Bonjour et bienvenue sur ce tout premier Flight Report, sur une destination à la fois proche et dépaysante ! Prénommé Michel et passionné par les avions, j'ai effectué mon premier vol en 1997 en compagnie de mon épouse, de ma fille et de mon fils ZuMzuM, sur Airbus jusqu'à Paris puis sur Lockheed L1011 Tristar jusqu'à Montréal Mirabel. Il s'agira cette fois de mon huitième vol, avec déjà un peu plus de 19.000 miles au compteur, et de notre premier vol seuls en couple, les précédents ayant toujours eu lieu en groupe. Une première aussi pour le FR, après m'être inscrit sur le site en juin 2017, puisque mon scribe se chargeait systématiquement de faire celui de nos précédents voyages en commun.
Enchainement de vols
- 1EuroAirport - Ajaccio Napoléon Bonaparte
- 2Ajaccio Napoléon Bonaparte - EuroAirport
Mon épouse et moi rejoignons notre fils et sa conjointe qui sont arrivés en Corse deux jours avant nous.
Préalablement à notre départ, j'avais eu à me renseigner auprès d'Easy Jet GB (n° en 08 …. non surtaxé). Conversation courtoise et réponse rapide : premier bon point pour la compagnie.
Nous avons acheté nos billets et réservé nos places fin mars, pour un départ le 24 avril et un retour le 1er mai. Tarif AR avec un bagage de 23 kgs maxi en soute et la réservation de nos places : 196,87 €. Enregistrement de l'aller et du retour par internet la veille du départ.
Arrivée vers 12 h 30 au parking F5 où nous avions réservé notre place en même temps que nous avons acheté les billets. Il reste peu de places disponibles, la réservation était indispensable.

Au revoir Titine. Nous te reverrons dans une semaine. Et maintenant direction la sortie du parking.

Le temps est magnifique, et l'EuroAirport apparaît dans un bel écrin de verdure. Mais le ciel se brouille assez rapidement, laissant présager de la pluie à brève échéance.

Notre vol est bien affiché à l'heure !

Direction le hall 3. Il est assez facile de se repérer pour un novice qui est cette fois son propre guide.

Arrivée au comptoir Easy Jet pour enregistrer notre bagage de soute. Je suis surpris par le nombre de guichets disponibles. A la réflexion, c'est normal compte tenu du nombre de passagers transportés chaque jour par la compagnie. Etant très en avance, l'endroit est encore très peu fréquenté et nous pouvons choisir la personne à laquelle nous aurons affaire. Tout se passe rapidement et avec le sourire.
Direction le PIF ensuite. Il y a pour l'instant très peu de monde. Test explosifs pour mon épouse. Ouverture de son bagage à main pour vérification : mal informés en amont, il s'y trouve plusieurs contenants liquides qui excèdent 100 ml. Pas d'autre alternative que de les jeter ou faire enregistrer ce bagage en soute. Compte tenu de leur valeur, le choix est vite fait.
Nous voici repartis au comptoir bagages. Le tarif nous surprend dans le bon sens : 8 €. Et surtout, on nous remet un ticket ¨Priority hands free" pour l'embarquement, bien que j'aie gardé mon propre bagage à main.

Retour au PIF où il y a maintenant beaucoup de monde. Bien que nous soyons repassés vers les mêmes personnes qu'il y a une vingtaine de minutes, nouveau test "explosifs" pour mon épouse. J'aurais aimé faire une photo, mais la police aux Frontières est là pour veiller au grain.
Et nous entrons maintenant dans le saint des saints, je veux dire le duty free, que nous trouvons assez grand et plutôt bien garni. Il est dommage que nous n'ayons pas davantage de place dans nos bagages pour le retour. Il n'y aura donc malheureusement pas d'achats.



Direction la porte 86, comme indiqué manuellement sur notre boarding pass.

Pour permettre à ceux qui ont acheté des articles au duty free de montrer aussi leur solidarité avec les enfants défavorisés, une incitation à donner à l'association Sos Villages d'Enfants a été disposée sur leur passage. Celle-ci s'est donné pour but d'offrir un toit à des frères et soeurs orphelins, abandonnés ou séparés de leurs parents, pour qu'ils puissent rester ensemble. Des "villages" dédiés sont construits à leur intention, et des "mères d'accueil" s'occupent d'eux comme l'auraient fait de vrais parents, en leur offrant un cadre de vie familial et une relation affective et éducative durable jusqu'à leur autonomie.

Avant d'arriver en salle d'attente, passage par les toilettes situées sur la gauche. Aucune remarque à faire, elles sont très propres.
Du monde en attente d'embarquement, ce qui laisse augurer d'un avion bien rempli. Petite déception, le spotting est plutôt maigre depuis cet emplacement et les angles de prise de vues ne sont pas géniaux.

J'apercevrai quand même un Airbus A320-200 immatriculé OE-ING depuis juin 2018, anciennement G-EZRS. Voici une illustration concrète des effets du Brexit, qui a conduit Easy Jet à créer en 2017 une nouvelle société basée à Vienne en Autriche, Easy Jet Europe, pour continuer à bénéficier des avantages liés à la libre circulation entre les pays de l'Union Européenne.

Nous cherchons une place à proximité de la porte 86. Mais peu de temps après nous être assis, on nous annonce un changement de porte d'embarquement. Tant pis pour ceux qui avaient déjà pris la file ! Cà sera finalement la 80. Et grâce à notre ticket priority, nous passons les premiers et nous nous retrouvons dans le petit "salon" réservé à ceux qui sont dans le même cas que nous.
Une dizaine de personnes seulement sont concernées. et voici notre destrier : un Airbus A319-111, type d'avion que je prends pour la première fois. Il me semble tout petit. Un "choc" par rapport à mon dernier voyage en B777-300 ER !

Le moment d'embarquer arrive. Nous marchons quelques dizaines de mètres sur le tarmac pour atteindre la passerelle d'embarquement par l'arrière.

Sans avoir été invités à Cannes, nous avons quand même droit à la montée des marches !

Nous gagnons rapidement nos places réservées en 21A (hublot oblige !) et 21B. Découverte de notre cabine, qui me paraît petite, mais qui ne sera finalement pas complètement remplie.

Le pas est juste suffisant pour mes 1,75 m.

La littérature de bord habituelle : carte des mets et boissons, consignes de sécurité, … Nous pouvons au moins réviser ces dernières à défaut de les avoir comprises, car la sono de bord ne les donne qu'en anglais, pendant que les PNC les assortissent de gestes explicites.
Je doute que la majorité des passagers ait compris ce qu'il y avait à faire dans les différentes situations évoquées, et Easy Jet aurait dû les donner en français et en allemand, plutôt qu'en anglais uniquement.


Repoussage à l'heure prévue.



Notre voisin du moment ! Il s'agit d'un des sept Airbus A300-600 de la compagnie MNG Airlines, âgé d'une vingtaine d'années, et qui possède également un A330-200 plus récent. Cette compagnie, fondée en 1996, n'assure plus le transport de passagers depuis février 2006. Elle s'est spécialisée dans le frêt vers l'Europe, l'Asie et l'Afrique.

En passant vers la zone frêt, on aperçoit notamment un Fedex et un CargoAir. Le troisième semble être un ATR dont je n'ai pas identifié la compagnie. Nous poursuivons notre route vers la 15 - 33, au seuil de la quelle nous marquons un temps d'arrêt pour laisser atterrir Wizz Air. Le temps a tendance à devenir très rapidement nuageux, et je commence à avoir quelques doutes sur la possibilité de faire de belles photos au cours du vol.



A peine le temps d'entendre le réacteur donner la mesure de sa puissance que nous sommes déjà au-dessus de l'EuroAirport !

Nous passons maintenant vers de Bâle, puis un peu plus loin, après un virage à droite, Hagenthal le Bas et le Haut.


Les premiers nuages et Raedersdorf au loin.

Winglet sur fond de purée de pois !

Le ciel bleu tant attendu, et la mer (de nuages) en-dessous !

Il est temps de se désaltérer : pour moi, çà sera une eau minérale britannique pétillante. Mon épouse prendra un café, dont le goût est tout-à-fait correct.

Au temps passé depuis le décollage, je sais que nous sommes au-dessus des Alpes, mais il est bien difficile de deviner à quel endroit. La montagne se laisse deviner entre les nuages quand ceux-ci veulent bien s'écarter un peu.
Et compte tenu de l'heure de la photo, nous sommes à la verticale du parc naturel du Queyras, 39.000 pieds d'altitude, ce qui est inhabituel pour ce vol qui est le plus souvent à 33.000 pieds en altitude de croisière.
Il y a toujours des nuages, ce qui nous empêche de voir la mer lorsque nous la survolons.




La voici enfin, la mer, que nous découvrons en même temps que la Corse, peu après le golfe de Porto ! Nous sommes au niveau de la pointe de Cargèse !

Le golfe de Sagone sur la gauche.

Nous venons de passer au large du golfe de Sagone, celui d'Ajaccio est très proche.

Des petits ronds dans l'eau …
Le plus gros site de production piscicole en mer ouverte, et le deuxième en France, est installé en baie d'Ajaccio sur les sites d'Aspretto et de La Parata. Sept entreprises y produisent 3 espèces, le loup (bar), la daurade royale et le maigre.

Survol des faubourgs d'Ajaccio.

Virage très prononcé sur l'aile, d'abord sur la gauche, puis sur la droite, pour se mettre dans l'axe de la piste 02/20, seule piste en service de l'aéroport. Très bon pour la digestion !

Atterrissage tout en douceur. Une des marques de fabrique des pilotes Easy Jet.

Le régional de l'étape, un ATR 72 d'Air Corsica !

Notre oiseau, prêt à repartir vers Bâle-Mulhouse.



J'imaginais les bâtiments de l'aéroport plus vastes.

Trois minutes de retard.

Très peu d'attente pour nos bagages.

Napoléon Bonaparte nous souhaite la bienvenue !
Nous ne nous attardons pas dans les locaux de l'aérogare et nous rendons sans plus attendre sur le parking, assez bien rempli à cette heure de la journée.

Et notre fils, qui nous a déjà rejoint avec la voiture qu'il a louée deux jours plus tôt à Bastia, offre à nos valises l'hospitalité de son coffre. Merci ZumZum.

Un dernier coup d'oeil à l'aéroport avant de prendre la route vers le petit village de montagne où nous passerons une semaine, à un peu plus de 70 kilomètres d'ici, via la RT 20 et le col de Vizzavona. Un peu plus d'une heure de route en perspective.

Et pour terminer le tracé du vol.

Bienvenue à bord
Tient un habitant du Territoire de Belfort sur le site, c'est plutôt rare ! (Ma mère et mon oncle sont nés à Belfort avant guerre), c'est dire si cette région a une place particulière dans mon coeur...
Un vol des plus classique sur la compagnie orange et blanche, pour rejoindre l'île de beauté.
Merci pour le partage, à bientôt...
Merci pour votre accueil.
Effectivement, je ne connais pas de représentant du Territoire de Belfort sur Flight Report, d'autant que mon fils réside en région parisienne. Mais il y a quelques dignes représentants de l'Alsace pour compenser cette absence. Et vous-même par le lien familial !
Easy Jet est sans surprise, et c'est plutôt bien.
A bientôt.
Merci pour ce FR détaillé et pour la qualité des photos ! (ZumZuM prends en de la graine :) )
Merci Anas
J'essaie de me mettre au diapason de ceux qui m'ont précédé.
Pour les photos, j'avoue m'inspirer aussi un peu du genre de prises de vues de ZuMzuM.
Au plaisir de te revoir.
Salut Papa Mic et merci pour ton premier (et réussi) Flight-report !
Bienvenue de l'autre côté de l'aile :)
Je pensais l'option "Hands free" plus chère surtout le jour même du vol !
Les mésaventures au PIF seront de plus en plus rares avec l'expérience ;-)
De très belles prises de vue et un vol sans histoires.
A bientôt pour le retour ! :)
Merci, fils de newbie !
J'ai aussi été surpris agréablement par le prix de cette option.
Il faut avoir du pif pour éviter certaines mésaventures :-)
J'ai un peu regretté les nuages pendant le vol, mais çà m'a permis d'apprécier davantage les vues et les photos faites ensuite !
J'attends maintenant avec impatience ton Flight Report BIA-ORY.
Merci Michel pour ce FR et bienvenue du côté des contributeurs.
Et puis un voisin de plus à EAP c'est toujours sympa (on l'aime notre maison).
Un vol qui est très bien, pour l'avoir déjà pris, il permet d'être rapidement au soleil, sur une île attrayante.
L'aéroport d'Ajaccio est très petit mais comme vous le dites le trafic n'est pas le même.
A bientôt pour le vol retour.
Merci pour cet accueil sympathique, Valérie (eh oui, Vincent m'a révélé les prénoms de celles et ceux qu'il connaît !)/
J'aime également bien EAP, et j'ai même prévu d'y venir ce samedi pour faire un peu de spotting au Belvédère et de flânerie dans le terminal.
Le seul bémol concernant Ajaccio est la route d'accès depuis la région de Corte, un peu difficile mais offrant de beaux points de vue. Si j'ai une autre occasion de venir en Corse, je crois que j'atterrirai cette fois à Bastia, qui est à égale distance de mon lieu de villégiature. Il faut varier les plaisirs !
A bientôt peut-être, et pourquoi pas dès le 22 juin au repas de FR.
Merci Michel pour le partage et bienvenue à bord !
Je vois que vous avez été à la bonne école avec Vincent, le FR est super réussi, du coup inutile de vous proposer de l'aide en cas de besoin, fiston le fera très bien pour nous :)
Et il est toujours agréable de retrouver un local de l'EAP sur le site !
Jolie prestation d'Easyjet sur ce tronçon, je crois que le tarif du Hand Free est fixe qu'il soit réservé dès le départ ou à l'aéroport.
A bientôt !
Merci pour vos commentaires et ce brevet de Flightreporter que vous m'avez décerné, Stephan !
Il est très agréable de pouvoir partager cette passion avec son fils, après lui avoir fait prendre son baptême de l'air dès l'âge de neuf ans.
Nous sommes quelques locaux de l'EAP à être maintenant sur le site, et je vous connais pour vous avoir déjà rencontré en 2017 lors du repas chez Joe Allen.
Malgré une position dominante sur le low-cost, la qualité des prestations d'Easy Jet reste à un bon niveau. On ressent un bien meilleur climat d'entreprise que chez son concurrent irlandais.
A bientôt sans doute, peut-être déjà dans les parages de l'EAP.