Avis du vol entre Rome et Paris en classe Affaires avec Alitalia

Après ce long vol depuis NRT, nous voici donc à FCO où nous avons une courte escale d'un peu plus d'une heure.

Lors de notre séjour au Japon, je reçois un mail d'Alitalia me proposant de faire une enchère de surclassement. Je ne prête pas attention à cette proposition, mais deux jours avant le départ, je me dis que ça vaut peut-être le coup. Et puis c'est vrai qu'on a pas mal de bagages à main. Et puis il y a du limoncello à bord… Bon enfin bref je soumets une enchère minimale et le jour de l'OLCI je reçois un mail d'AZ m'informant que mon offre a été retenue. ça, c'est fait.

le transit à FCO

Autant notre transit à CAI a pu en émouvoir certains, autant celui à FCO sera d'un consensuel absolu. Ici, pas de difficulté, tout est bien fléché pour les transiti.

Pour nous aider, voici le FIDS avec les nombreux vols du soir.

Ce sera B06 pour nous.

Très sympa, notre PNC du vol précédent s'était renseigné sur notre correspondance et m'avait indiqué que je devrais changer de terminal. Nous devons donc emprunter le people mover.

Le spotting n'est pas évident.

Je suis en mode transiti. A droite, derrière le pilier, se trouve le comptoir AZ. Je m'y arrête pour récupérer mes BP.

Comptoir SkyPriority bien identifié.

L'agente AZ est occupée, mais les 2 autres de la file "normale" sont disponibles. Ils me voient mais font comme si je n'étais pas là. Sympa… Je ne perds pas au change en étant reçu par une ravissante Italienne, qui me remet nos BP avec un non moins ravissant sourire.

Lorsque je lui demande si elle peut annuler notre vol FCO-CAI, elle me dit qu'il faut voir ça au comptoir de vente. Je décide de jeter l'éponge.

Me voici avec le sésame me permettant de rentrer à la casa.

Les formalités sont passées à la vitesse de l'éclair, nobody au PIF.

Ca mérite un bon point.

Direction maintenant le salon.

C'est par là.

L'avantage, c'est que nous sommes en zone non Schengen, et pouvons donc profiter du salon Casa Alitalia, que je vous avais présenté en détail dans un FR précédent.

Le comptoir n'a pas changé en une semaine…

L'agent AZ m'indique que nous sommes les bienvenus mais qu'il nous faudra prévoir du temps pour passer les contrôles. Je lui demande s'il y a un salon de l'autre côté, il me répond que oui, mais "pas comme celui-ci". OK, c'est clair, on reste là !

Je vous le montre à nouveau, au cas où vous auriez oublié :-)

Idem qu'à l'aller, on s'installe au fond dans un endroit calme.

Vu l'heure (il est presque 20h), de nombreux pax sont installés pour dîner. L'offre est donc à l'avenant.

Tout cela est bien beau et appétissant, mais nous n'avons pas très faim. Nous préférons faire un tour au bar, où l'on retrouve le même barman qu'à notre passage précédent. Il est en train de préparer un Spritz (au Campari, pour FFlyerCDG…). Très stylé, les bretelles.

Salute !

Notre cuistot du soir s'active. Envoyez la pasta à l'encre de seiche !

Après une petite demi-heure, il est temps de rejoindre notre porte d'embarquement.

L'embarquement

En chemin, on croise des boutiques sympas.

La PAF sera passée très vite, avec des portiques automatiques opérationnels et sans queue. Nous voilà du bon côté, en zone Schengen.

C'est un peu bas de plafond…

Les files sont bien mieux organisées qu'à CDG.

Nous arrivons en porte B6. C'est encore calme, alors que l'embarquement est censé débuter d'une minute à l'autre.

Nous faisons un petit tour. Pour boire un coup, on a le choix entre Mercedes…

… et Ferrari.

Ca commence à s'activiter en porte.

L'embarquement est lancé, avec respect des priorités, mais nous nous retrouvons bloqués au bout du jetbridge. Pas très cool, en plus il fait froid…

Un agent arrive mais il pianote sur sa console.

Nous attendrons presque 10 minutes avant d'être lâchés vers l'appareil. Un p'tit coucou au CdB.

Fuselage shot.

Le flight report

Accueil très souriant en porte par la CC. Ah! ça fait du bien ! Je sens qu'elle va faire mentir la mauvaise réputation d'AZ en MC.

Nous prenons place au 2e rang. Celui-ci est en bulk head côté tribord.

La cabine J est composée de 4 rangs ce soir.

Ce que j'apprécie, comparé à AF, c'est la présence d'une tablette centrale et d'une largeur de siège améliorée.

Têtière brodée.

Logo AZ au bulkhead.

Ces patères sont bien pratiques.

Nous sommes en plein avitaillement.

Nous laisserons nos sacs à dos entre nous, à terre. Cela n'a pas dérangé les PNC, sur AF ça ne passe pas.

Un truc ch… sur AZ, c'est la neutralisation des coffres à bagage aux premières rangées. Là ça va car la cabine n'est pas pleine, mais bon…

Le pas est bon.

Je le trouve un peu juste quand on a un siège devant soi.

Les consignes de sécurité.

La littérature de bord.

Cela ne se voit pas bien sur la photo, mais l'inclinaison du siège est correcte.

Vestige d'un IFE disparu ?

Pas d'oshibori ni de boisson d'accueil. Je devrais donc me débrouiller tout seul, avec cette serviette japonaise offerte dans notre ryokan…

… et ce verre d'eau demandé à la CC.

Ce soir, nous serons 4 pax J pour 14 places. Pas top comme remplissage.

Nous repoussons pile poil à l'heure.

Demonstration de sécurité. Tout comme en LC, les uniformes des PNC sont élégants je trouve.

AZ arrive (encore) à marquer son territoire ici.

Décollage.

Nous atteignons rapidement la côte.

Les rideaux sont tirés.

Une vingtaine de minutes après le décollage, la CC, qui est en charge de la J, commence le service. Pas de distribution de menu ni de service d'apéritif, on attaque direct comme ça.

Nous demandons du prosseco, nous avons droit chacun à une petite bouteille bien fraîche, c'est plutôt sympa, et ça évitera d'avoir à en redemander ;-)

Je demande également du vino rosso pour accompagner la pasta. Pas de problème, la PNC sort une bouteille et l'ouvre rien que pour nous. Ce n'est pas du Montepulciano, mais on fera avec !

En revanche, les verres en verre sont rationnés : le Barbera d'Asti devra se contenter d'un verre en plastoc. Dommage…

A la santé de tous les FRistes !

Revenons à notre plateau. Première impression bonne, avec du pain tout chaud.

Les couverts, en métal, pas très quali mais logotés quand même.

Les ramequins sont également au logo d'AZ.

Le plat, pas mauvais du tout mais peu de goût, il a fallu jouer de la salière.

Vinaigrette au vinaigre balsamique pour la salade.

Le dessert, correct.

C'est seulement à la fin du repas que je tombe sur la serviette rafraîchissante.

Notre PNC sera très sympathique et souriante. Elle me proposera un refill de vin rouge, que j'accepterai volontiers. Il faut dire que maintenant que la bouteille est ouverte… Puis service de thé ou café.

Ce bol ferait presque japonais, non ?

Thé pour Madame, et je l'accompagnerai sur le limoncello (c'est vrai qu'il faut savoir qu'il y en a, merci Mogoy ;-).

Je sirote tranquillement en planifiant un prochain voyage au pays du soleil levant…

Ce vol passe finalement bien vite, et nous arrivons en région parisienne. Approche.

Et atterrissage.

Le 2E brille de tous ses feux.

Nous venons nous garer à côté d'un AF.

Tout le monde debout.

Ce siège est assez confortable pour un vol de deux heures.

Bulkhead vitré.

Débarquement dans la froidure parisienne. Le jetbridge est vitré mais un revêtement bizarre m'empêche de vous faire une photo nette de notre Airbus de la soirée.

Succession de passerelles.

Nous voilà au 2F, la sortie c'est par là.

CDG est désert. Pas de bagages à récupérer, je commande un VTC, qui nous déposera à Paris en 20 minutes chrono.

Et pour finir, le parcours du vol de ce soir sur FR24.

C'est la fin de ce routing, j'espère que vous avez eu de l'intérêt à le lire comme j'en ai eu à le reporter.

Dans les tuyaux pour les prochains mois : un week-end à Vienne, une virée à St-Pétersbourg et un voyage en Ouzbékistan pour cet été. Merci de m'avoir lu et à très bientôt !