Avis du vol entre Paris et Vienna en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous !
Je vous retrouve pour un week-end à destination de Vienne. Les billets ont été réservés à l'occasion d'une promotion d'AF sur ses destinations européennes. Nous hésitions entre Budapest et Vienne, c'est la capitale autrichienne qui a fini par l'emporter.
Le prix d'appel du CDG-VIE était proposé au tarif imbattable de 79 € A/R, digne d'une pub lowcost. Il y avait malgré tout pas mal de disponibilités à ce tarif, mais pour prendre des horaires qui nous arrangeait il aura fallu aller jusqu'à 110 € par personne, ce que je trouve très raisonnable.
Ce week-end a été choisi aussi car il nous permettait d'assister à une représentation d'un opéra au mythique Staatsoper de Vienne (bonus en fin de FR).

Le routing

L'arrivée à CDG

Nous avons pris notre journée, donc nous en profitons pour arriver assez tôt à CDG. A la sortie du RER, je constate comme très souvent les longues queues de pax pour acheter des tickets pour Paris. Je ne me fais plus avoir, avant de partir j'achète toujours un aller - retour.

Mais que vois-je ?! Le mythique FIDS de CDG en travaux ? Il manque vraiment quelque chose…

A gauche, c'est direction le 2E et ses promesses d'horizons lointains.

Hélas pour nous ce sera moins exotique donc direction le 2F.

Cela ne m'empêche pas de spotter ce magnifique A380 d'EK.

L'accès au 2F est un vaste chantier…

Nous arrivons rapidement dans le hall de check-in.

Personne au PIF, c'est toujours plus agréable.

Nous disposons de nos BP sur mobile, mais par prudence je fais toujours éditer mon BP sur papier. Et puis je préfère le contact humain, voilà.

Les comptoirs SP sont déserts et nous sommes accueillis par une charmante agente qui nous édite nos BP. Le vol étant prévu complet, elle ne peut pas nous placer sur un triplet avec une 3e place libre. A tout hasard, je lui demande quel serait le prix d'un upgrade. Elle-même fait les gros yeux en voyant s'afficher la modique somme de 399 € (par personne bien sûr). Je ne comprendrai jamais la politique d'AF sur ces vols MC.

Nous voilà en possession de nos BP, direction le PIF.

Celui-ci est passé très rapidement et avec des agents souriants, ce qui mérite un bon feed back.

Direction la deuxième jetée du 2F.

Notre vol est (pour l'instant) prévu à l'heure.

Verrière de la première jetée du 2F.

Et celle de la deuxième. Je les trouve vraiment très réussies.

Le clan des Bataves.

Direction le lounge, c'est en bas.

L'accès est agréable, avec de la verdure.

L'entrée du salon. Accueil souriant, je fais valider mon éligibilité par les agentes.

Le salon aF

Salon bien connu ici des contributeurs de ce site, je vous en épargne le tour. En ce vendredi matin, il est très calme, ce qui n'est pas si fréquent.

Je fonce directement tout au bout, à la pointe du salon.

En effet, de là nous pourrons avoir une vue imprenable sur les mouvements en piste et au décollage (cf. ci-après la séquence spotting).

Le buffet est en mode hybride : il y a les reste du petit-déjeuner mais pas encore l'offre de déjeuner.

Côté liquide le "hard" est disponible, mais pas encore le "soft"…

Notre sélection.

J'en profite pour regarder de plus près l'offre de sacs que propose AF. Certains ne sont pas mal du tout (ce n'est pas Tarmac75 qui me dira le contraire ;-)

ça finit par bouger un peu du côté de l'offre solide.

La bibine arrive vers 11h, mais pour le champagne "il faut demander à l'accueil" (ce que je ne me vois pas faire).

Il faudra attendre un peu avant que le vin blanc ne soit amené.

Santé !

L'offre de presse est bien fournie, ma curiosité est happée par cette couverture (article dans lequel est cité).

Il est bientôt l'heure d'embarquer et nous nous dirigeons vers la sortie. C'est alors que le FIDS annonce un embarquement retardé pour notre vol. L'accueil m'indique une petite demi-heure d'attente supplémentaire. Hélas le salon s'est bien rempli et nos places ont été prises immédiatement. Pas de panique, on descend au sous-sol, toujours plus calme.

Notre canapé, spacieux !

Bon, eh bien puisqu'on a une demi-heure…

Un peu de spotting

Pour ceux que ça n'intéresse pas, vous pouvez scroller jusqu'à l'étape suivante.
On commence avec ce B737 Next Gen d'UX, avec un macaron "Argentina"

Pas mal d'AF, forcément.

Notamment ce superbe mais un peu daté A380.

Combo DL et Croatia.

En plein décollage, un mérou d'Etihad.

Un B787 de Kenya

EZ au premier plan et un United en ascension.

L'embarquement

12h20, nous remontons en salle d'embarquement. Celle-ci est tout près de la sortie du salon.

Une belle cohue pour la file SP. Une file s'est formée spontanément, mais certains font les petits malins et tentent de s'inscruster par la droite. Pas de doute, on est bien en France.

Un agent AF vient mettre un peu d'ordre dans tout ça. L'embarquement est lancé vers 12h25, avec respect des priorités. Vérification des BP par les portiques. Je préférais quand nous avions droit à un scan manuel et un sourire…

Embarquement par cette belle passerelle vitrée.

Qui permet de voir le nez de notre Airbus du jour. A côté de lui un cousin qui va retrouver une livrée code-barres.

Un autre cousin, mais qui va garder sa livrée "bleu électrique" pour quelques temps encore.

Le museau de plus près.

Arrivée en porte.

Fuselage shot de rigueur, avec un Rital saisi au passage.

L'accueil en porte est sympathique. En passant le pas de porte, je ne peux retenir un "c'est mon moment préféré". Le CC m'entend et me sourit en disant : "ah oui ?"

Le flight report

Passage par la cabine business, aux têtières rouges et qui comptera 3 rangs sur ce vol.

Nous arrivons à notre rangée.

Le pas n'est pas top, mes genoux touchent pratiquement l'aumônière.

Pratique, de quoi accrocher ma veste.

Le transalpin aperçu tout à l'heure à l'embarquement vient se garer près de nous.

Ca se remplit tranquillou.

Appuie-tête bidouillable pour dormir.

Nous repoussons à 13h, avec 10 minutes de retard sur le retard annoncé…

Roulage sous le beau ciel bleu printanier.

On croise ce beau 777 CX au départ pour HKG.

Take-off !

Les rideaux sont rapidement tirés pour que notre haleine ne vienne pas incommoder les pax J. Je me suis déjà retrouvé au premier rang de l'éco et ce n'est pas bien agréable d'avoir ce rideau dans le nez. Depuis je m'arrange toujours pour éviter ce rang.

Je note que l'appareil est équipé de prises USB fonctionnelles, bon point.

Le temps dehors permet de profiter d'une vue superbe.

Je suis un peu dégoûté, on m'avait vendu une cabine pleine pour arguer d'un triplet non privatisable, mais il y a de nombreux sièges libres. Sauf pour nous :-(
De l'autre côté du couloir, certains ne se privent pas de s'étaler, sans enlever leurs chaussures. Pas très classe.

Une vingtaine de minutes après le décollage, le service commence.

Nous avons le choix entre deux types de sandwich. Ma sélection.

Celle de Madame. Guère engageant pour ce qui me concerne, mais je salue l'originalité de proposer un produit peu standard.

Le CC fait alors une messe basse au PNC positionné à l'avant du trolley et celui-ci revient avec ceci, m'indiquant qu'il a reçu des instructions.

Je remercie le CC qui me retourne un clin d'oeil. Sympa ! Tchin alors !

Santé aux FRistes !

Je goûterai tout de même le sandwich à la betterave et à la framboise. Bof.

Puis petit café.

Madame prendra un thé. La marque est plutôt qualitative.

Dehors les paysages sont superbes.

Nous ne sommes plus très loin de l'arrivée. Le lac de Neusiedl, à la frontière entre l'Autriche et la Hongrie.

Approche avec les Alpes enneigées en fond.

Nous ne sommes qu'à quelques minutes à peine de l'atterrissage et les environs sont verdoyants.

Atterrissage.

Un Hongrois arborant fièrement une livrée spéciale pour le 100e avion de la compagnie.

Un B747 au bel empennage (mais non identifié pour moi).

Au parking nous retrouvons un compatriote.

La passerelle est amenée et l'instant Danette immédiat.

Débarquement et salutations très cordiales du CC.

La passerelle est aveugle, dommage, je ne pourrai pas dire au revoir à notre oiseau du jour.

L'arrivée à VIE

Nous arrivons directement en salle d'embarquement (comme parfois à ORY). Il y a beaucoup de monde.

L'architecture est sympathique, avec ce bar au design très inspiré.

Je parviens à spotter (médiocrement, je vous l'accorde) ce B777 d'Eva Air que j'aimerais bien essayer.

Je trouve les Autrichiens un peu hardis de positionner si près Ukrainiens et Russes…

Combo austro-hongrois :-D

L'ausgang est bien indiquée.

Nous n'avons pas de bagage à récupérer, nous voyageons léger.

L'escroquerie du CAT est un peu trop mise en avant à mon goût… Un A/R coûte en effet 21 €, alors que sur le quai d'en face, en à peine plus de temps, un train nous conduira dans le centre de Vienne pour 4,20 €…

Il n'y a que quelques mètres de plus à faire, mais le CAT rencontre pourtant du succès, étonnant.

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour le retour !

Pour ceux que cela intéresse, voici un bonus touristique sur le Staatsoper de Vienne.

Bonus touristique

L'un des objets de ce voyage était de pouvoir profiter d'une représentation au Staatsoper, l'une des scènes lyriques les plus mythiques.
Le bâtiment a été inauguré en 1869 mais a été gravement endommagé et incendié par un bombardement américain en 1945. Il a été entièrement reconstruit après-guerre à l'identique.

L'entrée est superbe.

Fort heureusement, la décoration originelle du foyer a été préservée.

La salle, entièrement reconstruite.

Ce soir, ce sera du Verdi, avec Simon Boccanegra. Le tarif est très intéressant comparé aux scènes italiennes, parisiennes ou new-yorkaises.

Chaque place dispose d'un IFE personnel, qui permet d'avoir le programme, la distribution et la traduction. Ce soir, nous aurons le plaisir d'avoir Placido Domingo, l'un des plus grands ténors (celui-ci officiera en baryton pour l'occasion). Le monsieur a tout de même 78 ans, quelle forme !

L'entracte est l'occasion de se restaurer au foyer.

Les chanteurs et le choeur saluent en fin de représentation.

Puis après la représentation, rien de tel que d'aller se restaurer au Cafe Oper Wien, au sein même du bâtiment, typique des cafés viennois, pour découvrir la gastronomie autrichienne.