Avis du vol entre Fes et Amsterdam en classe Economique avec Air Arabia Maroc

ÉDITION : j'ai modifié la vidéo du Flight Report, n'hésitez pas à aller la voir !

Aujourd'hui je vous emmène avec moi à Amsterdam pour mon routing d'anniversaire.

J'ai longtemps hésité à aller à Amsterdam, c'est un Flight Report de Nicobcn qui m'a donné envie d'y aller. Je pensais y aller cet été avec KLM avec un vol direct depuis Toulouse (Boeing 737-800 ou Embraer 90/95 selon la période) mais finalement, j'ai changé d'avis.

Comme j'ai 2 semaines de vacances en cette période de basse saison en même temps que personne et que c'est juste après mon anniversaire, c'était l'occasion parfaite. J'avais aussi bien besoin de quelques jours de repos après ces 2 derniers mois pendant lesquels je n'ai pas eu le temps de me reposer.

J'avais réservé initialement un vol pour Toulouse avec Air Arabia Maroc prévu pour la veille avec le tarif Extra Y qui m'a permis de modifier mon vol sans frais. Ainsi, je n'ai eu qu'à régler la différence tarifaire entre les 2 billets, à savoir une vingtaine d'euros. Ce tarif me permet aussi de choisir le siège que je veux dans l'avion gratuitement (au lieu de 20€ pour le siège le plus cher), d'emporter un bagage en soute de 30 kg, et de choisir le repas que je veux dès la réservation gratuitement et aussi 2 flexibilités jusqu'à 8 heures avant le départ.

Le routing pour rentrer à Toulouse en passant quelques jours Amsterdam sera donc le suivant :

Avant le départ

Je vérifie ma réservation quelques jours avant le départ pour m'assurer que le vol est bien prévu, à la bonne date et que l'horaire prévu est toujours le même.

Je vois que je peux m'enregistrer en ligne pour mon vol. Je clique sur le bouton pour m'enregistrer en ligne mais malheureusement, cela n'est pas possible pour les vols au départ de l'aéroport de Fès-Saïs, mais ce n'est pas grave, je m'enregistrerais à l'aéroport.

Ensuite, j'en profite pour regarder les sièges qui sont déjà réservés pour me faire une idée du remplissage de l'avion. Peu de sièges sont réservés, ce n'est pas inhabituel, mais je pense pas que le vol soit bien rempli.

Ce vol est également une bonne occasion pour profiter de la promotion d'Air Arabia Maroc lorsque l'on effectue un vol dans les 30 jours suivant son anniversaire, on reçoit un bonus de 2 000 miles Air Rewards (programme de fidélité de Air Arabia) qui sont échangeables lors de l'achat d'un billet d'avion pour une valeur d'une vingtaine d'euros.

Quelques jours après mon vol, je reçois un mail m'informant que j'ai gagné des points sur mon dernier vol et que je suis désormais éligible pour utiliser mes points pour mon prochain vol.

La veille, je me rends sur flightradar24 pour observer le même vol que le mien et je me rends compte qu'il y avait un Boeing 747 de Saudia le matin. C'est un événement exceptionnel que j'ai malheureusement raté.

J'obtiens également plus d'informations sur notre plan de vol. Nous passerons au-dessus de Madrid puis au Nord-Ouest de Paris pour finalement rejoindre Amsterdam en approche directe.

Le vol en vidéo

Aéroport de Fès-Saïss

Je pars de chez moi environ 3 heures avant le départ en taxi pour rejoindre l'aéroport qui est situé au Sud de la ville, sur un plateau. Aujourd'hui et depuis la veille, il n'arrête pas de pleuvoir, le chauffeur me répétera que c'est bien pour l'agriculture.

Mon taxi me dépose au dépose-minute à 2 heures et 45 minutes du départ, je me rends directement dans l'aérogare où certaines choses ont changées, désormais tout le monde peut accéder à l'aérogare. Seule la zone d'enregistrement et d'embarquement est réservée aux passagers.

Entrée dans l'aérogare

Une installation artistique que je ne comprends pas vraiment, si vous avez une idée de ce que c'est n'hésitez pas à le dire en commentaire.

Les bornes d'enregistrement de Royal Air Maroc (RAM) qui ont été installées il y a plusieurs mois et qui ne sont toujours pas fonctionnelles. Peut-être que la RAM permettra à d'autres compagnies de les louer pour leurs enregistrements.

Je consulte les écrans d'affichage, puis je me dirige vers les comptoirs d'enregistrement n°4 et 5.

Bien que l'enregistrement vient de commencer il y a quelques minutes, il y a peu de monde devant moi. Cependant, un comptoir semble complétement bloqué car il y a un problème avec la réservation d'une famille et l'agent d'enregistrement fait des aller-retours pour trouver une solution.

Nous enregistrons à côté d'un vol national pour Marrakech opéré par Air Arabia Maroc également. Cette nouvelle ligne ouverte depuis octobre dernier représente un grand intérêt pour les passagers marocains car les autres solutions de transport ne se sont pas développées. Ainsi, il faut environ 8 heures pour se rendre à Marrakech depuis Fès en train.

A ma grande surprise cette ligne n'attire pas beaucoup les passagers marocains, les passagers sont plutôt des touristes. Je ne sais pas exactement pourquoi, j'en ai discuté avec des habitants de Marrakech, ils ignoraient l'existence de cette ligne, le vol n'est pas cher du tout (250 DH) et le tarif d'appel est souvent disponible même quelques en réservant quelques jours avant contrairement à ce que j'ai pu entendre. Et puis ce n'est pas la compagnie tant chérie par les marocains : la RAM.

Juste avant que ça soit mon tour, une passagère tente de s'enregistrer avec 47 kg de bagages cumulés entre la soute et la cabine, soit 17 kg d’excédent qu'elle a accepté de payer, ça a du lui coûter largement plus cher que le billet d'avion.

Finalement, mon tour vient !

Mon bagage cabine est contrôlé, puis c'est le tour de ma valise en soute qui pèse 26 kg sur les 30 kg de la franchise. Je ne prends pas plus d'affaires car je dois passer par CDG avec Air France dans quelques jours et la franchise n'est que de 23 kg. Je déplacerais quelques choses lourdes en cabine pour régler ce problème.

L'agent me tend ma carte d'embarquement, je vérifie que le siège est bien le 1 ALPHA que j'avais choisi lors de la réservation. Je profite de ce billet, car je devrais le rendre avant de monter à bord.

Je salue l'agent d'enregistrement et je poursuis mon chemin vers la zone d'embarquement. Je passe le contrôle de sûreté sans soucis.

Avant que je passe le contrôle, je croise un Boeing 737-800 Next Generation de Ryanair immatriculé EI-EGB qui arrive de Memmingen.

J'arrive au contrôle des passeports, et je remarque qu'il y a une file réservée pour les passagers à destination de Marrakech alors qu'il n'y a qu'une seule zone d'embarquement, c'est étrange.

J'arrive dans la zone d'embarquement, sur la gauche il y a une aire de jeux pour enfants. C'est intéressant pour les familles et cela permet d'éviter d'avoir des enfants qui courent partout.

Pendant ce temps, les passagers du vol de Ryanair descendent sous la pluie.

Si vous voulez voir plus de photos du salon, je vous recommande de lire ce Flight Report.

Depuis le 1er janvier 2019, les salons opérés par NAS Aero (les salons "Pearl Lounge") au Maroc ne sont plus accessibles aux passagers de la classe affaire de Royal Air Maroc car le contrat n'a pas été renouvelé.

Pearl Lounge

Puis, je me dirige vers l'unique salon de l'aéroport, le Pearl Lounge qui est opéré par la société koweïtienne NAS Aero.

J'y entre avec une carte Priority Pass qui me permet d'éviter de payer l'entrée que je trouve très chère sur place. Et aujourd'hui il y a beaucoup de monde contrairement à mes visites précédentes.

Il est 13 heures passées et comme j'ai pas mangé avant de partir, je vais en profiter pour prendre mon déjeuner au salon.

Aujourd'hui, le menu sera composé de petites tartes au thon et d'un sandwich à la dinde, le tout accompagné d'une eau pétillante.

Je vais pas y aller par 4 chemins c'est tout simplement pas bon, voire même vraiment mauvais. La viande est carrément trop cuite et pas bien assaisonnée, et à part le pain, il n'y a pas grand chose d'autre. Et puis je n'aime pas cette marque d'eau pétillante car je trouve qu'elle ne pétille pas autant que je le voudrais mais à ma connaissance c'est la seule produite au Maroc.

Je me rabats donc vers un deuxième choix de sandwich avec du jambon de dinde et du fromage, c'est aussi mauvais que l'autre. Et puis le fromage est franchement dégueulasse, on dirait une sorte de fromage pour raclette mais cru et pas bon.

Je décide donc de tenter ma chance avec les desserts, ou plutôt le dessert car il ne reste qu'un seul produit : des verrines. Finalement, ça sera une bonne surprise par rapport au reste du repas, c'est nettement mieux mais ça ne suffit pas à tout rattraper.

Puis à un moment donné, je me rends compte que toutes les hôtesses du salon semblent avoir disparues, mais en fait elles se sont réunies dans le dos des passagers pour manger, tranquillement dans le couloir qui mène aux toilettes. Elle se sont installées une table pour déjeuner ensemble, et vous devinerez jamais ce qu'elles ont mangé. Ah non, pas les sandwichs servis aux clients, mais un plat qui avait l'air vachement meilleur, c'est quand même le comble !

Je vois que l'embarquement de mon vol est sur le point de commencer, je commence à préparer mes affaires pour quitter le salon, sans oublier mon parapluie évidemment.

Avant de partir #jefaismescoursesausalon, j'en profite pour embarquer quelques bouteilles d'eau et un soda, rien de bien fou.

Embarquement

L'embarquement commence, les passagers s'organisent autour de la porte d'embarquement et cela confirme mon intuition, aujourd'hui le vol ne sera pas complet.

Je laisse les premiers passagers embarquer, je préfère embarquer dans les derniers aujourd'hui. Une fois monté à bord, je pourrais rapidement rejoindre mon siège.

Mon tour vient, et je dois rendre ma carte d'embarquement avant de monter à bord, je n'ai le droit que de garder le talon, c'est comme cela que Air Arabia Maroc réalise les embarquements à Fès, à ma grande tristesse.

L'embarquement se fera à pied en passant par le tarmac.

Au premier plan notre avion, notre appareil qui nous emmènera à Amsterdam. C'est un Airbus A320 dans la nouvelle livrée d'Air Arabia Maroc.

Au second plan, il s'agit d'un confrère aux anciennes couleurs de Air Arabia Maroc, il vient d'arriver de Marrakech et repartira juste après nous.

Et au fond on peut apercevoir un avion charter bulgare qui vient certainement opérer des vols pour la RAM. Certainement du à l'interdiction de vol du Boeing 737 Max, la RAM en avait 2 dont un seul était déjà mis en service, pour information le premier Boeing 737 Max 8 de la RAM avait obtenu l'immatriculation CN-MAX.

Notre avion vu depuis l'escalier, la nouvelle livrée est vraiment magnifique.

Noise shot

Fuselage shot

N'est-ce pas magnifique ?

Je suis accueilli en porte par la cheffe de cabine qui m'indique le chemin vers ma place.

Je me rends vers le siège qui serait le mien pour les 3 prochaines heures et je me rends compte que l'avion n'a pas été juste repeint mais que la cabine a été changée également.

Je trouve que cette nouvelle cabine est réussie visuellement, ça change de l'ancienne !

L'IFE commun semble aussi avoir été mis à jour car d'habitude il ne fonctionnait pas pendant l'embarquement avant.

Pendant que l'embarquement continue, je profite de l'espace disponible pour la première rangée.

Je fais une petite inspection pour contrôler la propreté de la cabine et je constate que tout est propre, il n'y a rien à redire sur ce point.

L'embarquement est pratiquement terminé, je me rends au siège 2 CHARLIE pour tester ce siège et le pas de la cabine.

En terme de confort, c'est similaire à mon siège, c'est-à-dire plus confortable que la plupart des cabines que j'ai pu tester. Le pas est très bon, j'ai l'impression qu'il a été amélioré, mais je ne suis pas sûr.

Les documents (fiche de sécurité et magazine) sont rangés dans l'arrière de l'appui-tête.

Comme nous décollerons pas tout de suite et que l'embarquement s'est terminé en avance, j'en profite pour demander à la cheffe de cabine de visiter le cockpit. Aucun problème, c'est possible quand le commandant de bord sera revenu de la visite pré-vol et s'il est d'accord bien entendu.

Je vois que le commandant de bord est revenu de la visite pré-vol, je le salue et il m'invite spontanément à rentrer dans le cockpit et me propose même de prendre sa place !

Je salue également l'Officier Pilote de Ligne (OPL) dont je me souviens plus le prénom mais qui était très sympa aussi. Il a travaillé 2 ans chez Tunis Air, il travaille maintenant depuis 4 ans chez Air Arabia Maroc.

Expérience de vol

Je retourne à ma place avant le décollage tandis que la porte est fermée et les escaliers sont retirés.

Les démonstrations de sécurité sont effectuées sur l'IFE commun pendant que le repoussage commence.

Je consulte la fiche de sécurité de l'appareil avant le décollage.

Nous sommes repoussés jusqu'au taxiway.

Nous passons rapidement au-dessus des nuages.

Au bout de 30 minutes, nous sommes au-dessus de la mer.

Par curiosité, je consulte le magasine de bord, il y a une partie sur la ville d'Amsterdam, c'est intéressant, cela me permet d'avoir un avant-goût de mes vacances.

A la fin du magasine, il y a le "Sky mall" mais j'ai déjà commandé un tagine de bœuf lors de la réservation. Les prix sont honnêtes, demander 7€ pour un repas complet et chaud à bord d'un avion c'est très bien (sachant qu'il n'y a pas de boisson).

L'IFE commun a été modernisé, il diffuse plusieurs contenus différents pendant le vol en alternant régulièrement entre des cartoons, des mini-reportages (historiques, techniques, etc) et une animation sur l'état de notre vol. Cela permet de faire passer le temps pendant le décollage et la montée avant de pouvoir utiliser nos propres appareils.

Tandis que moi, je prépare mon IFE personnel ! J'ai téléchargé quelques épisodes de mes séries préférées pendant que j'étais au salon.

A 17h49 (heure locale à Amsterdam), une PNC vient vers moi et m'apporte mon plateau avec le repas complet que j'avais commandé. C'est un peu tôt mais comme je n'ai pas mangé grand chose au salon, je vais enfin pouvoir manger quelque chose de bon.

En entrée, j'ai eu le droit à une salade de carottes râpées avec du concombre et du fromage. C'est pas mauvais, c'est plutôt frais et rafraichissant mais ça manque d'assaisonnement.

Le plat du jour est un tagine de bœuf avec de petits pois et des artichauts. Le mélange peut paraitre un peu étrange mais ça se marie bien ensemble. Pour moi qui n'aime pas spécialement les artichauts, j'ai apprécié ce plat, c'est le point fort de ce repas.

Le dessert est moyen, je n'aime pas trop mais ce n'est pas mauvais non plus.

Nous commençons notre approche vers l'aéroport d'Amsterdam-Schipol.

Vous pouvez consulter la vidéo de la fin de l'approche et de l'atterrissage au début de ce Flight Report.

Aéroport d'Amsterdam-Schipol

Je comptais pas descendre en premier mais finalement aucun passager n'était prêt à descendre quand la porte a été ouverte, je récupère mes affaires et je prends mon parapluie.

La sortie s'effectue via une passerelle aveugle.

Après être descendu de l'avion, je me dirige vers le contrôle des passeports.

Je tente de passer au contrôle automatique des passeports, mais ça ne fonctionne pas bien. La machine avale mon passeport et je reste bloqué dans le sas jusqu'à ce qu'un policier vienne me voir pour contrôler mon passeport. Il me dit "Hum, same guy" et m'explique qu'il ne comprend pas pourquoi la machine n'a pas fonctionné et me laisse partir en me disant "Bon voyage", sympathique ce policier !

J'arrive au niveau des ceintures à bagages.

Je consulte les panneaux d'information, pour récupérer ma valise je dois me rendre à la ceinture n°19 qui est sur la gauche.

J'arrive au niveau de la ceinture à bagage et je constate qu'il y a une indication sur où il faut attendre, ça me parait évident mais apparemment c'est nécessaire pour que les gens respectent.

La livraison est annoncée à 20h43 alors qu'on a atterri à peine après 20 heures, c'est plutôt long. Nous serons rejoint après par deux vols de Easyjet en provenance de Londres Stansted et Luton dont les passagers vont se retrouver ici.

La consigne pourtant simple ne sera pas respectée longtemps par les passagers, dès que la ceinture a été mise en route, ils se sont rués dessus.

Peut-être qu'ils ne comprennent ni l'anglais ni les dessins ?

Je me dirige vers la gare de l'aéroport pour me rendre dans le centre-ville.

Je prends le train jusqu'à Lelylaan où je change pour le métro pour rejoindre mon hôtel à Overamstel.

Arrivé à l'hôtel, je récupère un paquet pour moi, c'est la Iamsterdam Citycard qui va me permettre de visiter tous les musées que je voudrais les prochains jours. Avec un peu de recul, c'est la meilleure solution pour visiter les différents musées de la ville sans que ça vous coûte une fortune.

N'hésitez pas à jeter un coup d’œil au bonus touristique et à laisser un commentaire.