Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce report retour de notre petite escapade Canarienne.
Introduction
Nous sommes à la fin du mois de février lorsque nous cherchons une destination ensoleillée pour des vacances entre printemps et hiver avec la possibilité de faire de la rando.
Madère reste chère depuis Toulouse (il n'y a d'ailleurs pas de vol direct), pour le Maroc madame connaît il nous reste les Canaries et Tenerife très à la mode cet hiver grâce notamment à l'ouverture de la liaison par Easyjet en plus des vols plus ou moins régulier de la low-cost Espagnole Volotea.
Après avoir fixé nos dates nous trouvons un bon tarif avec Easyjet du samedi au samedi avec des horaires pratiques pour la somme de 200 € A/R pour deux avec un bagage en soute de 15kg pour mettre le matériel de rando.
Ce qui nous donne le routing suivant:
Enchainement de vols
- 1
- 2U21760 - Economique - Tenerife Sur => Toulouse - Airbus A319
Cette ligne est cette fois ci une exclusivité sur Flight-report. Il fait dire qu'avec les faibles fréquences offertes par Volotea 1/semaine et l'ouverture de la ligne en 2/semaine par U2 lors de la saison hiver 2018/19, il y a assez peu de vols. Toutefois le remplissage à 100% lors des 2 vols hors vacances scolaires donne bon espoir quant à la prolongation de la ligne l'année prochaine.
ADIOS Tenerife
Après un excellent séjour sur les pentes du Teïde où la météo aura été superbe il est déjà temps pour nous de rentrer. Première étape rendre la voiture (une fiat 500) de location que nous avions pris avec Easyjet pour 83€ la semaine chez leur partenaire Europcar.

Le ciel et bleu et les cocotiers trônent devant la zone de départ. Cela ne donne pas vraiment envie de rentrer sous la grisaille Toulousaine.

Le parking des bus est bien plein avec des véhicules aux couleurs de compagnies aériennes TUI ou Jet2.

L'aéroport de Tenerife Sud dispose d'une aérogare toute en longueur où l'on trouve au rez-de-chaussée tous les comptoirs d'enregistrement ainsi que les services d'arrivés.


Le FIDS montre un panel très varié de destination et de compagnies la seule constante est qu'il s'agit de vols charters ou low-cost. Pour notre vol à priori pas de soucis il est à l'heure.


Nous filons déposer notre valise aux comptoirs Easyjet, malgré qu'il n'y ait que 5 comptoirs ouverts pour tous les vols Easyjet, l'attente est faible moins de 10 minutes.

Le chemin pour rejoindre le Pif ne prends littéralement que 2 minutes. Le contrôle en lui même est lui aussi très rapide et sommaire. À la sortie on tombe sur l'un des inévitables dutyfree à passage obligatoire qui équipe un nombre toujours plus grand d'aéroports.

Heureusement quelques petites zones ont échappé au temple de la consommation et l'on trouve 2 petites (mais sales) baies vitrées donnant sur le trafic.

Petite séance spotting avec la low-cost britannique EasyJet sous pavillon Autrichien qui partira vers Paris CDG à l'aide de cet Airbus A320.

Ce 737 de Smartwings assure lui une rotation original Paris CDG-Boa Vista (Cap Vert) -Tenerife-Paris CDG.

Les russes arrivent eux avec du gros et un A330-300 pour réaliser les 6h30 de vol vers Moscou SVO.

Deux appareils eux ne bougent pas et ne bougeront pas de si tôt, les 2 Boeing 737max-8 des compagnies TUI et Norwegian était alors groundés suite au crash de l'appareil d'Ethiopian 5 jours plus tôt.


Heureusement les Boeing 737-800 marchent eux parfaitement bien ce qui permet à Norwegian et ses appareils au nez rouge et à leurs dérives toujours singulières d'assurer sa rotation vers Oslo.


Du côté des Airbus d'Easyjet pas de soucis non plus, pour cet A320 qui repousse en direction de Berlin.

Autre habitué des lieux beaucoup moins courant en France cet A321 de Thomas Cook à la livrée spéciale s'envolera lui vers Glasgow.

L'avantage avec la filiale allemande du groupe TUI c'est que les livrés sont loin du classique Eurowhite avec le Magic Life qui partira vers Düsseldorf ou la livrée promotionnelle pour les livres photos Cewe qui décolle vers Stuttgart.


Autre TUI à la livrée beaucoup plus classique et quelque peu rafistolée, ce 737-800 de la filiale Belge arrive de La Palma.

Autre utilisateur du 737 la low-cost Jet2.com qui s'envole vers Manchester.

Autre Boeing qui change des monocouloirs classique, ce Boeing 717 de Volotea roule pour un vol vers Asturias.

Easy opère de nombreux vols en A320 sharklet dont le 250ème Airbus de la compagnie et sa peinture spéciale.

Enfin c'est au tour de notre A319 d'arriver dans les temps en provenance de Toulouse.


Pas de chance il s'agit du même appareil qu'au vol aller à savoir OE-LKL.


Airbus vs Cobus

Il est temps pour nous de rejoindre notre porte, pour cela il faut descendre d'un étage pour rejoindre la zone d'embarquement. Une nouvelle fois ce n'est pas les boutiques qui manquent avec des ventes de souvenirs et de nourriture. Les prix sont exactement les mêmes que ceux pratiqués à bord.


Le FIDS nous indique la porte 34 pour notre embarquement pas de chance celle-ci se trouve tout au bout du terminal.

Les portes 33 et 34 sont situées tout au fond du terminal


Ce sont des portes en faux contact situé au fond d'un long couloir, on ne va pas se mentir niveau confort c'est pas Changi.

L'embarquement est rapidement lancé et ça ne traîne pas ! Efficace.

C'est en regardant mon BP que j'ai compris mon problème des prochaines heures…

Bref il est temps de rejoindre notre appareil du jour au passage une belle vue sur le tarmac et ses 737max tankés dans l'attente de jours meilleurs. Un peu plus loin on voit notamment l'arrivée d'un A321 d'Austrian.

Dernière vue sur le terminal.

Puis petite marche de quelques centaines de mètres pour rejoindre notre appareil du jour.


L'embarquement s'effectue sous le magnifique ciel bleu des Canaries.

Pour nous ce sera direction la porte arrière. En faisant le tour de notre aéronef. On notera l'immatriculation et les drapeaux européen et autrichien sur la carlingue signe que notre appareil est sous le giron d'Easyjet Europe.



Notre dérive orange tranche bien avec le bleu du ciel. On peut même voir la lune !

Retour en mode sous marin
Fuselage shoot, l’accueil à bord de la part de notre équipage Toulousain sera agréable et souriant. un bon point.

Pas besoin d'aller très loin pour trouver mon siège le rang 26 étant tout simplement le dernier de la cabine… Concernant les sièges on retrouve la même cabine qu'à l'aller (normal il s'agit du même appareil) avec les sièges AI-1000 de chez Zodiac.

Par contre autant l'OLCI nous avait gâté à l'aller avec des places aux issues autant cette fois la place et surtout la vue sont plus que réduites… Du coup le cadrage des photos et leur qualité va être réduite.

Le pas est étroit, mais le plafonnier est moderne surtout que mon voisin est plutôt du genre costaud.


Dans le reste de la cabine l'embarquement touche à sa fin. Une nouvelle fois le vol est full. Les annonces seront effectuées en français depuis le poste, le chef de cabine n'est autre que le célèbre Pascal qui nous fera une nouvelle annonce de bienvenue pleine d'humour.

Les réservoirs sont pleins, le pétrolier décroche le tuyau d'alimentation connecté à la canalisation d'alimentation située sous le tarmac.

Nous repoussons contrairement à ces 2 737max cloués au sol depuis quelques jours, à ce moment personne ne savais que le grounding de la flotte des max allait durer aussi longtemps.

Nous laissons la priorité à ce B737-800 de Luxair qui se prépare à retourner dans le grand duché.

En chemin vers la piste on profite une dernière fois d'une dernière vue sur le volcan, mais aussi sur les jets qui viennent visiter l'île.

Nous n'attendons que quelques minutes avant de rejoindre la piste et prendre les airs rapidement cap à l'Est.



Rapidement nous sommes au dessus de l'océan.

La cabine est plutôt calme durant la montée vers notre altitude de croisière.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons à la vue des côtes de l’île de Grand Canaria avec le relief des parcs naturels de Tamadaba


Nous survolons l'île d'Ouest en Est on aperçoit d'ailleurs l'aéroport de Gran Canaria.



Puis c'est de nouveau l'océan qui file sous nos ailes.

Avant que les nuages viennent séparer les deux nuances de bleu.

En cabine une première tournée du Bob est proposée par notre équipage, l'ambiance, bien que celle de fin de vacances est bonne les hôtesses et stewards prenant le temps de discuter et plaisanter avec les passagers.

Nous nous laisserons tenter par un chocolat chaud ainsi qu'un muffin avec l'offre à 4€50, les quantités sont bonnes, la qualité est correct.

Dehors notre croisière se poursuit.

Pour avoir une idée précise de la route suivie merci Flightradar24.

La luminosité à tendance à diminuer rapidement au fur et à mesure que nous filons vers le nord-est. Le coucher de soleil en sera d'autant plus rapide.



Dans la pochette située devant nous on trouve les docs habituels, safety card, carte du Bob ou encore brochure présentant la vente à bord.

Mais aussi le très publicitaire magazine de la compagnie.

Le vol se poursuit la lumière artificiel remplaçant peu à peu la lumière naturelle dans la carlingue.

Au loin on aperçoit les lumières de Séville, ça y est nous survolons la terre ferme !

Notre traversée de l'Espagne se poursuit nous passons à proximité de Saragosse, il ne nous reste à présent plus que les Pyrénées à franchir.

Pas mal de passagers ont désormais sombré pour faire une petite sieste. Dommage que l'équipage n'est pas pensé à réduire un peu l’intensité lumineuse.

Les annonces d'arrivées sont énoncés et une dizaines de minutes plus tard ce sont les lumières de Toulouse que l'on aperçoit à l'horizon, pas de chance ce sera un posé en piste 14 avec une approche un peu plus longue pour nous.

Retour a toulouse
L'approche et le posé seront effectués calmement sans secousse ni rebond.

Notre roulage nous amène progressivement vers le Hall A, où l'on vient se parquer quelques instants plus tard.

Le seul avantage d'être au dernier rang c'est que sur Easyjet il permet une sortie rapide de l'appareil. Ce qui sera le cas après des salutations souriantes de notre équipage en porte.

Nous rejoignons le tarmac éclairé par la dérive de notre appareil du jour, bon on ne va pas se mentir la température n'est pas la même qu'à Tenerife.

Notre voisin de porte est un cousin, il vient lui d'arriver de Marrakech une autre destination ouverte lors de la saison hiver.

Comme très souvent à Toulouse lorsque l'on arrive depuis l'étranger un contrôle aux frontières est nécessaire ce qui sera notre cas malgré le fait que notre appareil soit stationné à une porte domestique. Nous aurons donc le droit à un tour de bus pour rejoindre le hall D.

Etant un des derniers vols de la journée le contrôle sera heureusement rapide.

En chemin on croise cet Airbus A320 de la Lufthansa arrivé quelques heures plus tôt depuis Munich.

Juste avant la salle de livraison bagage on tombe sur cet écran indiquant les arrivées du soir et leurs tapis associés.

Il nous faudra patienter quelques minutes avant de voir les bagages arriver sur le tapis. Contrairement aux courts vols Easyjet que j'ai l'habitude de prendre, le volume des bagages livrés est bien plus important qu'à l'accoutumé.

Ryanair fait sa pub dans le terminal, pour la saison été le vol quotidien vers Madrid à disparu dommage mais la compagnie Irlandaise reviendra bientôt en force lors de la saison hiver 2019.

Court passage Groundside avant de filer vers l'extérieur où seulement quelques services sont ouverts.

Puis nous grimpons à bord du tramway qui ne tardera pas à partir. La fréquence est assez faible en soirée mais le prix reste raisonnable avec un billet à 1,70€

C'est ici que prends fin cette courte série qui j'espère vous aura plus, je vous retrouve très bientôt pour quelques vols navettes. D'ici là bon vols à tous !
Merci pour votre partage, j'ai beaucoup apprécié ce Flight Report qui est bien illustré.
Cela m'est déjà arrivé à Toulouse mais dans l'autre sens, avant d'embarquer dans l'avion. C'était un vol pour Naples avec Ryanair l'été dernier et bien que Naples soit dans l'Union Européenne le vol était en zone internationale. J'imagine que certaines destinations font l'objet de contrôle systématique (arrivée et/ou départ) et pour d'autres c'est peut être aléatoire.
Enfin bref, ça avait été une galère car on avait du faire 3 fois la queue au contrôle des passeports parce que la police voulait pas nous laisser passer car ils étaient persuadé que notre vol n'était pas contrôlé alors que c'était affiché sur le FIDS. Et au bout de la troisième fois ils nous ont laissé passé mais au final on a perdu presque 1 heure.
A l'aller vous aviez été contrôlé aussi ?
A bientôt
Bonjour Guilhem et merci pour ce retour, pour ce vol nous n'avons pas été contrôlé à l'aller. Lors de mes vols vers BRU/FRA/MUC/OPO ou encore Madrid et bien d'autres. Cela m'est même arrivé à l'arrivée d'un vol depuis GVA secteur France !
Par contre pour les agents de la PAF j'avais fait l'erreur inverse pour un vol vers Palma (avant que l'affichage du FIDS ne soit adopté) ou j'avais passé les controles alors qu'il n'y avait pas besoin.
Bon vols !
Merci Hugo pour ce FR.
Airbus vs Cobus : une superbe photo.
Une période en effet ou les MAX8 venaient d'être cloué au sol (TUI et smart wings en ayant quelques un).
Pas de chance avec ces mauvaises places.
A bientôt
Bonjour Valérie et merci pour ce commentaire, pour les Max il semble que l'on doive attendre un peu plus longtemps avant de revoir les B737max dans les airs...
Pour les places on ne gagne pas tous les jours à la loterie Easyjet.
Bon vols !
Merci pour le partage Hugo !
Presta standard Easyjet, il ne fait pas bon d'être en fond de cale et encore moins en low cost.
Le bonus sur Tenerife est super sympa. C'est vraiment une très belle ile, très agréable à visiter hors période d'affluence et en s'écartant un peu des zones les plus touristiques.
A bientôt !
Bonjour Stéphane et merci pour ce commentaire, du Easyjet classique au fond de la classe près des toilettes et ce n'est pas la place idéal...
Approuvé, vraiment une belle surprise pour nous.
Bon vols !
Merci pour ce FR
Joli spotting au sol
Dernier rang et pas réduit pour vous faire encore plus regretter votre retour
A cause de cet inconfort le vol parait long malgré un excellent équipage
Très beau bonus de cette belle île si on sait sortir des sentiers battus
A bientôt
Bonjour Gilbert et merci pour ce retour,
Il faut remercier les compagnies aériennes qui y envoi leurs appareils les plus colorés.
Pour le vol, il est vrai que cette place au derniers rang est vraiment à éviter pour le reste l'équipage sauve les meubles.
Avec plaisir.
Bon vols!
Bonsoir Hugo,
Merci pour ce FR. Vol en mode torture !!
Magnifique bonus pour une île qui mérite largement une visite.
A bientôt
Bonjour Dorothée et merci pour ton commentaire,
La torture n'est valable que pour les paxs de plus de 1,80m ce qui n'est pas mon cas ! Mais je ne vais pas dire que c'était agréable pour autant ...
Que je vous encourage de faire !
Bon vols !
Merci Hugo pour ces superbes clichés, comme à l'accoutumée. Le spotting révèle un 330 russe qui reste cher mais franchement très tentant. Pour les 738Max, les voir au sol en un seul morceau est quand même plus rassurant, que l'on soit en Ethiopie, en Indonésie ou n'importe où. Pas vraiment pressé de monter à bord de cet avion.
Dommage pour le siège borgne, un classique sur ces A319 easyJet sinon, c'est un vol qui fait le job comme on dit. Merci pour ce FR et son bonus.