Avis du vol entre Paris et Toulouse en classe Economique avec Air France

Suite de mon périple vers Toulouse, pour y passer la suite de mon concours EPL/S. Le routing :

1. Fort-de-France - Paris Orly - Air France B777-300ER, Economique - 18 Mai 2013
http://flight-report.com/reportage/3931/air-france/FDF-ORY.html
2. Paris Orly - Toulouse Blagnac - Air France A319, Economique - 19 Mai 2013
VOUS ETES ICI
3. Toulouse Blagnac - Paris Orly - Air France A321, Economique - 23 Mai 2013
http://flight-report.com/reportage/3961/TLS-ORY.html
4. Paris Orly - Fort-de-France - Air France B777-300ER, Economique - 23 Mai 2013
http://flight-report.com/reportage/3966/ORY-FDF.html

Les baggages sont récupérés rapidement? Ah en fait non, c'est une correspondance.
Mon vol depuis FDF étant arrivé pile à l'heure, 8h30, et celui vers Toulouse embarquant à 10h15, j'ai 1h45 à tuer. La pluie m'empêchera de rejoindre Orly Sud pour un spotting. Je me décide donc à rejoindre le Hall 2 directement, d'où partira mon Bubus.
Une fois n'est pas coutume, je n'ai pas spécialement faim en sortant du vol de FDF. Je m'achète une bouteille d'eau, et profite des 15 minutes gratuites de wifi. Merci qui ? Merci ADP ! De quoi faire l'indispensable photo corporate :

Pour tuer le temps j'achète ensuite une revue Science et Vie, puis, direction la salle d'embarquement. Il n'y a pas de queue, j'y suis en 5 minutes.

Rio et Santiago du Chili ont droit à un beau soleil. Damss974 profite de la pluie à Buenos Aires.

Il y a une expression qui dit à quelqu'un qui profite du beau temps envoie moi un bout de soleil !. Je ne sais pas si on peut également dire, envoie moi un bout de pluie !. C'est sûrement nettement moins enthousiasmant.
Un peu de spotting. Un A320 vers Nice, immatriculé F-HBNI. Un des tout derniers de la flotte donc. Au fond, le 757 d'Openskies est arrivé peu avant mon 777 en provenance de Newark.

A 10h15 précises, l'embarquement est appelé. Etant assis au 4F j'embarque parmi les derniers. Mon bolide pour la prochaine heure est le F-GRHF. Il a 14 ans, et a effectué son premier vol le 20 Mai 1999. Merci airfleets.

A BORD
Nous sommes accueillis chaleureusement par une hôtesse, le genre d'hôtesses qui montrent qu'elles apprécient leur métier, et le commandant de bord personne, qui le montre un peu moins.
Cet appareil est équipé de la nouvelle cabine avec les planches à repasser. Le pitch :

Le pitch est plutôt confortable. J'ai globalement une bonne première impression du siège. Je le trouve confortable, en tout cas, pas de quoi casser des vertèbres sur un vol d'une heure.
La vue :

Un Babybus à côté de nous, le F-GUGI :

L'embarquement est terminé à 10h40. Le commandant nous annonce un temps de vol d'une heure et un temps couvert sur l'ensemble du trajet. Nous repoussons à 10h55, soit 10 minutes de retard.
Jean-Claude est sympa, il nous accompagne jusqu'au démarrage moteurs.

Ensuite, roulage rapide vers la 06, pour un décollage plein Est. Je croise une vieille connaissance, mon triple 7 F-GSQS d'il y a 2 heures, et le F-GSQO, repeint aux nouvelles couleurs.

Au seuil 06 :

V1? Rotate !

En croisière :

Ce sera couvert sur la totalité du trajet.
20 minutes après le décollage, la « collation » est servie. C'est minime, mais bon après tout ce vol ne dure qu'une heure, et je n'ai pas spécialement faim.

J'allais oublier le winglet, essentiel :

Bon allez, je vous l'avoue, J'AI oublié l'essentiel. La photo du winglet est une photo recadrée en réalité… Honte à moi.
Peu de temps après, nous débutons la descente, assez mouvementée, vers Blagnac.

Ce sera seulement ma deuxième fois à Toulouse. De haut, déjà, je comprends pourquoi on la surnomme « la ville Rose ».
Toulouuuuuuuuuse, comme dirait Nougaro.

Eh quoi ? Quand on est chanceux, on est chanceux ! Il y a deux semaines et demi, mon 777 avait remis les gaz en courte finale en Martinique, eh bien cette fois-ci rebelote en A319. Non sans humour, le commandant nous informe « l'avion devant a un peu trainé sur la piste ».
Ce commandant qui use de l'humour, c'est aussi surprenant que de voir Bernadette Chirac sourire.

C'est reparti pour un tour de manège, avec cette fois-ci le touché, pour de bon.
Malheureusement pour moi, je n'aurai pas suffisamment de temps pour prendre des photos aux abords des pistes de Blagnac. Alors je me rattrape, même si les photos ne sont pas étincelantes, avec ces Béluga :

Et cette rangée d'A330 qui attendent patiemment leurs essais ou leur livraison. Au menu : China Southern, Libyan Airlines, US Airways, Etihad Cargo.

Nous nous parquons à côté d'un confrere, F-GRHG, avec 20 minutes de retard. C'aurait été 10 sans la remise de gaz.