Bonjour à tous, on poursuit ce routing av-geek avec la seconde jolie prise de ce routing le Q400 de Flybe (jusque là rien d'exceptionnel) qui pose à l'aéroport de Londres City (un peu plus exceptionnel) en tout cas une belle façon pour moi de découvrir la tondeuse de nos amis de la belle province.
Introduction
Au programme des réjouissances je comptais essayer le Boeing 757 une espèce qui a tendance à disparaître des cieux européens. Aujourd'hui seules quelques compagnies européennes exploitent encore le B757 chez les majors on retrouve Icelandair et Aer Lingus.
On trouve heureusement quelques compagnies charters/loisirs qui utilisent de belles flottes de 757 comme TUI, Jet2 ou l'allemande Condor et c'est sur cette dernière que mon choix va se porter car la compagnie loisir utilise une bonne partie de ses 757 pour faire des vols sur Palma de Mallorca depuis FRA, HAM ou encore Düsseldorf pour de tarif descendant parfois jusqu'à 20€ !
C'est sur ce vol que je porterai mon choix, l'aller est facile trouvé avec Volotea et Vueling qui propose chacun un vol les mercredis Volotea avec son tarif et 20€ et son départ tôt aura mes faveurs.
Pour le retour c'est un peu plus compliqué, pas de vol direct depuis Toulouse et les allers simples depuis l'Allemagne coûtent une fortune. Je trouverais un vol Flybe le matin sur Londres City à 50€. Enfin pour revenir de Londres je prendrais mon Ryanair habituel au départ de STN pour 28€ avec 2 bagages à main.
Pour le routing ça donne ça:
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3BE1400 - Economique - Dusseldorf => Londres City - Bombardier Q400
- 4FR281 - Economique - Londres STN => Toulouse - Boeing 737-800
Cette ligne est une exclusivité sur notre site, la compagnie britannique Flybe n'a d'ailleurs jamais été reportée à l'arrivée à LCY tandis que sur la ligne on trouve un unique FR de la concurrence BA Cityflyer en sens inverse.
DÜSSELDORF a une heure matinale
Pour rejoindre l'aéroport depuis la gare centrale de Düsseldorf on peut emprunter deux lignes de S Bahn. Le S11 dessert directement le centre de l'aéroport tandis que le S1 ou les ICE desservent l'autre gare située sur au Nord du terrain sur la ligne de chemin de fer principale. C'est l'option que je choisirais la fréquence du S11 étant au finale assez faible. Seul soucis de cette solution un changement avec le Skytrain, un transport hectométrique qui relie cette gare mais aussi certains terminaux et parkings entre eux.
Il faut dire qu'assez peu d'information sur les transports publiques (VRR) sont disponibles en Anglais ce qui crée quelques petits soucis de compréhension, j'aiderais par la même occasion une jeune Grecque qui rentre au pays à rejoindre l'aéroport.

Je retrouve l'architecture monumentale du hall des départs de l'aéroport principale de la Rhénanie Westphalie. Même si la ville de Düsseldorf ne compte que environ 1.000.000 d'habitant (comme Toulouse) elle peut compter sur des passagers venant de toute la métropole Rhein-Ruhr qui en compte 10x plus dans une région économiquement ultra dynamique.

Le tableau des départs avec pas mal de départ ce matin. Il faut dire que la plateforme est dans le top 25 des aéroports européens les plus fréquentés. Pour notre vol pas de problème il devrait être à l'heure.

Les passages au PIF et à aux contrôles d'identités sont tous deux passés sans attente, bien entendu comme tout aéroport moderne qui se respecte passage pas l'étape duty free.

Ce dernier débouche dans un food court assez bien garnie.

La vue sur les activités aériennes est plutôt bonne depuis le terminal, on peut voir ce Boeing 737-700 de TUI qui se prépare à partir vers Antalya.

Dans le hall des départs hors Schengen, on trouve des zones d'attentes équipés de nombreux sièges.

Au loin son parqués les Boeing 757-300 de Condor, objet de ce routing, ils s’apprêtent à s'envoler vers Furteventura et Olbia des destinations loisirs.


Dans cette zone du terminal on trouve aussi de nombreuses zones de restaurations ou malgré l'heure matinale toutes les boutiques sont ouvertes.

Une compagnie assez confidentielle, Just Us Air une compagnie Roumaine qui vol vers Palma de Mallorca pour le voyagiste TUI.

Chez TUI on exploite aussi beaucoup de vol avec des appareils en propre ce Boeing 737-800 partant vers Rhodes.

Au loin je peux voir les deux Dash 8 Q400 de Flybe basés à Düsseldorf, l'un d'eux sera mon appareil du jour.

On peut aussi y voir l'Embraer de BA cityliner qui s'envolera lui aussi vers la City.

Autre gros acteur des voyages de loisirs allemands la filiale du groupe Thomas Cook, Condor exploite aussi des A321, il s'envole lui aussi vers l’île Grec de Rhodes.

Ce Boeing de Sun Express arrive d'un long vol nocturne depuis Ankara.

Ce Boeing 737 de la compagnie charter Corendon arrive depuis Banjul en Guinée

Pour cet Airbus A320 d'Aeroflot, c'est retour direction Moscou SVO.

Notre porte est affichée depuis mon arrivée dans l'aéroport, il s'agit d'une porte pax-bus donc comme souvent pas très bien située niveau vue sur les pistes. Là aussi le nombre de place est suffisant.

Un premier appel est fait pour que les passagers s'étant enregistré en ligne présente leurs documents d'identités.

Par ailleurs voici le boarding pass

Quelques minutes plus tard, à l'heure indiqué sur le BP, l'embarquement est lancé. Une vingtaine de passagers se dirige un par un vers la porte je ne suis pas pressé mais il n'y a rapidement plus personne qui attends, je fais la remarque à l'agent d'enregistrement qui me dit que nous serons que 23 passagers ce matin…

Depuis le paxbus on peut voir notre avion stationné au large.

Toutefois, il n'est pas possible de couper à travers les pistes nous aurons donc le droit à une petite visite du tarmac et de ses occupants comme cet Embraer 190 de la compagnie polonaise LOT.

Cet Airbus A320 d'Eurowings au départ vers Budapest.

Au loin une belle brochette de Ryanair, même si les A320 ce sont travesties de couleurs rouge pour ne pas montrer leur appartenance au groupe de O'Leary.

Autre compagnie low-cost assez peu présente en France, Sun Express est une co-entreprise entre LH et TK qui assure beaucoup de vol entre la Turquie et l’Allemagne une aubaine pour la forte communauté Turque vivant en Allemagne. Cet appareil fait parti de la filiale Allemande de la compagnie et assurera un vol vers Hurghada dans la journée.

Nous arrivons enfin devant notre appareil du jour, il s'agit de G-PRPO un Dash 8 Q400 âgé de près de 11 ans, il a commencé sa carrière dans la compagnie américaine Colgan Air, puis Republic Airways. Ces 2 feeders de United/Continental ayant fait faillite en 2012 et 2016 date à laquelle il rejoint la britannique Flybe.


Vu en détail sur notre moteur 1 alors que notre chauffeur ouvre les portes.

Quelques autres vues sur notre taxi du jour qui arbore la nouvelle livrée mauve de la compagnie régionale britannique.


A bord du Q400 de Flybe
Fuselage shoot avant de grimper à bord. J'attendrais d'être le dernier à monter afin de me "choisir" un siège. En montant à bord le chef de cabine sympathique me dira de choisir le siège qui me plait sans rien avoir à demander (sympa).

Aperçu de la cabine qui fait un peu vintage avec ces sièges épais aux accoudoirs monstrueux.

On notera les têtières en tissu aux couleurs de la compagnie. En cabine le pas est assez réduit.

Le plafonnier, on retrouve le même modèles sur les Crj assez anciens.

Vue depuis mon siège, sur un de nos cousins qui partira un peu plus tard sur Manchester.

Ventilateur XXL gauche.

A la demande du chef de cabine je rejoindrais le siège 2D en effet la jeune femme qui y était assise ne souhaitait pas s'occuper de l'issue il cherchait donc un volontaire pour prendre cette place, je me porterais volontaire le pas y est en tout cas plus agréable.

Et la vue depuis le hublot y est encore correct.

L'embarquement ayant rapidement pris fin les portes sont fermées et les démonstrations de sécurités effectuées par notre équipage mixte.

Il est temps de boucler notre ceinture logotée aux couleurs de l'ancienne dénomination commerciale de l'appareil à savoir Dash 8

Nos PNT s'occupent eux de lancer les moteurs.

Nous laissons notre voisin parqué sur le tarmac.

Notre roulage sera au final assez court car nous étions assez proche des pistes.

Nous attendons quelques secondes au point d’arrêt de la piste 05R le temps que cet A320 d'Austrian décolle.

L'A320 d'Austrian n'est pas encore dans les airs que nous sommes déjà entrain de nous aligner sur la piste.

Nous ne tardons pas à nous élancer sur la piste dans le vrombissement caractéristique des appareils turboprops.




On aperçoit la ville de Ratingen dans les faubourg de Düsseldorf.



Puis nous passons rapidement la petite couche vaporeuse qui couvre la région ce matin bien que le soleil tente de percer.


Nous rejoignons notre altitude de croisière assez rapidement il faut dire que nous sommes légers ce matin.

Le soleil éclaire à présent la cabine bien vide de notre Q400.

Petit virage à droite

Pas grand chose à voir en dessous jetons un œil à la littérature de bord. Le tout n'est pas en très bon état les pochettes n'étant pas assez profonde pour bien protéger les documents.

Le magazine de bord "Flight time"

Avec la page corporate qui présente la flotte, on notera que c'est encore l'ancienne livrée qui est à l'image, c'est aussi l'une des dernières fois que l'on peut voir les Embraer 195 qui quitterons bientôt la flotte.

On trouve aussi la brochure du Bob, au vue des prix pratiqués je n'ais rien pris, le tarif combo boisson chaude + pâtisserie coûtera ici 6€ contre 4,50€ chez Easyjet et comme on a pu le voir sur le report précédent 3,50€ chez Condor.

Comme il y a beaucoup de sièges libres je peux changer de place en croisière pour voir ce qui se passe sur la droite ou sur la gauche de notre appareil.

On aperçoit au loin la capitale Belge.

Mais aussi les pistes de l'aéroport de Zaventem, le CCP me voyant prendre des photos, il me demandera de quel aéroport il s'agit et passera lui aussi un petit moment à regarder par le hublot.

Sur notre droite ce sont les installations portuaires d'Anvers.

Quelques minutes de vol plus tard c'est la ville historique de Bruges qui apparaît sur notre gauche.

Qui dit Bruges dit, mer pas loin, en effet c'est à présent le port de Zeebruges qui marque notre traversée du channel.


Pendant un petit quart d'heure nous aurons autant de bleu en haut qu'en bas!

Toujours beaucoup de navires dans cette zone.

Mais aussi des parcs géants d'éoliennes offshores avec des moulins à vent moderne à perte de vue.


Petit virage pour entrer sur le territoire de sa majestée par l'estuaire de la tamise une approche qui semble courante pour les turboprops qui desservent Londres City.

Pour avoir une idée de la route suivie par notre vol du jour.

Les cotes de l'Essex sont désormais bien visibles.


Un des nombreux virages de notre approche

Air to boat avec ce porte conteneur.

Comme vous avez pu le voir sur la trace FR24 on a pas mal tournés entre bras de mer et bande de terre dans le Delta de la Tamise.


Nous arrivons au Sud de Londres avec la ville de Grays , premier pont sur la Tamise. Les annonces concernant l'approche sont dispensées par notre équipage.


On arrive dans les faubourgs de la capitale britannique.

On voit bien les immeubles de Canary Wharf

Un peu plus loin c'est les tours de la City avec le très reconnaissable The Shard.

Dommage que la brume matinale soit aussi épaisse, car le temps est sublime et je vais découvrir pour la première fois la superbe approche sur la piste 09.


Qui nous offre un magnifique survol du Tower Bridge, un des 2 principaux symboles de la ville avec Big Ben.


Nous recroisons une N-ième fois la Tamise.

Avant d'attaquer notre approche finale en survolant les tours du centre financier de Canary Wharf, avec le plan d'approche à 5,5° cela donne vraiment l'impression de plonger sur les buildings.







On croise une dernière fois la Tamise.

Avant de survoler l'O² arena à l'architecture caractéristique.


L'Emirates Air Line, le télécabine qui relie depuis les JO de Londres Greenwich aux docks.


Nous sommes en finale au dessus des docks, on peut voir au loin une barrière anti-crue


Les premiers appareils sont visibles devant la petite aérogare dédiée à l'aviation privée.

Plus que quelques secondes de vol alors que les appareils parqués devant le terminal défilent à toute vitesse, on peut voir essentiellement des Embraers.


Appontage a la city.
Le posé est digne d'un appontage, ça tape fort, le freinage est immédiat.

Les hélices sont misent en mode reverse pour aider à la décélération de notre appareil une opération bruyante mais efficace…

Petit demi-tour sur la raquette, on ne traîne pas il y a sans doute d'autres appareils qui attendent que nous ayons dégagé.

Petite remontée de la piste afin de rejoindre la bretelle de sortie.

Au suivant !

Sacrée rangée d'Embraer Ejets avec une dominante BA, au loin on se croirait aux US.

Un court roulage nous amème au point de parking le plus éloigné, les moteurs sont alors éteints.


Et nous sommes repoussés, en mode parking en épi, c'est bien la première fois que je suis repoussé à l'arrivée.

Bien a contre jour, cet Embraer 170 de BA cityflyer se prépare à décoller.

Il est temps à présent de quitter l'appareil, un paxbus nous attends, j'attendrais que tous les passagers soient sortis avant de rejoindre le bus à mon tour après de chaleureuse salutation de la part de notre CC.

Dernières vues sur notre Q400 du jour, une bien belle machine, byebye Papa Oscar.



Le petit tour de paxbus nous fait passé devant les appareils parqués sur le tarmac, on peut y voir un Erj 190 de Stobart Air qui opère pour BA.

Ou ce Q400 de Luxair qui s’apprête à retourner dans le grand duché.

Cet Embraer 190 de BA Cityflyer s'envole retrouvé les rives du lac Léman.

Alors que pour nous la balade en bus touche à sa fin, on peut voir qu'il n'y a que peu de place de perdu à Londres City où toute l'activité doit tenir dans un espace réduit.

A notre sortie du cobus nous fillons dans un couloir qui ressemble a un hôpital

Heureusement quelques petits écrans publicitaire/indicatifs nous souhaite la bienvenue à Londres

Le passage à la PAF sera de nouveau chaotique pour moi dans cette aéroport la machine ne déniant pas (comme l'année dernière) lire mon passeport. Je ferais donc 2 fois la queue, une fois aux sas une seconde fois au guichet "humain". On débouche directement dans la salle de récupération des bagages de taille assez réduite, il faut dire que les principaux usagés des lieux (hommes et femmes d'affaires) sont rarement très chargés.

On débouche ensuite groundside où l'on retrouve la foule des passagers au départs, il faut bien reconnaître que LCY à beaucoup d’avantage mais il ne faut pas être agoraphobe car cela ressemble plus à une gare qu'à un aéroport.

Dès l'entrée on trouve des bandits manchots pour l'enregistrement multi-compagnie.

Les départs du matin

J'essaye de faire un tour dehors pour prendre en photo la façade c'était sans compter sur les travaux qui gâchent un peu la vue.

Puis je retourne à l'intérieur pour rejoindre la station de DLR, sorte de métro léger à ciel ouvert utilisable avec la tarification Oyster card zone 3.

La rame ne tardera pas à arriver, malheureusement le trajet sera plus court que prévu des soucis techniques sur la ligne obligeant un terminus forcé à Canning Town pour prendre le métro.

C'est ici que je vous laisse, une petite balade ensoleillée dans Londres s'offrant à moi. J'espère vous retrouver pour le dernier report de cette série avec l'ultra classique vol Ryanair qui me fera rentrer à Toulouse pour reprendre le travail.
D'ici là bon vols à tous!
Merci pour ce FR :)
Remplissage catastrophique qui ne me donne pas envie d'être optimiste pour les mois à venir de Flybe...
A bord, le vol est logiquement confortable avec tous ces sièges de libre !
A bientôt !
Hello Nico et merci pour ce retour en effet le remplissage est extrêmement mauvais ce jeudi matin, il faut dire qu'il y a une concurrence acharnée entre BA Cityflyer et Flybe avec 2 vols partants à quelques minutes d’intervalle. Mais Flybe à aussi la chance d'avoir pas mal de ligne sans concurrent sur des petits marché où elle peut être compétitive.
En effet
Bon vols !
Merci Hugo pour ce FR.
L'approche de LCY est superbe, il faut vraiment que je teste la prochaine fois que je vais à Londres.
le CCP me voyant prendre des photos, il me demandera de quel aéroport il s'agit et passera lui aussi un petit moment à regarder par le hublot.=> voilà de quoi l'occuper à défaut de vente au BOB certainement faible avec si peu de passager.
A bientôt
Merci Hugo pour le partage !
Mauvais remplissage mais synonme de place pour les FR-istes en gogette ^^
Quelles jolies vues sur Londres à l'arrivée.
A bientôt !