Dernier rappel de l'itinéraire !
Bienvenue dans ce dernier reportage Asiatique ! Après quatre jours sur place, il est temps de rentrer au bercail. Pour cela, je prends le même chemin que pour venir, mais en sens inverse. Je prends donc le vol VN920, qui fait le trajet bucolique Hô Chi Minh Ville -> Phnom Penh -> Vientiane -> Ha Noi. J'enchaîne ensuite sur un long courrier Ha Noi -> Paris. Et pour finir en beauté, je finis pas un voyage en TGV. Comme vous pouvez l'imaginer, ce fût long et douloureux ! Sans compter le choc thermique de -30° à l'arrivée….
Enchainement de vols
- 1Lyon Part Dieu - Paris Charles de Gaulle, TGV non reporté
- 2
- 3
- 4
- 5VN920 - Economique - Phnom Penh -> Ha Noi en A321
- 6VN19 - Economique - Ha Noi -> Paris en A350 de la mort
- 7Paris Lyon en TGV, non reporté
Accès et enregistrement
Donc, après une grosse demie journée de tourisme que j'ai réussi à gratter, je me rends à l'aéroport en taxi. Vu les embouteillages monstres de la veille sur le trajet inverse (plus d'une heure pour faire 8 kilomètres), je ne prends pas de risque et je pars vers 15 heures, pour un décollage prévu à 17 heures 50. Finalement, le trajet ne prendra qu'une demie-heure. L'aéroport a l'air récent !


J'arrive dans le terminal et je repère les comptoirs Vietnam Airlines. (au fond sur la photo) Il n'y a personne, alors je file aux toilettes pour me changer et enfiler les vêtements les moins légers dont je dispose. C'est très propre à l'intérieur.

Je reviens vers les comptoirs 10 minutes plus tard. Mon vol est annoncé à l'heure !



Par contre, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais tout d'un coup il y a une file énorme qui s'est formée ! Je décide de tenter la file prioritaire car je pense y avoir accès avec ma carte Flying Blue Silver. Malheureusement il y a déjà 5 personnes au comptoir, qui ont chacune 3 ou 4 paquets à mettre en soute et c'est un b*rd*l sans nom. Et ça commence à s'invectiver de toutes parts…. Je reste donc stoïque en attendant que ça se passe.

Après une bonne dizaine de minutes, un autre agent vient me demander si je n'ai pas de bagage à enregistrer. Je réponds par l'affirmative, et il part avec mon passeport et ma carte Flying Blue. Il donne le tout à une de ses collègues, qui commence à pianoter allègrement sur son clavier. Elle revient vers moi 5 minutes plus tard, avec mes cartes d'embarquement jusqu'à Paris et un superbe autocollant "transit" rose fluo à poser sur ma personne (ne me demandez pas à quoi ça sert, je n'en ai pas la moindre idée !). Le groupe devant moi n'a toujours pas fini de s'écharper avec l'hôtesse, mais j'ai l'impression que ça progresse car leurs bagages commencent à partir sur le tapis.


Direction ensuite l'immigration puis la sécurité qui sont passées en un clin d’œil. Je débarque ensuite au Duty Free qui est assez grand. Je fais un tour mais je n'achète rien.


Finalement, j'ai beaucoup d'avance, alors j'en profite pour regarder un peu les avions à quai. C'est légèrement exotique !



Je me pose ensuite près de ma porte en profitant du wifi pour passer le temps. Il y a une prise à disposition.

Mon avius (nouveau concept, à mi chemin entre l'avion et le bus) arrive au soleil couchant ! Il faut tout de même attendre un certain temps (voire même un temps certain) pour accéder à l'appareil.

Sur la route de Vientiane
Je commence à connaître les A321 de Vietnam Airlines. Inutile de refaire le topo : le siège est largement supérieur à ce qu'on voit sur des MC Européens "modernes". Quand j'arrive, il y a toujours cette vidéo de promotion touristique, qui est diffusée avant le décollage puis avant l'atterrissage. Sachant que j'aurais eu six segments de vol en autant de jours, ça fait 12 passages de vidéo. Je commence à être un peu lassée ^^ ! Les consignes de sécurité passent ensuite, toujours sur les écrans collectifs. Et, à environ 3/4 de la vidéo, les écrans se rangent tranquilou, comme s'ils n'avaient pas envie de diffuser la fin ! L'équipage doit donc finir "à la main". A cette occasion je me rends compte que l'anglais du CC est tout à fait approximatif.


On part environ à l'heure, à la tombée de la nuit….


Et là, les photos commencent à être trop mauvaises pour vous infliger ça !


La prestation en vol sur ce premier segment est une assiette froide. Ça ressemble fort à ce que j'ai eu à l'aller, mais c'est je vous assure que ce n'est pas exactement pareil !

Il y a donc une assiette de légumes variés et charcuterie locale….

Et trois demi-tranches de fruits coupés !

J'ai bien aimé le goût des aliments, mais je trouve que ça manquait un peu de quantité. J'accompagne le tout d'un grand verre d'eau. Après, le personnel repasse avec du thé et du café, je prends donc un petit thé !

Je vois des villes par le hublot, mais les écrans collectifs ne diffusent que des trucs sans intérêt. J'utilise donc ma géovision personnelle pour me situer !

Je suis tirée de ma rêverie par l'annonce de la descente vers Vientiane. J'ai une belle vue sur la ville en arrivant.


Vientiane, Vientiane, ciquante minutes d'arrêt !
Me voilà donc de retour à Vientiane. On se gare gentiment à proximité d'un avion Bangkok Airways.

Les passagers à destination de Vientiane sont priés de descendre en montrant leur carte d'accès. A vue de nez, je dirais qu'entre un tiers et la moitié de l'avion descend ici. Un bon mélange de touristes majoritairement Européens et de locaux.

Au sol, ça ne chôme pas, on fait le plein ! Par contre aucun PNC n'a la présence d'esprit de demander aux passagers de détacher leur ceinture pendant le plein. Je pensais pourtant que c'était la procédure ?

Une fois que tous les passagers ont débarqué, la galère commence. Les PNC comptent les passagers restant à bord. Mais il y a des gens dans le couloir, aux toilettes, etc. Ils sont obligés de recommencer plusieurs fois. Puis ils annoncent pour la douzième fois que les passagers à destination de Vientiane sont priés de débarquer dans les plus brefs délais, mais personne ne bouge. Je me doute que le compte n'est pas bon. Ils repassent encore dans les rangs en demandent à chaque passager s'il n'aurait pas oublié de descendre. Chou blanc ! Au bout de dix minutes de ce cirque, je vois une passagère remonter l'allée pour aller voir le personnel. Je me dis qu'elle ne doit pas être douée…. Mais au bout de quelques instants, les PNC font un grand "Bon sang, mais c'est bien sûr !" et leur problème est réglé.
Il y a ensuite une deuxième étape qui consiste à vérifier que tous les bagages à main présents dans les coffres appartiennent bien à des passagers qui continuent vers Ha Noi. Et là aussi, une valise posera problème. Les pauvres PNCs feront 5 allers-retours avec la valise avant de trouver son propriétaire….
La troisième étape fût un nettoyage rapide et efficace de la cabine par une équipe de l'aéroport de Vientiane. On voit qu'ils ont l'habitude !
Et finalement, la dernière étape est l'embarquement des passagers sur ce dernier segment de vol. Une fois de plus, je trouve qu'il y a beaucoup de passagers qui sont montés à Vientiane.
Message à caractère informatif - Conseils aux voyageurs
L'embarquement des passagers se poursuit. A un moment, deux jeunes vietnamiens viennent s'asseoir juste derrière moi. Ils ont l'air ravis de rentrer à Ha Noi car ils n'arrêtent pas de discuter en rigolant. Finalement l'embarquement se termine. Je sens une étrange odeur flotter dans la cabine. Je commence à me demander qui a commencé l'apéro avec un cheddar trop affiné, quand soudain j'aperçois deux appendices suspects à ma gauche….

Et aussi à droite….

Mon conseil chers amis : si jamais vous avez passé une journée à faire du squash avec un K-Way au bord du Mékong en plein soleil et que vous devez prendre l'avion par la suite, vous êtes priés de prendre une douche avant, et/ou de garder vos pieds bien emballés dans des chaussures et des chaussettes !
Vers Ha Noi, enfin !
Enfin bref, ce n'est pas tout, mais il faut regarder les consignes de sécurité ! Cette fois-ci, elles s'arrêtent vers le milieu de la présentation, et les PNC finissent à l'ancienne. Ils ont l'air habitués….
On repart dans la pénombre. La lune était magnifique, mais les photos sont trop mauvaises pour lui rendre justice.

Mon voisin est toujours aussi à l'aise !

Je lui fais comprendre ma façon de penser en abaissant mon siège le plus brutalement possible dès l'extinction de la consigne lumineuse. Malheureusement, cela n'a aucun effet !
Il faudra l'arrivée du "snack" pour que cet individu enlève ses pieds puants de sous mon nez. A propos du "snack", les Laotiens sont priés de vivre d'amour et d'eau fraîche…. Mais surprise, en demandant de l'eau gazeuse, je me retrouve avec une grosse cannette de 33 cL ! Ce n'est pas de refus car j'ai beaucoup marché pendant la journée, sous une chaleur intense. La déshydratation et l'insolation me guettent, alors tentons de nous soigner avec les moyens du bord !

Je finis le vol à contempler la nuit par le hublot.

Au bout d'un moment, je remarque que la télécommande dans le siège a l'air active. Je branche mon casque à tout hasard, et je m'aperçois qu'il y a une douzaine de programme musicaux. C'est vraiment varié, il y a de la musique classique, de la K-pop, de la J-pop, des classiques, et même de la chanson frrrrançaise, messieurs-dames !

Le vol est rapide (environ 50 minutes en l'air), et vers 21 heures, j'arrive ENFIN à Ha Noi. Malheureusement, c'est un débarquement par bus.

Tout le monde est pressé de débarquer, sauf évidemment mon voisin ! Je suis évidemment pressée de sortir car je sens que je vais avoir un gros problème très bientôt si je ne trouve pas des toilettes dans les plus brefs délais. Cela promet un délicieux vol long courrier à suivre….


La correspondance vers paris et un petit résumé de la fin du voyage
Je tente une photo au débarquement, personne ne fait de remarque.

Après cent mètres de bus, on se retrouve au niveau des arrivées :

Et finalement, je suis les panneaux pour les correspondances internationales. Il suffit de montrer sa carte pour le vol suivant. Il y a aussi un comptoir à côté pour les gens qui n'ont pas encore leur carte. C'est un peu la cohue, mais ça reste raisonnable.

Après ça, on monte un escalier, qui nous fait arriver directement au contrôle de sécurité, que j'expédie sans encombres. Après ça, je peux enfin me précipiter aux toilettes, où je fais de mon mieux pour limiter les dégâts.
Je patienterai alors pour la correspondance. Le vol du retour se fera dans la douleur car je n'ai pas pris les médicaments utiles pour ma condition actuelle, et je n'ai pas jugé utile de prendre des photos. Si vous voulez voir ce que j'ai mangé, je vous invite à regarder le FR récent de Pucinet, ou l'un des miens (ce n'est pas comme si le menu changeait tous les mois). La seule chose appréciable fût que le siège du milieu était inoccupé. En bonne intelligence, on s'est arrangée avec ma voisine : elle a dormi la première moitié du vol sur les deux sièges, et je me suis roulée en boule sur la fin du vol. La sélection de films est toujours très plaisante, avec beaucoup de films Asiatiques qu'on n'a pas l'occasion de voir par chez nous. J'ai aussi noté que le premier service de repas commençait plus tôt que lors de mes vols précédents, et que le deuxième repas était servi un peu plus tard. C'est une amélioration notable à mes yeux, qui permet de se reposer un peu plus.
Mais une fois arrivée à Paris, la température extérieure était de 4 degrés, alors je vous raconte pas le choc thermique, et l'attente interminable de mon TGV…. Mais j'ai survécu, c'est l'essentiel !
Merci beaucoup pour le partage, jolie attitude de l'agent au sol qui a essayé et réussi à te faciliter la vie :)
A bord, sur le premier tronçon, l'assiette froide fait plutôt envie. L'escale est assez bordélique, je présume que le badge remis aurait dû servir à identifier les passagers qui doivent rester à bord. Pas de badge = débarquement à l'escale.
Le passager aux pieds nus est un indélicat de première, malheureusement ce n'est pas encore une espèce en voie de disparition.
A bientôt !
Merci pour ce FR
Enregistrement un peu pagaille.
Heureusement qu'un agent a pris l'initiative de vous aider
A bord la collation a le mérite d'exister
Le transit à Vientiane est vraiment mal organisé entre les pax qui oublient de descendre et
les autres qui ne reconnaissent pas leur bagages.
Il serait plus simple de faire débarquer tout le monde !
Je me demande si vous n'auriez pas du faire comprendre au pax derrière vous que ses pieds
ne sentaient pas la rose.
Etre malade pendant un voyage est la pire chose qui puisse arriver.
Dommage que ce dernier vol se soit transformé en épreuve
A bientôt
Merci pour ce FR!
Catering plutôt bon mais je trouve le tout un peu réduit par rapport à la durée du périple. Décidément l'équipage fantomatique parait être une constante sur la compagnie vietnamienne...
L'indélicatesse du PAX qui exhibe ses pieds est sans nom, heureusement que ce FR ne peut nous donner l'odeur :-)
Bonne soirée et à bientôt
Bonjour Alice et merci pour ce report, je constate que les équipages VN sont toujours aussi peu regardant en ce qui concerne la sécurité des vols ... PN parlant à peine anglais, consignes élémentaires de sécurité oubliés (pour ma part j'avais eu lors de mes 2 vols aux issues sur A321 1 fois aucune consigne fournies par l'équipage, une seconde fois un look en me montrant l'affiche sur le coté de la porte...).
Copax bien indélicat au pieds odorant un vrai plaisir ...
Bon vols !
Merci pour cette suite.
C’est un parcours un peu rustique de bout en bout entre l’embarquement en mode contre bandier (ils devaient refuser de payer un excédent de bagages) et le passager aux pieds toxiques… Mais cela donne de bonnes choses à écrire dans le FR. Mais sur le moment ce doit être bien énervant en effet.
Oui, au moins on ne s'ennuie pas ! Et ça fait un truc marrant à raconter en soirée ^^.
A bientôt !