Avis du vol entre Flagstaff et Phoenix en classe Economique avec US Airways

Aux admins : SkyWest est dans la liste mais sans logo, en attendant je mets US Airways
Un nouveau vol sur US Airways ? Est-ce que je suis masochiste ou il y a encore une raison que seules pourraient expliquer les M&M's (je parle des Mathématiques des Miles bien sûr…pas des Treets & Bonitos - les plus jeunes utiliseront Google -).
Non, c'est plus simple : il n'y a que US Airways qui dessert cette ligne. Alors évidemment j'aurais pu faire par la route les 230 km qui séparent FLG à PHX et prendre directement l'avion au Sky Harbor, mais ce vol coutait exactement le même prix que le PHX-SAN sec. Dès lors, pourquoi se priver de rajouter un aéroport dans la base :) ?
Un petit rappel du routing ? Avec plaisir !
Bruxelles National ? Londres Heathrow, A319 - British Airways, Business
Londres Heathrow - Miami International, B747 ? British Airways, Business
Miami International ? Los Angeles World Airport, B757 ? American Airlines, Domestic First
Los Angeles World Airport ? Honolulu International, B767 ? American Airlines, Flagship Domestic First
Honolulu International - Phoenix Sky Harbour, B757 ? US Airways, Domestic First
Flagstaff Pulliam - Phoenix Sky Harbour, CRJ-200 ? US Airways, Economy (The return of AUR)
Phoenix Sky Harbour - San Diego Lindbergh Field, A320 ? US Airways, Economy
Los Angeles World Airport - Miami International, B777 ? American Airlines, Business
Miami International - Londres Heathrow, B747 ? British Airways, Business
Londres Heathrow - Bruxelles National, A319 ? British Airways, Business
Mais tout d'abord, je commence avec un petit bonus touristique. Volontairement petit car il y a tant de choses à voir en Arizona qu'on pourrait facilement y passer le FR. Et comme je n'ai pas effacé ma carte SD, je n'ai pas besoin de çà :D
Reprenons à la fin du FR précédent : après une courte nuit, c'est avec les yeux rouges que nous quittons le parking des loueurs (bruyamment et poussivement… ;) ) au moment où arrive un avion de la nouvelle compagnie préférée de Durian. Le Sky Harbor se trouve à très courte distance du downtown que vous pouvez apercevoir derrière.

Pas grand chose à raconter sur Phoenix même qui ressemble à une petite ville étudiante endormie sous le soleil (un air de Montpellier ?). Près de l'université justement, des apaches sont en train de réaliser une fresque appelant au développement des énergies propres.

Un peu en extérieur, la ville de Goldsmith a préservé (artificiellement bien sûr) son allure de Far West.

L'Arizona, c'est surtout des routes et des cactus….après tout, c'est aussi ça que l'on vient voir.

Pour certains c'est juste LA route, et pour tous l'arrêt au Grand Canyon est une étape majeure.

Pour ma part, le but en soi de ce voyage était plus loin…à des heures et des heures de route (heureusement toute droite) à travers le plateau du Colorado.

Ici : où s'est installé une mamie Navajo pour y vendre son frybread (que le côté 100% artisanal ne rend ni meilleur ni moins gras ^^) accompagné d'un Pepsi. Ben oué, la réserve des Navajo est aussi dry qu'un vol EgyptAir ou un salon Saudia. Donc vous vous en doutez, ce n'est pas tout à fait pour le frybread au Coca que je suis venu.

J'ai fait toute cette route pour venir au seul endroit des USA où 4 états se croisent à angle droit. Car le découpage des états a beau avoir été fait à la règle, les états s'emboitent mais ne se croisent pas. A cette exception près.

Là pour être précis :) Ou encore 36°59'56 N 109°02'43 W pour être vraiment très précis !

Mais j'ai promis un court bonus alors je m'arrête là et me lance dans le vif du FR. Si vous vouliez voir un lounge hopping sur 6 salons ou un spotting avec 15 A380 en enfilade, autant vous prévenir tout de suite : Flagstaff Pulliam, c'est un peu aux Etats-Unis ce qu'Aurillac Tronquières est à la France. Bon, j'exagère un peu car avec 62.000 passagers par an, FLG est loin devant les 26.000 d'AUR.
D'ailleurs, vous allez constater avec moi que les infrastructures n'ont rien à voir. Enfin, pour constater, il faut déjà trouver l'aéroport. Au détour d'une bretelle de voie rapide, on découvre ce panneau qui semble indiquer la proximité d'un snack-bar et d'un aéroport. Bon signe !

C'est toujours par là. Pour moi, ca ressemble à une forêt, mais de toute façon c'est en sens unique, impossible de se tromper.

Entre quelques sapins, ca commence à se préciser :)
Alors il faut préciser que, même si Flagstaff ne se trouve pas très loin de Phoenix en distance, la ville est construite sur le plateau à 2300 mètres d'altitude. Une seule route y mène depuis Phoenix et cette liaison aérienne sert donc de cordon ombilical pour cette ville qui pourrait vite souffrir de son isolement. L'intérêt de FLG n'est donc pas tant dans le transport passager que dans celui de frêt.

Du coup, quand on découvre la zone de frêt, on se dit que ça promet pour la zone passagers :D

Vient ensuite le terminal passager que voici. Pour punir un flic, on l'affecte à la circulation. Et pour punir un flic qui faisait déjà la circulation ? Ben on l'affecte à la surveillance de FLG. Interdiction formelle de stationner le long de la bande rouge !! Il lui fallait bien une voiture pour patrouiller sur cette distance ^^

Autant le policier semble rester toute la journée, autant le gars de la TSA ne vient que pour le vol et repars dès que celui-ci est parti.

Pour rendre la voiture, il faut se rendre sur les places matérialisées au trottoir.

Voici d'ailleurs les 4 places de Hertz. C'est à cet endroit que j'ai gagné le respect d'un américain de quelques quintaux bien tassés qui m'a regardé faire mon créneau, manoeuvre qui lui semblait ô combien difficile dans une place aussi petite. No comment :)

Juste à côté du parking…les pistes. Euh pardon, la piste :) Cette photo (et les deux précédentes) n'ont pas été prise le jour de mon départ : j'étais passé à l'aéroport sur le chemin de l'aller pour changer de voiture (histoire de rajouter une location au compteur ;) ), ce n'est donc pas mon avion qu'on peut apercevoir.

Passons à l'intérieur du terminal : on y entre par la zone des arrivées. Notez qu'on retrouve sur la moquette le motif d'avion, mais un peu plus stylisé cette fois ci.

Dans le prolongement de la zone d'arrivée, on trouve celles d'embarquement et d'enregistrement.

Il y a une file prioritaire matérialisée par un tapis rouge dont on peut apercevoir l'angle. Personne ne semble s'occuper de cette file mais elle est ouverte et je m'y présente donc. Presque immédiatement, le bagagiste qui s'occupe des sacs enregistrés (j'y reviendrai) s'interrompt et c'est lui qui se charge de mon enregistrement. Très pro :)

Le contrôle des bagages se fait immédiatement après les avoir enregistrés : vous pouvez voir la balance à gauche, le scanner utilisé par l'agent de la TSA et la table pour la fouille derrière lui. Le bagagiste en question ne faisait donc que passer les valises de la balance au scanner.

La mienne ne lèvera aucune suspicion et attendra avec les autres d'être embarquée pour l'avion. Je me demande dans quelle mesure il n'est pas possible de profiter d'un moment d'inattention de l'agent pour rajouter une valise au milieu de celles contrôlées…

Le contrôle de sureté se fait à l'entrée de la zone d'embarquement. Mais ne soyons pas trop pressé d'y aller car cela semble spartiate à l'extrème…

Néanmoins, même dans cet aéroport-mouchoir de poche, on trouve une zone pour enfants cachée sous l'escalier ! Escalier qui mène aux bureaux de l'aéroport mais qui est ouverte aux passagers qui désirent voir la piste. Je m'y rends donc :)

D'ailleurs, voilà notre CRJ-200 qui vient de se poser et qui arrive.

C'est sympa, ca a des allures de jet privé. Évidemment, avec le US Airways peint dessus, on se sent tout de suite très très loin du luxe d'un jet privé ^^

A peine les moteurs coupés, tout le staff se jette littéralement sur le CRJ. En même temps, il n'y a aucun autre avion en attente ;)
A ce moment, c'est une évidence que ce vol est très largement subventionné car entre les infrastructures qui sont tout de même complètes et le personnel qui, même s'il est sûrement à temps partiel, est nombreux, ce n'est pas avec 200 passagers par jour que le vol peut être rentable.

Le personnel est aussi multitâche : le gars sur la piste avec les cônes sur l'épaule est celui qui s'était interrompu pour m'enregistrer.

Les bagages cabine avaient été chargés en soute et sont remis à la sortie de l'avion pendant que les valises enregistrées partent pour le convoyeur.

Les documents de vol. J'ai désormais tous les miles nécessaires sur Miles & More, ces vols iront donc créditer un autre programme.

Photo corporate : il y a le Wifi dans l'aéroport…mais pas de table. Donc photo devant la fenêtre et notre CRJ.

Pendant l'escale, les PNT se rafraichissent à leurs frais. Il n'y a vraiment rien de gratuit chez US Airways ^^

Puis il va être l'heure d'embarquer donc passage par l'inspection pour la salle d'embarquement sans sanitaires ;)

Embarquement directement à l'avion : le jeu des bagages cabine recommence en sens inverse.

A l'intérieur, mieux vaut ne pas être trop grand.

Le sièges en cuir sont en configuration 2-2, l'assise est confortable mais tout de même très limitée.

Petite vue du pitch. Bien calé je ne touche pas mais c'est limite. L'unique PNC sur ce vol lance un appel à volontaire : pour équilibrer l'avion, il faut qu'au moins trois passagers se décalent vers l'arrière. Personne ne bronche, je demande donc à passer aux issues de secours (qui sont libres, elles étaient vendues $50 de supplément sur ce vol de 20 minutes).

Pas tout à fait la place royale sur A321…j'ai dû gagné 1 ou 2 cm au maximum ! Je comprends qu'elles restent libres : ceux qui auront payé une fois $50 pour çà n'y reviennent pas !!

Quelques signatures de la part du capitaine et nous partons.

Vue de la cabine pendant le roulage.

Et décollage au dessus de le I-17, l'autre moyen de communication avec Phoenix. Ça secoue sérieusement pendant la montée.

On essaie d'être corpo' jusqu'au bout :)

Et très rapidement, la densité de maisons augmente…on arrive dans la banlieue de Phoenix avec son inévitable mall.

Comme l'a noté Durian, ici on ne plaisante pas avec le baseball !

On approche, on s'aligne…

Et on vient se poser…avec l'impression qu'on va sentir le tarmac sous nos pieds tellement cet avion est bas.

Et pourtant, nous aurons le droit au jetbridge pour le débarquement !

Notre avion repartira pour Palm Springs. Quant à nous, il va falloir chercher la correspondance pour San Diego !

Merci de m'avoir lu :)