Avis du vol entre Paris et Athens en classe Economique avec Aegean Airlines

Bonjour à tous,

Après la semaine nord-américaine du début du mois de Mai et 10 jours de travail, je vous retrouve pour un nouveau routing à destination de l’Asie.

Amis de la roulette, vous pouvez sauter l’introduction.

Voilà le contexte : une copine d’école de commerce nous annonce en début d’année qu’elle largue son mec, pose sa démission et part voyager en Asie pendant 6 mois, en commençant par Bali. A mon retour d’Océanie en mars dernier, je commence à réfléchir aux prochaines vacances et en discutant, on se dit qu’on pourrait découvrir les Philippines ensemble.

Après de nombreux appels via Messenger, des messages envoyés à toute heure sur Whatsapp et des négociations à n’en plus finir, on décide de visiter le Cambodge, que je ne connaissais pas encore.

Une fois la destination finale retenue, je m'attèle à construire un routing avec deux contraintes que je hiérarchise comme suit : #1 voler sur une compagnie Star Alliance #2 en Business.

Je suis parti à la chasse du point de départ le plus avantageux : la promo TK ex-AMS était terminée, j’ai trouvé du Lufthansa un peu foireux ex-CDG, rien ex-LHR… bon, je botte en touche.

En élargissant un peu, c’est Istanbul qui attire mon attention, avec des tarifs promotionnels en Business sur Singapour Airlines. La bonne affaire ! Je trouverais pour un peu plus de 1300 euros un IST-SIN-BKK aller-retour, 125% de crédit de miles sur ma carte KF et même un Dreamliner positionné au retour !

Maintenant, il me faut rejoindre Siem Reap depuis Bangkok : Bangkok Airways propose de nombreux vols au départ de BKK, je serai quitte pour 2h30 de connexion entre mon arrivée par le vol de SQ et mon départ vers le Cambodge.

Le retour vers Bangkok, pour 3 jours de franche camaraderie avec un ami mauricien installé là-bas depuis plus d’un an, se fera par un vol TG booké à J-2 depuis Koh Rong Samloem.

Pour me rendre à Istanbul, je trouve, pour 120 euros l’A/S, un CDG-ATH-IST qui me permet de créditer 100% de la distance parcourue en miles KrisFlyer.

Enfin, le retour d’istanbul se fera en empruntant une compagnie que je ne connaissais pas encore : TAROM. 

Ce FR commence exceptionnellement à la Gare Montparnasse… Je m’explique.

J’étais en rendez-vous à Rennes ce jour-là. Il était prévu de partir le matin même et de rentrer à l’appartement d’un ami à République à 18h pour me changer, déposer mon briefcase, récupérer mon sac de voyage et monter à CDG.

Le karma en a décidé autrement : j’ai raté le TGV de 16h35 à la gare de Rennes suite à un rendez-vous plus long que prévu, j’ai eu un train 20 minutes plus tard, mais qui me mettait un peu plus de 2 heures à rallier Paris. La tuile…
J’ai donc dû commander un Moto Taxi qui va réussir, en 50 minutes, à faire Gare Montparnasse – République (où il a fallu que je troque mon costume contre une tenue plus en phase avec les vacances) – Charles de Gaulle. Winner !

Bien entendu, le tout en étant en conf-call depuis mon arrivée à Montparnasse. Champion !
Petit teasing : à l’issue de cette conf-call, il est décidé que je parte à PTP dès mon retour de vacances.
Bref, il est 19h45 quand j’arrive au terminal 1 de CDG.

J’arrive en courant au comptoir et je tombe sur un agent de bonne humeur, qui me dit que j’ai encore un peu de temps.

Il me confirme mon upgrade en Business class sur le second tronçon (payé 50 euros suite à une offre de surclassement aux enchères) qui doit être à l’origine de la mention « Fast Track » car je n’avais, à l’époque, aucun statut chez Star Alliance.

Je passe la PIF rapidement et me retrouve englué dans cette longue file d’attente, je peux enfin souffler.

Hop, une nouvelle compagnie à mon flight-log.

J’ai tout donné pour cette photo… vous n’en doutez pas ?

La Business class européenne s’inscrit dans la lignée de l’offre régionale.

Pour ma part, j’ai gagné un siège en issue de secours. Le pas est plutôt bon.

Des IFE communs sont déployés pour les consignes de sécurité, et nous quitterons notre point de stationnement avec une vingtaine de minutes de retard.

Je me rends aux WC une fois que nous sommes autorisés à nous déplacer dans l’avion. C’est grand et
propre.

Le service est vite lancé.

Voici le plateau tel que présenté.

Voilà voilà… bon, ce n’était pas mauvais mais le gout de reviens-y n’y est pas.

Une barre de céréales fait office de dessert.

Je passerai le reste du vol à discuter avec un cadre de la société Dassault, qui rentre à Athènes chaque week-end où vit sa famille. 

On sort rapidement de l’appareil, ma valise suit et je me dirige vers le Sofitel jouxtant l’aéroport pour y dormir quelques heures avant de prendre le vol pour Istanbul.