Avis du vol entre Guadalajara et Puerto Vallarta en classe Economique avec Calafia Airlines

Bonjour à tous,

Nous nous retrouvons en une radieuse matinée du mois de mars 2018 à l'aéroport de Guadalajara où je viens d'arriver en provenance de Mexico City à bord de cet A321 d'INTERJET, un peu trop commun dans le ciel mexicain pour que j'y consacre un FR, ce dont j'espère être pardonné. 

Ayant près de trois heures devant moi, je sors du terminal afin de me faire une opinion actuelle des lieux, mon unique passage à GDL remontant à… novembre 1992, en DC-10-15 et A320 Mexicana…

Il y a sans doute eu plusieurs phases de modernisation en 26 ans, la plus récente étant toujours en cours.

Après cette petite balade à l'air libre, je reviens dans l'aérogare pour inspecter le FIDS des départs et constater que mon vol vers Puerto Vallarta est bien prévu à 10h30.

J'ai choisi la compagnie CALAFIA Airlines, ou "Aerolinea Calafia" en V.O., petite entreprise créée en 1993, qui n'a longtemps eu que des avions turbopropulsés (Cessna Caravan et EMB-120 Brasilia) avant de se lancer dans les jets puisqu'elle exploite désormais trois ERJ-145.

Ses comptoirs d'enregistrement sont clairement désignés au milieu d'autres compagnies fréquentant GDL.

C'est pour l'instant fermé mais je suis très en avance…

… et pourrai récupérer ma carte d'embarquement deux heures avant le départ, 1er enregistré comme l'indique "SEQ 1". En revanche, je ne sais pas à quoi correspond le "VIP" qui y est mentionné.

Comme il n'y a rien de bien intéressant à faire landside, je passe le PIF sans attendre et je me retrouve de nouveau derrière les vitres des salles d'embarquement domestiques, où j'étais arrivé une heure plus tôt environ. La vue sur le tarmac est tout à fait convenable.

Je vais attendre tranquillement une bonne heure en contemplant le trafic quand soudain, je vois un ERJ-145 qui pointe le bout de son nez sur la bretelle.

Ça semble bien être lui qui va assurer mon vol, vu qu'il se dirige vers le parking correspondant à la porte D34 indiqué sur ma carte d'embarquement.

Petit coup de zoom. C'est le XA-OVB, toujours aux anciennes couleurs de la compagnie. C'est le 1er Embraer 145 de Calafia, construit en 1998, MSN 83, livré neuf à Rio-Sul (PT-SPJ) et acquis en 2013 auprès d'Aeromexico Express, en vérité Aerolitoral, qui l'exploitait depuis 2007 sous l'immatriculation XA-NLI. Il porte donc cette livrée depuis 5 ans.

Il s'aligne face au placeur.

Un A319 Volaris est tracté derrière lui dès son arrivée au bloc.

Dans les instants suivants, la passerelle télescopique est mise en place. Un ERJ-145 au contact, c'est rare en dehors de l'Amérique du Nord mais les mexicains en sont si proches, n'en déplaise à un certain D.T., qu'il s'en inspirent des bonnes méthodes : on déploie d'abord l'escabeau intégré à la porte de l'avion.

Puis on positionne un petite passerelle permettant de faire le pont entre la grande passerelle télescopique et le plancher de l'avion.

Une fois la manip effectuée, il ne reste plus qu'à déployer le soufflet et le tour est joué !

Sur ce, un agent s'est rendu en porte D34 et va commencer l'embarquement dans le 1/4 d'heure suivant.

Revoilà la fameuse installation au bout de la passerelle télescopique. 

Cockpit shot.

Fuselage shot.

Surprise alors que j'embarque parmi les premiers : il y a des pax transits à bord. Renseignement pris, il s'agit d'un "through flight" regroupant deux points d'origine, GDL et PVR, en provenance et à destination de San José del Cabo, alors qu'il y a en théorie deux vols distincts. Sans doute une régulation décidée à l'avance pour cause de faible demande.

Je prends place au 8F qui m'a été attribué. Je n'aurai pas de copax, le remplissage demeurant modeste au total. On notera que si l'appareil n'a pas encore été repeint aux nouvelles couleurs de la compagnie, la paroi faisant face aux sièges 3D/3F est pour sa part bel et bien au goût du jour.

Le pitch est typique d'un ERJ-145. 

Le push back a lieu à l'heure.

Roulage en autonome dans les minutes suivantes, avec du grand classique comme panorama : Aeromexico, Volaris et Viva Aerobus.

Interjet n'est jamais bien loin et nous suit vers le point d'attente. De loin la machine la plus insolite dans le ciel domestique mexicain, puisqu'il s'agit du Sukhoi Superjet déjà reporté par certains FRistes, dont votre serviteur : https://flight-report.com/fr/report/17356/Interjet-4O4967-Miami-MIA-Canc-n-CUN

A nous la 28. 

Décollage avec l'aérogare à main droite.

On voit bien la disposition des lieux, de gauche à droite : aviation d'affaires, ancienne aérogare, nouvelle aérogare et zone cargo.

La montée se poursuit au dessus de la métropole de Guadalajara, deuxième agglomération urbaine du Mexique.

Cap à l'ouest en direction de la côte pacifique. Comme on peut le voir, c'est vraiment "tempête de ciel bleu".

En déployant la tablette on peut constater que celle-ci contient de la pub… de la compagnie elle-même, sous son nouveau branding cela va de soi.

L'intégralité de ce court vol s'effectuera à altitude assez basse, avec les consignes "attachez vos ceintures" allumées tout le temps.

Il n'y aura donc ni service en cabine, qui est du BOB en temps normal sous l'appellation "Calafia Snack", ni possibilité de se balader jusqu'à l'arrière. Je n'ai donc pas trop de choses à faire, ni à vous raconter par voie de conséquence, si ce n'est de profiter du paysage qui défile.

Au loin, on distingue déjà l'océan alors que nous sommes déjà en descente vers PVR.

Longue finale à présent. La météo est partout la même depuis mon départ de MEX au petit matin : excellente.

Nous voilà en approche côté "terre", sachant que la piste est orientée face à la mer. Pour le spectacle de la bordure maritime de Puerto Vallarta, je vous recommande le FR relatif au vol suivant.

On se pose après tout juste 30mn de vol et on dégage la piste d'où l'on peut apercevoir un énorme "resort" un peu plus au fond, sans doute l'endroit idéal pour concilier vacances en famille et plaisir d'Avgeek.

Roulage vers le tarmac en passant près de celui de l'aviation générale.

Aucun doute possible sur le pays où l'on se trouve !

La jetée de l'aérogare destinée aux vols domestiques est déserte à cet instant.

Nous roulons vers l'extrémité intérieure où le placeur nous attend en "faux contact" puisqu'il n'y a pas de passerelle télescopique à ce point parking.

Le bloc arrivée se fera à 11h15, tout juste 45mn après le départ de GDL. L'horaire publié a été parfaitement respecté.

En débarquant, je me ferai copieusement réprimander par l'agent sol car j'ai commis le crime de tenter de photographier l'avion dont je descendais. Plutôt que d'épiloguer avec cet idiot, j'attends de ne plus être dans son champ de vision pour prendre cette dernière photo de l'ERJ-145 qui m'a emmené jusqu'ici.

Débarquement on ne peut plus rapide de ce vol, qui ne doit pas entrer dans la tranche horaire des arrivages massifs de touristes puisque tous les comptoirs des réceptifs sont déserts.

Ainsi se termine ce FR, celui qui suivra étant totalement dans sa continuité.

Je vous dis donc à très bientôt !