Avis du vol entre New York et London en classe Economique avec British Airways

Bonjour à tous et bienvenue à bord du 3ème FR de ma toute première série. Je le publie seulement maintenant, désolé du retard de quelques mois ! Les lecteurs les plus courageux auront un bonus avgeek à la fin :)

Vous trouverez le contexte de cette série dans le premier FR. Je vous invite à lire les deux premiers vols de ce routing si ce n'est pas déjà fait, ceux-ci étant bien plus intéressants (dont le tout premier vol en Business de ma vie avec Finnair sur leur 330-300) :

Déjà la fin !

Quelle tristesse de quitter cette ville magnifique qui ne dort jamais. Je n'en suis pas encore parti que je veux déjà y revenir. Je savais que je n'aurais pas le temps de faire tout ce que j'aurais souhaité en une semaine seulement mais je suis quand même triste. Cela me laisse tout autant de raisons de revenir une prochaine fois !

Mon embarquement n'est qu'à 19:45 mais n'ayant rien de spécial de prévu en raison du manque de temps et de ma valise à transporter, je décide de partir de Manhattan dès le début d'après-midi après un brunch dans un jazz cafe de Harlem. En effet, je voulais assurer les aléas de trajets en métro, profiter de l'aéroport, et en plus j'avais les FR du tronçon aller à rédiger. Et pour cela, quoi de mieux que de le faire devant une jolie vue ?

Ce vol retour s'effectue en 777-200ER et je suis un peu triste car je sais qu'il y a aussi un 747 qui effectue ce vol, malheureusement je ne tomberais pas dessus. Il ne faudrait pas que je tarde pour réussir à faire un premier vol en 747 ! (Et il faudrait que je pense à faire un premier vol en A380 aussi…)

Arrivée à JFK

Grâce au AirTrain qui offre des vues magnifiques sur tout le complexe, j'arrive au Terminal 5 de JFK, paradis de Oneworld et autres petites compagnies reléguées ici.

Le trajet entre l'AirTrain et le terminal en lui-même est agréable, c'est grand et fonctionnel. La climatisation y est déjà à fond en ce 23 Mars.

Entrée dans le terminal 5 :

Pas très accueillant …

C'est petit, moche et peu fonctionnel. La propreté est également plus que douteuse. L'affluence (toute relative) ne doit pas aider.

Etant arrivé très tôt, je ne cherche pas à me diriger vers les comptoirs BA qui enregistrent encore plusieurs vols avant le mien. J'avise 3 pauvres bornes bien seules en amont des comptoirs, dont 2 ne fonctionnent pas. Après lui avoir présenté mon passeport, la seule qui fonctionne me délivrera deux BP en papier à ticket à peine plus épais que ceux d'une caisse de supermarché. Bon au moins j'ai tous mes documents jusqu'à CDG en quelques minutes et sans problèmes, c'est déjà ça… (cf. les péripéties du tronçon aller !)

Je me dirige vers le PIF qui sera affreusement long, plus de 30 minutes à attendre je dirais. Heureusement les agents seront adorables, drôles et de bonne humeur. Au pré-contrôle passeport, l'agent TSA tentera tant bien que mal de me souhaiter bon voyage en Français en surjouant le tout, faisant rire l'assemblée. Cela apaise le sentiment d'agacement après tant d'attente :)

Le FIDS du jour, avec principalement du Oneworld. Les vols pour LHR sont très nombreux. J'ai noté que mon vol BA de 20:25 était en partage de code avec pas moins de 4 compagnies, Finnair, Iberia, Aer Lingus et American Airlines.

(Vous avez vu l'heure ? Oui je suis vraiment arrivé très tôt…)

Une fois le PIF passé on se retrouve dans cette coursive de Duty Free tout aussi moche et étriquée que le hall landside. Heureusement un mini food-court situé plus loin sur la gauche s'activera plus tard dans l'après midi et amènera un peu de mouvement dans cet environnement bien morne. Dire que c'est une des destinations phares de BA… Le contraste avec l'aéroport d'Helsinki est brutal.

La vue est en revanche très sympa et il est relativement aisé de prendre des photos. Certes il y a encore ces vilaines barres des montants des fenêtres mais c'est déjà bien mieux que dans bon nombre d'autres aéroports.

Tiens ? Qu'est ce qui dépasse derrière ce 350 d'Iberia ? 

La chance ! Je tombe sur le 747 que BA a relifté en version vintage BOAC !
Une vraie beauté.  

Le temps passe, je reviens sur mes pas pour aller me délecter de malbouffe locale : 

Je retourne à une place de choix devant les fenêtres pour le traditionnel instant détente. Installez-vous confortablement et poursuivons en musique : 

 J'avise ce joli 340-300 teuton à l'arrivée, malgré les reflets de la vitre : 

Aligné pile sur la Skyline de Manhattan en fond derrière lui !

On y croise du japonais et du norvégien :

Notre joli 340 qui s'était installé précédemment a fini de se prélasser et repart vers de nouvelles contrées !

Un 767 d'Icelandair vient à la porte d'à côté :

Cette vue avec le coucher de soleil sur la skyline est magnifique :

Un 747 de BA en livrée classique cette fois-ci :

Le vol

Le temps passe et plongé dans la rédaction des FR du trajet aller, j'en ai presque raté l'embarquement ! Je me rends compte que la zone d'attente devant la porte s'était vidée brusquement quelques minutes plus tôt sans réaliser qu'il s'agissait déjà de mon vol. Allons-y !

Jetbridge aveugle :  

L'instant porte ! (J'ai raté l'instant Playstation désolé…)

Passage par la "First" qui n'en porte que le nom et ressemble furieusement à une Business de compagnie 5* asiatique ou de la péninsule arabique. La photo est trop floue pour être postée désolé !
On traverse ensuite l'affreuse Business. Première fois que je la vois en vrai, mes préjugés se sont avérés très justes : ce produit mérite totalement tous les préjudices qui lui sont portés. C'est pas joli, c'est pas en full-access et en plus il faut faire face à un inconnu ? Merci mais non merci, je vais continuer mon chemin vers l'arrière de l'appareil, là bas au moins je ne serais pas obligé de regarder mes voisins dans le blanc des yeux.
Sincèrement je trouve cela très dommage d'avoir encore ce type de produit sur une ligne aussi empruntée et mythique que le New-York - Londres. Vivement le retrofit vers un produit plus attrayant et prestigieux que ça. 

On y arrive tranquillement, l'avantage d'être dans les derniers à embarquer c'est qu'il y a moins de monde dans les allées et on y trouve plus facilement sa place. J'aurais même un espace dans les coffres à bagages. La premium-eco en configuration 2-4-2 :

Arrivée à ma place en éco, configuration 3-3-3 agréable. Ça sera même la seule chose que je pourrais qualifier d'agréable sur ce vol.
On peut déjà voir l'antique IFE qui ne vend pas du rêve, vous allez voir que ça ne va pas s'améliorer. 

Le système est actif au parking c'est déjà ça, en revanche l'airshow n'est pas encore mis à jour comme vous pouvez le voir en bas à droite.

L'écran est petit, pixelisé, peu lumineux et très sujet aux reflets.

Le système nous est fournit par Thales Avionics : 

Le pitch n'est pas inconfortable pour le moment, en revanche lorsque le passager devant moi s'abaissera à fond, d'un coup et sans prévenir, cela sera passablement douloureux et désagréable.

La couverture en polaire sera utile, la température de la cabine devant être réglée sur "glaciale". Vous pouvez aussi voir le boîtier IFE qui empiète sur mon espace vital.

Nous sommes bien dans un 777-200 : 

Un peu de lecture avec le plus British des acteurs anglais : 

L'instant plafonnier, vieux et moche. (J'ai l'impression de beaucoup dire vieux et moche dans ce FR dites-moi… Serais-je déjà gâteux et acariâtre ?)

On décolle enfin après un long taxi ! 

Le service boisson commence assez rapidement après la libération des ceintures, je dois admettre que je suis admiratif de l'organisation des PNC sur cette tâche exécutée tambours battants et sans fausses notes. Deux canettes me sont d'emblée distribuées par une mamie PNC avec un petit clin d’œil. Un sachet de biscuits apéritifs salés accompagnent le tout.

L'attitude des PNC sur ce vol m'aura quelque peu surpris. Assez âgés et visiblement expérimentés certes, mais aussi assez peu sympathiques. Ce sera tantôt hypocrite tantôt complètement neutre voire même désagréable. J'ai vu un passager quelques rangs devant moi demander gentiment quelque chose à une PNC, celle-ci répondant avec un sourire mielleux puis tournant les talons, son faux sourire disparaissant instantanément et laissant échapper un gros soupir sonore. Ambiance.

Néanmoins un bon côté, ma mamie PNC qui s'occupera de moi mettra un point d'honneur à me surnommer "sweetie" ou "darling" à chacun de nos échanges. 

Voici le plateau repas tel qu'il est distribué. Tout est insipide, ni bon ni mauvais. Cela fait le taff comme on dit.

Je vous présente mes excuses pour m'être rué sur mon plat de pâtes sans avoir pensé à prendre la photo réglementaire avant.

(Spoiler : c'était pas plus joli avant non plus)

Ça remplit plutôt bien et c'est pas désagréable.

 J'essaye à tout d'éviter de comparer avec mes très sympathiques vols aller avec Finnair mais je ne peux pas m'en empêcher. L'humeur maussade du retour en France n'aide certainement pas non plus à apprécier ce vol.

[p]Le vol est assez court, je ne compte pas me reposer beaucoup étant donné qu'il reste un peu moins de 5h de vol à la fin du service. Je décide donc de regarder un film avant de dormir un peu. J'ai eu de la "chance"  (c'est un bien grand mot) de tomber sur un IFE fonctionnel, mes deux voisins de droite n'ont pas cessé de rager et de pester contre les leurs et les problèmes de tactile qui rendent l'écran quasiment inutilisable.[/p][p]Le choix de films et de sous-titres est néanmoins assez intéressant pour un vol aussi court, c'est un bon point non négligeable.[/p]

Après un court somme d'une poignée d'heures, nous sommes réveillés pour le service pré-arrivée. 

Euh pardon ? Qu'est-ce que c'est que ce truc ? 

La liste des ingrédients ainsi que l'odeur nauséabonde du sachet ouvert de mes voisins ne me fera pas toucher à ce truc. On a été réveillés pour ça ? Triste.

L'équipage se prépare à l'approche vers LHR. Nous ferons quelques tours pour patienter, le circuit étant bouché ce matin. 

On touche en kiss-landing et c'est l'instant Danette quelques minutes après :  

Arrivée à LHR

La fatigue est présente, la nuit ayant été courte et de mauvaise qualité. Je ne vous ai d'ailleurs pas particulièrement parlé des sièges, bien que cela soit ma préoccupation principale, vu qu'ils sont dans la continuité du mood général de ce FR : vous l'aurez compris, vieux et moches (et inconfortables).

Re-passage par la Business mais pas par la First, seul un jetbridge aveugle en porte 2L a été installé.

Derniers regards sur cet oiseau qui ne me manquera pas du tout : 

[p]C'est ici que je vous laisse, la correspondance vers CDG sera relatée dans le dernier FR de ce voyage avec, une fois n'est pas coutume, ENCORE des péripéties (vous commencez à y être habitués avec moi sur ce routing).[/p][p]Bonus ci-dessous :[/p]