Avis du vol entre Dubai et Tokyo en classe Economique avec Emirates

Bonjour à tous, me revoilà pour la suite de mon périple avec Emirates.
Après le CDG-DXB en A380, éco que vous trouvererz ici :http://flight-report.com/reportage/3830/CDG-DXB.html , voici la suite.
Eh oui, le vol de continuation est pour ce merveilleux pays qu'est le Japon.
Comme dit dans mon précédent FR, ce vol de CDG-NRT-CDG via DXB, avec 30 kg de bagages en soute (un luxe de nos jours) et un bon service en vol m'a coûté la modique somme de 442,69 euros exactement! Le vol seul pour DXB était vendu à 536 euros…autant dire une bonne affaire de faite!
Dans l'épisode 1 de mes FR, je vous avais laissés à l'arrivée à DXB , terminal 3 (A380 Concourse)…restez avec nous pour la suite de votre feuilleton L'art du Voyage avec Emirates…
Tout d'abord quelques petites photos de Dubai.
Le vieux Dubai dans le quartier de Bur Dubai

L'image qui correspond plus à l'idée qu'on se fait de Dubai, grattes ciel et luxe, ici JBR (Dubai Marina)

La raison principale de mon stop à DXB…LA PLAGE! Oui, sable chaud, mer bleue et soleil…des éléments vitaux pour moi et mon moral et autant dire que là j'étais servi!

On termine la journée par un peu de shopping au Mall of the Emirates et ensuite direction sa majesté la Burj Khalifa, sa fontaine qui fait la danse du ventre et le Dubai Mall.

Après des supers moments passés à Dubai, des coups de soleil pour mon ami (moi le soleil ça me connait :P) et surtout, un petit tremblement de terre un peu surprenant en pleine journée, c'est déjà le moment de repartir pour l'aéroport.
Fatigués après avoir fait la bamboula, nous traînons nos corps tels des sacs de patates jusqu'au métro qui nous mènera directement à notre terminal de départ.
Terminal à l'architecture assez futuriste mais qui le soir prend des airs de boite de nuit géante!

Fini la chaleur, on entre dans le frigo qu'est DXB pour voir si notre vol est à l'heure et en effet il semble l'être.
A noter que depuis qu'il y a le partenariat entre QF et EK, le monopole d'EK sur les tableaux d'affichage de DXB n'est plus. Ce soir nous partirons du nouveau concourse A reservé aux A380, de la porte 9.

Et là c'est le drame pour vous petits flight reporters, eh oui pas de spotting, ni de mon avion ni des autres. D'une part parce que DXB rend cette tache quasi impossible mais aussi parce que sur le point de me transformer en sculpture de glace, j'ai décidé de troquer le short-tongs pour un pantalon-baskets ! Entre temps, l'appel pour le boarding était lancé. En voyant la file de pax je me réjouis! En effet il n'y avait presque personne.
Nous arriverons dans les premiers dans la cabine accueillis par un équipage très souriant et chaleureux…hmmm on sent qu'ils sont heureux d'être à Dubai et au soleil!

Ce vol se fera sur une version différente de l'A380 du vol CDG-DXB. Ici du bling-bling everywhere possible. Non je rigole, on va dire qu'une petite touche luxe est apportée au détails décoratifs. Comme ce super encadrement de hublot en imitation bois m'dames zé m'ssieurs!

Bon trêve de rigolade, passons au choses sérieuses! THE PITCH….toujours aussi géant pour moi! Non pas que je sois un enfant ou un petit employé de fort boyard, non non je suis bien adulte mais de petite taille ^^

Mon ami sert toujours d'exemple pour les personnes avec une taille plus commune dirons nous….et pour lui c'est pas royal mais pas petit peuple non plus ^^

Passons aux équipements de cet appareil. La disposition de ceux-ci sont eux aussi différents du premier vol. Ici la prise de courant ainsi que la prise audio se trouvent tout deux au dos des sièges.

Je trouve que cette disposition est plus pratique que la précédente car là au moins on peut charger son appareil en le laissant dans la pochette et relever l'accoudoir pour s'allonger. Hors, quand les prises sont dans l'accoudoir on choisit le confort ou la recharge.

Contenu de la pochette, toujours identique au vol précédent.

Identique j'ai dit? Mais non voyons! Il y a des petites nouveautés comme l'enveloppe de collecte de dons pour la fondation Emirates et la carte du wi-fi à bord.

La carte de sécurité.

L'IFE, toujours le même.

Casque et oreiller un peu basique pour le coup.

Petite surprise sur ce vol, une trousse de confort. Certes à l'intérieur du basique, une petite brosse à dents et dentifrice, un cache yeux et des chaussettes. Les éléments ne sont pas d'une qualité exceptionnelle mais pour une Y c'est très très bien. D'autant plus que la trousse elle même est belle et de bonne qualité. Néanmoins, malgré le silence relatif de l'A380, des bouchons d'oreilles seraient un plus.

Ça y est, le boarding est fini et la porte de l'avion fermée…cri de joie (intérieur of course). La cabine Y arrière, là où nous sommes(sièges 85 A et C), est presque vide …il y à une dizaine de personnes à tout casser et la nuit s'annonce très bonne donc.

Dès lors je me lance dans une lutte incroyable pour ne pas sombrer dans le sommeil. Un oshibori chaud et le menu nous est distribué avant le pushback. Pushback pendant lequel sera passé la vidéo de sécurité toujours en arabe et anglais mais cette fois aussi en japonais.

Au menu ce soir light meal, un plat unique japonais. Le service débutera peu de temps après le lift up et toujours sans apéritif, on passe donc directement au plateau repas. Honte sur moi, affamé comme j'étais, je me suis jeté sur les nouilles avant de réaliser que je venais de commettre une horrible erreur! Je n'avais pas fais la photo de l'ensemble du plateau!!! J'avais le choix entre recracher les nouilles tel une maman oiseau ou de faire la photo sans…mais rassurez vous petits flight reporters, j'ai opté pour la deuxième que voici ^^

Le plateau se compose du plat, Poulet Donburi, poulet en cubes sautés et marinés dans une sauce sukiyaki, riz vapeur japonais, ?ufs brouillés frits, carotte et ciboule, parsemé de julienne beni shoga. L'intitulé envoyait du lourd et à la vue du plat j'étais un peu déçu. Le riz était bon, le tout était très bon en fait mais juste ça faisait poulet mélangé à de la sauce tériyaki, je n'ai pas découvert de nouvelles saveurs. Bon j'avoue on est en avion et le principal c'est de nous transporter d'un point A à un point C (en passant par un point B pour EK) mais ce n'est pas ma faute, c'est EK qui m'a habitué à bien manger en avion ^^

Après ce repas et un bon english tea, je demande un somnifère, enfin un drink au steward espagnol en charge de notre rangée. Je lui avais demandé un vin blanc qu'il m'apportera gentiment. Une fois que j'avais fini mon vin, je l'appelle à nouveau (j'étais en mode gros flemmard et gros relou qui bouge pas de son siège et qui abuse du bouton d'appel) pour demander un Baileys (i love it :P) et lui m'en ramène 2 en me disant qu'un ne suffira pas car la mignonnette est trop petite, moi je dis OK with pleasure :P Très bon point pour le stew. Enfin bref tout ça pour vous dire qu'après m'être alcoolisé, le sommeil aura raison de moi. Je m'étalerai sur une rangée de trois places, réquisitionnerai plusieurs coussins, cache yeux et hop gros gros dodo…
Je me réveille des heures après pour le service du petit déjeuner alors qu'on n'est pas loin de la Corée du Sud. On nous distribue à nouveau des oshiboris chaud.

Pour le petit déj, j'opte pour le plat japonais- Saumon teriyaki et riz vapeur. Le croissant se révélera très bon et chaud. Les fruits seront eux aussi bons.

C'était bon mais sans plus, je ne saurais dire si c'était super bon ou super décevant. J'étais encore fatigué et je n'avais pas très faim.

A la fin du repas, il nous reste un peu plus d'une heure et 20 min de vol avant Tokyo. Les plateaux sont débarrassés et la cabine commence à s'activer.

Dehors les nuages forment un tapis blanc sans discontinuer, à ce moment là je commence à me dire que pour la vue du mont Fuji faudra repasser…

On commence notre entrée sur l'empire du soleil levant quand le soleil commence à se coucher et l'excitation commence à monter.

La cabine se prépare pour l'atterrissage.

On approche doucement mais surement de notre destination finale.

On commence notre descente, tout le monde est invité à regagner sa place et à boucler sa ceinture. Les pnc passent en cabine pour faire les vérifications.

On rentre dans la couche nuageuse et c'est parti pour space mountain….you hou ça bouge et ça rebouge dans tous les sens, avec le mood lighting on s'y croirait presque!

On passe en dessous du manteau nuageux et enfin, les cotes nippones sont en vue.

On fait un premier virage à gauche ce qui me permet de faire cette photo.

Puis un deuxième lors duquel on aperçoit des champs.

On file tout droit vers la piste tout en étant secoués de temps en temps. L'atterrissage à Narita fut très costaud, il y avait pas mal de vents de travers. Dans la vidéo qui suit on voit comme ça bouge par rapport à la ligne d'horizon et l'aile de l'avion. Malheureusement la vidéo ne rend pas beaucoup l'effet machine à laver qu'on a eu lors de l'approche finale. De plus je ne retrouve plus la vidéo que mon ami a fait du tail camera où on voit l'approche en crabe de l'avion complètement de travers par rapport à l'axe de la piste. Le pilote a très bien maîtrisé l'appareil même si on a été pas mal secoués.

Touché des roues 15 minutes en avance sur l'horaire prévu. Konichiwa Nippon ^^

Pendant le long roulage jusqu'au terminal, j'ai pu spotter quelques bêtes comme ce 380 de la Thai.

Un duo de tout nippon airways.

Un autre qui s'en va.

Un confrère en habit traditionnel, enfin en livrée retro…

Les deux frères Japonais cote à cote.

On arrive en porte au terminal 2 et en attendant que les jets-briges soit connectés je continue de mitrailler le trafic.

747 d'Asiana qui s'en va pour ICN sans doute.

Puis comme l'avion était très peu rempli, on débarque vite, j'en profite pour prendre en photo ma suite first pour ce vol. ^^

Au débarquement j'arrive enfin à voir notre paquebot des airs avec le logo de la candidature de Dubai pour l'expo universelle de 2020.

Dans la passerelle je continue mon petit spotting des oiseaux locaux. Dash de'ANA.

Un B737-800 JAL Express.

un CRJ d'ANA Connection.

Un petit dernier pour notre mérou. C'était le A6-EDR, 18 ème A380 livré à Emirates et 83 ème sorti des usines Airbus. Il a effectué son premier vol le 25 Novembre 2011.

Les couloirs interminables de Narita.

Notre première rencontre avec l'écriture japonaise. Heureusement qu'il y a la traduction en anglais car sinon HELP!!!

Au passage un gros local (B777 JAL) qui partait (si ma mémoire est bonne) pour Honolulu.

Un autre triple 7 en partance pour je ne sais où mais qui a les salutations du personnel de piste Sayonnara JAL.

Un pharaon qui arrive de la terre des dieux.

Pas de doute on est bien à Narita.

A partir de là No photos, no photos et comme je n'aime pas braver les interdits dans les pays étrangers bah je respecte, surtout au Japon.
Après l'immigration qui a été un peu longue pour moi contrairement à mon ami parce que l'agent ne retrouvait pas ma nationalité sur sa base de données, je suis enfin officiellement admis sur le territoire Nippon, ouf de soulagement et joie immense!! Bon c'est pas tout ça mais faut récupérer les mastodontes de valises et ça j'ai pas hâte :/
Carrousel B3 pour notre vol.

Arrivés devant le tapis à bagages, nos valises sont déjà sorties et nous sont remises par un agent très sympathique.
On chope un chariot atypique d'aspect, assez en tout cas pour que je le prenne en photo. Puis un petit comité d'accueil pour nous souhaiter la bienvenue au japon…mais oui les douaniers ^^
Comme cadeau de bienvenue on a eu droit à une fouille complète de nos bagages à la douane, première fois de ma vie que ça m'arrive. Personnel très professionnel et serviable, ils insistent pour refermer eux-mêmes la valise. En tout cas, ça ne m'a absolument pas dérangé qu'on me fouille tellement le personnel était poli.

Après ce petit contrôle, on sort et WELCOME TO JAPAN !!!!

On va acheter les billets de train Narita Express pour aller en centre ville de Tokyo, 3200 yen tout de même, moi qui me plains du tarif du RER B…
Pour prendre le train faut descendre à l'étage d'en dessous, ayant la flemme de chercher un ascenseur, on commence à enlever nos valises du super chariot devant l'escalator et là une dame déboule tel un pompier devant un incendie, pour nous dire d'arrêter!
Ah bon??
mais on fait comment nous?
Elle commence à pousser le chariot sur l'escalator, j'étais à deux doigts de faire une crise cardiaque car je voyais déjà toutes nos valises dévaler les marches et s'ouvrir en bas! Mais que nenni!!!
C'était la découverte de THE CHARIOT à bagages, the best ever! Dans tous les aéroports où j'ai été jamais je n'ai vu un tel engin. Eh oui THE CHARIOT, il va sur l'escalator tout seul, pas besoin de le tenir ou de tenir les valises. Là, je me dis que ces japonais sont forts!
Passés ces moments forts en émotions, on se retrouve sur les quais du train sans le super chariot qu'il a fallu abandonner (à regret) au deuxième escalator. Les valises qui ont fait le trajet du quai de la gare du RER en banlieue Parisienne, au quai de gare de Narita!

Quand le train arrive deuxième grosse surprise, c'est un très beau train tout propre avec du personnel qui fait la révérence sur le quai! Nous en gros parisiens malpolis que nous sommes, nous passons devant les gens qui font la queue pour rentrer mais heureusement qu'on comprend vite pourquoi il y a des marquages au sol et pourquoi les gens sont en file indienne!

Une fois à l'intérieur je dis WOW (oui je suis facilement impressionnable :P). Déjà pour un train d'aéroport ils ont pensé à un emplacement bagages avec antivol et en plus on se croirait dans un TGV tellement les sièges sont beaux. Siège avec tablette, pochette contenant le dépliant du BOB et surtout siège recliner! A ce moment là je me dis oh RER B si tu voyais ça, tu irais te cacher au fin fond d'un tunnel!

Autre petit luxe de ce train, un petit écran qui passe des infos live en anglais et en Japonais. Ce qui nous permet de voir que les secousses qu'on a eu à Dubai la veille étaient la conséquence d'un tremblement de terre en Iran…

Wooooww il y a même un service au chariot…la je dis Hats Off! Bon faut dire aussi que le trajet dure une heure jusqu'à Tokyo avec le Narita express, mais dans ces conditions là ça aurait duré deux heures je ne me serais pas plaint. Dans le RER B entre les gens qui hurlent au téléphone, la crasse, les accordéonistes et les racketteurs de téléphones…y passer une demie heure est une torture! Pis faut l'admettre, le prix du billet est largement justifié.

Après une heure de trajet agréable, avec une petite connexion internet, une prise de courant et tout, nous arrivons à Tokyo et c'est parti pour deux semaines de super vacances dans un pays magnifique, avec un peuple extraordinaire et une culture unique :)

Vous trouverez la suite du voyage, vol retour NRT-DXB ici:
http://flight-report.com/reportage/3912/NRT-DXB.html
Merci de m'avoir lu.