Hachijōjima – Aogashima : 9 PAX par jour et par sens
Non, vous ne rêvez pas : c’est bien un Sikorsky S76C qui est en photo de titre de ce FR, et oui, elle respecte bien la charte du site qui impose qu’elle représente le vol au sens strict du terme ! Et oui, il s’agit bien d’une ligne régulière accessible à n’importe qui comme l’auteur de ces lignes (et non d’un vol touristique, ou encore d’un vol privé comme ceux qui desservent les plate-formes de forage en mer).
Après l’exclusivité que représentait le segment précédent à destination de HAC, ce récit est une triple exclusivité sur Flight Report :
- premier FR sur Toho Air Service
- premier FR à destination d’Aogashima
- premier FR en hélicoptère
(Merci aux modérateurs de les avoir introduits dans la BD du site, avec des codes IATA fictifs puisqu’ils n’existent pas, comme souvent pour les héliports et les compagnies aériennes qui les utilisent.)
Autant l’avouer, dès que mon ami résident à Hachijōjima nous a invités chez lui, j’ai fouillé internet pour trouver ce qu’il y a à voir sur place et autour, et quand j’ai découvert l’existence de ce caillou volcanique isolé, situé à l’extrémité sud de l’archipel d’Izu et desservi par UN vol quotidien en hélicoptère, je n’ai eu qu’une idée en tête : y aller.
Autant l’avouer aussi, Mme n’était a contrario pas très enthousiaste (c’est une litote) à l’idée d’emprunter un engin qui à l’usage semble n’être constitué que de parties mobiles (en rotation ou en vibration), mais elle me connaissait trop bien pour tenter de négocier à ce sujet.
Je dois aussi beaucoup à mon ami japonais qui, lorsque je lui ai annoncé que j’avais l’intention d’aller à Aogashima, m’a proposé d’y aller ensemble tous les trois et de se charger des réservations. Il n’y a que neuf places par jour, l’hélicoptère affiche complet tous les jours, et les réservations ouvrent tous les jours (du lundi au samedi) à J-30 par téléphone à 9h du matin (ce qui fait 1h du matin en heure d’hiver à Paris) : autant dire qu’il m’a d’un coup énormément simplifié la préparation de ce voyage. Je lui ai envoyé la photocopie de nos passeports, la transcription en katakana de nos noms et prénoms, et j’ai été comblé de recevoir cette photo à J-29. A notre arrivée sur place, la première chose que je lui ai donnée a été bien sûr une enveloppe contenant 4 x 11 530 JPY pour nos deux A/R. (Lui a payé moins cher, car les îliens ont droit à une réduction de 40% sur présentation d’un justificatif de domicile).

Le suspense est levé : voici donc le routing complet de ce voyage qui n’était jamais qu’un A/R Paris – Aogashima, en trois billets A/R séparés. (Je n’ai évidemment pas envisagé de chercher une agence de voyage capable de me vendre un Paris-Aogashima sur un seul PNR !)
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3TAL11 - Economique - Hachijojima → Aogashima - Sikorsky S76C
- 4
- 5
- 6
Hachijojima, landside
Le jour J (choisi le surlendemain de notre arrivée à HAC pour avoir de la marge en cas de vol raté ou annulé sur le trajet CDG-HND + HND-HAC), bonne nouvelle : il ne fait certes pas grand beau temps, mais il ne pleut pas. Du fait de sa situation géographique ; il tombe 3000 mm de pluie annuellement à Hachijōjima (contre 637 mm à Paris et 1210 mm à Brest, pour mettre les choses en perspective) : j’ai choisi d’y aller au mois d’avril tout simplement parce que c’est le mois le moins arrosé de l’année. On voit même le sommet du Mt Fuji de Hachijōjima (c’est son nom officiel !), ce qui n’a pas été le cas tous les jours de notre séjour.

Passage en tunnel sous la piste de HAC

Et arrivée au parking de HAC qui est gratuit ; il n’y a d’ailleurs de stationnement payant nulle part sur l’île.

Vous voyez presque toutes les infrastructures de HAC : les files de stationnement pour pose et dépose des PAX (sans limitation tatillonne de durée), une sculpture décorative, et derrière la tour de contrôle et le terminal.

En se retournant, le parking et le Mt Fuji local

Le comptoir de Toho Air Service à son hub est assez minimaliste, mais après tout, il ne traite que 18 PAX au départ par jour : 9 vers Aogashima et 9 vers Mikurajima, l’île précédente de l’archipel.

Remarquez, le comptoir d’ANA, qui traite trois A320 par jour, pas toujours complets loin de là, n’est pas démesuré non plus

Les horaires de TAL, c’est simple : un hélicoptère part de HAC à 9h20, en revient à 10h05, puis part à 10h25 vers Mikurajima et va d’île en île, pour revenir de Mikurajima à 16h. TAL exploite deux Sikorsky 76C (et aussi d’autres hélicoptères plus petits pour des travaux aériens), ce qui permet d’assurer leur maintenance sans interruption de la ligne.

Une fiche de sécurité est affichée recto-verso au comptoir, mais il y en a une aussi à bord.

Ainsi que cette notice qui interdit l’utilisation de tout appareil électronique (y compris les appareils numériques et vidéo) pendant les phases de montée et de descente, une fois la porte fermée.

En hauteur, le slogan du service commercial de TAL : Tokyo Island Shuttle, transcrit phonétiquement « Tokyo Airando Shatoru ». Les mots anglais sont en syllabique, sauf pour la première syllabe (Ai) qui utilise l’idéogramme 愛 (amour) : un jeu de mot très kawaii et typiquement japonais.

La balance pour les bagages à droite du comptoir n’a pas besoin d’être de grande taille. Je n’ai pas flouté le visage à l’écran : c’est la démonstration de sécurité pour les PAX.

Car la franchise de bagage est de 5kg, et la taille est également très limitée :

Pas de souci : à nous deux, nous atteignons à peine 5 kg. Le sac rouge va être enregistré, mais je conserve mon sac à dos noir parce qu’il contient mon PC. Mais ce n’est pas tout : l’employée demande aussi le poids de chaque PAX ! Je ne sais pas quelle était la limite, mais nous n’avons apparemment pas affolé la préparation du bilan de masse de l’appareil.

Et ensuite ? Attendez sur les sièges en face de la télévision

Spécialités locales
Mais autant faire un petit tour au commerce landside, qui outre les friandises et autres articles passe-partout fait la part belle aux produits locaux

On commence par du poisson volant séché (et coupé en deux pour séparer les deux filets). C’est justement la saison de la pêche de ce poisson, jusqu’à courant mai, qui se fait de nuit au lamparo.

Incontournable à Hachijōjima qui en fait sa spécialité, l’ashitaba 明日葉, littéralement "l’herbe de demain" car elle est réputée pousser en une nuit s’il fait suffisamment chaud et humide, endémique et omniprésente dans cette île.

Il y a toute sorte de produits dérivés contenant de l’ashitaba, comme des pâtes

… ou du thé à l'ashitaba. Entre nous, l’ashitaba n’a pas un goût très prononcé, mais je ne veux pas me brouiller à ce sujet avec les habitants de Hachijōjima , et tout particulièrement avec l’un d’eux.

Plus inattendu, du yaourt, car Hachijōjima a un élevage de vaches sur les pentes de son Mont Fuji.

C’est une attraction mineure, mais réelle pour les Japonais, car faute de place pour des herbages, il est rarissime de voir des bovins hors d’étables.

Au bord de la mer, impossible de ne pas trouver une vente d’algues séchées, cet ingrédient incontournable de l’alimentation japonaise, et il y a donc une production à Hachijōjima .

Le climat subtropical d'Hachijōjima permet aussi d’avoir facilement des agrumes, comme ces citrons

Il y a même un produit d’Aogashima, plutôt inattendu : du sel !
La configuration d’Aogashima interdit d’imaginer des marais salants (vous comprendrez plus tard facilement pourquoi) : il est produit grâce à la géothermie, active dans cette île tout comme à Hachijōjima

Après ce tour d’horizon très incomplet des spécialités locales, il est temps de passer airside via ce PIF, à gauche du comptoir d’ANA (on peut difficilement se perdre dans ce terminal, mais – spoiler - il est immense par rapport à celui d’Aogashima).

airside
Pour ceux qui auraient des remords, il y a un petit commerce airside.

La salle d’attente airside est très spotter friendly, avec ces sièges tous orientés vers les baies vitrées donnant sur le tarmac, mais avec un mouvement à la fois, le spotting a ses limites.

Pour nous, c’est donc l’hélicoptère de TAL, qui a passé la nuit ici à sa base

L’équipage et des employés au sol chargent du fret


Un Flight Reporter japonais ? En tout cas, probablement un touriste, contrairement à un technicien de Tepco, la compagnie de distribution d'électricité, qui était du voyage.

L’unique porte d’embarquement de HAC

On emprunte la première section de la passerelle, puis un escalier pour descendre vers le tarmac

to boldly go where no flight reporter has gone before
Il faut jouer serré : prendre des photos sur le tarmac, mais ne pas être dans les derniers à embarquer, de manière à avoir un bon siège, car c’est du free seating et l’appareil est bien sûr complet

Non seulement je m’octroie un siège à un hublot, mais avec la chance du débutant, il va se révéler être du meilleur côté pour les photos. Au deuxième rang, certes, donc sans guère de vue du cockpit, mais les Marathon se rattraperont à ce sujet au retour.

Le pitch n’est pas si mal que ça : j’ai eu pire dans des A32x

Instant porte, mais sans le moindre recul, je ne pouvais pas faire mieux

L’aumônière devant mon siège contient des sacs vomito

Et une fiche de sécurité qui malgré les vibrations n’est pas tombée dans mon sac à mes pieds.

Une fois tout le monde installé, le CdB ferme la porte de l’habitacle, monte par la porte avant, et l’hélicoptère commence par rouler pour rejoindre le centre de la piste. Et là, augmentation du régime des turbines : l’hélicoptère se soulève doucement

L’hélicoptère fait un ample virage à droite, ce qui permet de voir successivement les deux volcans de Hachijōjima

En montrant l’agglomération

Et une vue panoramique de l’aéroport

Les interdictions de prise de vue pendant la montée ont été oubliées instantanément, par moi comme par le Japonais derrière moi qui muni d’un matériel dix fois plus lourd que le mien n’avait pas l’intention de faire de la figuration. Entre lui et moi, la fenêtre de la porte droite a été partagée en bonne intelligence à 100% du temps utile à proximité des terres émergées.

On continue de tourner, et le Mont Fuji de Hachijōjima se dévoile

Et apparait en entier

Pale d’hélicoptère et volcan

Plein cadre sur le Mont Fuji

Zoom sur les installations aéroportuaires de HAC

On s’approche de la côte ; à l’arrière-plan, c’est Hachijō-kojima (« Petite Ile Hachijō»), qui a été définitivement évacuée par sa population en 1969.

Zoom sur Hachijō-kojima

Dernier aperçu de HAC

On s’éloigne de Hachijōjima

Par le hublot à gauche : le dernier cap de Hachijōjima

Ambiance en vol

La tête du copilote, en profitant d’un mouvement de mon voisin de devant.
Nous sommes maintenant en plein océan, à mi-parcours, et ce qui me frappe, c’est à quel point cet engin vibre de toutes parts. Pas seulement les garnitures, mais aussi les portes, légères et n’ayant ni un rôle structurel, ni besoin d’être rigoureusement étanches, car l’appareil n’est pas pressurisé.

Aogashima en vue
Aogashima apparait à l’horizon

Nous en voici beaucoup plus près : c'est ici la seule zone habitée de l'île, même s'il y a des bâtiments également au centre de la caldera

La route qui franchit la crête de la caldera

L’ombre de l’hélicoptère apparait sur le sol

Très nettement

Et tout à coup, sans crier gare, nous sommes posés, plus doucement qu’aucun avion ne l’a fait dans mes souvenirs les plus lointains

Turn around time : qui dit mieux ?
Le personnel au sol apporte un chariot à bagage et un escalier mobile

Le timing est serré : il n’y a pas de temps à perdre et avec un mélange bien japonais de politesse et de fermeté, un employé fait s’éloigner au plus vite les PAX qui auraient des velléités de prendre des photos en restant près de la machine. Mais il n’y a aucune photophobie non plus.

Etirement dans le sens vertical de la photo ci-dessus pour rendre lisible le marquage de l’héliport

La personne en uniforme bleu au premier plan est un policier

Le personnel rapporte le chariot de bagages et de fret

Tout est prêt ?

Top départ pour l’embarquement

En file indienne en partant du bas à droite de la photo : les neuf PAX du vol de retour, guidée par l’employée au sol en gilet orange, le copilote en veste orange et le CdB en bleu au pied de l’hélicoptère, tournant autour du policier statique

Le CdB referme sa porte

Il s’est écoulé exactement sept minutes depuis le posé des roues et l’appareil est prêt à repartir

L’hélicoptère se soulève, salué par le policier


Et par tout le personnel au sol

L’hélicoptère ne va pas disparaître derrière cette végétation

Il tourne et prend suffisamment d’altitude pour rester en vue

Train rentré, il s’éloigne

Le policier range le cordage qui barre pendant le temps du mouvement quotidien cette petite route traversant le tarmac

Et l’unique policier d’Aogashima repart vers sa voiture, ayant accompli l’essentiel de sa dure journée de travail quotidien.

Vous voyez ici, photographié le lendemain, l’intégralité du terminal de l’héliport d’Aogashima ; vous en aurez une visite complète dans le FR du retour.

Comment ne pas être d’accord avec cette mère et son bébé ?

Un bonus s’impose sur cette île si rarement visitée, et j’ai bien sûr réparti ce sujet de moins de 9 km² entre les vols aller et retour.
Merci pour ce FR
Sur cette destination dont j'avais lu l'histoire suite à des recherches sur votre point de chute HAC
Un vol en hélicoptère c'est forcèment particulier même si c'est peu confortable
De belles vues de HAC et de ses environs au décollage
A bientôt pour en savoir plus sur Aogashima et sur ce que on peut y faire
Je m’attendais à ne pas être le seul à voir cherché à en savoir plus sur les alentours de HAC !
Les sièges sont en fait plutôt confortables, mais cela vibre de partout.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci pour ce FR ... plus qu'atypique :)
Reste la solution ultime: l'arrivée en parachute avec lâcher haute altitude en Kawasaki C-2 des forces aériennes d'autodéfense...
J'attends le FR avec impatience :o) et le compte rendu de livraison des 350 tonnes de saumons de compensation pour madame :)
PS: Sinon il existe d'autres lignes régulières d'hélicoptère dont certaines en France métropolitaine !
https://helisecurite.fr/vols-reguliers/
Merci pour ce FR ... plus qu'atypique :)
Reste la solution ultime: l'arrivée en parachute avec lâcher haute altitude en Kawasaki C-2 des forces aériennes d'autodéfense...
J'attends le FR avec impatience :o) et le compte rendu de livraison des 350 tonnes de saumons de compensation pour madame :)
PS: Sinon il existe d'autres lignes régulières d'hélicoptère dont certaines en France métropolitaine !
https://helisecurite.fr/vols-reguliers/
PS2: en plus avec le réchauffement climatique, il pleut de moins en moins à Brest (1118 mm en 2018)
https://www.meteo.bzh/climatologie-annuelle-Brest-Guipavas/2018
La qualification « saut de précision » est recommandée pour le parachutage sur Aogashima, vue la taille de la cible et l’irrégularité du vent ;)
Mme a été largement dédommagée en sushi et sashimi, notamment de saumon, mais aussi de poisson volant :)
Je ne savais pas que les vols de Héli Sécurité relevaient de lignes régulières. Leurs tarifs piquent les yeux, surtout pour un trajet que l’on peut faire en TER.
Pour ce qui est de la pluviosité, HAC manque beaucoup de réchauffement climatique breton. On a eu des déluges certains jours, bien que ce fût le mois le plus "sec" de l’année !
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce FR.
Doublé travelgeek et avgeek, bravo, pas mieux !
J'ai pris un hélico civil il y a fort longtemps en Corée. Cela vibre et c'est aussi terriblement bruyant !
Ce sont beaucoup plus les vibrations qui m’ont surpris que le bruit ; je ne vais pas t’apprendre qu’il y a des avions très bruyants.
Merci pour le commentaire !
Une cascade d’exclusivités pour un FR hors du commun.
Belle trouvaille pour se rendre sur cette île volcan le dépaysement est garanti.
On est vite dans l’ambiance avec le Check in et les boutiques de l’aéroport.
Le vol en lui-même est un régal et parfaitement illustré malgré l’interdiction de photographier ?
Le bonus est du même niveau, l’aménagement du port est incroyable.
Merci pour ce FR exceptionnel François et à bientôt.
C’était un dépaysement pour mon ami japonais également, car il n’était jamais allé à Aogashima ! J’aime beaucoup les petits aéroports comme celui-ci.
Quand le chat PNC n’est pas là, les souris PAX photographient.
J’ai mis un peu de temps à comprendre sur place le pourquoi du comment de ce port, d’une configuration encore plus déroutante que l'île elle-même.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
J'avais déjà vu des photos d'Aogashima, et je n'aurais jamais pensé voir un FR dessus ! Il faut dire que la réservation de place a l'air bien compliquée quand on ne parle pas japonais. Merci pour ce FR si original !
Cela ne m’étonne qu’à moitié qu’un lecteur connût l’existence de cette île. Mais pour y aller par voie aérienne, le barrage de la langue est redoutable, tout comme pour GNI et KYD à Taïwan. Je pressens que je vais garder l’exclusivité de la ligne pendant longtemps.
Merci pour le commentaire !
Belle exclue en hélico François! Très sympa!
Merci pour ce Flight-Report (et oui c'est pas précisé que ce n'est que pour les avions haha), et à bientôt.
Ayant demandé à l’avance aux modérateurs d’ajouter cet hélico dans la BD de Flight Report, je n’avais aucune crainte que ce récit puisse être refusé !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Quel splendide FR....merci beaucoup pour ce partage
Merci d’avoir pris le temps de me l’écrire :)
Merci pour ce partage dépaysant et ce 1er FR relatif à un vol en hélicoptère.
Au plaisir de partager ces moments inoubliables !
Merci François pour ce FR exceptionnel.
Une expérience à faire (je n'ai jamais tenté) et le lieu est unique.
un peu de poisson volant pour compenser le saumon ?
Bonus toujours aussi intéressant.
Vivement le prochain FR.
Ce bout du monde s’est imposé instantanément dans mon programme quand j’ai commencé à préparer ce voyage à Hachijōjima. Le fait que cette île ne soit accessible quasiment qu’en hélicoptère la rendait encore plus désirable. :)
Il y a eu poisson volant à Aogashima et saumon à Tokyo !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Bonsoir,
Un FR pour le moins original et passionnant !
Merci pour cette magnifique exclue.
A bientôt
Au plaisir de partager mon originalité et mes passions ;)
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR très original !
Comme toi, j'aurais craqué pour ce vol en hélicoptère (je n'ai jamais eu l'occasion d'en effectuer un) et pour ce prix, c'est plutôt donné.
HAC n'est pas un très grand aéroport mais on y trouve largement le nécessaire. J'aime les sièges orientés vers la piste !
A bord, les vues sont magnifiques, comme à ton habitude !
Merci encore de nous avoir emmené avec toi dans ce périple dans les îles Izu. A bientôt !
Le transport de fret et un taux de remplissage frôlant les 100% aident à contenir le tarif de cette liaison en hélicoptère : c’était un petit plaisir que nous pouvions nous offrir.
HAC, un petit aéroport d’une efficacité remarquable, grâce à sa position centrale dans l’île. La terrasse d’observation est également un plus appréciable par beau temps.
Il y a toujours une part de chance dans les photos de paysage en vol, et ce trajet n’échappait pas à cette règle
Merci pour ton commentaire !
Merci François pour cette triple exclu !
Je ne suis jamais monté à bord d'un hélicoptère...
Les sensations doivent être très différentes que celle que procure l'avion ?
Une île particulière et sauvage, à découvrir...
J'attend le FR de retour, avec des vues du cockpit.
A bientôt !
C’est en effet très différent de l’avion, plus encore qu’entre un gros porteur et un petit biturboprop.
J’aurais tout aussi volontiers passé deux jours à pied à Aogashima, pour mieux prendre le temps d’en apprécier les paysages.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci pour ce remarquable FR ! Voler en hélicoptère est un privilège bien plus rare que prendre l'avion, en particulier quand c'est pour aller sur des îles aussi hors du commun. Aucun service sur ce court vol, mais franchement on n'a pas le temps d'y penser ! A bientôt
Ce vol a été court, mais il s’inscrit dans le temps long de mon pèlerinage de l’an dernier sans lequel je n’aurais jamais découvert cette île si éloignée de l’image que beaucoup se font du Japon.
Les critères d’évaluation habituels ne s’appliquent pas à ce vol, et c’est aussi ce qui en fait son intérêt.
A bientôt !
C’est l’intérêt de parcourir le site régulièrement et de découvrir ce récit original.
Merci Marathon pour ton FR tout aussi captivant que son bonus.
Les sensations d’un vol en hélicoptère sont inoubliables et ici en plus les vues d’une région dont j’ignorais l’exIstence sont superbes.
A bientôt.
La surface vitrée d’un hélicoptère offre à tous les PAX un panorama exceptionnel : aucun avion ne peut rivaliser dans ce domaine.
Je connaissais à peine l’existence de cet archipel quand j’ai rencontré pour la première fois ce pèlerin qui sur le chemins de pèlerinage est devenu un ami. Il faut saisir les opportunités quand elles se présentent !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR tout juste superbe !
C'est vrai que tu nous as demandé si on pouvait ajouter l'héliport, le type d'hélicoptère ET la compagnie aérienne nous avons eu quelques sueurs froides :)
Le vol en lui même n'est rien à côté du bonus sur cette île que j'ai dévoré ! Merci beaucoup !!!
A bientôt !
Réponse de Mme : Moi aussi ! ^^
Réponse de Mme : Ce n’est rien à côté de vivre ce bonus ! ^^
A bientôt !
Un grand merci François pour ce FR qui décoiffe ;-)
Déjà, le mode de transport, inédit ici, et qui est à lui seul un autre monde, même si ça vole aussi. Rien que le décollage et l’atterrissage à la verticale et l'absence de pressurisation doivent casser toues les repères habituels. Madame a été courageuse... et récompensée.
Car la destination aussi est des plus insolites, tout ce que j'aime.
Chapeau bas à la "continuité territoriale" à la la japonaise^^^
"Décoiffer" est le verbe adéquat, car le vent souffle fort sur ces îles isolées dans l'océan :)
L’absence de roulement rend l’atterrissage et le décollage d’une douceur incomparable. La surface vitrée est également exceptionnelle par rapport aux hublots des avions utilisés en service commercial. Mme avait beaucoup d’appréhension, mais a posteriori, elle ne serait pas opposée à utiliser à nouveau ce moyen de transport.
Le Japon est une mine inépuisable de passionnantes destinations insolites, dès que l’on sort des sentiers battus.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR au combien dépaysant !
L’hélicoptère permet d’avoir de très belles vues une fois en vol
Ma seule expérience à bord d’un hélico était sur un Robinson R44, autant dire que cet engin est bien plus impressionnant
La visite d’Aogashima dans le prochain opus promet, je n’ai jamais vu un ”terminal” aussi petit
Quel bonus ! Bel aperçu du Japon du bout du monde
A bientôt
Le S62C est en effet une assez grosse machine, biturbine ce qui est bien plus sécurisant pour des trajets presque entièrement au-dessus de l’eau. Peut-être est-ce même obligatoire pour une ligne régulière ?
Je reprends à mon compte l’expression de Frednyon : par son accès et sa configuration, Aogashima est un fascinant bout du bout du monde.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Le S76C est en effet une assez grosse machine, biturbine ce qui est bien plus sécurisant pour des trajets presque entièrement au-dessus de l’eau. Peut-être est-ce même obligatoire pour le transport de PAX ?
Je reprends à mon compte l’expression de Frednyon : par son accès et sa configuration, Aogashima est un fascinant bout du bout du monde.
Merci pour le commentaire, à bientôt !
3 A320 par jour pour une ile de 8000 habitants, c’est très généreux. ANA bénéficie de subventions de l’état Japonais?
L’hélicoptère qui vibre de partout pendant le vol, madame a du être ravie :D
On est vraiment au fin fond du Japon, ces endroits dont on ignore même l’existence.
Merci pour le partage!
Je pense que non, car il n'y a pas de tarif préférentiel pour les îliens sur HND-HAC. A contrario, le tarif spécial sur la ligne Hachijōjima - Aogashima est certainement subventionné.
Elle confirme, mais elle a néanmoins fait brave figure et souri pour une photo souvenir (non publiée) à mi-parcours
Ma liste de nouvelles destinations insolites au Japon crois plus vite que je ne peux l'exploiter !
Merci pour le commentaire !
Je pense que non, car il n'y a pas de tarif préférentiel pour les îliens sur HND-HAC. A contrario, le tarif spécial sur la ligne Hachijōjima - Aogashima est certainement subventionné.
Elle confirme, mais elle a néanmoins fait brave figure et souri pour une photo souvenir (non publiée) à mi-parcours
Ma liste de nouvelles destinations insolites au Japon croit plus vite que je ne peux l'exploiter !
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce super FR. Quelle découverte que ce bout du monde! Et quelle belle balade en hélico !
Un bout du monde, jamais cette expression n'a été mieux adaptée.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce partage d'un vol inhabituel ! Rien qu'à la photo de couverture on sent que ce vol ne sera pas standard. Très belle expérience avec des vues impressionantes de ce bout du monde. L'ile parait assez hostile et je la verrait bien figurer comme repaire des méchants dans un James Bond !
En tout cas un vrai coup de coeur pour moi ou la notation habituelle n'a aucun sens.
J'aurais aimé trouver moi-même cette analogie tellement je la trouve juste ! :)
Cet improbable bout du monde méritait le voyage; neuf PAX par jours : peut-on imaginer destination plus exclusive ?
Merci pour le commentaire !
Merci François pour cet improbable FR à bord d'une improbable aéronef vers une improbable destination.
Tu mets la barre bien haut dans la catégorie "bout du monde."
Le volcan escarpé qu'est Aogashima, battu par les vents donc avec peu de végétation fait tropicalement désolé.
Y trouve-t-on un sanctuaire en l'honneur de Matsu ou de son avatar local?
A bientôt !
La végétation est très rase sur les pentes extérieures de la caldera, mais très dense à l'intérieur qui est protégé du vent.
Nul doute que Kūkai était encore avec mon ami et moi pour nous protéger comme il le fit pendant notre pèlerinage !
Merci pour le commentaire, à bientôt !