambant neuve d'A321neo, c'était aussi l'occasion de découvrir la Compagnie, dont la particularité est d'opérer des vols en cabine full-business. Et puis traverser l'Atlantique en mono-couloir, je trouve ça sympa ! Critère n°1 : check.

Pour l'intérêt, pas compliqué de trouver quelque chose de nouveau et attrayant à NY : ce sera chose aisée avec la visite de Hudson Yards (récente ouverture du Vessel et du Shed), des Cloisters et du Sea, Air & Space Museum que ni l'un ni l'autre n'avions faits lors de nos précédents séjours new-yorkais. Critère n°2 : check.

B0 opère 2 vols par jour pour NY. Les horaires avec l'A321neo sont au top : départ le samedi à 10h30, idéal pour profiter de toute l'après-midi sur place, et retour le dimanche à 19h, qui permet une arrivée en début de matinée le lundi pour enchaîner directement le boulot. Critère n°3 : check.

Il n'y avait plus qu'à réserver ! Et (grosse) cerise sur le gâteau : B0 propose un tarif défiant toute concurrence, avec un prix d'appel à 1.200 €. A trois mois du départ, et à dates plutôt courues, le tarif ressortira à un peu moins de 1.300 €. Très honnête, quand on sait qu'il faut compter (hors promo) au moins 2.000 € avec AF (et plutôt 2.600 € en cette saison).

En furetant sur FR pour en savoir plus sur la Compagnie, nous constatons que celle-ci est peu reportée et que le dernier FR remonte à avril 2017, soit plus de 2 ans. Une bonne occasion donc de rafraîchir la base de données et voir ce que vaut cette J à prix agressif.

Le routing - mais où est passé néo ?

Tout est booké, avion et hôtel. Je dispose déjà de mon ESTA, qui expire en août prochain. Une bonne occasion d'en profiter avant de la renouveler. Il ne reste donc plus qu'à attendre le jour J.

Ou plutôt le jour J-1. Par curiosité, je consulte FlightRadar pour m'assurer que notre A321neo est bien en route pour Paris. Mais quelle surprise alors de constater que ce n'est pas un A321neo qui va prendre les airs pour rejoindre Paris, mais un vieux B757-200 !!!

Je m'empresse d'appeler la Compagnie. L'agente est très sympathique mais n'y connaît rien et se contente de me confirmer que sur ma réservation, c'est bien un A321neo qui est prévu. Merci Madame, mais vous ne m'avez pas vraiment rassuré.

Bon de toute façon on n'y peut pas grand-chose, et comme me dit Christophe, toujours positif, "au moins ça permettra de comparer les deux". Certes, tant que c'est dans ce sens-là… Et puis ce sera une première pour moi en 757.

Cela donne donc le routing suivant :

A Orly 4

Le lendemain, réveil matinal pour me rendre à Orly. La Compagnie a en effet quitté CDG pour se repositionner à ORY, ce qui m'arrange car je pars du sud de Paris.

Par contre, en consultant à nouveau Flightradar, je constate que notre vol, prévu initialement à 10h30, est désormais prévu à 12h54. Là c'est pas possible…

Il ne me faudra que 20 min porte à porte depuis la Porte de Versailles en VTC, et à 8h15 j'arrive à Orly 4 (ex-Orly Sud).

Mon chauffeur est malentendant. Je ne savais pas que c'était possible en tant que VTC. Bon, tant qu'il n'est pas aveugle…

C'est un peu le bazar avec les travaux. J'arrive au dépose-minute. La nouvelle signalétique d'ORY est, comment dire, imposante.

En cette période de canicule, et malgré l'heure matinale, je ne traîne pas à l'extérieur et pénètre dans l'aérogare.

Je tombe immédiatement sur une foule dense.

J'avise le FIDS. Mon vol est fort heureusement annoncé à l'heure.

Je me dirige vers le comptoir 43, tout près de la porte par laquelle je suis arrivé. La queue pour les comptoirs de la RAM est impressionnante et remonte assez loin.

Je trouve tout de suite les comptoirs de la Compagnie, où m'attend déjà Christophe. Pas de doute, c'est bien ici que ça se passe !

Nous nous engageons dans la file pour le check-in. Une agente de sécurité nous pose les questions usuelles pour les vols à destination des US. Quand nous lui disons que nous ne partons que pour le week-end à NY, elle n'en croit pas ses oreilles et nous répond : "quand je pense que je ne pars même pas pour passer une nuit en Bretagne !" - Nous non plus d'ailleurs ! Bref nous plaisantons un peu avec elle et sommes autorisés à accéder au comptoir après que le sticker de rigueur aura été dûment accolé à nos passeports.

Très peu de monde à l'enregistrement, celui-ci ouvre 2h30 avant le départ, soit à 8h. Deux comptoirs sont ouverts et nous n'attendrons pas.

A côté de nous, d'innombrables comptoirs de la RAM, mais bien vides…

Un peu de paperasse sur le comptoir.

L'agente B0 nous rassure, notre vol est bien prévu à l'heure. Moralité : FR24 raconte parfois n'importe quoi. Elle nous indique que nous bénéficions de l'Accès n°1, que nous pouvons nous rendre au salon Icare et nous remet nos BP. Bien sûr, pour ce court séjour nous n'avons pas de bagage à enregistrer.

Direction les contrôles et les portes F, par ces escalators positionnés juste à côté des comptoirs B0.

Passage d'abord par le PIF. Accès n°1 appréciable mais peu utile en raison de la très faible fréquentation à cette heure-ci.

Pour nous ce sera à droite vers les portes F.

Pour ceux qui se sentiraient seuls.

Personne non plus à la PAF. Nous emprunterons les postes PARAFE, qui fonctionneront très bien.

Belle fluidité à ORY ce matin, il nous a fallu moins de 10 minutes pour nous retrouver airside depuis les comptoirs B0.

Un buggy pour les PMR (pas de pax Première à première vue).

Le FIDS positionné après les paraphes nous confirme que notre vol est bien à l'heure. Beaucoup de vols à destination de l'Afrique du Nord à ORY4.

Cette partie de l'aérogare est ancienne, cela se voit, notamment avec ses plafonds bas, mais l'ensemble est propre. On trouve les habituelles boutiques de luxe.

Ainsi que des espaces de restauration.

Corsair et la RAM disposent de leurs propres salons.

Mais pour nous ce sera le salon Icare ce matin.

Celui-ci ratisse large…

Le salon ICARE

L'accueil est souriant. La cerbérine valide notre éligibilité en scannant nos BP et nous souhaite la bienvenue.

Le code wifi est indiqué à l'accueil.

De la presse est disponible à gauche de l'entrée. Je note également la présence de Laurent Perrier rosé et de LPGS dans ce salon, mais je devrai me rendre à l'évidence qu'il s'agit là d'objets purement promotionnels et non destinés à la consommation déraisonnable de pax désoeuvrés.

La décoration à l'entrée est plutôt travaillée.

Le salon s'organise en deux zones. La première après l'accueil, avec l'espace restauration (à droite de la photo).

La seconde un peu plus loin sur la gauche.

La décoration est simple et sobre. Les fibres donne un (faux) air de salon P AF ;-).

Nous n'avons pas de difficulté à trouver une place, ce qui est agréable, en revanche tout cela manque cruellement de prises.

Nous avons prévu de prendre le petit déjeuner au salon. L'offre proposée est classique (viennoiseries, fruits, saucisses…) et correcte.

Il est même possible de se faire des pancakes.

Ma sélection.

SkyteamCHC en mode FR.

A notre voyage !

Le salon propose une offre de presse via internet.

Je fais un petit tour du salon et découvre cette agréable terrasse extérieure pour les accros à la nicotine.

Le salon est lumineux avec ses grandes baies mais il est vrai que la vue n'est pas très engageante.

J'allais oublier : les documents de voyage.

L'heure tourne tranquillement. Avant que l'appel ne soit fait pour les passagers de la Compagnie, nous décidons de trinquer comme il se doit. Je ne connais pas ce Georges, mais tentons l'affaire.

Re-à notre voyage !

Un peu avant 10h, les passagers de la Compagnie sont appelés à embarquer. De nombreux pax du salon se lèvent alors et se dirigent vers la sortie.

L'embarquement

La porte d'embarquement n'est pas bien loin, mais la file est très mal organisée et déborde largement dans l'allée centrale.

De là nous pouvons apercevoir au large notre oiseau du jour.

Comme indiqué dès le check-in au comptoir, l'embarquement se fera par bus. Ce n'est pas gênant dans cette configuration à faible densité et permettra de mieux voir l'appareil.

Un agent contrôle nos passeports et vérifie la présence du sticker avant le scan de nos BP par des agents Alyzia.

Embarquement dans le premier bus.

Ce sont bien des agents Alyzia qui assurent le service au sol pour la Compagnie.

Le trajet en bus sera l'occasion de voir de beaux appareils, avec tout d'abord cet A330-300 d'Air Caraïbes.

En chemin nous cédons judicieusement le passage à cet autre A330-300 (Corsair cette fois-ci).

Puis passons au pied ce beau 747 de Corsair.

Nous arrivons au pied de notre appareil et je découvre la bouille sympathique de ce 757.

Christophe et moi sommes les premiers à fouler le tarmac pour profiter de la vue sur l'appareil. La livrée est vraiment superbe, j'aime beaucoup ce bleu.

Eh mais ça bouchonne pour monter à bord !

Instant porte.

Fuselage shot.

Le flight-report

Accueil souriant par notre jeune et sympathique chef de cabine, et découverte de cette cabine. Les tons sont très doux, l'impression d'ensemble est bonne.

Christophe ne lambine pas et a déjà repéré nos sièges.

Il faut dire que nous n'avons pas loin à aller, car nous sommes au 2A et 2C.

Sur cette vieille cabine, cela correspond au premier rang côté gauche.

Autant dire que le pas est juste impressionnant.

Les trousses sont déjà disposées.

Ainsi que la couette et l'oreiller (sous blister) et le casque.

Nous attendons le deuxième bus et j'en profite pour prendre quelques photos de la cabine, tandis que les pax s'installent. La cabine comprend 74 sièges business, avec une configuration 2+2, idéale pour les voyages en couple, un peu moins pour les voyageurs solo.

Je jette un oeil vers l'avant et remarque un gilet jaune XL Airways. Il est vrai que les deux compagnies font désormais partie du même groupe.

Bon, il est temps de m'installer. Sur ce premier rang, je dispose de 3 hublots, rien que ça ! Leur forme carré leur donne un côté vintage.

Quand je vous disais que le pas était impérial… De quoi désespérer les amateurs de shoes sur le bulkhead ^^

Petit tour de ce siège, assez confortable de prime abord. Les commandes de siège, qui trahissent l'âge de la cabine.

La connectique, avec prise USB.

L'accès à la tablette, dans l'accoudoir. Un peu déglingué…

Une bouteille d'eau est disponible dans un rangement.

Point agréable, l'accoudoir côté hublot n'est pas collé à la paroi.

Cet espace entre les deux sera d'ailleurs appréciable pour y mettre quelques affaires, car ce siège manque cruellement de d'espaces de rangements (pour journaux, tablettes, etc.).
La ceinture de sécurité, au système d'attache pour le moins vintage.

Je suis obligé de me détacher pour accéder aux consignes de sécurité…

Que voici.

Et le vomitobag banalisé.

La cabine accuse le poids des ans, et cela se voit sur de nombreuses finitions.

Autre signe trahissant l'âge de la cabine, l'écran IFE au-dessus de nous n'arrêtera pas de s'ouvrir et de se fermer de manière intempestive.

Mais voici qu'arrive le bien nommé verre d'accueil. Champagne ou jus de fruit.

Ce sera champagne, bien sûr !

Nous repoussons à 10h30 précises. C'est l'avantage d'une cabine avec si peu de sièges, l'embarquement est très rapide.

Le moodlighting est activé.

L'un des trois PNC de ce vol se chargera des démonstrations de sécurité.

Ce hipster nous souhaite un bon vol pour NY.

Durant le roulage, nous allons compléter la collection de gros porteurs aux destinations ensoleillées. Tout d'abord cet A340 d'Ultraplus, déjà repéré à ORY.

Un A350 Frenchbee.

Un A330-300 Frenchbee, mais avec le nom d'Air Caraïbes (?).

Et cet A330-300 de Corsair.

Autre compagnie tricolore avec cet Airbus Aigle Azur, à qui nous laissons la priorité pour décoller.

Nous nous alignons sur la piste.

Et c'est parti !

Le B757 est un avion plutôt bruyant. La montée par ce beau temps nous offrira de belles vues.

Le hublot derrière moi est rayé…

Mais j'en ai trois autres pour profiter de l'extérieur !

Tandis que Christophe joue avec son siège…

… je pars à la découverte de la trousse de confort. Celle-ci est originale, avec une double ouverture recto/verso.

Je déplie ma tablette pour vous en présenter le contenu.

Cell-ci pivote pour permettre de se lever sans avoir à la replier (encore qu'il ne faille pas être trop corpulent quand même…).

Le contenu de la trousse est très complet, avec tout ce qu'il faut pour passer la nuit (masque, bouchons d'oreille), un stylo et une housse pour les chaussures.

Les produits de beauté sont de marque Caudalie.

Cela ne vous aura pas échappé, nous n'avons pas d'IFE individuel, alors que les autres pax bénéficient d'un iPad Pro intégré au dossier du siège de devant.
Pour les pax de la première rangée, un PNC viendra nous remettre un iPad (hélas de taille plus réduite). Pour les installer il faut sortir le support en appuyant sur ce bouton.

Puis le PNC allume les tablettes et les installe.

Voici.

Au cas où certains seraient tentés…

L'IFE présente une résolution correcte (iPad oblige) mais l'écran est très brillant ce qui provoque de nombreux reflets.

Le menu.

La géovision. Celle-ci n'est pas interactive, on peut simplement zoomer ou dézoomer.

On peut consulter les menus, au départ de Paris, de New-York ou de Nice.

Voici ce qui nous attend pour ce vol.

Les autres passagers disposent de la géovision sur les écrans situés sur les plafonniers, mais le nôtre ne fonctionnera pas du vol.

Après le décollage, un premier oshibori chaud nous est remis.

Nous arrivons en vue des côtes normandes.

Les paysages sont vraiment splendides.

Puis nous passons au-dessus des îles Jersey et Guernesey.

On distingue bien l'aéroport de Saint-Hélier.

Je décide de me mettre à l'aise et enfile les chaussettes fournies. Elles sont plutôt fun avec ces avions en guise d'anti-dérapant.

Passage aux toilettes à l'avant de l'appareil, propre en ce début de vol et qui le resteront par la suite. Un détail que je n'ai pas aimé : pour faire couler l'eau il faut maintenir les taquets appuyés. Pas pratique de se laver les mains avec du savon…

Instants portes (L & R), avec jump-seats et galley (pas bien grand).

Lorsque je reviens le service a démarré et je tombe sur Christophe en train de réclamer du champagne.

Ce sera du Piper.

Les verres sont logotés et qualitatifs. Nous avons le choix des biscuits apéritifs.

J'ai choisi les cajous / cranberries.

Il fait tout pareil que moi !

Tchin Christophe !

Et santé à tous les FRistes !

Puis le service du déjeuner commence.

Premier passage pour l'installation de la nappe.

Et voilà.

Ambiance en cabine à ce moment-là. Deux autres PNC officieront.

Dehors il n'y a plus que nuages à perte de vue.

Revenons à nos moutons. Le trolley repasse pour le service de l'entrée.

Choix de pains chauds.

Et service de la boisson.

Sel et poivre sont dans la serviette où se trouvent également les couverts. Petit couac, Christophe et moi n'avons pas les mêmes.

Lesdits couverts sont en métal et logotés.

L'entrée est servie à l'assiette, sans plateau. Salade de supions et rattes à la crème d'ail.

Le tout un peu mieux disposé.

Cette entrée était bonne, j'ai trouvé que c'était un choix original. Il manquerait juste un filet d'huile d'olive ou une petite sauce pour relever ce plat que j'ai trouvé un peu fade.

Pour le plat j'ai choisi le poisson. Cabillaud poêlé au curry vert, moules, épinard et pomme de terres. Là encore, le service se fait à l'assiette.

Je l'accompagnerai d'un excellent bourgogne.

Fromage et dessert sont servis en même temps : cantal, bleu de Bresse et poire, puis tartin tatin.

J'accompagnerai le fromage d'un Lalande de Pomerol 2016 et le dessert d'une flûte de champagne. Après cet excellent repas, un nouveau passage du trolley permettra de prendre un café (servi à l'US) et un digestif (cognac).

Ce SkyteamCHC est intenable, il essaie de piquer les mignonettes !

Globalement un excellent repas, un bémol toutefois, le service aura été trop long entre chaque plat (notamment entre l'entrée et le plat).

Bon, ce n'est pas tout ça mais si je veux être en forme pour cette longue journée, il va falloir que je me repose un peu. Je passe mon siège en mode lit.

On est ici avec un lie-flat, donc avec un effet tobogan, mais pour une courte sieste ce n'est pas gênant.

Je suis bien installé, la vue sur ces hublots est top.

Excellent cognac, servi à la bouteille et non en mignonette.

Je regarderai un film et somnolerai une grosse demi-heure. Lorsque j'émerge, nous arrivons au-dessus de Terre-Neuve.

Mais nous retrouvons les nuages au-dessus du Golfe du Saint-Laurent.

Je ne me lasse pas de cette vue sur les 3 hublots.

Distribution d'un nouvel oshibori "pipping hot".

Pour me dégourdir un peu les jambes, je fais un tour à l'arrière de la cabine. Vue de la cabine depuis le fond. A gauche on voit des places réservées pour des PNT en transfert à EWR.

Cette escapade m'a surtout permis d'y récupérer quelques cochonneries (uniquement en cas d'urgence comme dirait AirBretzel :-).

La collation est servie à 1h20 de l'arrivée, alors que nous arrivons sur le territoire US. A noter des bugs dans l'IFE, comme vous pouvez le voir sur la photo suivante, sur laquelle nos positions sont différentes.

Collation servie au plateau et que voici. Pour ma part j'ai choisi Assortiment de petits fours, coulis de fruit et salade de mâche aux copeaux de parmesan.

J'accompagnerai ceci d'un café et d'un verre de champagne.

La tartelette est délicieuse. La collation est copieuse et très bonne, je regrette juste l'absence de vinaigrette ou d'un peu d'huile d'olive avec la salade.

Nous approchons de EWR. Sur ce vol, nous aurons une approche "par la terre".

Je ne sais pas pourquoi, mon voisin n'arrête pas de prendre des photos…

L'approche sur EWR est nuageuse.

Le PNC passe récupérer nos tablettes et il est temps de ranger les supports.

Récupération des casques également.

ça se dégage par la suite. Très belle approche sur des paysages de collines et de lacs. Au loin l'Hudson.

Finalement nous arrivons en approche de New-York, avec une belle vue sur Manhattan et sa skyline.

Les terres autour de EWR semblent bien humides.

Atterrissage, avec toujours la skyline en arrière-plan.

Pendant le roulage, nous voyons l'A318 de United qui vient juste d'effectuer un atterrissage d'urgence pour cause de panne hydraulique. Il est cerné de véhicules de secours.

L'image du train avant, littéralement fondu, est impressionnante. Heureusement pas de victime à déplorer.

La zone FedEx

American.

Air India.

Air China en livrée spéciale.

Mais résolument nous sommes ici sur les terres de United, comme ce 787 vient nous le rappeler.

Le roulage sera relativement court et nous arrivons au point de contact à 12h20 heure locale, soit avec 40 minutes d'avance.

L'instant Danette. Nous débarquerons dans les derniers, car le débarquement se fera par la porte 2L, derrière nous. Le monsieur du rang 3 fera son boulet en bloquant le passage, sa fille ayant perdu son oreillette sous son siège.

Je profite de cette attente pour dire au revoir à ce siège.

Ainsi qu'à nos 3 hublots.

SkyteamCHC trace pour gratter de précieuses places aux contrôles.

Mais nous nous autoriserons deux arrêts pour prendre en photo notre destrier du jour. D'abord la proue.

Puis la poupe.

L'arrivée à EWR

Nous arrivons à Newark, un aéroport que je découvre. Direction les contrôles de sécurité.

Au-delà de cet escalator, nous allons prudemment éviter les photos.

La PAF sera passée rapidement, nous éviterons de justesse l'arrivée d'un vol EK.

Arrivée par la salle de livraison des bagages, puis passage de la douane, je ferai l'objet d'une vérification de routine, vite expédiée.

Dernière vue de notre 757, avec le B777 EK, un autre 777 scandinave et une LCC US (avec le One World Trade Center en arrière-plan).

Sortie vers les arrivées. Ce week-end, c'est gay-pride à NY et la ville s'est mise aux couleurs arc-en-ciel.

Nous faisons le choix de la simplicité et optons pour un yellow-cab, dont le tarif est convenu préalablement à ce comptoir (hors tip bien sûr).

Dehors nous sommes orientés par cette matronne qui nous indiquera notre taxi.

Nous tomberons sur un Fangio new-yorkais qui réduira de 20 minutes le temps de trajet jusqu'à notre hôtel en cette heure de pointe par une conduite disons-le peu conventionnelle…

Merci de m'avoir lu, à bientôt pour le retour.