Avis du vol entre Aqaba et Cologne en classe Economique avec Ryanair

Bonjour à toutes et à tous,

introduction

Bienvenue sur ce FR retour de mes vacances hivernales : un petit voyage en Jordanie mais qui fut un gros coup de coeur. Le vol s’étant entièrement déroulé de nuit et sur une compagnie pas très folichonne, le récit ne sera pas long. Qu’à cela ne tienne, j’ai assez de photos pour vous proposer un report même si l’intérêt de ce FR réside plutôt dans son bonus.
Pour les étourdis, les amnésiques ou ceux qui prendraient simplement le train en route, vous trouverez dans le report aller le pourquoi du comment ce billet ne m’a couté qu’une quarantaine d’euros

Départ de AQJ

Ce FR commence sur les bords de la mer rouge. Après avoir passé deux magnifiques journées à crapahuter dans le désert, je retrouve Aqaba et la civilisation. Un rapide passage dans les toilettes du restaurant le plus couru d’Amérique me permet de me débarbouiller (2 jours que je ne m’étais pas lavé, il le fallait bien) et je m’installe ensuite à la terrasse d’un café pour admirer le coucher de soleil. Qu’on est bien au bord de l’eau, l’air marin est si pur, la brise est si douce que j’en oublie le temps qui passe et … m**** mon vol !!

Je règle en vitesse l’addition et fonce dans la rue principale pour attraper un taxi. Le chauffeur, très sympathique, m’emmènera à l’aéroport en 15 minutes depuis le centre ville. L’aéroport ou plutôt la forteresse puisqu’il faut montrer patte blanche pour accéder à AQJ : un contrôle de mon passeport et du coffre de la voiture sur la route d’accès puis une petite troupe de militaires postés à l’entrée du terminal pour un accueil en fanfare (sans musique).
J’arrive alors dans une aérogare complètement vide, les comptoirs RYR sont fermés, il n’y a pas un chat et ça sent le roussi. Le personnel (qui se limitait à deux agents du PIF) me faire comprendre que je suis en retard car tout ferme normalement à H-1. Ils appellent un de leurs supérieurs, parlent en Arabe et me laissent finalement passer les contrôles. D’un air innocent et comme si je passais ici toutes les semaines, je promets au personnel de faire attention à l’heure la prochaine fois.
Avec toutes ces histoires, je me suis bien gardé de faire des photos. Il vous suffira d’imaginer un PIF et une PAF vide vu mon arrivée tardive, la fluidité fut donc optimale.
Une fois airside, mon devoir de FRiste reprend le dessus et je dégaine la boite à souvenirs. Le terminal est bas de plafond mais il est neuf et la lumière est assez douce pour ne pas aveugler un Homme

Le duty free est bien vide. Fragrances, éthanol et nicotine n’ont visiblement pas fait recette ce soir là

Ces toilettes à la Jordanienne sont propres et nettement plus confortables que si elles avaient été à la Turc

Au niveau de l’offre de restauration, on frôle la disette même si cette cafétéria ravira les amateurs de snacks et autres pax en manque de sucre

Après une présentation de mon BP et de mon passeport, je fais mon entrée dans le club très fermé des ”priority”. Tous les pax sont stockés en porte et si l’envie d’aller aux toilettes nous gagne, il faut laisser son passeport au comptoir en guise de caution

C’est assez étonnant d’être confiné en salle d’attente dans un mini aéroport qui ne compte que trois portes. Surement le résultat des procédures Ryanair pour gagner de précieuses secondes à l’embarquement

Puisque tout le monde est maintenant en porte, l’aérogare est vide

Vide comme cette espèce de librairie dont je remercie le gérant d’avoir bien voulu prendre mes cartes postales pour les poster à ma place (oui je suis vieille école)

Mon BP et mon numéro de séquence témoignent de mon check-in très tarif et du très bon remplissage de l’avion (172 sièges occupés sur les 189 que compte l’appareil soit un honorable remplissage de 91%)

Même si le réseau wifi n’est pas fonctionnel, cet aéroport dispose quand même de prises de courant. Ça vous branche ? Face à une technologie si aboutie, j’ampère mon latin

Trêve de jeu de mots stupides qui risqueraient de vous faire perdre le fil. La bête vient d’atterrir en provenance de CGN

L’arrivée de l’appareil aura pour effet le déclenchement d’un instant Danette collectif

Et d’un coup d’un seul, la salle d’embarquement se vide

Dernier coup d’oeil au FIDS avant de quitter AQJ. Pour le deuxième aéroport du pays, ça ne se bouscule pas au portillon et les LCC représentent une part énorme du trafic.
Remarquez l’incommensurable optimisme Jordanien, nous sommes censés décoller dans 3 minutes mais le vol est encore prévu à l’heure

L’embarquement était bien trompeur puisque tous les pax auront le plaisir d’attendre 10 minutes sur le tarmac et en file indienne avant de pouvoir réellement accéder à l’avion

10 minutes, c’est bien suffisant pour prendre en photo EI-EBY sous routes ses coutures. Celui-ci s’apprête à souffler ses 10 bougies, il est en pleine santé malgré un problème de flaps survenu il y a deux ans à CGN

Dernier au revoir à l’aéroport international du Roi Hussein. La monarchie est bien représentée dans le milieu aéroportuaire puisque l’aéroport d’Amman porte le nom de la Reine Alia (qui avait d’ailleurs travaillé chez Royal Jordanian avant d’être reine)

10 minutes, ça me laisse aussi le temps de photographier mes bagages et mon sac légèrement hors format. Personne n’y prêtera attention, j’ai eu beaucoup plus de problèmes avec EZY sur ce point là

Nous embarquons enfin, l’occasion de faire un instant porte pour le principal intéressé

Le vol

Horreur malheur ! La fièvre jaune à encore frappé, ils nous ont refilé une vieille cabine. Un vol nocturne de 5 heures coincé entre le hublot, le voisin et le plastique jaune ne sera pas des plus agréables

Le temps de vol annoncé par le CDB est de 4h55, les consignes de sécurité sont énoncées en Allemand, en Anglais et en Arabe puis on repousse à 21h20

Le décollage se fera finalement piste 01 à 21h23. Je quitte ainsi la Jordanie mais je suis au fond de moi quasiment certain d’y revenir un jour. Cap au nord !

Au détour d’un virage, Amman apparait tel un tapis d’étoiles. Ça na rend pas forcement bien à l’iPhone mais le spectacle était assez sympa en live

On poursuit notre route en contournant la mer morte par le nord et on file droit vers une autre mer, bien plus vivante : la Méditerranée, mère des mers ou plutôt mer des terres

Le survol de Tel-Aviv ne rend pas non plus grand chose mais on distingue bien la limite terre-eau

Ambiance veillée funèbre en cabine, seuls quelques lecteurs inconditionnels dévorent les mots à l’aide de leur veilleuse mais la quasi totalité des pax agonise

Je n’aurai pas le courage de terminer mon bouquin et préférerai somnoler avec ma capuche et mes lunettes de soleil sur la tête.
Après environ 4h30 de vol, la cabine reprend vie. Je regrette quand même l’allumage brutal des néons dont la lumière est aussi agressive que le nom des villages Allemands que nous survolons au même instant

ARRIVÉE À CGN

1h03 de la muerte, le train d’atterrissage de notre 737 tâtonne puis talonne les terres Teutonnes, signant notre inéluctable retour au Reich sans toutefois que la princesse Angela soit présente pour nous accueillir

Je vous épargne mes photos ”tentative de spotting” qui sont aussi horribles qu’inutiles. Il faudra donc se contenter de notre clone une fois arrivé au parking

Deuxième instant Danette du vol qui fut très mou. Ne pas conserver vos Danettes hors du frigo, on vous l’a pourtant déjà dit !

Toute la troupe finira serrée comme des sardines dans un pax bus. Tel l’élève turbulent, j’occupe la place du fond

Très exactement une trentaine de secondes après avoir démarré, notre bus s’arrête et nous fait sortir. Non, vous ne rêvez pas, cet avion était bien le mien et nous venons bien de parcourir les 50 mètres qui séparent l’avion de l’aérogare EN BUS. Cette petite farce de l’aéroport de Cologne fera réagir quelques pax

Vous voulez encore rire ? Sixt et ses publicités bidonnantes sont là pour ça. Les non-germanophones comprendront aisément

En ces temps de Brexit et d’euroscepticisme, il est toujours bon d’être accueilli par la bannière aux 12 étoiles

Les PARAFE sont en carafe, Cologne vous aime

Dernière photo une fois landside qui prouvera qu’à CGN comme partout ailleurs, les tapis ne sont ni volants ni de course mais bien à bagages

Vu l’heure tardive de mon arrivée, vous comprendrez facilement pourquoi je passerai la nuit dans un hôtel aux abords de Cologne. Boire ou conduire, il faut choisir ! Je ne suis pourtant pas saoul mais ce voyage en Jordanie m’a enivré
Merci pour votre lecture, à bientôt pour d’autres aventures et pour mon retour sur les legacies
Un petit coin de paradis se cache derrière la balise :-)
Et puisque ce FR était assez court, je vous gâte (pas trop quand même) avec un mini bonus hôtelier

bonus wadi rum

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Le programme de ces 4 jours en Jordanie n’a pas été bien compliqué a définir : le sud du pays compte 2 sites touristiques majeurs, 2 x 2 = 4 et le compte est bon.
Après avoir visité et énormément apprécié Petra qui à fait l’objet de mon premier bonus, on entame maintenant la deuxième partie du voyage et pas des moindres : le Wadi Rum.
Comme d’habitue, quelques éléments d’introduction avant de débuter : Quand je voyage avec un temps aussi restreint, je ne laisse pas trop de place au hasard et cette excursion dans le Wadi Rum avait été planifiée quelques semaines avant mon départ. Pour profiter au mieux du désert, j’ai choisi d’y passer deux jours et deux nuits. Pour y séjourner, deux options s’offrent à vous :
La première : Dormir dans un camp aménagé comme la majorité des visiteurs. Je vous déconseille vraiment cette option car ces camps sont de vraies usines à touristes. Il s’agit de camps bétonnés regroupants des dizaines de tentes avec toilettes, générateurs d’électricité, cuisine, murs en béton ect… Ces camps n’ont aucun charme et ils dénaturent complètement le paysage ! Leur construction est même illégale mais le gouvernement Jordanien ferme les yeux sur ces pratiques car le tourisme rapporte gros
La deuxième option qui est beaucoup plus sympa et que je vous conseille vivement : éviter ces camps en partant en bivouac avec des locaux et en dormant à la belle étoile. Une forme de tourisme beaucoup plus responsable pour une expérience nettement plus authentique. Pour ça, je suis donc passé par l’association ”Wadi Rum Beduin Friends”, une association qui met en relation les bédouins et les visiteurs souhaitant découvrir le désert de cette façon.
Mon périple commence le jeudi soir aux portes du désert. Nous sommes un petit groupe de 5 français (un couple de Parisiens, deux amis Bordelais et moi même) et nous attendons Samy et Ahmed, nos deux guides. Nous grimpons dans le coffre du 4x4 et nous enfonçons dans la nuit.
Après une bonne heure de route lors de laquelle j’ai déjà bien rigolé avec mes comparses, on arrive a l’endroit qui sera notre campement pour la nuit. Un repas autour du feu et de nombreux verres de thé plus tard, tout le monde part se coucher. Je fais de même en prenant mon matelas, ma couverture et en m’éloignant un peu du groupe pour trouver un endroit sympa où dormir
Le lendemain matin, je me réveille à l’heure des poules, je découvre enfin le désert de jour et j’admire la vue depuis le haut de mon rocher. J’ai passé une magnifique nuit à admirer les milliers d’étoiles dans le calme et l’obscurité absolue !

Après avoir pris le petit déj, nous partons tous en randonnée avec Ahmed. Il est bédouin, il a grandit dans le désert et connait donc parfaitement tous les chemins qui nous mènent à travers les roches

Le paysage est vraiment magnifique. Un mélange de massifs rocheux, de sable rouge et de petites fleurs qui jonchent le sol.

On retrouve ensuite Samy qui nous a devancés grâce au 4x4 et qui a préparé tout le nécessaire pour le repas du midi

Le spot à l’ombre des arbustes et aux pieds de cette roche est bien charmant

Après le repas, on repart pour une après-midi de marche qui alternera entre visite de canyons et grands espaces

Une fois que le jour commence à décliner, Ahmed nous emmène grimper sur les massifs rocheux. C’est assez physique puisqu’on emprunte les chemins de chèvre mais une fois arrivé au sommet, la vue est splendide et l’immensité du désert s’offre à nous

On restera ici un certain temps afin d’admirer les couleurs si caractéristiques du Wadi Rum

Puis on redescendra dans la vallée pour y retrouver Samy qui a installé notre camp pour ce soir

La deuxième soirée passée en compagnie du groupe et des bédouins fut une nouvelle fois excellente ! Bien installés dans l’alcôve d’une roche et autour du feu de camp, on partage un bon repas préparé sur place. Puis les bédouins sortent la guitare, on discute, on chante et on ri aux éclats. Un super moment comme j’aimerais en vivre tous les jours

Quand tout le monde décide d’aller se coucher, je me sépare une nouvelle fois de mes compagnons et prends mon matelas pour aller m’installer en haut d’un rocher. La vue au réveil se passe toujours de commentaires

Comme la vieille, on abandonne Samy et son 4x4 puis on part pour une nouvelle journée de randonnée. Après une heure de marche, nous voici aux pieds d’une arche naturelle. C’est un des seuls endroits du désert où on croisera des touristes

Nous repartons et continuons la journée avec une activitée pour le moins originale : déterrer les racines des arbustes morts à l’aide du 4x4 pour pouvoir alimenter le feu de camp le soir venu

Au passage, voici notre bolide qui était juste génial. Nos sacs et tout le nécessaire pour la préparation des repas était entreposé dans la benne du pick-up, nos couvertures et matelas étaient bien attachés sur le toit. Nous étions d’ailleurs tous les 5 aussi assis sur le toit pour profiter de la vue et du grand air lors des déplacements

Nous roulons ensuite vers le sud, jusqu’à la frontière Saoudienne qui se trouve juste derrière le gros massif rocheux au fond de la photo

Et hop, on redescend en gambadant dans les dunes jusqu’à avoir 3 kg de sable dans chaque chaussure

Après avoir pris un bon repas et lézardé au soleil, c’est reparti pour une après-midi de grimpette sur les formations rocheuses. La vue est toujours extraordinaire

Sachez d’ailleurs que ce désert à servi de décor pour de nombreux films comme Lawrence d’Arabie, Seul Sur Mars ou encore Star Wars

C’est dans ce magnifique décor que s’achève mon épopée désertique

Une dernière photo pour la route : le désert n’est pas totalement sans vie puisqu’on y croise des familles bédouines et leurs troupeaux. Tout à gauche de la photo, vous remarquerez les enfants qui guident les moutons à l'aide de leurs ânes. Ceux-la ne passent surement pas leurs journées devant une console de jeux ou un écran d'ordinateur

Au risque de me répéter, la Jordanie fut vraiment un coup de coeur. Le désert du Wadi Rum est un endroit empreint d’une grande sérénité dans lequel j’ai passé deux jours inoubliables !
Ma journée se terminera sur les bords de la mer rouge qui ne se trouve qu’à une heure de route d’ici puis j’irai prendre mon avion afin de renter en Europe. La boucle est bouclée

En espérant ne pas avoir été trop long, merci encore pour votre lecture :)

bonus hotelier

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Rapide bonus hôtelier a propos de l’hôtel dans lequel j’ai dormi en arrivant en Allemagne, il s’agit du ”Bonn BaseCamp”

La nuit avec petit déj dans une caravane dortoir m’a couté 25€ mais il y a des couchages pour tous les gouts et tous les prix

Idéal pour une expérience décalée et facilement accessible depuis CGN en voiture