Avis du vol entre Munich et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,
Bienvenue dans ce FR pour un trajet surprenant entre Munich et Lyon. Pour ceux qui n'ont pas forcément envie de lire toute la très longue introduction avant les premières photos d'avions, je ne vous en veux absolument pas et vous invite à passer rapidement cette -longue- présentation, mais tellement de rebondissements m'ont conduits à rédiger un long FR.
Le routing prévu à la base :
20/04/13 : Munich (MUC) - Paris (CDG), Air France
20/04/13 : Paris (CDG) - Lyon (LYS), Air France
Le routing effectué :
21/04/13 : Munich (MUC) - Paris (CDG), Air France
21/04/13 : Paris (CDG) - Lyon (LYS), Air France
La réservation du billet :
Me rendant à Munich lors de ce qui est le week end le plus chargé dans le cette ville depuis 3 ans en raison de la tenue du salon Bauma, je trouve le prix des billets légèrement excessifs quand je décide d'acheter mon retour… le jeudi matin (pour un vol le samedi). Me faisant une raison, je me laisse tenter par un billet prime Flying Blue à 20,000 miles (si, si) et 57? de taxes. Aucune chance malheureusement de pouvoir rentrer le dimanche, c'est 30,000 miles, et ça fait vraiment trop cher.
Première partie : le 20/04 en fin d'après midi
Je prends le bus mis en place par la Messe (le centre des expositions) de Munich a destination de l'aéroport à 13h00 pour 8? (moins cher que le métro) et arrive vers 14h00 pour mon vol AF1623 qui décolle à 16h00.

Ce week-end étant extrêmement chargé à Munich je ne me suis pas enregistré en ligne et me rends directement au comptoir en demandant si le vol est complet, et en me proposant en cas de surbooking.
L'agente me répond que oui le vol est surbooké, mais que vu que j'ai une correspondance ensuite sur Lyon, ils ne peuvent me mettre sur le vol suivant. Je lui explique alors qu'être sur le vol suivant ne m'intéresse pas, mais que je veux bien partir le lendemain, en précisant bien que je n'ai pas besoin que l'on me paye d'hôtel.
Refus catégorique de sa part, invoquant soit disant l'obligation pour la compagnie de me mettre sur le vol suivant. Je me résous donc à partir ce samedi, et obtiens mes deux cartes d'embarquement.

Passage rapide du PIF, je suis airside et j'en profite pour aller manger suite à quoi je me dirige vers 15h00 vers la porte. Voyant un agent à la porte, je me dis je vais retenter ma chance (mes BP sont édités, j'ai un siège sur les deux vols, et mon sac est en soute). Je me dirige vers elle et commence à lui expliquer que j'ai déjà parlé à une de ses collègues au check-in lorsqu'elle me coupe et me demande si je suis bien Quentin X.
Je lui dit que oui et elle me dit qu'elle allait justement m'appeler au micro, que le vol est complet et elle veut savoir si je suis toujours volontaire pour partir demain. Je lui réponds bien évidemment que lui, nous réglons les détails, je passe récupérer mon sac (45 minutes d'attente) et me rends au comptoir Air France pour le rebooking sur des vols le lendemain.
On me rebooke donc sur les vols AF1723 et AF7646 du lendemain en classe H, qui me font partir de Munich ) 12h35. Je demanderai en vain un vol plus tard dans l'après midi, mais elle me répond qu'elle ne veut pas car ils sont déjà bien pleins. Réémission des billets, je confirme que je ne veux pas d'hôtel et demande les 75? de dédommagements en cash.
Le nouveau billet :

Et le dédommagement cash (enfin, la preuve papier) :

A ce moment là, j'ai déjà remboursé la partie payable en ? de mon billet, économisé 10,000 miles (par rapport à un départ le dimanche) et je reste comme voulu initialement jusqu'à dimanche. Mais le meilleur est à venir :)
Deuxième partie : toujours 20/04 en début de nuit
Vers 23h, à l'hôtel, je réalise que partir à 12h35 ça fait vraiment tôt, et vu que j'ai un rerouting involontaire (sur le billet en tout cas, moi je l'ai toujours voulu), le billet est -théoriquement- maintenant modifiable sans frais. J'appelle Air France aux US et tombe sur un agent Delta plutôt sympa qui me mettra 20 bonnes minutes en attente avant de me mettre en relation avec un superviseur.
Le superviseur me demande à quelle heure je veux partir, je lui dis 16h00, il me dit d'accord, par contre ça va prendre du temps, je m'en occupe et vous confirme tout ça par mail, inutile que vous payiez le téléphone pour rien. Ok, plutôt sympa de sa part. Je raccroche et 20 minutes plus tard, je reçois la confirmation par email.
Par contre, la confirmation est un fait un nouveau billet, avec une nouvelle référence DL, et surtout un numéro de billet électronique Delta également, comme vous pouvez le voir ci-dessous… et en classe B!
Billet Delta :

Je galère un peu à faire l'enregistrement en ligne avec toutes ces modifications et cette réservation qui contient toujours deux aller/simples dans le même sens, ça fait tout bugger mais au bout de 20 minutes, je suis enregistré.
Troisième partie : le 21/04
Le lendemain, je me rends à l'aéroport. La borne automatique ne capte rien à ma résa mais tout se passe bien au check-in auquel j'arrive vers 14h30. Remise des BP jusqu'à Lyon. Passage PIF, petit repas, embarquement, décollage, etc…
Les photos suivent ci-dessous, mais la morale de l'histoire est qu'en raison de la réémission par DL, je n'ai plus de billet prime -officiellement-, j'ai donc pu… cumuler des miles!

Le vol MUC-CDG n'a pas encore été posté, mais j'ai bien été crédité de 1000 miles pour le CDG-LYS en classe B !
Morale de l'histoire : Billet prime payé 19,000 miles et -24,21?
Place au FR, au vrai, avec des photos :
Départ de la Messe de Munich :

Un peu de spotting airside le samedi :

EY et RJ :

Un Germania :

Au pushback :

Espace fumeur en zone airside :

Goodbye Munich Airport, je ne rentrerai pas aujourd'hui finalement !

Le lendemain, retour à l'aéroport en métro :

Les départs D du T1, d'où part Air France :

La zone airside :

Mon avion du jour, F-GTAM :

Embarquement et vue sur les voisins de gauche :

Un SAA au loin :

Le pitch, limite :

Lors du roulage :

Décollage en cours :

Goodbye Munich !

Le vol se déroule tranquillement, au dessus des nuages le temps est magnifique… oui, je sais, c'est logique…

Le winglet :

Ok, sur le coup je vous ai oubliés, j'avais faim et soif :

Atterrissage au bout du monde (comprendre au bout de Roissy) :

Roulage long jusqu'au T2F :

Une brochette République Française :

Sinon, oui, ADPi arrive à décrocher des contrats…

THE concorde :

Et on viens se garer à côté de ce Babybus :