Salut les FRistes !
L'hiver est là. Il est donc temps de se réchauffer un peu. Je vous propose pour cela de partir aux Iles Canaries, où, c'est bien connu, le printemps dure 365 jours par an.
Allez, j'arrête tout de suite les banalités. Vous vous doutez bien que si je me déplace de Birmingham à Tenerife en ce mois de décembre, ce n'est pas pour des raisons climatiques mais en raison de mon appétit d'Avgeek jamais rassasié de vols dans des combos avion/cie rares, et/ou voués à disparaître dans un futur ou plus moins proche.
Je reformule donc mon intro :
En cette fin d'année 2018, je me décide à franchir le Channel pour voler avec l'une des dernières compagnies européennes exploitant des Boeing 757 en version passagers.
Eh oui, les 737Max arrivant les uns après les autres dans le Groupe TUI, le maintien en vie des 757 dans la flotte de la branche britannique (TUI Airways, héritage de Britannia Airways puis de Thomson Fly), n'est plus qu'une question de mois. L'autre grand groupe touristique européen, Thomas Cook/Condor, étant lui aussi en train d'éteindre son secteur 757, les opportunités de voler sur ce type de machine en Europe fondent comme neige au soleil : Icelandair, Jet2, La Compagnie, Aer Lingus (4 avions opérés par ASL Airlines) ont toutes prévues de réduire sensiblement leurs opérations 757 courant 2019. avec la livraison massive de 737-800, 737Max et A321neo. Il ne restera alors plus que Titan (1 avion) et Privilege Style (2) en Europe, pas évidentes à prendre car ne faisant que de l'ACMI ou du charter ponctuel.
Sans vouloir jouer les moralisateurs ou les anciens combattants, je me permets donc de nouveau ce conseil aux Avgeeks les plus jeunes : prenez des B757 (ou des A340, B767, MD80, etc) tant que c'est encore possible , sachant que vous aurez tout le temps lors de la décennie suivante de collectionner les B787 et A350 sans avoir à vous y précipiter dès maintenant. Avis personnel bien évidemment.
Surtout qu'avec un peu de chance, on peut avoir accès à des tarifs fort raisonnables en milieu de semaine hors vacances scolaires : 49£ l'aller simple BHX-TFS, acheté 3 jours à l'avance sur le site de TUI UK, sans bagage de soute ni aucun autre add-on.
Nous nous retrouvons par conséquent dans l'aéroport de Birmingham en ce matin de décembre.

Il fait un froid polaire et mieux donc se réfugier à l'intérieur.

H.M. QE2 s'était déplacée en personne 34 ans auparavant pour inaugurer les lieux.

Plus contemporain : le FIDS du jour avec 10 heures consécutives de trafic. Comme toujours dans ces situations, les code-share foutent la pagaille : CZ et EY vers AMS, NH vers MUC, AY vers CDG et DUS, SQ vers FRA, EK vers BHD. Et puis quoi encore…

En ce qui concerne mon vol TUI il suffit de repérer la couleur dominante pour trouver la zone d'enregistrement.

Comme quoi il n'y a pas que les legacy carriers qui s'autorisent à customiser certains espaces dans les aéroports, généralement pour leurs clients "haute contribution".

L'endroit est quasiment désert alors que trois départs ont lieu dans la matinée, vers le Sal (Cap Vert), Montego cBay et Tenerife, soit 700 passagers au bas mot. En ce qui me concerne, je n'occuperai pas les lieux très longtemps, ma carte d'embarquement ayant été éditée la veille à partir de l'OLCI de TUI, sans choix possible du siège qui m'aurait coûté 10£ supplémentaires, soit 20% de supplément ! Je suis logiquement puni pour ma radinerie, avec un siège "milieu" (25B) attribué d'office, mais je me dis que sur un avion d'une telle capacité, un mardi, avec des prix aussi bas jusqu'à peu de temps avant le départ, il va y avoir le choix une fois à bord…

J'accède alors au 1er étage pour passer le PIF, qui fait face à ce restaurant dont le plat du jour rappellera bien des souvenirs à l'ami Mogoy.

Le PIF sera franchi en très peu de temps, ce qui est une bonne chose car les PIFs anglais sont souvent réputés pour leurs longues files d'attente. Arrivé airside, je prends la mesure du "paysage" qui s'offre à moi : du grand classique avec TUI (le 787 qui part à MBJ), Jet2, Thomas Cook et un LH qui traîne par là.

De l'autre côté, "mon" avion du jour. Ce vieux B757 autour duquel s'affairent les intervenants. Nous sommes à H-90' et tout se présente bien.

Peu de places assises dans cette zone d'embarquement. Tout est fait pour inciter les passagers à rester le plus longtemps possible dans l'immense galerie marchande que l'on traverse plus en amont. J'élis donc domicile au seul café du coin, le Costa, mais le wifi de l'aéroport, au demeurant fort performant partout ailleurs, ne l'atteint pas.

A 45 minutes du départ, les passagers sont appelés à se diriger vers la porte 58.

Ca bouchonne un peu en porte mais j'ai confirmation que ce n'est pas la foule des grands jours. On voit tout de suite la moyenne d'âge.

Il y a au tout au plus 150 passagers qui vont partir dans cet avion de 225 sièges.

L'embarquement en tant que tel commence dans les minutes qui suivent.

J'attends patiemment le "final call", à plus de 25mn du départ, pour y aller à mon tour.

Le circuit est très fluide : on descend par des pentes douces, adaptées aux PMR, jusqu'au début de la passerelle télescopique, tout en ayant une large vue sur le tarmac.


Comme on a pu le voir, la passerelle n'est pas "branchée" à l'avion. On va donc emprunter un escalier (pas très PMR sur ce coup là) afin de terminer par le tarmac, ce qui est donc dans le jargon du "faux contact".





Toujours un plaisir d'arriver à l'avion dans ces conditions, surtout de jour et par beau temps.

Et en prime, au pays où est né le spotting, pas de "no photo" hystérique dans les oreilles.

Le moteur (Rolls Royce of course, ce qui explique la longue carrière du 757 au Royaune Uni) vu du sol…

… et d'un peu plus haut.

Avant d'entrer, voici le pedigree de la bête : G-OOBF, Line number 1041, livré neuf à First Choice Airways en Avril 2004, transféré chez Thomson Airways en 2009 suite au rachat du groupe First Choice Holidays par TUI, passé aux "couleurs" de TUI en 2017 suite à la standardisation des marques aériennes du groupe, quand Thomson Airways (ex Britannia Airways, d'où le bigramme BY), Jet Air, Arke Fly etc sont toutes devenues "TUI".

L'un des derniers à embarquer ? L'un des mieux servis question seating ! Plusieurs rangées semblent avoir été neutralisées dans le DCS, au milieu de l'avion.

Le siège 14A, avec personne d'autre sur le triplace, m'ira très bien.

Vue sur imprenable sur le moteur et le winglet. Parfait pour les 4 heures à venir.

L'embarquement se termine.

Les passagers ont bien été entassés à l'avant et à l'arrière, ce qui fait que le milieu de la cabine est vraiment désert.

On peut admirer l'aspect "vintage" des sièges : épais et revêtus de cuir bleu marine. On note en revanche l'absence de têtières. Surprenant de la part de TUI qui ne manque jamais une occasion d'afficher sa marque et son logo partout où elle le peut.

Des prises audio "à l'ancienne" existent dans les accoudoirs mais il n'y aura pas de distribution d'écouteurs, pas plus que d'offre quelconque d'IFE.

Autre particularité notable : les triplaces de gauche et de droite sont décalés. Des 1/2 rangées en quelque sorte.

Le départ est proche. Les portes sont fermées et les derniers racks à bagages sont sur le point de l'être.

Mood lighting activé, preuve que la cabine de ce B757, qui n'a "que" 14 ans d'existence, a quand même connu quelques retrofits.

"PNC, toboggans armés, contrôlez la porte opposée et rendez compte".

Monsieur (ou Madame) passerelle n'aura pas eu à intervenir aujourd'hui…

Push back à 11H05 locale, avec 5mn d'avance.

Roulage en autonome quelques instants plus tard au milieu de quelques avions de Jet2 ainsi que d'Enter Air, alors que Flavien aura noté dans le coin à gauche l'arrivée d'un gros porteur transportant des touristes anglais de retour d'Asie :-).

On remonte vers la seuil de piste en ayant de l'autre côté la vue sur les hangars de Monarch Engineering, société de maintenance qui a survécu à la faillite de sa maison mère Monarch Airways et qui n'a sans doute jamais gagné autant d'argent qu'en 2018 "grâce" aux soucis des moteurs Rolls Royce sur les B787, comme en témoigne ce Dreamliner de Norwegian ici immobilisé.

Nous voilà alignés, prêts au décollage.

Décollage que voici, avec une jolie vue sur les installations et sur le fameux "quasi-charter" très gros porteur évoqué plus haut.



Un décollage en B757, qui plus est si près du moteur, est toujours un moment agréable. Au delà du bruit très particulier, on sent toute la puissance de cet appareil somme toute atypique et sans équivalent : ni MC, ni LC, avec certains aspects de gros porteur tout en étant un "narrow body". Il reste le plus gros des avions de cette catégorie et sans doute pour longtemps malgré les évolutions récentes de l'A321. Bref, un appareil fait pour séduire les avgeeks et les pilotes, mais beaucoup moins les directeurs financiers des compagnies aériennes, vu les factures qu'il génère eu égard à son poids, sa consommation, son coefficient de bruit et, de plus en plus, sa maintenance…

Un petit tour aux toilettes situées aux 3/4 arrière de la cabine. L'une des trois d'entre elles est INOP.

En voici une des deux autres. En bon état et propre.

Idem pour la cuvette.

Il doit quand mêm y avoir des soucis d'évacuation comme en témoigne ce pictogramme, tandis que les jeunes papas sont invités à laisser la place aux mamans pour changer le bébé.

Clairement, les toilettes bouchées sont un "sujet" sur B757 de TUI Airways…

Retour à mon siège pour inspection de la pochette. On notera que le pitch est des plus restreints, mais seul sur un triplace ça passe.

Les consignes de sécurité sont marquées aux immatriculations de la flotte, cet avion étant le "BF" dans la série.

Mais en fouillant un peu, je vais en trouver une autre, correspondant à deux autres immatriculations (à droite), ce qui permet de jouer au jeu des 7 erreurs, si tant est qu'il existe 7 différences entre les deux car perso je n'en ai trouvé aucune au recto…

… à moins que ce ne soit au verso ?

Que trouve-t-on d'autre dans cette pochette? Un magazine DFS bien entendu.

Les maquettes de B757 n'existent pas, preuve que ce n'est pas l'avion d'avenir dans le Groupe TUi, qui a définitivement fait le choix du B737Max et du B787 pour le long-terme. On notera au passage qu'il faut payer pour avoir une couverture.

Comme souvent, le concessionnaire DFS essaie de refiler ses invendus en faisant un tiré à part…

Que dit le magazine de bord ?

Rien sur la flotte de la compagnie. Dommage, il aurait pourtant à dire sur les 737-800, les 737Max, les B767 et B757 encore en service, et bien sûr les 787-8 et -9 destinés à leur succéder…

Il s'agit plus d'un magazine de tour-opérateur que de compagnie aérienne. On y retrouve des articles sur les destinations de TUI au départ du Royaume-Uni mais peu de données sur la compagnie, hormis ces stats intéressantes sur l'évolution du voyage en une une soixantaine d'années.

Cette introspection sur le documentation de bord ne serait pas complète sans la carte du Buy On Board, car vous vous doutez bien que les prestations gratuites ont été éradiquées depuis belle lurette…

Je vous fais grâce de son analyse page par page car c'est du grand classique comme on en trouve désormais de partout. Sachant que nous sommes à l'heure du déjeuner, j'aurais sûrement opté pour la formule à 6,50£…

… si je n'avais pas vu le coup venir, ce qui fait que j'ai eu à peu près les mêmes ingrédients pour 3,99£ en me servant dans l'aérogare de BHX un peu avant le départ !

Le vol se poursuit agréablement, la plupart des passagers ayant acheté quelque chose lors du passage des trolleys de BoB.

Votre serviteur va alors profiter de ce triplace exclusif pour prendre un repos bien mérité.

Une idée que personne d'autre ne semble avoir eue alors que le triplace opposé, légèrement décalé vers l'avant, aurait fait une excellente couchette pour qui aurait souhaité faire une petite sieste.

Je suis réveillé par les PNC qui effectuent leurs ventes DFS avant de faire un deuxième service de BoB, qui aura beaucoup moins de succès que le premier.

Le vol aura été en majorité effectué au dessus de la mer, sans grand chose à voir dehors (sauf peut-être quand je dormais) malgré une météo très convenable pour cette période de l'année.

Le spectacle de l'aile de ce B757 retrofité avec des winglets me suffit pour attendre la fin de ce vol très paisible.

C'est alors que la descente commence.

On arrive par l'ouest de Tenerife, avec cette magnifique vue sur le Teide, le plus haut sommet de l'archipel canarien mais aussi de tout le territoire espagnol.

On survole en fait l'île voisine de La Gomera

…dont on peut apercevoir la localité principale, San Sebastian, à gauche.

Après un virage à gauche on suvole de nouveau la mer , entre les deux îles.

Je disais en intro ne pas être venu ici pour le climat mais force est de reconnaître que le temps splendide agrémente beaucoup cette experience.

Revoici Tenerife.

La ville la plus importante de la côte sud est Los Cristianos.

La longue finale se poursuit au dessus du relief.






Cette arrivée très panoramique est l'ocasion de survoler les récents aménagements immobiliers et agricoles du sud de Tenerife.

Il n'y avait rien de tout ça ici il y a une trentaine d'années quand l'aéroport Reina Sofia a ouvert.


Atterrissage imminent.

On est posés à 15:10, soit 3h50 après avoir décollé de Birmingham.

On dégage l'unique piste de TFS où notre valeureux G-OOBF doit avoir tous ses repères depuis les années et les années qu'il y déverse sans relâche son lot de vacanciers britanniques.

Il n'est pas le seul. En ce mardi de début décembre tous les postes de stationnement au contact sont occupés, majoritairement par des compagnies anglaises.

Nous sommes donc logiquement stationnés au large.

Bloc a 15:15 avec 15' d'avance.

C'est donc en paxbus que va se finir le voyage.


On peut constater la pureté de l'air ici. Le bleu du ciel se confond presque avec celui du fuselage.

Avant de monter dans le bus, je ne résiste pas à la tentation de faire cette petite dernière rafale de photos de notre 757 aux lignes tellement parfaites.





Le 1er paxbus démarre tandis que l'on aperçoit un peu plus loin un sister-ship de notre avion.

Du TUI à tous les endroits alors que le bus arrive à l'aérogare, côté non Schengen cela va sans dire.

Il faut ensuite monter d'un étage.

Ça bouchonne un peu une fois là haut.

Explication : un nouveau "parafe" est en cours d'expérimentation et il y a visiblement quelques bugs, mais rien de bien grave, d'autant que le personnel sol a visiblement été renforcé pour pallier les difficultés de mise en service.

La zone de livraison des bagages est un grand duty free shop.

Le FIDS permet de mesurer l'importance du trafic alors que nous sommes en "midweek" et qu'aucun pays européen n'est en vacances scolaires au début du mois de décembre. L'industrie touristique aux Canaries n'est pas une légende mais bel et bien une réalité.

Me voici airside dans les instants suivants.

Même si l'ambiance a quelque chose d'estival, ce sera bientôt Noël ici aussi.

Noël sous les cocotiers en quelque sorte.

Le staff de TUI est bien en place…

…de même que les moyens matériels. C'est assez impressionnant comme déploiement de forces.

Il existe aussi un excellent réseau de transports publics sur toute l'île y compris pour rejoindre l'autre aéroport de Tenerife, celui du nord (Los Rodeos).

Pour finir, retour dans l'aérogare afin de prendre connaissance de la manière dont la communauté des spotters locaux s'est organisée en association et a visiblement obtenu toute la reconnaissance de ce "hobby" de la part des autorités locales, bien loin de la manière souvent discriminatoire avec laquelle les avgeeks sont traités ailleurs…







J'espère que ce FR vous a plu, tout autant que j'ai eu plaisir à revivre cette excellente journée passée entre UK et Canaries en le rédigeant. Merci pour votre attention.
Merci pour ce FR.
Combo atypique pour nous, comme doit l'être un 747 Corsair pour un britannique.
Je ne savais pas que le 757 était amené à disparaître si rapidement en 2019.
Que TUI fasse payer les sièges soit, mais quand BA et IB en font de même, c'est vraiment minable.
Merci pour ce commentaire. Excellent parallèle avec un 744 SS qui pourrait être recherché par un avgeek britannique avant qu'il ne soit trop tard. J'ignore le calendrier réel de l'extinction du secteur 757 chez TUI UK mais sachant que ces appareils sont déjà sous utilisés, qu'il ne font que du MC et que les B7M8 arrivent a la pelle, je ne donne pas cher de la survie du 757 au delà de l'été 2019... On en reparlera le moment venu.
Merci Luc pour le partage et la découverte de ce 752 TUI.
La cabine est vraiment bien entretenue mais le pitch est vraiment réduit. Heureusement que tu as eu ta rangée pour toi tout seul :)
A bientôt !
Merci Stephan. Définitivement plus agréable qu'un Hurgada Glasgow de nuit et complet sur le siège du milieu :-).
Super FR,
Il donne des idées pour les prochaines vacances n'ayant jamais pris de B757 :)
Merci. Tant mieux si cela vous a donné des idées. Mon conseil : the sooner, the better...
Merci pour ce FR sur un avion que j’ai toujours trouvé étonnant !
Je ne savais pas que les heures de ces 757 étaient si comptées et qu’il était question de mois
Le prix du billet est vraiment raisonnable pour la durée de vol, surtout que les billets vers les Canaries ne sont pas toujours donnés, il y a parfois peu de différence avec un ORY-PTP/FDF niveau prix
La cabine reste convenable pour une clientèle vacances
Quel beau temps à l’approche de TFS pour un mois de décembre. On comprend vite pourquoi l’ile ne désemplit pas et séduit les Anglais de tous âges
A bientôt
Merci pour ce commentaire. Concernant le rapport qualité prix j'ai sans doute eu de la chance car les anglais sont comme tous les autres ils payent le prIx cher dès lors que la demande augmente ce qui n'était visiblement pas le cas ce jour la. Sans doute un excédent de capacité sur le marché UK Canaries car toutes les compagnies et tous les TO maintiennent des programmes ambitieux même en saison creuse. C'est la clé de voûte de leurs principes industriels poussés à l'extrême alors qu'en France on aurait sans doute régulé, supprimé des vols, regroupé des rotations en vols triangulaires, etc. Au plaisir de futurs échanges sur ce site...
Que de gilets jaunes aux abords des pistes de TFS dans ce panneau de photos commémoratives ! Ce n'est décidément pas la France...
Merci à retardement pour le partage !