Avis du vol entre Nairobi et Antananarivo en classe Affaires avec Kenya Airways

Bonjour à tous.
Dans le précédent épisode : Vous avez découvert mes pérégrinations à Suvarnabhumi chez Louis Tavern, à la recherche de la douche perdue, exploré la J vintage de KQ sur son 767. L'atterrissage à NBO est intervenu à 6h02, soit 3 minutes avant l'heure prévue.
Direction les salons Simba Lounge dont vous ne verrez rien : j'ai passé les deux heures de transit à chercher une prise suffisamment large pour accueillir mes chargeurs de batterie APN et laptop. Je n'ai récupéré suffisamment d?énergie que pour satisfaire à la photo corporate.

Les Simba lounges sont bondés entre 6 et 8h car c'est le coup de feu pour NBO : de très nombreux vols décollent du hub KQ vers toute l'Afrique. Le lounge du rez-de-chaussée est bien petit et aveugle ; le nouveau lounge de l?étage est mieux éclairé mais pas de perspective airside. L'offre est correcte ?plats chauds adaptés au pdj, déjeuner et dîner- mais je me suis contenté de café? après une nouvelle douche !!!!
Trêve de bavardage, il est 8h est il faut se diriger vers la porte d'embarquement. Essai de photo, mais la structure en béton de l'aérogare complique singulièrement l'exercice. Voici le plan le plus large possible.

Arrêt devant le panneau d'affichage et (faux) suspens : mais où donc vais-je ?

Ce sera porte 5 :

Ok ! Mais pour aller où ?

Le passage aux rayons X va durer un peu ?c'est fous le nombre de téléphones, de tablettes et de laptops que certains passagers peuvent stocker dans leur bagage à main- et je me retrouve airside. Quelques minutes passent dans une improbable salle d'attente ouverte aux quatre vents quand un agent KQ arrive hors d'haleine, cherchant désespérément les PAX pour ? Antananarivo (Tananarive pour les francophones), TNR pour nous. Nous sommes deux à errer tels des âmes en peine. C'est au pas de course que nous nous dirigeons à pied jusqu?à l'avion, au milieu des repousseurs et des chariots à bagages qu'il faut éviter. Je regrette de n'avoir pu photographier le périple. Me voici donc à bord de l'un des 11 Embraer 190 de KQ.

Ces appareils ont rejoint la flotte KQ à partir de 2011. Le pitch est convenable. Il y a même un IFE. Par contre, les sièges ne sont pas aux couleurs KQ habituelles.

Safety Card, sait-on jamais.

Verre d'accueil : ce sera jus d'orange à 8h15?

Un peu de spotting depuis mon siège : Jubba airways pour commencer : un 737 ?

Avion de la Croix rouge :

Distribution du menu : toujours français-anglais, les deux langues majeures en Afrique dont KQ s'auto-proclame la fierté. La même carte des vins que sur le BKK-NBO est mentionnée, mais à cette heure matinale, cette prestation n'est pas proposée. Je n'ai pas eu envie de vérifier si elle était néanmoins disponible O.D.

Le roulage commence à l'heure. Spotting essentiellement aux couleurs KQ.

Appareil aux couleurs de l'U.E. :

737 et aérogare à l'arrière plan.

L'appareil de la Croix rouge nous précède :

Dernières queues KQ (pour l'allitération) :

La piste est libre : décollage pour 3 heures de vol. (précisions apportée à la demande de plusieurs membres qui, à juste titre, jugent l'information utile pour mieux appréhender la qualité du catering).

1° virage à droite au-dessus de la verte savane :

Puis passage au-dessus des nuages.

L'Embraer 190 a troqué la cigarette barrée contre l'interdiction d'utiliser des appareils électroniques.

Pourtant placé du bon côté de l'appareil (à droite en allant vers l'océan indien) je n'aurai pas la chance de revoir le Kili comme lors du vol DZA-NBO quelques jours plus tôt. Seul le wingllet émerge de la « mer de nuages »

Le petit déjeuner arrive en deux temps : nouvelles céréales et salade de fruit (identiques à celles servies en fin de parcours BKK-NBO)

Plat chaud : omelette aux légumes, saucisse de poulet et pommes de terre rissolées. Le tout arrosé au café.

La couverture nuageuse s'estompe peu à peu au-dessus du canal du Mozambique.

L'IFE est de taille convenable : l?écran tactile répond rapidement et l'image est de bonne qualité. Le choix des films ou émissions est assez limité ?une dizaine de possibilités- en bilingue français / anglais. Malheureusement il n'y a pas de géovision.

Vu par le hublot côté gauche.

Les côtes de la Grande Île approchent.

Le quart nord-ouest de Madagascar est quasi-désertique.

Vue générale de la cabine J de notre Embraer aménagée en 1-2 (2-2 en Y)

La population se densifie à l'approche de Tana : les champs sont cultivés.

Changement d?échelle.

Nouveau plan large : de nombreux hameaux au c'ur de chaque terroir quadrillent la campagne de ce pays très rural.

Aucune trace de fil électrique : le Jirama n'est pas arrivée jusqu'ici.

La banlieue de Tana est là : nouveau quartier résidentiel en bordure de la RN4 qui va vers Majunga.

Image floue de Tana avec à l'arrière plan la haute-ville et la silhouette du Rova, palais de la reine récemment restauré.

Touch down face au hangar de maintenance de MD : un 737 et un 767 qui ne vole plus depuis un an.

B767 et twin-hotter (il me semble).

L'aérogare, toujours prise de l'avion car il est bien annoncé par les PNC qu'il est interdit de photographier l'aéroport d'Ivato.

Le A 340-300 immatriculé à Mada : ancien appareil de AF ?les sièges y sont les NEV 3 me semble-t-il , il dessert l'Asie (CAN via BKK), MD étant interdit de vol en Europe ?sauf DZA et RUN dans d'antiques 737… Avec une fréquence digne du surnom de MD : « air peut-être » (dû aux fréquents retards ou changements de programme sans prévenir).

Son jumeau immatriculé en France jusqu'en février 2013 l'est désormais en Islande : cela lui permet d?être autorisé à voler en Europe et coûterait à MD moins cher que le précédent contrat passé avec AF.

Nous voilà au parking avec 20 minutes d'avance. Un pas vif me permet de passer le premier à la PAF et au contrôle médical : en provenance d'Afrique, il faut présenter un certificat de vaccination contre la fièvre jaune ?même si le séjour en Afrique ne fut que transit. On peut noter que BKK pratique de même.

Il ne me reste plus qu'un trajet de 170km? en 3 heures 30 de route ?c'est la version rapide- pour rejoindre le Vichy malgache. Dans deux mois, je devrais revoir cette image.