Suite à mon voyage au Brésil, pour la seconde fois, au cours des vacances de Pâques, je vous propose la première partie de mon vol retour avec la TAP! Ce FR est d'autant plus intéressant qu'il met en avant un avion qui est pour moi une première, et qui devrait être une rareté d'ici à quelques années : l'A340. Je tâcherai de laisser un bonus touristique à la fin !
L'aéroport de Recife étant vraiment ancré dans la ville, il est plutôt aisé de s'y rendre. De nombreux bus y vont, mais c'est en Uber que je m'y rend, prenant un peu de moins de deux heures d'avance. J'étais logé entre les quartiers de Pina et Boa Viagem, aux bords des plages, nous passons par les quartiers les moins bien famés pour y aller. Après vingt minutes de routes de 12R$ (un peu moins de trois euros), j'y parviens enfin.
L'aéroport est situé en hauteur, et, étant très petit, il n'est pas difficile de s'y repérer. Le Uber me dépose ici : parfait!

En contrebas, les étages de parking…




Des taxis aéroportuaires attendent leurs courses au loin…

Ou qui attendent juste derrière moi !

Allez zouh, je rentre !
Coup d'œil au tableau des départs !

Des vols domestiques en majorité ! On remarquera que le vol d'Avianca vers Petrolina a été annulé.
Beau constat d'Air Europa, qui annonce plus de deux heures de retard! Au final, le vol de 21h50 partira à 0h00 passées. Moi qui avait pris ce tronçon fin septembre 2018, je suis tellement heureux de l'éviter !
Vu sur le hall : il est grand et plutôt propre



Oh, que vois-je : les comptoirs TAP ! Déserts, je m'y rend tout de même. Je laisse ma valise contre mon BP. Sur celui-ci figure une énorme erreur : l'embarquement est marqué clôturé à… 19h30. La dame du comptoir n'y vois rien d'anormal, mais je tente de lui expliquer qu'il n'est pas possible que les portes ferment alors que l'avion n'est pas encore là… Elle sourit avec moi.
Je profite de ce temps pour aller m'aligner deux-trois cigarettes, dernières doses de nicotine.
A mon retour, vu sur l'une des boutiques, classique des aéroports.

L'aéroport est situé sur trois niveaux. Au dernier niveau s'y trouve une food-court, au second la passerelle des arrivées, et au premier celle des départs. Je trouve le tout bien ficelé.
Pendant ce temps, je vois du monde se diriger en masse vers les contrôles de sécurité… Bien que mon vol soit dans une heure, je préfère prendre un peu d'avance…

Oui, il y a vraiment foule. Et je passe la porte qui mène aux contrôles. Et là… C'est le drame !

Il y a vraiment un monde de dingue. Désespéré, je me plonge dans un bouquin. Après un peu plus de demie-heure, je tombe sur cet escalier sur le côté !

J'arrive au portique après… 1h10 d'attente! En même temps, un seul portique pour deux vols internationaux + d'innombrables vols régionaux, c'est limite.

Et dire que mon embarquement est censé avoir commencé il y a plus de dix minutes…
Une fois le contrôle passé, avec une extrême gentillesse et teintée d'humour, je me crois enfin libéré !
J'en avais oublié la police fédérale ! Et plus de cinq minutes d'attente de nouveau !

Il y a beau avoir une douzaine de comptoirs, l'aéroport semble vraiment au bord de l'étouffement ce soir.
Je fais tamponner mon passeport. La policière est super agréable mais on se demande si elle n'est pas simplement adolescente tant elle paraît jeune.
J'avance vers la salle d'embarquement. Elle sera saturée, comme le reste de l'aéroport ce soir ! Une horreur !

Les passagers forment une file en attendant le début de l'embarquement ! Et dire que cette salle est à bout de souffle avec seulement deux vol dans sa zone (celui du UX en plus du mien)… Je plains les passagers de l'affreux A332 non rétrofité d'UX… Quelle déconvenue les attend !
Derrière moi, le zque se partage un certain nombre de compagnie… De l'extérieur, il fait tout sauf envie.

L'architecture de l'aéroport fait que nous avons la sensation d'être enfermé sans réelle vue sur l'extérieur. Rien de bien spotter-friendly donc. Toutefois, j'aperçois une minuscule vitre…
Vue sur notre oiseau du jour

Photo horrible je le sais…
Zoom tout aussi affreux sur l'un de nos quatre ventilateurs!

Le plein a déjà été fait !
Il s'agit du CS-TOD, livré neuf à la TAP et qui a effectué son premier vol avec la compagnie le 24 avril 1995. Il a du vécu, le bolide! Il avait déjà effectué cette rotation entre Lisbonne et Recife la veille.
L'embarquement avance rapidement, ils ne traînent pas !
L'instant PlayStation

Pressé par les passagers derrière moi, je n'ose m'attarder ! Pas d'instant porte donc… Désolé Estaban :( !
En porte, l'accueil est charmant et souriant. Encore une fois, et ce durant toute la durée du vol, les PNC se démarqueront par leur gentillesse.
Mon siège pour le nuit (photo prise à la descente de l'appareil). Confortable et avec une très bonne capacité d'inclinaison.

Encore une fois, on m'a attribué l'issue de secours. Le pas est juste dingue.

Alors que l'embarquement se fait, un pasteur prend la parole, et invite tout le monde à prier. Pas très rassurant, mais la plupart des passagers rejoindront et feront régner un silence de mort pendant quelques instants. N'ayant pas compris de quoi il advennait au départ, la faute à un accent très prononcé, sans doute un homme originaire des terres, je demande à ma jeune voisine, la vingtaine, de m'expliquer. Elle me sourit et me répond : "vous êtes Français ?". Elle sera charmante. Originaire de João Pessoa, elle est installée en Suisse depuis huit ans. Elle revenait chez elle pour conclure certaines formalités de son mariage. Eh oui, on se marie tôt au Brésil.
Vue sur l'IFE.
Pendant le roulage, les consignes rentrent en piste.
Comme je le disais sur le FR de mon vol aller (le LIS-REC donc), les consignes de sécurité sont diffusées via une jolie vidéo mettant en avant différents protagonistes, aux nationalités toutes aussi différentes, les consignes mêlant sécurité, paysage portugais, et protagonistes ventant les paysages portugais. Ils n'ont pas tord. Je vous mets ci-dessous la vidéo YouTube, qui est bien ficelée. Intéressant pour les amoureux des langues de comparer les accents, à commencer par celle qui ouvre le bal, une Française, que, personnellement, je ne connais pas.

L'appareil a été retrofité il y a peu.
Concernant les IFE, il me semble que ce sont les mêmes modèles que sur les cabines Best d'AF. Le mien est extrêmement réactif au tactile, très bien fourni comme nous le verrons plus tard. La résolution est aussi excellente. Que du positif.
Nous sommes libérés à 22h50, le roulage est très court, les quatres ventilos arrachent notre oiseau du sol à 22h57, soit treize minutes de retard seulement sur l'horaire annoncée. La montée est extrêmement silencieuse mais très très très lente.
Nous atteignons notre altitude de croisière après une bonne vingtaine de minutes et le service débute peu de temps après.
Chez TAP, il n'y a pas d'apéritif. Cela m'importe peu, au contraire, le service en sera moins long, et j'aurais donc plus de temps pour dormir.
Ce soir, à mon grand regret, il n'y a pas de choix, mais un service unique. Dommage.
Le plateau tel que distribué.

Comme d'habitude, les couverts sont en métal. Et siglés!


Première entrée, petits morceaux de volaille dans une sauce typée BBQ. C'est très bon et frais.

Petite salade de betterave. C'est un des rares éléments de la nourriture que j'ai en horreur. Donc pas d'avis dessus puisque je ne serais pas objectif. Je le mangerais quand même!

J'accompagne le tout d'un bière bien fraîche et d'un verre de vinho verde.


Le plat est quant à lui un peu mitigé.

Il s'agit de morceaux de bœuf en sauce (genre fond de bœuf), avec pommes de terre et courgettes. La viande est bonne et la sauce qui l'accompagne également. Mais les pommes de terres sont hyper sèches, et les courgettes, qui par nature, est un légume rempli d'eau, elles seront donc fades. Le dessert se passera de commentaire.
De la coco râpée dans du sirop de fruit de la passion. Immangeable.

Un second service de boisson débute aussitôt le plateau débarrassé. Je prendrais un verre de Ginger Ale que je boirais d'une traite, avant un passage aux toilettes pour être dans les meilleures conditions avant de dormir.




Elles sont propres, et le lait pour le corps disponible sent vraiment très bon. Toutefois, je trouve qu'il y a un manque de cohérecne dans le produit TAP. On ne trouve jamais les mêmes éléments d'un vol à l'autre (parfois des brosses à dents, d'autre fois des lingettes rafraîchissantes, etc). Ce n'est pas grand chose, mais je pense qu'une harmonisation du catering apporterait d'avantage.
La cabine s'apprête à dormir.

Avant de m'endormir, je dois accomplir mon devoir, et venir analyser un peu cet IFE. Désolé pour le cadrage des photos, et donc leur qualité, mais je piquais sérieusement du nez…
Bon, du côté de l'IFE, il est extrêmement bien fourni. C'est impressionnant.
On commence par les films. Ils sont catégorisés par genre ou langue, à savoir qu'il y a une dizaine de langues disponibles, dont bien évidemment le français, sans compter les langues disponibles en sous-titrage. Il y en a pour tous les goûts, beaucoup de nouveautés, mais aussi quelques collector dont les titres m'échappent aujourd'hui, pour les amateurs de cinéma. Je les ai compté, il y en a 115. Pas mal, non ?



Il existe un onglet destinação/destino. Cet onglet permet de découvrir les destinations du réseau TAP au travers d'un local qui fait partager, dans de courts formats de cinq minutes, ses coups de cœurs. Il existe entre deux et quatre épisodes par destination. Bien sûr, toutes les destinations n'y figurent pas, une minorité (une quinzaine, essentiellement les destinations transatlantiques) y figure. A savoir qu'en fin de feuilleton, TAP indique le nombre de liaisons hebdomadaires qu'elle y effectue.





En voici quelques exemples, pour les villes brésiliennes de Recife (tiens donc!), et Bélem.
En parallèle, TAP met en avant son produit, et notamment les acteurs dont le rôle au sein de la compagnie, à commencer par les chefs cuisto'. Des portraits sont dressés…

La classique géovision. (photo prise pendant un réveil-pipi durant la nuit, juste avant que la cabine ne se rallume.

Les quatre réacteurs n'ont pas été oubliés. Bravo!
Enorme point marqué également quant à la musique, cette fois-ci. Plus de quatre-vingt albums sont disponibles à l'écoute, pour tous les goûts (je m'endormirais sur le Abba Gold! qui faisait danser mes parents le temps de leur jeunesse). Il y a également de jolies playlist thématiques qui permettent, selon les envies, de faire de jolies découvertes.
Il y a également un onglet relaxation avec une quinzaine de pistes disponibles, assez longues (une vingtaine de minutes), avec différentes ambiances sonores apaisantes : bruits de jungle, d'eau, et j'en passe

C'est avec la pauvreté des photos qui se succèdent que vous comprenez que j'ai très vite sombré dans un profond sommeil.
- Oreiller : ok.
- Couverture : mise en place.
- Ecouteurs : ready.
Je m'endormirais avec une seule pause pipi, pendant un peu plus de cinq heures. Un sommeil très profond et récupérateur, donc.
A mon réveil, j'ai le temps d'émerger un petit peu, et dans les instants qui suivent, cinq minutes peut être, la cabine est rallumée.
On s'affère dans les galleys. Nul doute, la seconde prestation est sur le point de débarquer !
Contrairement au vol aller (le LIS-REC) où je soulignais que c'étaient les anciennes boîtes de catering qui étaient fournies, là, ce sont les nouvelles, les Fresh from Portugal. Pas de quoi râler donc ! La voici telle que servie :

On y retrouve un sandwich froid (je l'aurais préféré chaud, qu'importe) au jambon et fromage avec un beurre aux herbes, et une sorte de muffin/moelleux au chocolat.



L'ensemble est plus que correct, et est, bien entendu, accompagné d'un service de boisson. Café et Ginger Ale pour ma part, et avec un superbe sourire en plus. Je suis conquis!
Une fois le débarrassage terminé, le commandant prend la parole et annonce un début de descente. Je note que l'équipage a donc rallumé la cabine au dernier moment pour laisser les PAX dormir un maximum. Superbe.
Un dernier coup d'œil sur la littérature de bord.

Puis atterrissage avec une dizaine de minutes d'avance sur l'horaire annoncée. Je ne comprends pas pourquoi je n'ai pas photographié la phase d'atterrissage et m'interroge quant au fait que j'ai pu me rendormir.

On vient se garer ici, comme sur le ORY-LIS, à côté du premier A330-900neo livré à la compagnie.
Débarquement par deux portes. Passage par la J pour moi. Elle ne fait clairement pas envie et semble ne pas avoir jouit d'un retrofitage depuis des lustres.


Et, comme à chacun de mes passages à LIS, débarquement par PAXbus. Rho!


Un dernier adieu à notre bel étalon.

Passage très furtif devant ce 330 d'Azul, qui a logiquement choisi LIS comme première destination transatlantique.
Je ne sais pas vous, mais je trouve cette livrée sublime.
Puis, la tête dans le fessier, je vous laisser les ultimes de mon débarquement pour rejoindre la zone Schengen.


Merci Mathis pour ce FR.
Un bon vol avec la TAP depuis le Brésil.
L'IFe est en effet très complet, je suis moins enthousiaste sur le catering (les pommes de terre ont une drôle de tête).
ce que j'en retiens c'est un super équipage, ce que j'apprécie.
Vu leur réseau au Brésil la TAP est une bonne option.
Super Bonus, cela donne envie de visiter la région.
A bientôt
Merci pour votre commentaire.
Oui, la région est absolument magnifique…
Les pommes de terre avaient bien le goût de ce qu'elles devraient avoir, mais on est plus sceptique sur leur consistance.
Equipage top, j'ai toujours été surpris par la gentillesse des PNC TAP.
Merci du report.
Vous avez l'air convaincu des PNC. Ce ne fut pas le cas des derniers reports surtout en J. cest donc un peu tout ou rien.
La catering a lair standard. La box manque d'un 3e élément. SN en donne aussi mais il y a un jus en +.
A bientôt
Catering standard certes, mais qualitatif. J'ai bien conscience que les équipages sont parfois décriés, notamment sur un LIS-DSS que j'ai dernièrement lu. mais j'ai toujours eu de la chance, et je touche du bois !
Merci pour le partage !
L'aéroport de Recife est ultra saturé, aucune envie de passer par là :)
Merci pour avoir pensé à l'instant porte même s'il n'y est pas ^^ C'est un bon début quand même, lol.
Toujours agréable de voler en 343. La presta catering est assez complète à défaut d'être totalement bonne.
Superbe bonus !
A bientôt !
Bonsoir,
On ne peut pas tout avoir malheureusement.
REC est une horreur en effet, mais j'en gardais pas un aussi affreux souvenir.
Région magnifique en effet !
A très vite!
Comme quoi, l'âge d'un avion ne veut rien dire sur le confort qu'on aura à bord ! Tout dépend de ce qu'on en fait... Cette cabine rétrofittée est une agréable surprise sur un type avion que TAP devrait sortir de sa flotte cette année, et que vous avez eu bien de la chance de pouvoir prendre !
Super d'avoir eu un équipage comme celui-ci, dire que la J de cette même compagnie a été reportée il y a peu avec des PNC vraiment un niveau en-dessous...
A bord seul le repas semble pécher, un peu trop d'originalité peut-être !
Une bien mauvaise expérience à REC... Mieux vaut prendre de la marge et un bon bouquin !
Merci et à bientôt !
En effet, j'ai moi même été surpris par la cabine qui faisait vraiment moderne.
Oui, les avions devront malheureusement sortir au profit des A339. Pas mal non plus!
J'ai vu ces FR au sujet de la classe J... Mais aucune raison de me plaindre de mon côté !
Prendre un bouquin, une bonne idée, mais sans place assise, la situation reste rapidement d'être inconfortable…
Merci de votre commentaire, et à bientôt!