Bonjour à tous et à toutes
Je vous retrouve pour un second itinéraire soleil en ce mois de décembre 2018. Sauf que je varie les plaisirs. Mieux que cela, je brave l'interdit en empruntant la pire compagnie que je connaisse : la peste bubonique.
Les objectifs sont multiples. D'abord et avant tout découvrir la ville ancienne de Malaga dont les attraits sont cachés par les attraits très relatifs à mes yeux de la costa del sol. Mais, c'est aussi de faire le plus de mal à cette compagnie qui m'a failli grandement. Je la noterai sans complaisance aucune. De la même manière dont elle m'a traité lorsqu'elle a annulé son propre vol à mon détriment.
En tout cas à défaut de leur nuire, je ne paierai pas bien cher ce billet : 75 EUR à trois semaines du départ. Pour un vol de deux heures en aller simple. Autant dire quasiment donné.
Place au routing qui ne devrait pas occuper trop de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.
Enchainement de vols
- 1
- 2VY8172 - Economique - Malaga -> Paris en Airbus A320
Alors, pour ce vol retour, je vais faire une exception de taille : je vais céder au BoB.
Il faut dire que le vol est bien long et certaines circonstances vont me mettre de bonne humeur malgré l'aversion que je porte à Vueling.
LE prelude
Après ma petite visite de la journée à retrouver dans le bonus.
Je prends ce métro fort pratique pour rejoindre AGP.

Je rate un premier train de peu. Et je dois patienter vingt minutes pour le suivant.

On l'aura attendu !

Mais cela vaut le coup. On est très loin du niveau de prestation du RER B.

Le trajet ne dure que douze minutes.

Une petite vue sur le FIDS pour se rassurer.
1h05 avant le décollage. Autant vous dire qu'il n'y aura pas de salon à reporter sur ce vol non plus !

C'est vaste et c'est vide.


Je passe le PIF en 4 minutes. On peut difficilement demander mieux dans un aéroport low cost.

Donc soyons reconnaissant.

S'ensuit l'inévitable passage en duty free.
Mon challenge, c'est de trouver où se trouve la sortie pour azimuter à travers les rayons, plutôt que de suivre les détours prévus.
De quoi faire d'un mal, un sujet à divertissement.

AGP est vraiment un bel aéroport. Certes, du béton sans charme en quantité. Mais c'est haut, on y respire.
Ce n'est pas si fréquent.

Direction les portes D sans plus attendre.

Durian qu'on ne voit plus.

Il y a bien un salon…

Et je ne résiste pas à me soumettre à la tentation.
Mais, je n'ai vraiment pas suffisamment de temps.

A défaut, une table "bureau" est installée non loin de l'entrée. Un canada dry de salon, en quelque sorte.

Aïe, escalator en rade.

Tiens, tiens l'émir de Dubai ou un membre éminent de la famille est en villégiature en Andalousie.
Ah, nostalgie quand tu nous tiens !


Revenous à nos moutons, sans pour autant les égorger.
Le wifi fonctionne bien.


Et je m'installe sur un siège, le temps que le troupeau se forme.

Le FLIGHT REPORT
Bientôt une agente demande des volontaires pour la mise en soute de bagages contre un embarquement prioritaire… Marché de dupes à mon sens, l'un des intérêts principaux est de pouvoir trouver de la place dans les coffrezabaggages. Une fois en soute, quelle utilité ?
On est radicalement mieux assis dans le terminal que sur un siège de Vueling…
L'embarquement est lancé.

Après 13 minutes de défilé de mode piétinant, c'est à mon tour.

Il y a encore un peu de queue.

Je dois batailler avec cinq autres pax au jeu du dernier embarqué.
Jeu subtil et très fin…

Je la joue donc finement.
A la première faiblesse d'un des six, je le suis dans la passerelle pour tenter de "dynamiser" le mouvement et débloquer l'impasse dans laquelle nous sommes tous fourrés…

Puis je m'arrête en passerelle pour faire du "spotting".
Excuse bidon si vous me connaissez pour obliger ceux derrière moi à me dépasser.

Donc on prend son temps. EC-MOG, une immatriculation sous de bons auspices.

Oh là là, un avion Vueling, comme c'est intéressant :)

Et en plus, il roule !

Crabokapi des tropiques. Il a passé trop de temps au soleil.

Mon stratagème a fonctionné. J'embarque en bon dernier. Les trois derniers réfractaires ont été "motivés" par un agent et ne pouvaient pas s'arrêter une fois engagés dans la passerelle. Ils me dépassent alors que je prends un "dernier" cliché bidon.
L'instant porte.

Corollaire : je peux faire mon marché où bon me semble sans risque de me faire déloger par un ayant droit.
Mon choix se porte sur l'issue de secours.
Toute la rangée pour moi.

Je suis de bonne humeur.

Dehors, rien de bien nouveau : les mêmes appareils qu'en passerelle.
Le bout de l'aile.

Et on repousse bientôt à 13h59. Soit près d'une demie heure de retard (dû "au retard de l'appareil", selon la formule pléonastique consacrée).

Une tondeuse Ibéria, bien bizarre.

Tati Airlines.

Le pas est juste excellent.

Le test marathon est ok dans l'ensemble.


Le lot de bord n'a pas changé.

Mais cela, c'est une bonne nouvelle.

Enfin, si cela avait marché !

Bref on roule. Deux britanniques rivaux. Un brexiter et un remainer ?


Ces excellentes conditions de voyage me font baisser la garde. Creusons le BoB.
Forcément, les tapas sont de circonstance.

Alors qu'on s'apprête à décoller (vous déplorerez comme moi la crasse du hublot).

Allez zou !


Le plafonnier.


Ne reste plus qu'à s'occuper.

Finalement les ports USB sont activés.

Donc, j'ai craqué pour le BoB.
On ne vit qu'une fois et puisqu'aucune hôtesse n'est venue me déloger de mon petit empire, soyons reconnaissants (mais je n'oublie rien !).

Tapas et Rioja pour les accompagner.

Anorexique, s'abstenir ;-)

Allez, santé !

Le tout est gras comme attendu. Et le vin était finalement tout à fait acceptable pour du vin de classé éco.
En tout cas cela a égayé ma lecture de ZE et m'a fait passer un bon moment.
Marathonisation des restes.

Un petit tour en cabine pour se détendre les jambes et vous montrer le remplissage.

Ainsi que les sanitaires.

On a vu mieux !

Dehors, cela moutonne.

J'ai tout de même "volé" VY de 15 EUR. Il va m'en falloir des A/R avec eux pour compenser le billet d'avion pris à mes frais entre FCO et FLR qu'ils n'ont jamais voulu me rembourser.

Une idée de visite.

Début de descente.

Et atterrissage à 16h15 avec un quart d'heure de retard sous la maussade météo parisienne.

L'instant danette.

Quelle cohue.

L'équipage ne souhaitera pas à leurs passagers l'au revoir habituel.
Me voilà arrivé à bon port et pour une fois pas à une heure indécente… garantie de pouvoir prendre la navette de l'hôtel pour récupérer la mogoymobile.

Le vol du jour.

Merci de m'avoir lu sur ce tapas-report.
Le prochain routing sera consacré aux vacances de fin d'année, de Noël
Le bonus
Le bonus commence de bon matin, car mon vol décollait en début d'après midi.
Un petit tour par l'amphitéâtre romain au pied de la citadelle.






Citadelle - l'Alcazaba - que voici.
Bâtie au XIème siècle par les Sarrasins mais rénovée largement dans les années 30.










Juste en passant, je mentionne le petit musée Picasso qui vaut clairement une visite. L'artiste est né à Malaga.

Merci Quentin pour ce FR :)
Un vol sans surprise sur VY, mais en issue de secours svp, d'où le fait que je trouve la note cabine sévère.
Sympa ces tapas qui mettent en valeur le patrimoine gastronomique, dommage que la qualité ne suive pas plus.
A bientôt !
Merci Nicolas pour le com'.
C'est vrai, j'ai noté plus ce que j'aurais dû avoir que ce que j'ai eu. Mais je n'ai pas de cadeau à faire à VY.
Donc je me montre peu complaisant. D'autant que c'est grâce à ma rouerie que j'ai pu améliorer mon confort, pas grâce à un geste de la compagnie...
Merci Quentin pour ce FR.
je vais céder au BoB => c’est sympa les tapas et totalement ibérique, et cela agrémente correctement le vol (surtout avec le vin).
Un triplet de siège en issue, des prises pour alimenter un appareil électronique qui fournira la lecture à bord, finalement c’est un vol agréable.
J'ai tout de même "volé" VY de 15 EUR => comme la place n’était pas prise, on fermera les yeux.^^
A bientôt
Merci Valérie pour le com'.
Le BoB a vraiment changé la donne sur ce vol condamné à la tristesse.
Je pense que je le referai plus souvent (enfin quand je n'ai pas eu accès au salon avant, ce qui fera que cela restera tout de même rare).
Je n'aurai certainement pas pris une place à quelqu'un en me la jouant papi iranien. Ce n'est ni correct ni garanti quand le dit pax a payé "cher" sa place réservée.
Bonjour Quentin,
Bonne stratégie pour la place (à retenir !).
En vol, tarif de la box tapas correct.
Malaga est une ville à découvrir. J'ai fait les mêmes visites que toi il y a quelques années et j'avais été heureusement surprise, d'autant plus que j'avais bénéficié du soleil de février et d'un calme relatif concernant la fréquentation touristique.
A bientôt
Merci Dorothée pour le com'.
Stratégie qui a marché jusqu'à présent mais on verra que ce n'est pas sans risque sur un vol U2 pris il y a deux semaines et qui sera reporté dans deux mois.
Au delà de la ville, il semble qu'il y ait de belles balades à faire dans l'arrière pays. Je me suis promis de revenir.
Merci Quentin pour ce retour de pestiféré.
L'attente du métro est donc plus longue que le trajet. Néanmoins, le cheminement jusqu'à la zone airside fut rapide.
"Et je m'installe sur un siège, le temps que le troupeau se forme." ===> Le loup préfère égorger le troupeau bien formé?
"Je dois batailler avec cinq autres pax au jeu du dernier embarqué." ===> On tira à la courte paille, ....
La chasse à l'issue de secours met en exergue les qualités de stratège du Loup. A ce jeu, le Mogoy a été brillant.
Un vol où le Mogoy se laisse aller à rompre l'ascèse de l'Avent, mais un dimanche, cela ne damne pas.
Merci pour le bonus.
A bientôt !
Merci Franck pour le com'.
Dans tous les cas, c'était moins cher qu'un taxi. J'ai toujours de quoi lire avec moi, donc l'attente à défaut d'être glorieuse n'est pas inutile.
Le pire, c'est de faire la queue, ce qui déconcentre.
Le loup préfère faire son choix lorsque le troupeau est plein. A viser les animaux faibles, le rapport engagement/calorie est plus favorable !
Ce n'est pas la courte paille, rien dû au hasard, plutôt une guerre des nerfs en attendant que les candidats soient poussés de force dans l'avion.
Je les ai bien feinté sur ce coup là. Mais les deux bonnes minutes à faire semblant de prendre des A320 de low cost en photo furent bien longues.
La rangée pour moi a beaucoup joué pour m'autoriser cet écart dispendieux. Mais je n'ai pas regretté.
La tactique pour être le dernier à franchir la porte relève du grand art... et doit aussi à la non-photophobie de l'aéroport - j'ai eu droit plusieurs fois à d'absurdes no photos en passerelle à CDG.
Le pain ne coûtant presque rien, les tapas reviennent à plus de 80 € le kg. Tout ça pour de la charcuterie qui aurait passé le PIF : le rapport qualité-prix est douteux. Ah oui, mais le verre de vin est presque offert, à 3,50 € au lieu de 4€ à l'unité. Je note au passage que le verre de vin n'est en verre que dans le catalogue. Sûrement une "suggestion de présentation" ou une "libre interprétation de l'artiste" - euphémismes bien connus pour disculper les publicités graphiquement mensongères.
Merci pour cette leçon d'embarquement et pour la réhabilitation de l'image culturelle de Malaga !
Merci François pour le com'.
Ces squatteurs de passerelle sont des vrais finauds. C'est toujours plus facile d'être le dernier à embarquer mais cela ne protège en rien contre ceux qui y campent...
La charcuterie volante est un met de luxe effectivement.
Un bon vol avec beaucoup d'espace pour accueillir le Mogoy
Finalement le BoB sera salutaire avec ces tapas et ce pinard ibér(hic !)
Un voyage plutôt cool à prix mini
Merci Quentin pour le partage, à bientôt.
Merci Hervé pour le com'.
On pourrait se réjouir à moins, c'est certain. Mais j'ai aussi donné de ma personne pour améliorer l'ordinaire.
Rien qui ne vienne de la compagnie sinon un benign neglect.
Merci pour ce FR.
Tiens je ne savais pas qu’embarquer un dernier était un sport de pax LCC...
À voir sa couleur le crabokapi a dû passer à la casserole.
Merci Clément pour le com'.
Ce n'est pas si souvent d'être confronté à tant de concurrence. Surtout qu'ils étaient tous retors.
Généralement c'est plus facile.
Je ne puis que réprouver ton sentiment totalement illégal chez toi. Je doute qu'on ait pensé à l'étourdir au préalable !
Merci pour ce FR
Un peu déçu de nous voir sevré de ce Sala VIP qui s'offrait à toi : tu es en phase de détox :(
Que de stratégies à adopter pour voler low cost !
Ces "tapas" confirment la qualité plus que médiocre de ces BOB
Définitivement je ferai mes provisions avant de voler LCC
Joli bonus qui me rappelle un renouvellement de statut SEN avec LH
A bientôt
Merci Gilbert pour le com'.
Je te rassure, ce ne sera qu'une initiative sans lendemain. Il y a bien quelques vols laotiens en mode vache maigre. Mais c'est déjà du passé.
L'absence de salon est un facteur important de ma décision à ouvrir mon porte monnaie en vol.
Merci Quentin pour le partage !
AGP fait très ”béton” mais c’est pas mal pour du low-cost
”trouver où se trouve la sortie pour azimuter à travers les rayons, plutôt que de suivre les détours prévus” : je fais pareil chez IKEA lol
L'émir de Dubai possède une très belle monture
Mais pourquoi voler à bord d’un 744 privé si on peut obtenir une issue avec rangée vide en étant plus futé que la moyenne ?
Voila une box qui ne ressemble pas aux box Iraniennes. Le tout a l’air gras et salé, il fallait bien un petit verre de vin pour faire passer ça
Le prix du BOB permet de compenser en partie le manque à gagner de Vueling pour l’issue
Joli bonus qui m’apprend en plus que le fameux Picasso est né à Malaga
A bientôt
Merci Hugo pour le com'.
Quand on compare à la lie des aéroports, on peut s'estimer heureux.
En tout cas, AGP rend mieux que SVQ ou son terminal servant Ryanair, qui respirait le moisi.
Quand on choisit les tapas, on ne s'attend pas à une nourriture bien saine.
Je reconnais que la marge doit être sympathique sur mon choix... Mais les deux n'ont pas été liés.
Merci pour le partage Quentin !
Les tapas ne m'ont pas fait grande envie, comme tu le dis c'est gras (mais ça on le savait) et quelle présentation, bof, bof bof ...
Heureusement que tu as pu te venger sur une rangée entière en exit row gratuitement ^^
A bientôt !
Merci Stephan pour le com'.
C'est plutôt la rangée libre qui m'a poussé à consommer.
Avaler quelque choses engoncé dans une rangée pleine n'est pas vraiment pratique ou agréable.
Alors que s'étaler dans l'opulence et l'espace est plus vivable.
Après la Mogoymobile, le MOGoyzinc. mais où allons-nous???
"Bientôt une agente demande des volontaires pour la mise en soute de bagages (...)" -> totalement ridicule!
Jolie technique pour grappiller un siège, avec le résultat que l'on se doit d'admirer.
"Crabokapi des tropiques. Il a passé trop de temps au soleil." -> Un vrai homard mutant ce crabe ^^
"Une tondeuse Ibéria, bien bizarre." -> J'aime bien ce danois au soleil :-)
À bord, on connait la chanson... "Le plafonnier." -> Mano negra?
"Marathonisation des restes." -> Et la bouteille?
Merci pour ce tapas(ge) report dans un style c'est bon, c'est gras...
AGP est un aéroport fort plaisant à la basse saison. Après, avec des hordes de touristes du nord de l'Europe, le concept de plaisant peut varier. Il en va de même pour la ville, apparemment.
À bientôt!
Merci Guillaume pour le com'.
Si seulement c'était vrai, je n'aurai pas à faire le pitre pour obtenir de meilleures conditions de seating (d'ailleurs c'est tout l'aménagemnet qui serait revu).
Il n'y a que la couleur qui change, comme l'a dit Clément, il est passé à la casserole.
Mano negra. Je croyais que les anarchistes andalous avaient fini dans les poubelles de l'histoire. Le mal resurgit !
Je crois que la bouteille est dans l'emballage...
Merci pour ce retour Quentin!
Un aéroport de Malaga bien spacieux, cela doit bien être utile en période estivale.
Ta filouterie lors de l'embarquement a encore frappé et fonctionné! A tester! lol
Un avion à l'immat... qui fait penser à un certain membre éminent de Flight-Report.com :p
Je vois qu'on s'est fait plaisir à bord avec cette grande "assiette" de charcuterie!
Joli bonus de la ville natale de Picasso.
A bientôt!
Merci Benjamin pour le com'.
C'est plus de la filouterie sur cet embarquement : il a fallu en effet quasiment de l'art pour feinter la concurrence assez importante et retors.
Je n'ai pas pu résister à cette immatriculation qui m'a porté chance.
Plaisir modeste voire rustique mais plaisir tout de même.