Le LYSflyer vous présente le quatrième et dernier volet de son routing hivernal à destination de Dubaï. Rien d'extraordinaire pour cet épisode, une petite navette classique entre Francfort, le hub forteresse de Lufthansa et Marseille, le hub forteresse de LYSflyer (lol!).
Pour mémoire ou ceux qui auraient raté les épisodes précédents, voici le descriptif de ce routing :
11/02/2019 : ,
12/02/2019 : ,
17/02/2019 : DXB-FRA + bonus touristique Dubaï,
17/02/2019 : FRA-MRS, c'est ici.
Je vous avais laissé à la sortie de la passerelle où les passagers fraîchement débarqués de notre vol se mêlent au flux commun des passagers non-Schengen.

TRANSIT À FRANCFORT
Nous sommes donc dans un couloir assez austère mais moderne et bien entretenu. Le tout est spacieux et on ne ressent pas le volume de personnes.

Au choix, tapis roulant ou marche en "B-M double pieds" (ok…jeu de mots pourri…). Notez le petit buggy permettant de transporter passagers à faible mobilité.

Petit point faible, le manque de FIDS dans ce couloir. Le seul disponible est situé tout au bout ce qui crée un petit attroupement dans le passage.

Après avoir confirmé notre vol sur le FIDS, on continue notre chemin. Étant dorénavant en Europe, nous pouvons activer l'échange de données sans crainte de hors-forfait et nous recevons rapidement une notification de l'application Lufthansa qui nous indique la porte d'embarquement de notre prochain vol et même le cheminement à suivre.

Nous approchons du PIF mis en place pour les passagers venant hors de l'espace de libre échange européen.

Celui-ci est franchi assez rapidement malgré beaucoup de passagers. Tous les postes étaient ouverts et le personnel très efficace. Nous nous retrouvons dans un couloir qui fleure bon la joie de vivre…mais au moins c'est propre et efficace. Rien à dire.


Et l'on se retrouve dans les couloirs sans plafond du Terminal 1. Quelqu'un peut-il me dire pourquoi Fraport ne repose pas les faux-plafonds dans ce terminal? Je sais que ce n'est pas l'amour fou en ce moment entre Fraport et LH mais bon…pas très germanique tout ça.

On descend encore. Rappelez-vous, nous étions montés de 2 étages!

Après le passage de la PAF, nous voici de retour dans l'espace Schengen avec un passage obligé par le duty free.

Après ce magasin, nous nous retrouvons au point plus ou moins central des portes A du Terminal 1.

Le FIDS attire moins les foules ici. Notre vol et sa porte sont bien confirmés.

Petit détour par la nouvelle aile où je pourrai voir une dernière fois la magnifique reine qui nous a transporté depuis le Moyen-Orient.

Fatigués, nous nous rendons en porte pour attendre notre vol nous ramenant en Provence.

On continue à travers des couloirs aveugles mais pas forcément désagréables.


La jetée A est bien longue et la progression est aidée grâce aux tapis roulants. L'offre en restauration et commerces est limitée mais bel et bien présente.

Nous atteignons notre porte avec assez peu de monde qui attend déjà.

Nous sommes assez en avance, le transit aura été rapide. En attendant, je m'adonne à un petit spotting alors que le soleil se lève. Ici, c'est comme le Port Salut, c'est écrit dessus : un magnifique A340-600 LH (j'aime cet avion).

Un Boeing 777-300ER UA en porte.

Un Airbus A330-200 SA est tracté en vue de passer la journée sur le tarmac avant de rentrer en Afrique du Sud dans la nuit.

L'embarquement est finalement appelé avec respect des priorités et utilisation des portes automatiques.

LE VOL
Vu le voyez venir? Nous empruntons des escaliers…


…eh oui! C'est un bon vieux paxbus des familles qui nous attend pour une visite (non) guidée du tarmac francfortois.

Après un très long trajet vers l'un des points de stationnement situé le plus à l'Est de l'aéroport, le paxbus déverse son flot de passagers. Bien entendu, nous sommes en présence de nombreux compatriotes qui n'arrêteront pas de se plaindre de ce trajet…sans commentaire.

Le vol était initialement prévu en A320NEO mais nous nous retrouvons en CEO. Tant pis! La passerelle mobile (et la fatigue) feront que je ne ferai pas de fuselage shot réglementaire, le LYSflyer plaide coupable.

La cabine est, comme à son habitude, très propre et bien entretenue. Les sièges NEK sont archi-connus.

Pas de surprise au niveau du pas. C'est du LH pur jus. Nous serons 2 pour le triplet de sièges! Un peu de confort business-class-style au prix de l'éco!

En cas d'ennui, voici un peu de lecture. De quoi tenir jusqu'à MRS.


On commence notre roulage. Ici, ancienne (que je préfère) et nouvelle (que je trouve raté, un peu de jaune n'aurait pas fait de mal) livrée LH se côtoient.

Une baleine (un peu péjoratif comme surnom, non?) LH en nouvelle livrée que je trouve d'autant plus ennuyeuse sur un "gros navion".

Le sharklet rend bien je trouve. Nous sommes stationnés face au Terminal 2 qui regroupe la plupart des compagnies hors Star Alliance dont ce Boeing 767-300ER DL qui vient juste d'arriver des…États-unis.

Un petit Embraer 170 A5 (content que l'intelligentsia d'AF ait décidé de faire marche arrière au sujet de cette marque incongrue) termine son vol depuis CDG.

On contourne ce position de parking assez variée avec du LH, du OU et…malheureusement…du FR.

On prend la direction du seuil 25.


Ah ben non…on contourne les seuils 25.

Notre roulage nous mène aux confins de FRA.

Pendant ce temps-là, l'activité continue avec un A320 LH qui atterrit.

Le roulage est bien long. Pilote? Vous connaissez le chemin?

À ce rythme, on croirait se rendre à MRS par la route.

Nous approchons de la piste 18 où une tondeuse OS s'apprête à prendre son envol vers une des villes secondaires autrichiennes.

Sans arrêt, nous pénétrons la piste.

Que nos chers co-pax soient rassurés, nous rejoindrons notre Provence adorée par la voie des airs!

Achtung! Je crois que c'est interdit de passer par là.


On prend rapidement de l'altitude dans une météo clémente.

Les volets sont rentrés, notre vitesse nous permettant de se passer de la portance supplémentaire induite par ceux-ci.

Nous arriverons rapidement en vue du territoire français que nous longerons. Ici, la petite ville de Haguenau dans le Bas-Rhin.

La magnifique ville de Strasbourg dans toute sa splendeur.

Son aéroport, Strasbourg Entzheim (SXB/LFST).

La magnifique aile de notre A320 et Strasbourg à l'arrière-plan.

La prestation est distribuée alors que nous remontons la vallée du Rhin. Un choix entre un sandwich au poulet et un friand à la confiture est proposé. Pour les boissons, c'est du classique.

Les sommets des Vosges sont encore enneigés.

L'ancienne base aérienne (française du temps de la guerre froide) de Bremgarten (EDTG) aujourd'hui rendu à la vie civile.

Nous croisons la route de cet énorme Airbus A380-800 SQ reliant CDG à SIN.

Les traînées de condensation (chemtrail? lol) sont impressionnantes.


La ville de Bâle se dévoile logiquement ainsi que son aéroport binational mais surtout, repère à flight reporter!

Virage vers l'Ouest pour longer la frontière franco-suisse et nous admirons les villes de Montbéliard (à gauche) et de Belfort (à droite).

Le Jura est nettement plus enneigé que les Vosges.

Le lac de Neuchâtel est rapidement survolé (il me semble qu'il s'agit de ce lac…).

On croise un trafic LH qui s'en retourne vers sa maison.

Les villes de Genève et Annemasse sont rapidement atteintes. Nous volons dans l'espace aérien français dorénavant.


Nous laissons la Suisse derrière et filons vers le Sud-Ouest au-dessus de la Savoie.

L'agglomération d'Annecy se dévoile rapidement ainsi que l'aérodrome d'Annecy Meythet (NCY/LFLP).

Au loin, la région lyonnaise se présente.

Survol de l'aéroport de Grenoble Alpes Isère (GNB/LFLS).

Logiquement, la ville de Romans sur Isère vient après avoir survolé le plateau de Chambaran.

La vue est magnifique sur la vallée du Rhône et le massif du Pilat.

Valence, la porte de la Provence. En bas de l'image, l'aérodrome de Valence Chabeuil (VAF/LFLU).

On descend maintenant la vallée du Rhône en longeant les monts de l'Ardèche.

Contrairement à la réputation de la région, il fait moins beau en Provence qu'en Allemagne…mais où va le monde?!

La descente estamorcée depuis longtemps et nous survolons les Alpilles.



Dernière inflexion de trajectoire au-dessus d'Entressen pour s'aligner sur la 13L.

Longue finale au-dessus de l'étang de Berre.

Nous passons quelques salins implantés sur la commune de Berre l'étang (original comme nom!) et qui profitent du terrible mistral pour accentuer l'évaporation de l'eau.

Mer (ou plutôt étang) d'huile en cette calme matinée de février.

Il ne reste plus que quelques mètres avant le toucher des roues.

On pose et les PNT sortent tout ce qu'ils peuvent pour décélérer rapidement. Nous sommes bien à MRS avec ses fameux hangars Eiffel classés monuments historiques.

On quitte la piste pour commencer notre roulage.

L'ancienne base de la Sécurité Civile avec le sol rougi par quantité de produit retardant utilisé par les Canadair et autres Trackers chargés de lutter contre les feux de forêts.

Les habituels AF assurant (certainement) la Navette vers ORY, voilà une vision typique de MRS.

Pas grand monde sur le tarmac marseillais, nous sommes bien à bon port.

Dernier virage. Voilà un dimanche bien calme à MRS.

ARRIVÉE À L'AÉROPORT
Nous prenons rapidement congé de nos PNC et nous nous retrouvons dans cette passerelle aveugle bien connue.

Mais nous nous retrouvons rapidement dans un circuit arrivées lumineux et prenons de la hauteur.

Dernière vue sur notre fier destrier germanique mais fabriqué en haute-garonne.


Vue sur les points de stationnement non-Schengen avec 2 Boeing 737-800 LY et AH qui se préparent à repartir vers leurs bases respectives.

Au bout du couloir, il faut redescendre.

Premier palier que je connais bien…je commence à avoir quelques doutes.

Et là, mes doutes se confirment…nous sommes dans le circuit arrivées non-Schengen. C'est à n'y rien comprendre. Nous sommes partir vers FRA comme un vol considéré (à juste titre) intra-Schengen mais nous rentrons hors-Schengen. Il va falloir peut-être penser à appliquer une règle unique : soit on applique les règles de circulation dans le marché unique soit on rétablit les contrôles aux frontières! Et non pas "un coup oui, un coup non"…#modecoupdegueuleOFF.
Bref, heureusement que Parafe fonctionne et qu'il n'y a pas grand monde.

On se retrouve rapidement dans la salle de récupération des bagages. Comme je vous le disais, l'activité n'est pas folle ce matin.

Le tapis affecté à notre vol. La livraison sera assez longue.

Paris vous aime mais la Provence vous souhaite la bienvenue!

Après avoir récupéré nos biens, nous rejoignons le côté landside.

Après toutes ces heures passées assis dans la carlingue d'un aéroplane, un peu de marche pour retrouver la LYSflyer-mobile ne nous fera pas de mal.

Une heure plus tard, nous sommes rentrés à notre domicile pour un repos bien mérité! C'est ainsi que le routing dubaïote se termine avec un vol navette finalement bien agréable.
J'espère sincèrement que vous aurez apprécié cette série de publications. N'hésitez pas à commenter et à liker!
À bientôt pour de nouvelles aventures.
LYSflyer
Merci pour ce FR
"Petit détour par la nouvelle aile où je pourrai voir une dernière fois la magnifique reine qui nous a transporté depuis le Moyen-Orient."
Très jolie photo
Un long parcours pour parvenir en porte d'embarquement comme souvent à FRA
Et puis, bien sur, un embarquement en paxbus
A bord une cabine toujours impeccable
"Ici, la petite ville de Haguenau dans le Bas-Rhin."
Je pense qu'elle n'est pas en territoire français et bénéficie d'une
extra-territorialité ;)
"Un choix entre un sandwich au poulet et un friand à la confiture est proposé. Pour les boissons, c'est du classique."
Intéressant choix salé/sucré
Superbes vues aériennes parfaitement identifiées tout au long du vol
Merci pour cette série et à bientôt
Merci pour ce commentaire détaillé!
J'essaie de faire des photos de qualité!
FRA a une réputation à tenir!
J'ai quelques anecdotes qui ne font que confirmer ce commentaire! ;) PS : j'adore l'Alsace!
Il y en a pour tous les goûts.
Merci et à bientôt pour la prochaine série.
Bonjour,
Les hangars vus en bordure des pistes à Marignane (pardon, Marseille-Provence), sont les Hangars BOUSSIRON, double-hangar conçu par l'architecte Auguste Perret et l'ingénieur Nicolas Esquillan, et non des hangars EIFFEL. Erreur très fréquente.
Merci.
Hello et merci pour le report!
Un vol court et commun, mais très très bien commenté, bravo !! De belles vues tout au long du vol.
Un vol tout à fait correct avec LH comme bien souvent, dommage cette arrivée non-schengen qui aurait pu retarder la sortie.
A bientôt!!
Merci pour ce FR.
FRA et ses long couloirs, pas vraiment un aéroport agréable.
La ville de Bâle se dévoile logiquement ainsi que son aéroport binational mais surtout, repère à flight reporter! => c'est confirmé avec maintenant deux des plus importants contributeurs de 2018 !
Un vol propice aux photos, c'est ce que j'aime le plus.
A bientôt
Merci beaucoup puor le partage et le clin d'oeil sur Bâle !
Un vol très correct avec un aéroport que je n'apprécie pas spécialement, je trouve FRA très mal-aisé.
A bientôt !