Avis du vol entre Paris et Zurich en classe Affaires avec SWISS

Bonjour à tous,
Après un séjour polaire sur la côte Est des États-Unis en début d'année, je vous retrouve cette fois-ci pour une étape plus estivale qui m'amène dans l'hémisphère sud.
Le routing en question est le suivant :

1. Paris (CDG) – Zurich (ZRH), 19 Février 2019, LX 645, Affaires
2. Zurich (ZRH) – Singapour (SIN), 19 Février 2019, LX 176, Affaires
3. Singapour (SIN) – Melbourne (MEL), 20 Février 2019, QF 36, Affaires

Valises bouclées, je commande une voiture pour rejoindre Charles de Gaule et arrive une heure plus tard au pied du Terminal 1.

Vu de l'extérieur, le terminal semble relativement calme.

Petit coup d'oeil au tableau des départs ; l'enregistrement de mon vol se fera hall 4 aux comptoirs communs du Groupe Lufthansa.

Au passage, grosse cohue à l'enregistrement chez Air China, ça ne donne pas envie d'être sur ce vol.
De mon côté, je rejoins le hall 4, c'est calme, peu de monde à l'enregistrement et les priorités de classes de voyages sont respectées.

Malgré le peu de passagers et les deux agents assignés aux passagers de la classe affaires, j'attendrai une bonne dizaine de minutes avant de pouvoir atteindre le comptoir, m'enregistrer et déposer mes bagages.
À ce moment là, il est à peine plus de 18 heures et je vois qu'un vol pour Zurich part 45 minutes plus tard, je demande s'il y reste de la place, ce ne sera pas le cas, le vol de 18:45 et celui que je prends à 20:50 sont annoncés complets. Ce vol de pré-acheminement Swiss est toujours un peu sujet aux aléas car l'amplitude des correspondances a Zurich n'est pas large.
Formalités d'enregistrement effectuées plutôt efficacement, je récupère mes trois cartes d'embarquement.
L'hôtesse me précise que j'ai accès au lounge Lufthansa Senators/Business et de façon plus étonnante également au business lounge Star Alliance (situé dans une zone hors Schengen). Étonné, après renseignements, ce lounge n'est en réalité accessible qu'aux passagers Schengen détenteur de la carte Priority Pass.
Bon, je m'engouffre maintenant dans les boyaux de Charles de Gaules.

Je rejoins le satellite - intra-Schengen - de Lufthansa/Swiss.

Au bout du tapis mécanique à marche accélérée, on débouche sur le PIF, il y a une file réservée aux passagers première/affaires. Je m'y engage en scannant le code barre de ma carte d'embarquement sous le regard attentif de l'agent chargé d'orienter les passagers. Je ne dois pas avoir la tête du passager de la classe affaires.
Peu de monde aux contrôles, c'est fluide et c'est très bien ainsi

Après la sécurité, suivez-moi, on continue sur la droite, au bout du couloir, on ne se laisse pas tenter par les boutiques et on s'engage dans l'ascenseur. Le Senator Business Lufthansa Lounge est situé au sous-sol.

Je ne vais pas m'étendre sur les facilités proposées par ce salon tant elles ont déjà été reportées par nombre d'entre vous. À cette heure de la journée, il y avait du monde, des businessmen, peu de leisure travellers pour ainsi dire.

Un buffet garni de snacks sucrés et salés.

Un bar à salades pour l'option healthy et summer body on the way.

Quelques boissons non photographiées, rien de bien fun néanmoins.
Ma sélection de quiches - finalement assez décevante -, je me rabats sur du fromage et du pastrami, bien meilleur choix.

Je prends plusieurs magazines en vue d'occuper mon temps d'attente au lounge et les presque 24 heures de vol qui vont suivre.

Au passage, bonne nouvelle, mon vol pour Zurich est à l'heure.

Je suis assez chargé avec trois bagages (une valise et deux sacs), je me dirige vers l'embarquement porte 64 dès l'ouverture de celui-ci où les priorités sont bien respectées.

La passerelle est aveugle.

L'instant porte. Salutations chaleureuses de l'équipage.

L'avion du jour pour nous amener à Zurich est quasiment neuf. Je suis à la place 1A.
Voici le siège, type euro-business classique avec rangée du milieu balisée. La finition du siège n'est pas en tissu mais en cuir, c'est appréciable.

De même, la finition de la cabine qui est nette et agréable. Le petit écran pour suivre le vol est captivant.

Le pitch du siège est correct pour un vol de 45 minutes.

L'embarquement est maintenant terminé. L'équipage presse un peu les derniers passagers pour qu'ils s'installent rapidement, de façon à décoller sans tarder. Il faut dire que tout le monde a une correspondance à Zurich soit vers Tel-Aviv, Sao Paulo, Johannesburg, Hong-Kong ou Singapour.

L'hôtesse distribue une bouteille d'eau et une serviette rafraichissante - sans publicité - aux passagers de la classe avant.

Le petit écran diffuse aussi les consignes de sécurité.

On décolle et on survole Paris. La tour Eiffel scintille.

Sans tarder, le service commence. Il n'y a pas de choix et l'hôtesse le fait avec le sourire. Elle sera même très proactive et ne rechignera pas à resservir plusieurs verres à certains passagers.
Le plateau tel que posé sur ma tablette. On ne le devine pas, pour l'information, il s'agit d'un pressé de boeuf.

Le plateau avec les couverts. J'opte - sagement - pour un verre d'eau.

Les quantités servies sont assez maigres mais plutôt appétissante (boeuf et fromages, le pain n'est pas bon par contre). Parfois, mieux vaut moins mais meilleur et c'est semble-t-il le credo de Swiss sur ce vol.
Le plateau sera promptement débarrassé, un verre d'eau me sera apporté à ma demande. Des chocolats seront distribués juste avant d'entamer la descente vers Zurich.

Atterrissage à 21:51. Arrivée à la porte 4 minutes plus tard. Au revoir nous dit Swiss.

Et nous voilà à Zurich (à l'heure), zone A (à l'usage exclusif des vols intra-Schengen).

Pas question de traîner, la CCP annonce les portes de correspondances pour la plupart situées en zone E (à l'usage exclusif des vols non-Schengen).
Mon vol pour Singapour est porte E35.
À cette heure, l'aéroport est quasi-désert, c'est même limite angoissant.

Heureusement, il n'y a personne à la PAF en ce mardi soir.

Mais à partir de là, il s'agit d'un autre flight report. À très bientôt donc.