Bonjour à tous,
Je vous retrouve pour le deuxième segment de mon voyage vers la côte Est des États-Unis qui s'annonce un poil plus excitant cette fois-ci.
Pour rappel, la feuille de route est la suivante :
1. Paris (CDG) – Francfort (FRA), 10 Janvier 2019, LH 1051, Affaires
2. Francfort (FRA) – Chicago (ORD), 10 Janvier 2019, LH 430, Première
3. Chicago (ORD) – Washington (DCA), 14 Janvier 2019, AA 985, Première
4. Washington (DCA) – New York (LGA), 16 Janvier 2019, DL 5921, Première
5. New York (JFK) – Francfort (FRA), 19 Janvier 2019, LH 401, Première
6. Francfort (FRA) – Paris (CDG), 19 Janvier 2019, LH 1026, Affaires
Aujourd'hui, rien de fancy, on quitte juste Chicago pour Washington D.C., il ne faut pas tarder le vol part de bon matin, on y va !

Chicago s'éveille, mais nous voilà une heure plus tard à l'aéroport.
Il y a beaucoup du monde, des queue assez longues se forment. Heureusement, je voyage dans la classe domestique que les Américains appellent First et il y a donc un comptoir dédié et beaucoup moins encombré. Nous y sommes, des personnes en chair et en os ainsi que des bornes automatiques façon do-it-yourself.


Franchement, je n'ai pas envie de m'en charger, je me dirige vers le comptoir où une charmante hôtesse prendra les choses en mains. Coups d'oeil sur le passeport, étiquette collée sur mon bagage et quelques instants plus tard, ma carte d'embarquement en main, je me dirige vers le PIF.
Un PIF premium se situe juste à côté de l'enregistrement, j'y vais.

Rapidement, je me retrouve du côté airside dans un hall qui n'invite pas à un déferlement de joie et de bonne humeur, il est même assez déprimant, jugez plutôt.


L'embarquement débute dans une trentaine de minutes, on a donc un petit peu de temps pour s'intéresser au cheval de troie des lounges à l'américaine.
D'emblée, mettre les choses au clair : un billet domestique en première classe (i.e. comprendre classe affaires en langage ordinaire) n'ouvre aucun droit et ne sert donc à rien.
C'est à ce moment précis qu'il faut sortir son porte cartes épais comme un dictionnaire et y trouver le graal, à savoir la bonne loyalty card ou credit card qui ouvre des droits dans ledit lounge. On cherche…on cherche…American Airlines énonce les conditions suivantes sur son site Internet :
- Admirals Club members
Includes annual and lifetime members, Citi / AAdvantage Executive World Elite MasterCard primary cardholders, ConciergeKey members and AirPass members with Admirals Club privileges.
- Qualifying First and Business class
Includes customers traveling in First or Business on a qualifying international or transcontinental flight marketed and operated by American or a oneworld airline.
- Qualifying AAdvantage Executive Platinum, Platinum Pro and Platinum
Includes customers on qualifying international flights marketed and operated by American or a oneworld airline (regardless of cabin).
- oneworld Emerald and Sapphire
Includes customers on all flights marketed and operated by American or a oneworld airline (regardless of cabin). AAdvantage Executive Platinum, Platinum Pro and Platinum customers traveling solely on North American itineraries don't qualify.
- Admirals Club One-Day Pass customers
- Citi / AAdvantage Executive Card authorized users
- Military
Includes U.S. military personnel traveling in uniform traveling on a same-day flight operated by American.
On se présente au lounge de American Airlines, le Admirals Club, Terminal 3, Concourse L où grâce à ma loyalty card oneworld Sapphire il est possible d'y accéder. Un coupon pour un premium drink ou une bouteille d'eau m'est remis.

J'ai demandé une coupe de Perrier Jouët Belle Epoque - regard interloqué du barman -, c'est certainement trop premium. Il faut donc comprendre premium drink comme une boisson alcoolisée de base.
Certes, nous ne sommes pas le vaisseau amiral des lounges de American Airlines, mais l'ambiance qui se dégage de celui-ci est bien morose.
Le bar :


Le coin boissons en libre service :

À noter que le café est La Colombe, largement en vogue et renommé à Chicago.
Quelques snacks sont également à disposition mais j'ai eu la bonne idée de prendre mon petit-déjeuné à l'hôtel avant de partir.
Finalement, l'avantage de ce lounge réside quasi-exclusivement dans le fait d'avoir une place assise à proximité immédiate de l'activité aérienne.

Je ne m'y éternise pas, je rejoins la porte et l'embarquement débute.
Dans la passerelle :

Un siège first de mon voisin arrière, toutes mes affaires étant sur le mien (3E). Vous le constatez et c'est sans aucune surprise, c'est un siège semblable aux sièges de la classe affaires hors Europe. Confortable et suffisamment spacieux pour un vol d'une durée relativement courte.

Des écouteurs sur-emballés sont fournis. Ceux-ci sont clairement sponsorisés par une marque, ce que je trouve à proprement parler inacceptable !

Pas de verre d'accueil, l'hôtesse court dans tous les sens et semble se noyer dans un verre d'eau. Elle jettera littéralement mon porte costume dans les coffres à bagages au lieu de le pendre dans le vestiaire. Heureusement son collègue semble plus compétent.
On décolle à l'heure. American Airlines propose le wifi sur ce vol, il ne fonctionnera pas.
Un oshibori brûlant est distribué. Il sera promptement ramassé.

On attaque ensuite rapidement le petit-déjeuner avec un plat chaud au choix. J'opte pour l'omelette. Je suis désolé, je n'ai pas retenu le choix alternatif.
À noter que les plateaux ne sortent pas d'un trolley poussé dans l'allée centrale. Le choix du plat est préalablement proposé individuellement à chaque passager et le service s'effectue ensuite au cas par cas.

Le plat se révèle être assez bon, la mini-chocolatine ne présente aucun intérêt et les fruits ne sont pas vraiment de saison.
Le service des boissons s'effectue quasi-concomitamment.

Je réitère qu'il est proprement scandaleux de proposer de la publicité sur les serviettes ou n'importe quel article.
Les plateaux sont débarrassés sans attendre, atterrissage à l'heure.
Immense pagaille, cohue à la restitution des bagages. Des bagages annoncés sur un tapis expressément en panne, des valises qui s'amoncellent entre les tapis sans surveillance…

Finalement, plus d'une vingtaine de minutes plus tard après avoir changé trois fois de tapis, je récupère ma valise et me dirige vers la sortie ; Ronald-Reagan airport n'étant situé qu'à environ cinq kilomètres au sud du centre de Washington, D.C, j'atteins en à peine 10 minutes le Willard et son iconique lobby.

Si vous le souhaitez, en guise de bonus, quelques photos de Washington sous un combo soleil et neige.


Merci pour ce FR
Les salons US ont rarement des offres intéressantes, celui-ci ne dépareille pas.
"Un coupon pour un premium drink ou une bouteille d'eau m'est remis."
C'est généreux de la part de la compagnie ;)
"À noter que le café est La Colombe, largement en vogue et renommé à Chicago."
Est-ce que la renommée est justifiée ? (au pays du jus de chaussettes !)
Un siège au confort suffisant pour moins de deux heures de vol
Le plateau est correct
"Le plat se révèle être assez bon, la mini-chocolatine ne présente aucun intérêt et les fruits ne sont pas vraiment de saison."
Même sans être de saison les fruits sont diététiques, le reste...
Un vol sans histoire mais une récupération des bagages laborieuse
Jolies photos de Washington sous un soleil superbe
A bientôt
Le café La Colombe est sans doute meilleur que d'ordinaire aux US, mais rien d'exceptionnel non plus. Ceci étant, globalement, le café est de mon avis, généralement moins mauvais qu'auparavant.
Vous avez raison, quelques fruits même hors saison ça ne fait pas de mal après une traditionnelle deep-dish pizza ! AA pense à ma ligne, c'est louable.
Merci pour le partage !
Effectivement les conditions d'accès aux salons aux US sont drastiques pour le passager First lambda. De mémoire, il n'y a qu'Alaska Airlines qui laisse rentrer ses passagers domestic first sans condition. Mais après quand tu vois ce qui est proposé dans leur "Board Rooms" c'est pas étonnant :)
Je suis surpris de la présence d'un plat chaud sur un vol aussi court.
A bientôt !
ORD est assez déprimant et l'accès au lounge bien trop compliqué. À bord, mis à part la PNC, c'est du très bon comparé à ce que l'on a en Europe. Magnifiques photos de DC.
Pourquoi est-ce inacceptable d'avoir des publicités à bord?
Merci pour ce FR.
Au salon, recevoir un coupon pour une boisson n'est pas très élégant.
Un siège confortable et un plat chaud permettent un vol plus agréable.
A bientôt