Avis du vol entre Lyon et Rouen en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à tous,
Cela fait un certain temps que je n'ai pas publié de report. Pourtant, ma phototèque est remplie de clichés de mes derniers voyages. Mais le temps manquant, je me suis contenté de lire des reports sans en publier.
Pour ce retour, je vous propose de partager avec vous ma navette hebdomadaire Lyon-Rouen.

Voici le programme :
Vol du 22/02/2019, AF7061 (ou A54278), Lyon-Rouen (ici)
Vol du 25/02/2019, AF7060, Rouen-Lyon (à venir).

Et pour ce vol, je vous propose de (re)découvrir le nouveau salon lyonnais d'Air France !
Tout démarre avec le Rhônexpress à la gare Part-Dieu. J'ai beau prendre ce tram-train toutes les semaines, je découvre à chaque une fois une nouveauté sur ce trajet d'une durée de 30 minutes.
Cette fois-ci, ce sont ces tags :

Etant accompagné par une collègue, le trajet est vite passé aujourd'hui. Nous laissons donc ce Rhônexpress flamboyant dans la gare de Lyon Saint-Exupéry…

… et rejoignons ce hall de gare dont je ne me lasse point

Son architecture est vraiment une réussite selon moi.
En 5 minutes de bonne marche, le terminal 2 (où opèrent Air France et Air France Hop) est atteint

Un petit oeil sur le FIDS

Et direction la borne automatique pour imprimer le BP et le tag bagage

Mon sésame

Je dépose mon bagage au comptoir où l'hôtesse a été charmante et cordiale et je m'empresse dans la file normale du PIF (je suis le seul SP, ma collègue ne l'est pas). Catastrophe, j'ai oublié de retirer ma bouteille d'eau dans mon sac et me fait "rappeler à l'ordre" par l'agent. J'ai donc le droit à une inspection "poussée". L'agent appelle (plusieurs fois) sa collègue qui est en train de discuter et rire avec un autre agent qui quittait son service. 1 bonne minute s'écoule avant que celle-ci daigne inspecter mon sac à dos. Je suis en tort, je ne vais pas râler pour l'attente (surtout que j'ai la tête ailleurs), mais dans l'attente qu'elle me prenne en charge, la file n'avance plus. Pas très fluide tout ça.
Le PIF franchi, je n'ai qu'un objectif en tête : aller découvrir le nouveau salon Air France (je n'avais pas effectué de navette depuis les vacances de noël).
Par ici mon bon monsieur

J'y suis presque…

Deux hôtesses sont présentes pour nous accueillir dans ce nouvel espace. J'échange quelques mots avec elles et leur dis que ce nouvel espace semble réussi. Dans la précipitation, je n'ai pas pris de photo depuis l'entrée.
Voici quelques photos prises en vrac du salon

L'offre de presse est correcte

Et ce que tout le monde attend… le buffet !

A partir de 18h30, le buffet a été régulièrement approvisionné avec des canapés/petits-fours salés ou bien des morceaux de fromage avec du pain. L'approvisionnement était bien plus généreux que celui du Patio. Vers 19h15, une soupe a également été proposée. Il y a une nette amélioration, mais pas non plus de révolution. J'apprécie ce changement en tout cas. On est mieux installé et l'offre solide/liquide est enrichie.
Ma (primo) sélection

Il n'y avait pas de gobelet plastique pour le coca-cola. Je l'ai donc servi dans la tasse de café de droite. Dommage, c'est pas top top.
Avant de partir, je passe faire un tour aux toilettes (intégrées au salon !)

19h25, il est temps de rejoindre la porte d'embarquement située dans le satellite S.
Je passe devant feu le patio (que je ne regrette pas !)

Je connais le chemin par coeur

Je salue l'ami félin

Sans perdre de vue mon chemin

Pas de doute, c'est bien là.

Une vitre nous sépare

L'embarquement débute vers 19h35 et les priorités sont respectées. Le + : les membres skyteam elite ont également été invités à se présenter en porte après les passagers SP et avant les autres passagers. Ce n'est pas fréquent et cela mérite d'être salué !
Me voici sur le tarmac

Fuselage shot

Une fois à bord, le PNC me salue chaleureusement. Je retrouve mon siège 2A favori et m'y installe

Le contenu de la pochette

Vous noterez que le magazine est celui du mois de janvier.
Le départ a été retardé de vingt minutes du fait de l'attente de passagers en correspondance, mais pas seulement. Une fois la porte d'avion fermée, une passagère est arrivée en retard en porte d'embarquement (après même ceux qui étaient en correspondance). Depuis mon hublot, je l'ai vue. Cette personne aurait "agressé verbalement" l'agent d'escale en porte. Je l'ai vu faire de grands gestes, mais n'ai bien évidemment pas entendu les propos. L'agent de piste a fait signe pour que la porte de notre avion soit réouverte. L'agente d'escale est alors venue pour informer le capitaine de la situation et demander si elle pouvait monter à bord ou non. Le capitaine est descendu à sa rencontre jusqu'à la porte. Après un court échange, la passagère est montée à bord. Elle était complètement hystérique et criait (extraits) : "elle se prend pour qui celle là ?" "Pourquoi elle me demande mon passeport ? Elle est de la police ou quoi ?" "Elle en a rien à foutre elle, elle sera chez elle ce soir. Moi je travaille, si je loupe mon avion, je rentre pas. Mais elle s'en fout elle" "Elle monte sur ses grands chevaux. C'est une bonne femme, moi aussi j'en suis une, je sais comme ça se comporte, ca prend de haut et ça monte sur ses grands chevaux". Le PNC a essayé de tempérer la dame et de lui dire "allez Madame, vous êtes à bord, vous allez pouvoir rentrer chez vous. C'est passé." Il a trouvé les mots justes pour commencer à la calmer jusqu'à ce qu'une encadrante d'Hop monte à bord pour demander à la dame ce qui s'était passé "Bonjour Madame, il semblerait que vous ayez agressé verbalement ma collègue. Pourriez-vous m'expliquer ce qu'il s'est passé ?" Et c'est reparti de plus belle à ce moment-là : elle s'est remise à hurler en disant que c'était faux, que "l'autre" se prenait pour la police…. Le capitaine est alors intervenu en demandant gentiment à la dame de se rasseoir car sinon nous allions perdre notre créneau de décollage.
J'ai mal vécu cette expérience. D'un côté, j'ai trouvé que le PNC avait trouvé les mots justes pour calmer cette dame, mais de l'autre, je me suis dit qu'il ne soutenait pas du tout sa collègue qui avait été agressée. La règle du client est toujours roi a ses limites quand même. Et est-ce normal de laisser monter quelqu'un de complètement hystérique à bord ? Franchement, je m'interroge… ne serait-ce que pour des raisons de sécurité.
Bref, nous repoussons finalement à 20h15 au lieu de 19h55.

Puis, nous rejoignons la piste 36L rapidement et prenons notre envol (les photos de nuit sont de piètre qualité, je ne publie que les "potables")

Le service démarre une quinzaine de minutes après notre départ et après le service des plateaux repas des pilotes.
J'ai perdu mes bonnes habitudes, j'ai oublié de prendre en photo mon coca zéro et les galettes sucrées servies. A défaut, je vous propose mes restes :D

Le choix salé/sucré était : crackers au romarin ou petites galettes sucrées
Le service est à peine commencé que je constate qu'il s'interrompt : Madame la retardataire interpelle le PNC et exige de faire une réclamation. Le PNC part chercher sa tablette. Les autres passagers ont donc dû attendre que Madame finisse sa litanie pour espérer se désaltérer et se sustenter quelque peu.
Le vol s'est déroulé sans turbulences et nous débutons la descente une vingtaine de minutes avant l'arrivée.
Nous approchons Rouen par le Nord pour atterrir sur la piste 22.

Demi-tour en bout de piste pour rejoindre l'unique terminal

Et arrivée au point de parking

Un autre avion occupe notre place habituelle

Avant de descendre je réalise un petit cliché du cockpit

Et nous descendons rapidement sur le tarmac

Dans un précédent report (qui date de plus d'un an), j'avais souligné l'état de dégradation d'un des murs de la salle de réception des bagages. Et bien le mur n'est toujours pas réparé, mais une palette avec du chargement dessus est placée au même endroit. Ca fait un peu cache misère, mais c'est mieux que rien… (cf. au fond sur la photo)

Les bagages sont livrés avec efficacité (moins de cinq minutes).
Je glisse une dernière photo du terminal

Merci de m'avoir lu