Bonjour à toutes et à tous,
Introduction
Mon voyage touche à sa fin et il est temps de rentrer au pays. Tous les vols domestiques réservés en last-minute sont maintenant passés, reprenons donc les vols qui constituent mon gros billet
Pour rappel, ce ”gros billet” consistait en un aller-retour Luxembourg-Lima. Le prix avait été le principal déterminant lors du choix de la compagnie
Avec une escale à Francfort + Montreal à l’aller ainsi qu’une escale à Panama + Francfort au retour, mon routing était loin d’être le chemin le plus court et le plus rapide pour me rendre au Pérou mais je m’étais laisser tenter par ce billet pour diverses raisons :
- c’était tout simplement le billet le moins cher pour mes dates
- un départ de LUX était idéal pour moi qui habite à seulement 30 minutes de l’aéroport
- ce billet me permettait de voler à l’aller et au retour sur l’a340 de LH, avion que j’affectionne tout particulièrement
- l’escale à Montreal et à Panama me permettait de voler pour la première fois sur AC Rouge et sur Copa Airlines, deux compagnies qui manquaient à mon flight log
Ce qui donne pour le routing :
28/07/18 : LUX-FRA - Air Nostrum - CRJ1000
28/07/18 : FRA-YUL - Lufthansa - a340-300
28/07/18 : YUL-LIM - Air Canada Rouge - 767-300ER
29/07/18 : LIM-AQP - Viva Air Peru - a320-200
08/08/18 : LPB-SRE - Boliviana de Aviación - 737-300
16/08/18 : SRE-CBB - Boliviana de Aviación - 737-300
16/08/18 : CBB-LPB - Boliviana de Aviación - 737-300
21/08/18 : CUZ-AQP - LATAM - a320-200
21/08/18 : AQP-LIM - LATAM - a320-200
22/08/18 : LIM-PTY - Copa Airlines - 737-800
22/08/18 : PTY-FRA - Lufthansa - a340-300 (à venir)
23/08/18 : FRA-LUX - Lufthansa - ERJ190 (à venir)
Place au vol
Départ de LIM
Je retrouve l’aéroport tel que je l’avais laissé il y a un mois, c’est à dire sous la grisaille. Je ne pourrais surement pas habiter Lima, le mauvais temps affecte trop mon moral
Des contrôles sont toujours présents à l’entrée de l’aérogare
Le FIDS propose des destinations exclusivement Américaines et les comptoirs de Peruvian sont vides. Il y avait beaucoup plus de monde dans l’aéroport hier soir à minuit, allez savoir pourquoi
Voici les comptoirs de Copa où j’irai déposer mon sac, en espérant qu’il suive sur ces 11 000 et quelques kilomètres. L’agent n’est pas très aimable et ne me souhaitera ni une bonne journée, ni un bon voyage
Montée à l’étage via l’escalator. Je vais être assis pendant 20 heures alors il faudrait surtout pas que je me fatigue en prenant les escaliers
L’étage supérieur de l’aéroport est toujours aussi détestable : quasiment pas de lumière naturelle et un plafond très bas
Il ne me reste pas assez de soles pour pouvoir les échanger au bureau…
J’irai donc les dépenser au food-court qui est bondé
Les fournisseurs officiels de diabète et de cholestérol ont pignon sur rue, il y a de quoi s’engraisser pour pas cher
Après un repas très junk food, je file airside. Il n’y a pas grand monde
L’attente sera de courte durée, au PIF comme à la PAF, très efficaces aujourd’hui
Je pars sur le CM760 et il me reste une heure à tuer avant mon départ pour Panama
Copa propose 6 vols par jour entre LIM et PTY dont certains peuvent facilement être qualifiés ”de la muerte” (copyright Mogoy, prix des droits d’auteur à négocier dans l’espace commentaire)
La partie internationale de l’aéroport est complètement vide alors que j’avais du mal à circuler dans la partie domestique tellement il y avait de monde. L’aéroport est vraiment disproportionné
Le duty free qui n’est pas présent dans la partie domestique fait surement plus de profit ici
On ne trouve pas grand chose au niveau de l’offre de restauration. Il y a bien quelques boutiques qui vendent des snacks et des boissons (à des prix indécents pour le pays) mais ça ne casse pas trois pattes à un lama
Les magasins visent clairement une autre clientèle
Hugo Boss pendant que Christian Dior, et moi je m’en vais au fond du terminal trouver ma porte
Par la le Panama
Les sols de la salle d’embarquement brillent
On ne peut pas en dire autant pour les fenêtres qui sont bien sales mais qui me permettent quand même de spotter ce 767 LATAM
Un 748F se fend la poire
Et un 787 LATAM est sur le départ
Autre gabarit, ce Beech 1900 de la compagnie ATSA
Je me rends maintenant dans une autre partie du terminal pour continuer mon spotting. L’occasion de faire un passage aux toilettes qui sont assez propres (miracle!) mais vieillottes
Encore quelques avions avec cet a320 de Viva pour Bogota. Une pensée compatissante pour les pax si la cabine est la même que celle que j’ai eu sur mon LIM-AQP en début de routing
Un 767 de LATAM pour Mexico qui arbore encore l’ancienne livrée
Retour en porte et photos de mes documents de voyage. Je n’ai pas grand chose à faire puisque le wifi ne marche pas
Le tampon d’adieu qui a été apposé par une PAF girl bien aimable
L’équipage du jour arrive en porte. Il est 100% masculin, composé de 6 hommes et ressemble plus à une équipe de rugby néo-zélandaise qu’à des danseuses étoile de l’opéra de Paris. Le cliché de la petite hôtesse de l’air fluette est définitivement enterré
L’embarquement s’effectue à 13h, les priorités sont respectées
Une petite vue sur notre avion avant d’entrer dans la passerelle. C’est HP-1830CMP qui nous transporte aujourd’hui, un 737-800 livré à Copa il y a 5 ans
La passerelle est aveugle et je vois toutes ces publicités d’un mauvais oeil
Tentative de fuselage shoot
Le vol
Instant porte pour un éminent membre du site qui se reconnaîtra
Arrivée dans la cabine éco. L’appareil est configuré en 16J-144Y
Le pas(nama) est plutôt bon pour mes grandes jambes. Mes voisins sont déjà installés, ce sont deux jeunes Suisses qui rentrent à ZRH via PTY et FRA
Un IFE de dernière génération est présent sur chaque siège, c’est un très bon point pour ces 3h45 de vol
Le contenu de la pochette est simple : seules les consignes de sécurité y sont présentes. Ce qui signifie que la pochette sera vide en fin de vol, les consignes ayant délibérément décidé de se jeter dans mon sac
On repousse à 13h30 pour un décollage prévu dans 8 minutes
Le taxiing est l’occasion d’observer ce vieux MD-11 de 27 ans qui a eu une vie chez Alitalia avant d’être reconverti en cargo
Beaucoup plus jeune, ce MAX-8 d’Aeromexico qui est sorti des usines il y a moins de 5 mois
789 LATAM en nouvelle livrée
Du privé avec ce Cessna
Un Antonov An-32 d’Aer Caribe
S’en suit toute la panoplie de l’armée de l’air Péruvienne, du 737 au Learjet en passant par les hélicoptères de combat. On se croirait à un meeting aérien ou à un défilé du 14 juillet (accessoirement le 28 juillet ici)
Décollage en temps et en heure, piste 15
Les réacteurs de notre pauvre 737 avalent sans broncher ce mélange de Garúa et de pollution qui plane sur Lima
Virage vers l’ouest et survol de l’océan Pacifique. Je ne suis pas contre l’idée d’aller jusqu’à Papeete
Nous voila enfin sortis de la crasse. Le winglet est du plus bel effet
Des écouteurs sont rapidement distribués
L’IFE est complet et réactif, il correspond à un bon IFE que l’on trouve dans tout gros porteur équipé d’une cabine récente
Le service débutera un peu avant 15h alors que nous quittons le Pérou par sa frontière nord
Au dessus de son uniforme, chaque PNC porte un tablier noir sur lequel est brodé son nom
Beef and rice or chicken and pasta ? Voici le plateau tel qu’il m’est servi, avec le sourire
On commence par l’entrée que je ne mangerai pas
Les autres PNC passeront dans la foulée pour nous proposer les breuvages, il y a du choix
Je prendrai un jus de pomme qui ne sera pas mauvais puisque pas trop synthétique ni coupé à l’eau. Ce nectar ne m’apportera pas l’immortalité mais peut être quelques vitamines nécessaires à mon transit (…à PTY)
Le pain n’est pas bénit mais il est bien moelleux, ça change des briques et des pains en carton que certaines compagnies essaient de nous faire avaler
Le plat principal est du genre classique. Ces spaghettis sont convenables même si ils ne finiront pas dans un Western
Encore quelques coups de langue et la cassolette pourra être réutilisée sur le prochain vol
Je ne me suis pas servi des condiments mais du poivre, du sel, du beurre et une sauce vinaigrette étaient présents sur le plateau
Le dessert n’en est pas un mais a le mérite d’être transportable pour tous les pax qui n’ont plus faim
En résumé, le plateau repas n’était pas sensationnel mais il reste correct et appréciable sur ce vol MC qui aura duré 3h15
La cabine est repue, un stew passera une dizaine de minutes plus tard avec un plateau et des verres d’eau
Nous survolons toujours l’Equateur, c’est l’occasion pour moi d’apercevoir le Mont Chimborazo, 6300 mètres d’altitude et point culminant du pays
Petite anecdote pour les esprits les plus cartésiens : on peut considérer le Mont Chimborazo comme étant le plus haut sommet du monde…..par rapport au centre de la Terre. Comme certains l’ont prétendu, la Terre n’est ni plate ni parfaitement ronde mais plutôt ellipsoïdale et possède un rayon qui mesure 20 kilomètres de plus à l’équateur qu’aux pôles. Ce qui fait qu’en théorie, le Chimborazo est le point de la surface Terrestre le plus proche des étoiles. Que mes lecteurs Népalais se rassurent, le Mont Everest et ses 8848 mètres restent le plus haut sommet du monde par rapport au niveau de la mer :)
Anecdote dans l’anecdote : c’est une équipe franco-équatorienne qui a réalisé la dernière mesure exacte de l’altitude du Chimborazo lors d’une expédition en février 2016
Quelques minutes plus tard, nous survolons le Cotopaxi, volcan de 5900 mètres d’altitude et deuxième plus haut sommet d’Equateur. Contrairement au Chimborazo, il n’apparait pas sur le drapeau national mais possède une forme conique quasi parfaite
J’avoue qu’après un survol de ces sommets, un voyage en Equateur me fait très envie ! Ça tombe bien puisque Copa dispose de deux lignes entre le Panama et ce pays
La stratégie de la compagnie est claire et peut être résumée par le slogan de l’aéroport de Panama : ”The Hub of The Americas”. Pas de destinations intercontinentales mais un réseau qui dessert l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud et les Caraïbes de manière très complète
Le reste de l’IFE est à l’image du réseau de Copa Airlines : bien complet. Il contient 42 films, des series TV, de la musique, des jeux… Très satisfaisant donc pour un vol MC
Je ferai une petite sieste et me réveillerai un peu avant l’arrivée. Une video d’explication sur notre transit à PTY est diffusée
Les premiers bouts de terre apparaissent, ici l’ile de Taboguilla
Voici maintenant les premiers cargos qui attendent sagement leur passage à travers le canal, si cher à l’économie du Panama puisque chaque navire paye des dizaines de milliers de dollars en droits de passage
Pour la petite histoire, la taxe de passage la plus faible de l’histoire du canal était de 0,36$, elle a été payée en 1928 par Richard Halliburton, un aventurier Américain qui à traversé le canal … à la nage !
Nous sommes prêts à atterrir sur la bande de terre qui relie les deux Amériques
Survol de la jungle en finale. A l’image du Costa Rica, le Panama possède une flore riche et variée
La piste est en vue tandis qu’un a330 d’IB repart sur MAD
Arrivée à PTY
Atterrissage sur la 03L à 17h20 et demi tour en bout de piste
Le climat est bien tropical, il fait chaud et très humide
Instant Danette (qu’il vaut mieux mettre au frigo vu la chaleur ambiante)
Sortie par l’avant de l’avion
Passage par la cabine business qui compte 16 sièges. Sachez que Copa à reçu dernièrement ses premiers 737 MAX-9 et les a équipé d’une nouvelle cabine J avec des sièges full flat (des B/E Diamond en configuration 2-2). Les nouvelles cabines sont pour l’instant déployées sur les plus longues routes du réseau (du genre PTY-GIG ou PTY-EZE qui font quand même 7h30 de vol)
Arrivée dans l’aérogare qui est bien remplie et basse de plafond. Notre avion repartira pour LAX
Il y a biensûr du Copa à gogo
Que ce soit en 737 ou en E190, les deux seuls avions qui composent la flotte de la compagnie
Je vous laisse sur cette photo du FIDS ou mon prochain vol est en pole position. Il me reste une heure à patienter, de quoi prendre quelques photos pour vous proposer une petite visite de l’aéroport dans le prochain FR
Merci à tous pour votre lecture :)
Le dernier bonus touristique de cette série se cache derrière la balise
Ne perdons pas plus de temps dans les explications, jetons l’ancre et en bateau Simone, c’est moi qui navigue et c’est toi qui klaxonnes !
Jour 1 : des iles flottantes pour les géants
Commençons par le coté Péruvien du lac ou je ne suis resté que quelques heures pour aller visiter les iles d’Uros : il s’agit d’iles flottantes sur lesquelles le peuple Uros vivait jusqu’au milieu du XXème siècle
Pas de blancs d’oeufs ni de crème au menu mais plutôt des roseaux avec lesquels sont construits ces iles
La visite d’une ile habitée par une famille est un peu trop touristique et folklorique à mon gout mais reste intéressante si on veut en apprendre plus sur le mode de vie de l’ancien peuple Uros
Après ces quelques heures passées sur les bords Péruviens du lac, je passerai la frontière Pérou-Bolivie en bus et poserai mes bagages à Copacabana afin de profiter encore du lac
Jour 2 : baptême et cérémonies délirantes
Nous sommes le 5 aout. Je n’avais pas choisi ce jour par hasard pour débarquer à Copacabana puisque c’est ce week-end que se tient le jour de la Vierge et en prime, la fête nationale Bolivienne. C’est donc deux jours de fête qui m’attendent sur les bords du lac
Copacabana est une station balnéaire qui se trouve à 3800 mètres d’altitude mais c’est avant tout une bourgade très animée le week-end, les rues y sont très vivantes
Il y a énormément de marchands
Ce jour là se tenait la fête de la vierge qui réunit des dizaines de milliers de pèlerins venus de différents pays. Ici la cathédrale de Copacabana et des vendeurs en tout genre
Il y a de quoi acheter des objets à l’effigie de la vierge pour refaire la déco chez belle-maman
Après avoir déambulé toute la matinée dans les rues, je rejoins le parvis de la jolie cathédrale baroque et me mélange aux locaux afin de profiter de la fête
L’église est pleine à craquer alors les locaux stationnent dehors et y rentrent à tour de rôle. Les Boliviennes sont pimpantes et leurs habits traditionnels sont du plus bel effet
Voici le moment tant attendu, la procession de la vierge. C'est très intéressant d’observer la ferveur des fidèles et leur cérémonial assez kitsch
S’en suivent des défilés hauts en couleur et en musique dans toute la ville
Quelques petites scènes de vie sur le chemin du retour
Après avoir observé ce cérémonial, je n’étais pas au bout de mes surprises puisque m’attendait encore un drôle de rituel : le baptême des voitures ! Et qui dit baptême des voitures dit des centaines voir des milliers de véhicules garés au bord du lac
Tout cela serait évidemment moins drôle si les voitures n’étaient pas décorées de guirlandes et autres chapeaux
Le principe du baptême est simple : attendre le passage du curé qui aspergera la voiture à l’aide d’eau bénite, jusque dans l’habitacle. S’en suit le second temps de la cérémonie qui consiste à encenser la voiture et son moteur. Pour finir, le chauffeur et toute la famille baptisent le capot de la voiture à la bière et en jetant des confettis et des pétards
C’est vraiment très intriguant d’observer ce rituel effectué par chaque famille devant son bolide. Cette interprétation bien exotique du culte chrétien me ravit autant qu’elle m’étonne. Après tout, on baptise bien ses enfants alors pourquoi ne pas baptiser sa bagnole ^^
Cette journée se terminera en mangeant une bonne truite péché dans le lac et une barbapapa, mon esprit d’enfant n’est jamais loin
Jour 3 : il était un petit navire
Pour mon troisième et dernier jour au Titicaca, j’ai décidé de prendre le large et d’aller visiter les quelques iles qui se situent sur le lac. Je passerai la journée avec Alice, une étudiante Française expatriée à Lima pour les études et rencontrée la veille à l’auberge. C’est d’ailleurs dans cette même auberge que je rencontrerai Veronika et Valentin, les deux Suisses avec qui je ferai tout le reste de mon voyage en Bolivie. Malgré le confort spartiate, les auberges ont du bon !
Nous voila donc sur le bateau. La traversée est très lente mais permet d’apprécier l’instant
Notre premier stop est Isla de la Luna, après une petite visite des ruines, on partira explorer l’ile pendant une bonne heure. Il n’y a quasiment personne. La visite de l’ile était tellement agréable qu’on a pas vu l’heure tourner et que notre bateau est reparti sans nous. Deux français échoués sur une ile au beau milieu d’un immense lac, c’est un beau remake de Robinson Crusoé ^^
Après avoir attendu une heure sur le quai et réussi à négocier pour embarquer dans un autre bateau, nous voila arrivés à Isla del Sol où nous passerons le début de l’après-midi. L’ile est aussi très calme et très agréable pour les ballades
Après cette demi-journée en mode ”marins d’eau douce”, nous sommes de retour à Copacabana. C’est l’occasion de profiter du dernier incontournable de la ville : l’ascension du Calvario. Il s’agit d’une des deux collines qui entoure la ville
Le lac est déjà à 3800 mètres d’altitude et il faut gravir les 200 mètres de dénivelé pour arriver en haut de la colline. Autant vous dire que la ballade n’est pas de tout repos mais la vue sur la ville est belle et se mérite
Les constructions en Bolivie ressemblent beaucoup à celles du Pérou. La cathédrale Notre Dame est en haut à gauche de l’image
En parlant de cathédrale, il règne toujours une ambiance de folie sur le Calvario et la fête bat son plein puisqu’après avoir baptisé sa voiture, la tradition veut que toute la famille se rende sur la colline pour célébrer la vierge. Il y a beaucoup de pèlerins en haut, les gens chantent, dansent, se baptisent à la bière, c’est assez folklorique
Le passage obligé pour les pèlerins est la statue de la vierge que tout le monde veut toucher, d’ou l’énorme queue au sommet
Encens, bière et confettis sont légion
Après s’être fait baptisé par un local alcoolisé avec qui nous discutions (bâpteme totalement officieux et digne d'un sketch qui nous aura fait énormément rire ^^), on restera une bonne heure à admirer la vue
Le soleil décline et laisse entrevoir la belle silhouette d’Isla del Sol
Puis il disparait calmement pour réapparaitre le lendemain
Je suis déjà conquis par la Bolivie deux jours seulement après y être arrivé. Mais je ne me doutais pas de tout ce que ce pays allait m’offrir. Une capitale originale et haute perchée, de jolies villes coloniales et minières, des paysages absolument grandioses et fantastiques puis bien d‘autres surprises. Les Boliviens peuvent être fiers de leur pays
Je quitterai Copacabana le lendemain pour me rendre à La Paz. Le trajet sera assez surprenant puisqu’à San Pedro De Tiquina, il faut abandonner son bus pour qu’il traverse un bout du lac sur une barge et emprunter des petits bateaux collectifs pour traverser soi même le lac. Le concept du pont n’est pas encore totalement démocratisé dans le pays ^^
Merci beaucoup pour votre lecture. On se retrouve bientôt pour l'avant dernier segment du routing :)
Merci pour ce FR
Aéroport toujours aussi peu agréable mais le côté international est moins fréquenté
Avion récent, pas confortable et IFE avec une bonne offre
Par contre le plateau n'est pas très bien garni et la portion du plat chaud bien petite
Oreo ! Quelle horreur !
Belles vues aériennes, en particulier du sommet le plus proche des étoiles
Un bon équipage, complèement indispensable pour avoir un un bon vol
Très beau bonus comme d'habitude
J'aurais bien mangé la truite et je vous aurais laissé une double portion de barbapapa
" les gens chantent, dansent, se baptisent à la bière"
Ils n'en boivent pas ?
"Après s’être fait baptisé par un local avec qui nous discutions (sacré expérience!!), on restera une bonne heure à admirer la vue "
Le baptème peut être pratiqué par n'importe qui ?
ça doit être sympa de sentir la bière !
Au moins pas besoin de préciser qu'on a été baptisé (et initié) : ça se sent
A bientôt
Merci pour le commentaire !
Même si l’aéroport n’est pas à la hauteur, il y a une grande différence entre le coté domestique et international niveau propreté et espace
Rien à redire sur le hard de Copa qui tient la route
Le plateau est loin d’être exceptionnel mais j’ai trouvé que ça faisait l’affaire pour un vol MC comparé à ce que certaines compagnies offrent chez nous
J’ai eu la chance d’être du bon coté pour voir les sommets et ce n’était même pas calculé
Ils doivent surement boire aussi la bière étant donné le nombre de gens alcoolisés, mais le tout dans une ambiance de fête et bon enfant
C’est vrai que je n’ai pas précisé mais le ””bâpteme”” était officieux et plutôt digne d’un sketch puisque réalisé par un local lui aussi alcoolisé ^^
Je vous rassure, on a pas eu le droit à la bière et je suis heureusement resté propre ^^
A bientôt
Merci Hugo pour cette suite !
Je commence par la fin, tant le bonus est, encore une fois, exceptionnel ! Cette découverte de la Bolivie est juste superbe avec le lac Titicaca, je suis toujours émerveillé par toutes ces images et par les rencontres que tu fais.
Revenons sur le FR, je m'attendais à des toilettes sales à LIM, mais pour le coup, c'est plutôt correct.
Merci pour cette porte Copa ! Les prestations proposées par Copa sont vraiment pas mal, pas grand chose à leur reprocher.
J'ai bien aimé les touches d'humour disséminées ici et là, le western est bien placé !
A bientôt !
Merci Stephan pour le commentaire !
Je pensais que Copacabana serait une ville sans âme et un simple stop sur mon trajet vers La Paz mais toutes ces festivités et ces gens m’ont complètement fait changer d’avis
Pour les rencontres, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de Francophones et d’Italiens en Amérique du Sud, contrairement aux pays Asiatiques ou j’ai toujours rencontré plus d’Anglophones
LIM est beaucoup plus propre du coté international, est-ce le hasard des choses ou une stratégie de la part de l’aéroport ? Je n’en sais trop rien. En tout cas si c’est fait exprès, c’est un peu bête car la majorité des touristes empruntent aussi des vols domestiques
Les prestations sont satisfaisantes pour ces 3 heures et quelques de vol. Je demande à voir ce qu’il proposent sur les autres destinations plus lointaines
La description des plateau repas n’est pas toujours très fun alors il faut jouer avec les mots pour divertir le lecteur ^^
A bientôt :)
Hugo
Merci de ton récit très détaillé et plein d'humour sur une compagnie peu connue . Beau spotting à Lima .
A bord belle cabine récente avec IFE et prises USB . Service effectué par un équipage pro. Le catering est correct pour de l'éco même si je ne considère pas que les Oreo soient vraiment un dessert. Heureusement que Copa déploie de nouvelles cabine J car celle ci , tout en ayant l'avantage d'être une vraie J, est un peu vieillotte
Jolie vue sur le Mont Chimborazo !
Merci pour le commentaire !
Les compagnies sont un peu classiques à LIM mais il y a quelques avions militaires sympathiques
L’équipage était bon. Pour le plateau, le dessert est à revoir mais il reste correct sur un vol de 3h. A voir ce qu’ils offrent sur un vol plus long
C’était bien le problème de Copa, toutes les cabines de leurs 737 sont uniformes (si je ne me trompe pas), ce qui fait que la J est parfaite pour un petit vol comme le mien (comparé aux sièges classiques de nos J Européennes, il n’ y a pas photo) alors que cette même cabine n’est vraiment pas top sur les destinations les plus éloignées de la compagnie. Mais heureusement, ils corrigent ça avec l’installation des nouveaux sièges full flat
A bientôt :)
Hugo
Merci Hugo pour ce FR !
Sympa ce retour via PTY, aucun des vols de ton routing ne se ressemblent !
Lima est très médiocre et saturé , en plus d'être loin du centre ville et dans un quartier peu accueillant.
A bord c'est pas mal du tout, le modèle de hub de Copa est assez unique. Certes les cabines sont très correctes pour des 737, mais sur un vol de 7h j'aurai du mal. Catering tout a fait correct et digne d'un long courrier.
Très belles vues à bord de l'Equateur, pays encore peu touristique mais à l'intérêt certain.
Et puis le bonus :) Toujours magnifique, je n'avais visité que Copacabana et l'Isla del Sol et j'en garde un merveilleux souvenir !
"Je passerai la journée avec Alice, une étudiante Française expatriée à Lima pour les études et rencontrée la veille à l’auberge.": et bien moi ce fut avec un allemand de 20 ans rencontré dans le bus Puno-Copacabana ! Que de belles rencontres dans ces voyages !
A + !
Merci Nicolas pour le commentaire !
J’ai apprécié le retour via PTY, c’est pas tous les jours que je pourrai voler sur Copa
L’aéroport n’est clairement pas à la hauteur d’un grand aéroport international, surtout niveau accès avec les transports en commun. Si on le compare avec un autre aéroport Sud-Americain, SCL fait beaucoup mieux je crois
Le modele de Copa m’a fait un peu penser aux compagnies du Golf avec leur escale dans le désert pour relier l’Europe et l’Asie. Le catering est vraiment correct pour ces 3 heures de vol, comparé à ce qu’il se fait chez nous
J’aurai aussi un peu de mal à passer 7 heures dans un de leurs 737 même si il y a de quoi se divertir avec l’IFE
C’est vrai que l’Equateur n’est pas très touristique comparé à son voisin du sud, ce qui fait que je ne connais pas trop le pays et que j’ai bien envie d’aller le découvrir
Tu as bien fait de privilégier Copacabana et Isla del Sol à Puno et les iles Uros, j’ai pas trouvé ça spécialement beau et je n’y suis resté que quelques heures
C’est pour toutes les rencontres qu’on fait que j’aime aussi les voyages en solo
A bientôt :)
Hugo
Merci pour cette publication!
Copa est une bonne compagnie qui va un peu partoût en Amérique du Sud, Centrale, les Caraïbes et Amerique du Nord mais je ne me vois pas faire un vol de presque 7h entre Córdoba (ou j'habite actuellement) et Panamá!
Je confirme, l'Equateur est un très beau pays (j'y ai vécu aussi) qui a l'avantage d'être petit avec une diversité impressionante de paysages. Le climat à Quito est tellement agréable...Joon va bientôt desservir Quito! Avant KLM y allait avec le MD11 :-)
À bientot pour la suite!
Merci pour le commentaire !
C’est vrai que les vols Copa pour l’Argentine commencent à faire un peu long. Mais la compagnie peut être pratique pour des vacances dans les Caraïbes par exemple. j’imagine qu’il n’y a pas milles options depuis Córdoba
Quelle chance d’avoir vécu en Bolivie et en Equateur, ça doit être très intéressant de grandir dans ce genre de pays
C’est très bien que Joon ai décidé d’ouvrir cette ligne parce que rallier l’Equateur depuis l’Europe en vol direct n’est pas facile, il faut souvent passer par les USA
KLM utilise maintenant un 777 qui fait escale à Guayaquil au retour pour desservir Quito. J’ai regardé les prix et c’est pas donné ^^
A bientôt :)
Hugo
C'est vrai, depuis Cordoba il n'y a pas beaucoup d'options directes. Aerolineas Argentinas a ouvert un vol direct entre Cordoba et Punta Cana mais la aussi faire 7h30 dans un Boeing 737 MAX8 c'est chaud! American Airlines ouvrira un vol direct Miami-Cordoba l'année prochaine.
En effet KLM est assez cher vers Quito! Sinon il y aussi Iberia avec son A340-600 à Quito en direct ( le retour aussi), Latam via Guayaquil sur B767, ou Air Europa sur A330 (compagnie à éviter!!!)
À bientot! :-)
Le Cordoba-PUJ est original mais très long en effet
Je suis preneur pour le 346 d’IB, le reste ne m’inspire pas vraiment pour cette grande traversée (surtout Air Europe je m’en doutais ^^)
A bientôt :)
Merci Hugo pour ce FR.
Les touches d'humour disséminées à droite et à gauche sont très bonnes.
Copa propose une cabine agréable avec un bon IFE.
le plateau est sommaire (l'avantage des spaghettis c'est que c'est passe partout), et les oréos font très USA.
les consignes ayant délibérément décidé de se jeter dans mon sac => on ne le dira jamais assez les safety card sont volontaires pour quitter l'avion.
Très beau bonus, j'adore ces fêtes , j'ai déjà été baptisé à la bière mais lors de concerts un peu houleux.^^
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire !
J’essaye de divertir le lecteur au possible, content que mes répliques soient bonnes
La cabine de Copa est vraiment bien pour ce vol de seulement 3 heures
Le plateau est très classique et la compagnie ne se mouille pas avec les spaghettis. C’est vrai que les Oreos font très USA et je pense que les nombreux clients Américains n’y sont pas pour rien (une bonne partie des pax sont des Américains qui transitent à Panama pour se rendre en Amérique du Sud)
Ma famille de safety card s'agrandit encore. Ça ne fera pas de mal à ces consignes de 737 Copa qui, a priori, n’avaient jamais traversé l’Atlantique
Quelle horreur pour la bière ! J’imagine que ça doit coller et sentir, rien de tel pour attirer les mouches ^^
A bientôt :)
Hugo
Merci Hugo pour ce FR :)
J'aime bien la prestation de Copa, avec un avion très sympa et confortable. Décidément, les IFE rendent la cabine super belle et ça donne l'effet waouh.
Bon le baptême à la bière, c'est habituel en soirée ^^
A+
Merci Jules pour le commentaire !
Les IFE sont un vrai plus dans la cabine et font tout de suite bonne impression, surtout qu’ils sont modernes
Dois-je comprendre que les soirées Bordelaises sont bien arrosées, au sens propre comme au sens figuré ^^ ?
A bientôt
Merci Hugo pour cette suite.
Les droits sont inversement proportionnels à la pertinence de la reprise et l’utilisation. Ici des départs à 2h35 ou 4h40 c’est de la vraie et de la pure !
Ouf il y a un écran car le business model de Copa est un peu comme TK mais sans les modules long courriers… De longs vols en mono couloirs…
Le catering n’est pas très luxueux mais pour une filiale de l’ex continental Airways ce n’est guère étonnant… Bref cela occupe et je ne pense pas que pour un pax Y les conditions de voyage diffèrent par rapport à un module long courrier.
Merci Quentin pour le commentaire !
De la vraie et de la pure effectivement, ces horaires infernales doivent sûrement permettre à la compagnie de caler l’heure d’arrivée des vols sur les grandes vagues de départ étant donné le modèle de hub de PTY
C’est vrai que le modele est un peu le même que chez TK, avec beaucoup moins de destinations et les wide-body en moins
Bien vu pour l’ex filiale de Continental, je ne lai même pas mentionné. Le plateau repas fait Américain avec les spaghettis et les Oreos
Les conditions de voyage sont similaires. De toute façon, il va falloir s’habituer aux LC dans les mono couloirs avec l’avènement des NEO et autres MAX
A bientôt :)
Hugo