Avis du vol entre Aurillac et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Chers tous ! Voici le retour de cette tournée d'adieu consacrée à l'ATR 42-500 Hop!
Le rappel du routing ne devrait pas vous emprunter trop de mémoire vive !

Pour parcourir le bonus local consacré au Cantal et au Sancy, retournez sur le premier opus ci-dessous :

la descente du cantal

Souvenez-vous, j'avais profité du temps d'escale forcé pour partir skier au Lioran, malgré un temps très agité (vent tempétueux et averses de neige).
L'expert du grattage de temps que je suis avait bien calculé son coup en prenant un forfait 4h à 12h00, ce qui m'oblige à 16h de lever le pied, enfin les spatules. Cela tombe bien, il faut 45min pour retourner sur Aurillac, et ajouter à cela le temps nécessaire au retour du véhicule à son propriétaire. L'embarquement étant prévue vers 17h35, il n'y a guère temps de chômer !

Une dernière descente pour la route…

Puis quittons le cœur du Cantal via le Col de Cère.

Au fur et à mesure de la descente le long de la vallée de La Cère, en quittant les hauts sommets, la neige disparaît rapidement et le temps s'éclaircit.

En arrivant à l'aéroport, le ciel est totalement dégagé tandis que le Massif du Cantal (d'où nous venons) est totalement pris dans les nuages. Par contre, le vent souffle toujours fort et il ne fait que 4 degrés.

Allons donc nous réchauffer dans le terminal !

Le bâtiment est petit, mais dispose de l'essentiel, avec en plus une terrasse !

Tandis que le soleil se couche avec majesté derrière son rideau de cumulus…

…nous retrouvons sur le tarmac notre vaillant ATR 42, toujours là où nous l'avions laissé le matin même, vu qu'il n'y a que 2 rotations par jour.

On voit bien ici que ce vol a ses habitués, vu que l'essentiel des passagers arriveront tous en même temps quelques minutes avant l'ouverture du PIF. Il y aura donc un peu d'attente (toute relative comparé aux grands aéroports, cela va de soi !)

Une fois le PIF passé, il n'y a plus qu'à patienter dans la petite salle d'attente qui se remplit doucement.

Yankee Delta est bientôt prêt à accueillir ses futurs passagers et leurs bagages.

En attendant, je profite à fond de cette ambiance que j'adore, avec le tarmac détrempé reflétant un crépuscule bien avancé,barré de nuages effilés…

Puis l'embarquement sera initié. Inutile de rappeler le plaisir immense d'un embarquement à pattes, sans cerbères indélicats et photophobes rabat-joies !

A bord, on retrouve l'habituelle cabine ex-Air Littoral.

Cette fois-ci, je ne suis pas placé au carré vis-à-vis, mais en 2F. De toute façon, je suis proche de ma place préférée (rang 3) car proche des hélices !

Voici donc ce rang 2, côté gauche.

Le pitch y est excellent et pour cause !

Le rang 2 est situé au niveau de l'issue de secours.

Le contenu habituel de l'aumônière est donc placé sur le côté, et enrichi d'une fiche spécifique aux consignes de sécurités liées à l'issue de secours.

Le remplissage est plutôt bon : environ 40 pax sur 48. L'embarquement se terminera à l'heure, ce qui est de bonne augure pour une arrivée avec un peu d'avance à Orly. Je suis preneur de toute avance possible car j'ai un impératif à l'issue de ce vol.

Il est temps de mettre en route !

Puis nous roulerons pour un départ piste 33, ce qui signifie que nous devrons remonter l'intégralité de la piste, puisque l'unique bretelle d'accès est située au seuil de la 15.

Puis décollage ! (avec du son !)

Le spectacle du crépuscule est absolument magique. Pas besoin d'aller bien loin pour franchir la porte du rêve éveillé et émerveillé…

Pour un peu, on pourrait se croire dans n'importe quelle contrée éloignée…

Pour ma part, cela me rappelle un vol Nuku Hiva > Tahiti, lorsque l'on assiste au magnifique coucher de soleil éclairant les longues cheminées de cumulonimbus à contre-jour. Ici, pas de cumulonimbus mais les petits cumulus se prêtent aussi bien à cette image que j'aime tant !

Puis la magie s'estompe au fur et à mesure que la nuit nous gagne.

En contrebas, Montluçon sera la dernière ville visible avant que la terre ne disparaisse sous une épaisse couette nuageuse.

Retournons en cabine, dans un calme paisible et reposant. Tout ce que j'aime !

Ce calme est toutefois légèrement perturbé par les turbulences qui, sans être vraiment fortes, justifient le maintient attaché des ceintures.

Cela n'empêchera nullement notre unique PNC d'effectuer le service. Voici ma sélection. Le salé de ce soir sera ces biscuits apéritifs. Je les aime bien ceux-là.

Me voyant réaliser cette petite figure d'avion avec les biscuits, le PNC éclate de rire et m'en propose un second sachet ! Bigre ! Double ration pour la deuxième fois de cette journée, c'est la fête !

Le temps passe vite malheureusement et l'arrivée sur Paris n'est plus bien loin.

D'ailleurs, voici la capitale, bien reconnaissable avec la Tour Eiffel et la Tour Montparnasse côte à côte.

Focus sur la tour Eiffel étincelante (il est 19h00 pile !)

En vidéo, cela donne bien mieux !

En courte finale piste 26. Nous survolons la Seine, le terme de ce vol n'est plus bien loin !

Pour profiter de l'intégralité de l'approche, la vidéo ci-dessous est pour vous !

Le roulage sera court et nous nous positionneront non loin de ce 777-200 AF.

Le débarquement s'effectuera là encore à pattes, mais il faudra parcourir la dernière centaine de mètre en paxbus.

Une petite minute plus tard, nous sommes libérés et nous pénétrons le terminal à 19h20, soit 10min d'avance sur l'horaire théorique. Parfait !

Grâce à cette avance confortable, je pourrai rejoindre mes obligations habituelles du jeudi soir avec une bonne marge.
Partir au travail après une belle journée passée dans les airs et sur des skis, il y a pire non ? ^^

Ainsi se termine cette petite escapade. Espérons que le retrait des ATR ne signe pas pour autant la fin de ces petites liaisons régionales, pleines de charme.

Merci pour votre lecture !

A bientôt !