Avis du vol entre Paris et Geneva en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous et bienvenue dans ce report "back to the future",
En ce début de mois de Septembre 2018, j'ai repris le boulot depuis quelques mois déjà et l'envie de s'évader de Paris, même en express se fait forte.
Je réserve donc à J-1 du départ un aller-retour CDG-GVA, avec une petite spécificité, un retour GVA-MRS-CDG, avec une ligne saisonnière à l'époque entre Genève et Marseille opérée par Hop, mais ça, ça sera l'objet d'un prochain FR.
Pour l'heure, c'est un "banal" CDG-GVA qui vous sera reporté.
L'arrivée au 2F est particulièrement compliquée en ce samedi, l'accès en voiture étant toujours bondé à cause de l'engorgement chronique du 2E!
Il est 8h15 quand j'arrive, bien en avance tout de même, n'ayant aucun bagage pour cet aller-retour express dans la journée.

Il y a énormément de monde bien que nous soyons quelques jours à peine après la rentrée scolaire.
En haut, c'est effectivement bien plein!

En bas, au niveau des arrivées en revanche, c'est désert.

Le passage du PIF sera cependant relativement rapide grâce aux files dédiées Sky Priority et à la présence d'esprit des agents qui organisent au mieux les quelques files ouvertes.
Un peu moins de dix minutes me seront nécessaires pour franchir l'obstacle et me présenter devant cette architecture si particulière du terminal 2F.

Un espace dédié aux businessman ou à qui souhaite s'installer confortablement est disponible sous les belles verrières.

Le comptoir de vente et d'assistance Air France est bien vide (et bien à contre-jour!)

Je n'avais à l'époque j'avais remarqué ces assises rondes, je ne sais pas si elles sont confortables, mais pour un encombrement restreint, elles permettent d'accueillir 4 passagers, et elles disposent de prises USB (pas vérifié si elles étaient alimentées)

D'autres prises semblent elles dédiées aux PMR

L'offre de presse papier gracieusement offerte par AF est bien remplie, appréciable!

Pour ma part, j'ai accès au salon, c'est donc vers celui-ci que je me dirige, en empruntant l'escalator situé au bout de la jetée.

Au niveau inférieur, c'est moins lumineux, et tout de suite moins accueillant.

L'accueil est des plus classiques, et je continue à descendre également pour le salon.
Une petite décoration est présente au pied de l'escalier qui mène à l'étage inférieur du lounge.

Le lieu est bien déserté en ce samedi matin, ce qui rend l'endroit plutôt agréable.

Vue sur une partie de la zone de restauration, ainsi que sur quelques places disponibles.
A gauche l'offre de presse.

L'offre en question:

Je trouve une place sans être trop dérangé par mes voisins!

Juste en face d'un enclos à privilégiés parmi les privilégiés…
Pas des plus agréables, pour LE pax en question :)

Les buffets sont des plus classiques, et ces photos archives de presque 9 mois permettront de comparer avec ce qui est servi aujourd'hui, je mets ma main à couper qu'il n'y a pas grand chose de différent!
Au moins c'est assez correctement achalandé, sans casser des briques pour autant.
Solide:

Le liquide hard, désolé, j'ai oublié les photos du soft, mais rien de particulier à signaler!

Et pour vous faire une idée, ma sélection.

En résumé, rien de neuf, rien de fou, mais c'est agréable avec la faible fréquentation.
Embarquement prévu à 9h30, je remonte donc dans la cathédrale de verre.

L'organisation des zones d'embarquement dans ce terminal est toujours aussi chaotique, avec trop peu d'espaces pour permettre à chacun d'embarquer confortablement.

Pour ma part, j'embarque de la porte 26, la 27 précédemment présentée étant dédiée à un vol Joon.

Il faut dans les faits attendre 9h50 pour que l'embarquement soit effectivement lancé.
Le vol est annoncé comme étant complet, de nombreux appels sont faits pour mettre les bagages en soute.
Assez peu d'espoir pour que le siège voisin du mien demeure vide, pourtant, je continue de croiser les doigts ^^
Je trompe le temps en regardant la vue depuis mon point d'attente. Propre le dessus des passerelles…

Les priorités ont du être respectées car je suis dans les premiers pour pénétrer dans cette passerelle vitrée.

A droite, le vol Joon qui embarquait en même temps que le nôtre.

A gauche, une jolie berline dans laquelle j'aurais aimé me trouver… sans doute un pax La Première en post-acheminement.

Instant porte sans autre perturbation.

Découverte de cette cabine classique, et comme souvent à destination de GVA, bien pourvue en sièges Business.

Et de l'autre côté avec les sièges éco.

Les sièges sont particulièrement fins sur ces 318…

Et l'espace est compté, pour le moins en largeur. Le pitch ne pose toujours pas de problème particulier pour moi, pour un vol d'une heure!

En revanche, ce qui me pose plus de problèmes, c'est la taille ridicule de cette tablette.
Le carnet format A5 déborde même de cette dernière.

Pas de prise USB, de têtières ajustables ou autre sur cet appareil.
L'embarquement dure des plombes, surtout pour un A318, c'est pénible.
Cela me permet néanmoins de prendre le temps de faire une photo du plafonnier pour les fans du site.

ou de ce qui se passe à côté avec le même voisin.

En parlant de voisin, j'avais espoir de conserver le siège du milieu adjacent au mien libre, mais mon voisin sera littéralement le dernier à embarquer.
La passerelle étant retirée très peu de temps après.

Equipage 100% féminin pour les PNT, annonce du CC dans la foulée. Nous repoussons avec 22 minutes de retard.

Ajoutez à cela près de 20 minutes de roulage est c'est à 10h40 que le message: "PNC préparez-vous au décollage" résonne.

Le seuil de piste est en vue.

V1, Rotation…

Et montée rapide au dessus de la banlieue parisienne.

Survol furtif du Bourget dans un beau ciel bleu.

Puis du Stade de France.

10h55, service minimum, sur ce si court vol, les PNC ne traînent pas et sont pressés, dommage, ça limite fortement d'éventuelles interactions.
Sourire de rigueur, mais pas de serviette distribuée… Un oubli sans doute.

Pas de quoi se boucher le trou du *** =)

Au delà de ça, la croisière se poursuit paisiblement, avec un survol toujours visuellement agréable de la zone par temps clair.

Au dessus de la brume, émerge des sommets enneigés.

Grand ciel bleu et virage marqué

Je suis assez fan.

Le barrage de Verbois

Le toucher à 11h30 sera doux et agréable, toujours sous un grand ciel bleu, ce qui augure bien pour ma courte escapade Genevoise.
Temple de l'aviation privée.

Et temple des dé-neigeuses qui attendent leurs heures de gloire, clairement ça ne sera pas pour aujourd'hui.

Deux tailles, deux ambiances, les deux en mode fret cependant!

Un Chinois en livrée spécifique.
Désolé pour la qualité des photos, je voyage vraiment léger!

La passerelle ne tarde pas à être connectée à notre appareil.

La sortie de l'avion se fera rapidement, sans attention particulière de la part du personnel.
Et pour qui l'ignore toujours, je vous propose un dernier cliché de cet automate situé dans la salle de livraison des bagages.
Il permet d'obtenir gratuitement un titre de transport pour se déplacer dans tout Genève pendant 80 minutes.
L'aéroport est d'ailleurs très bien relié au centre puisqu'en 7 minutes montre (Suisse) en main vous pouvez rallier la gare de Cornavin en plein centre ville.

Mon récit s'arrête ici pour ce vol, je vous remercie pour votre lecture et vos éventuels commentaires et vous donne rendez-vous au prochain numéro :)
A très vite!