Avis du vol entre Lyon et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous, chères lectrices, chers lecteurs ! Après mon voyage en Suède, je reprends l'ordre chronologique de mes reports avec un (très) court récit, introduction à un autre périple avgeek datant de janvier !
Mais avant de débuter le report, une nouvelle histoire de Père Kethu ! Vous n'espériez tout de même pas réussir à esquiver la construction du routing ?
Tout commence donc lors de la préparation de mon week-end de la Toussaint. Le plan était initialement d'aller visiter Dublin avec Madame. Plan qui ne s'est pas fait, remplacé par un séjour en Normandie pour voir de la famille (et boire du cidre, également).
Bref, tout ceci nous importe peu, me direz-vous. Sauf que, en préparant ce voyage, je consulte comme à mon habitude, la page Wikipedia EN de l'aéroport de Dublin, qui est une source d'informations très utile pour trouver des trajets un peu originaux. Et sur quoi tombais-je ? Une liaison vers Edinburgh opérée par Hainan Airlines en Boeing 787 ! Dur de trouver plus original !
Malgré ce changement de plan pour la Toussaint, je me note donc ce trajet purement avgeek dans un coin de la tête. Un peu au hasard, je réserve finalement ce vol pour le dimanche du dernier week-end de janvier. Le hasard faisant bien les choses, je retrouverais notre cher Okapi à bord de cet aéronef tout droit venu de l'Empire du Milieu.
Pour rallier Dublin, et repartir d'Edinburgh, je reste fidèle à Skyteam, en partant sur un LYS-CDG-DUB avec Air France, et un EDI-AMS-LYS avec KLM. C'est d'autant plus intéressant que, à l'époque de la réservation, le segment CDG-DUB devait être opéré en Avro RJ85 de Cityjet. Malheureusement, Hop! a repris les vols à Cityjet, me voilà donc parti pour un banal vol en ERJ190. Encore une déconvenue aéronautique… Et ce n'est malheureusement pas la dernière !
Le routing prévu ressemblera donc à ça :

On commence donc par un pré-acheminement des plus classiques, et des plus douloureux, puisqu'il s'agit du vol du matin pour CDG, avec un départ à 6h00 de Lyon… J'ai longtemps douté de l'intérêt de faire un report, mais l'ouverture du nouveau salon à LYS quelques jours avant m'a poussé à le documenter ! Bon, c'était sans savoir que je n'écrirais finalement le récit que 6 mois plus tard…

A l'enregistrement en ligne, je choisis simplement un siège côté couloir à l'avant de la cabine avec peut-être un siège libre comme voisin : Maximiser mon sommeil à bord est ma seule préoccupation. Il n'y a de toute façon pas grand chose à voir par le hublot à 6h du matin en janvier…

Quoi, un nouveau salon à LYS ? Quelle exclusivité sur FR !!! (Non.)

Après, comme d'habitude, un réveil beaucoup trop tôt pour un humain normalement constitué, j'arrive au parking P0 aux alentours de 4h40. L'aéroport est encore tout endormi, et il y a des dizaines de lapins qui gambadent sur les aires gazonnées le long des voies routières ! Je tenterai bien d'en attraper un pour agrémenter la collation sur le vol vers Dublin, mais c'est peine perdue, ils sont bien trop agiles pour moi…

Direction les ascenseurs, je n'ai pas la foi de faire le chemin à pied…

Le vol pour Roissy est le premier de la liste, dure vision que voilà. Ça devrait être interdit de faire des vols si tôt.

A l'étage des départs, c'est de suite plus animé, avec le vol pour Paris CDG et celui pour Lisbonne qui sont prévus au même horaire !

Ouille, il y a une sacrée attente pour les passagers non-Skypriority ! Forcément, les comptoirs n'ouvrent qu'à 4h30, alors que le site de l'aéroport de Lyon conseille de venir au minimum deux heures avant le vol…

Même en Skypriority, ça bouchonne un peu.

Je récupère donc rapidement mon BP aux bornes, et je pars passer le PIF.

Pas grand monde au PIF, mais les passagers devant moi ne sont pas très efficaces… L'obstacle est passé en 8 minutes, je peux désormais suivre cette signalétique toute neuve !

Hop! et Air France font la pub de leur salon ! Ce dernier ouvre 1h15 avant le premier vol.

C'est donc par là, l'entrée est celle de l'ancien salon Solano. L'identité visuelle de Hop! est mise en avant…

L'accueil au salon est cordial ! Tout de suite à gauche, on trouve quelques assises classiques, des fauteuils "œuf", et une zone réservée aux pax Ultimate et autres VIP.

De l'autre côté du buffet, des assises plus classiques, en assez grand nombre (toutefois toujours pas suffisant lors des périodes les plus chargées).

Mais pour le moment, c'est bien vide ! Au fond, les toilettes.

Pour terminer ce tour d'horizon, la zone devant le buffet. Les premiers passagers commencent à arriver, une employée s'occupe de l'accueil tandis que l'autre termine la mise en place des journaux.

Je m'installe au fond du salon, avec une vue directe sur ce qui m'intéresse le plus ici : Le buffet !

Au passage, le salon n'est pas avare en prises électriques et USB. Encore heureux, cela dit, pour un salon qui vient d'ouvrir ses portes…

Assez visité, place à la bouffe ! On commence léger, avec l'armoire des boissons. Qui n'a pas beaucoup évolué depuis le Patio… C'est la même offre que dans les appareils Hop! quoi. Je commence à avoir un mauvais pressentiment…

Les boissons chaudes… Toujours du soluble identique à l'offre dans les appareils. Au niveau du solide, et bien… On va dire que c'est bien, on a le choix entre deux "sucrés", encore et toujours tirés de l'offre en vol.

Ah, me voilà bien médisant ! Je n'avais pas remarqué cette bannette de viennoiseries, et, comble du raffinement, une troisième sorte de salé derrière, avec ce "mini cake" rond ! Vous noterez que chez Air France, on encourage les déchets inutiles, puisque si l'on souhaite un couvert (on se demande pour quelle partie de l'offre on aurait besoin d'un couvert, soit-dit en passant), il faut ouvrir un sachet plastique avec fourchette, cuillère, poivre, sel, sucre et serviette.

Il y a bien les habituelles bouteilles de Beaujolais, fermées en cette heure matinale (et ce n'est pas plus mal, un passager qui parle particulièrement fort en est déjà à sa deuxième Heineken, il n'est même pas 5h du matin…), ainsi qu'un choix tout à fait conséquent de gobelets en plastique ou en carton. Quelle opulence ! Le réchaud à soupe n'est pas allumé, pourtant un petit goulasch de bon matin en hiver, ça n'a jamais tué personne !

Terminons ce tour d'horizon avec la presse disponible, avec les grands titres habituels (ainsi que deux journaux néerlandophones pour les passagers KLM), mais pas la presse régionale.

Je retourne m'asseoir, pour déguster ma sélection… Au moins, je ne risque pas de prendre trop de poids.

Je somnole ensuite un peu, difficilement dans ces fauteuils pas vraiment faits pour ça, puis je vais visiter les sanitaires, qui sont donc désormais à l'intérieur du salon. C'est propre et bien aménagé, mais seulement deux WC, c'est trop peu lorsque le salon est plein.

Quelques minutes avant l'heure d'embarquement, je quitte ce lieu de débauche, en direction de la porte habituelle pour le vol AF7651, la Q06, tout au bout du bâtiment principal.

Notre A320 du jour est en porte, comme d'habitude il est arrivé avec le dernier vol de Roissy de la veille, AF7648. Il s'agit de F-GKXJ, qui est au service de la compagnie française depuis 2003… Sur le côté droit, une berline de luxe sérigraphiée "Police" a amené un passager et son escorte dans l'appareil…

Les sièges qui meublaient ce couloir font cruellement défaut désormais… Une décision que j'ai du mal à saisir.

Bref, l'embarquement est lancé à l'heure, et les priorités sont respectées. La presse est disponible en porte, mais moins variée qu'à l'accoutumée… Il manque Le Monde et Aujourd'hui en France (qui sont présents au salon), ainsi que Libération, l’Équipe et la presse régionale (en général Le Progrès et le Dauphiné).

La passerelle vitrée permet d'admirer la nuit… Devant la porte, quelques policiers surveillent l'embarquement, il ne faudrait pas que ce passager avec escorte ne s'envole… Ils sont très polis, puisqu'ils saluent chacun des passagers qui embarquent !

L'accueil à bord est tout aussi souriant par les PNC, je retrouve avec plaisir cette cabine Smart. Par contre, la cabine n'a pas eu le temps de chauffer après la nuit passée dans le froid hivernal, je garderais donc mon manteau jusqu'à la fin de l'embarquement !

Je me retrouve encore une fois relégué avec la plèbe, derrière le rideau de séparation des classes !

Le hublot au rang 7 est bien aligné selon moi, mais trop proche du siège selon les critères de Marathon.

Le pitch est bon pour un vol domestique, et ce, malgré la présence du magazine de bord et d'Air France Madame dans l'aumônière.

Petite démonstration des têtières réglables, qui me seront fort utiles durant ce trajet pour ne pas m'affaler sur mon voisin…

Les prises USB sont fonctionnelles, mais je n'en aurais guère l'utilité sur ce vol

Ceci n'est pas une tablette.

Le plafonnier est flou, tout comme ma vision vu comme je suis mal réveillé…

Mes voisins de rangée sont arrivés (ils vont à Miami), je n'aurais pas le siège du milieu de libre pour poser ma veste, qui finira dans le coffre à bagages. Je peux donc la boucler (la ceinture siglée, hein) !
L'embarquement est terminé à 5h55, le commandant de bord prend la parole pour nous annoncer un temps de vol de 50 minutes, avec du vent, de la pluie. "Mais en compensation, vous aurez le sourire de l'équipage !"
Et effectivement, le chef de cabine prend ensuite la parole avec un enthousiasme certain, d'autant plus impressionnant pour l'être amorphe et endormi que je suis à ce moment-là… Les démonstrations de sécurité sont ensuite réalisées.

Le reste du vol sera du type "Résumé écrit", l'auteur-interprète de ce récit ayant été, vous allez le constater, un peu léger en photographies. Nous repoussons donc à 6h07, pour nous élancer 12 minutes plus tard vers le nord. Dès que le signal "Attachez vos ceintures" est éteint, je file visiter les sanitaires avant que le service ne commence. C'est propre, encore heureux vu que je suis le premier à y mettre les pieds…

Je reviens à ma place, je fais un petit somme en attendant le service, et je me réveille… Pendant le roulage d'arrivée. Je suppose que les pilotes ont réussi un kiss landing puisqu'ils ont réussi à ne pas me réveiller !
D'après la trace radar, le vol s'est donc posé sur la 26L à 7h04, après donc 45 minutes de vol. Si j'avais été au hublot et réveillé, j'aurais pu apercevoir les lumières du 767-300 Delta (teasing… pour dans longtemps) du vol DL230 en provenance de Raleigh, qui atterrissait en parallèle sur la 27R.

Nous arrivons en porte avec quelques minutes d'avance, et le cockpit prend la parole pour demander aux passagers de rester assis et attachés. Le groupe électrique doit en effet être branché avant qu'ils ne puissent couper les moteurs de notre appareil (l'APU de notre appareil doit être défaillant). Je vois les visages des fans d'instant Danette se tordre d'horreur face à cette réalité qui les accable : Ils ne pourront pas patienter debout dans l'allée centrale pendant de longues minutes. Une bien horrible torture…
(Pour être un peu plus sérieux, je ne comprends toutefois pas cette demande : Rester assis, soit, mais pourquoi rester attachés ? Nous ne risquons pas de bouger à nouveau (à moins d'un faux mouvement d'un pilote qui pousserait malencontreusement la manette des gaz, mais j'ose espérer que ça n'arrive pas), et au contraire, si un incident sur un réacteur venait à se produire, être détaché permettrait de gagner de précieuses secondes pour une éventuelle évacuation. Si quelqu'un de plus expérimenté a une explication, je suis preneur !)
Au bout de quelques instants, nous sommes libérés. Je me vois être, bien malgré moi, contraint à participer à l'instant Danette, mes voisins pour Miami, ayant peur que leur prochain vol ne parte sans eux, m'invitent à me lever, ce que je fais de bonne grâce. A 7h19, me voilà dans la passerelle.

Au bout, une hôtesse au sol regroupe des passagers voyageant en groupe pour Le Cap… Je poursuis mon chemin, ça n'est pas que l'Afrique du Sud ne m'attire pas mais :
1/ J'ai un avion chinois à prendre entre Dublin et Edinburgh.
2/ Je m'en voudrais de diminuer drastiquement la moyenne d'âge de ce groupe composé de joyeux retraités.

Je suis donc le circuit de correspondance, comme la très grosse majorité des passagers du vol…

Voilà le parfait endroit pour finir un récit : Devant un appareil à H2Okapi (qui est fonctionnel, mais dont la photo du test est désastreusement ratée) !

Promis, le prochain vol sera relaté de manière plus complète ! En attendant, vous pourrez vous consoler (ou pas) avec le tracé de notre vol, à une altitude de croisière assez basse, même pour un vol Lyon-Paris.

N'hésitez pas à commenter, que ce soit pour vous pâmer devant l'offre pantagruélique du salon AF à LYS, ou pour fouetter l'auteur pour sa sieste inconsidérée au moment le plus vital du récit : La distribution d'une portion de gâteau industriel accompagné d'un jus de fruits fraîchement pressé il y a 15 jours de cela dans une usine portugaise.
A bientôt !