Routing
Pour rentrer le vendredi soir, il m’était difficile de justifier un retour avec KLM avec comme arguments :
- Auprès de Mme, que j’allais la retrouver une heure plus tard qu’avec Easyjet
- Auprès de mes interlocuteurs locaux, que j’allais partir une heure plus tôt qu’avec Easyjet
- Auprès de mon contrôleur de gestion, que cela allait coûter à la louche une centaine d’euros de plus qu’avec Easyjet
- Auprès de moi-même, que sans pouvoir pour autant prolonger mon statut FB-Plat, j’allais accumuler 10 XP de plus qu’avec Easyjet
Qui plus est, ce vol est une exclusivité sur le site que vous, lecteurs, m’enviez tous (hum..), puisque vous avez cliqué sur ce FR.
Eh oui, dans le bon vieux temps, AF exploitait la ligne Paris-Glasgow reportée par exemple ici, mais ainsi va l’évolution du transport aérien en Europe. C’est donc le dernier segment d’un routing d’une créativité vertigineuse :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3U26885 - Economique - Glasgow → Paris en Airbus A320
Siège et bagages en LCC
Evidemment, le carrosse Legacy Elite+ de l’aller se transformant en citrouille LCC au retour, le choix de siège disparait, mais l’agence de voyage de mon entreprise m’a payé le Speedy boarding, ce qui me vaut peut-être d’être placé d’autorité en 3C, objectivement pas le pire siège de l’avion. S’agissant d’un vol de nuit, je ne juge pas nécessaire de tenter de faire passer 15 EUR de supplément en note de frais pour choisir un siège au hublot, et j’en reste là.

Le tarif acquitté par mon entreprise inclut aussi un bagage en soute, ce dont je n’ai pas besoin. Easyjet met en garde les PAX que seuls les 70 premiers à bord seront certains de caser leur bagage à main dans les coffres à bagages, mais je n’ai vu aucun bagage mis en soute à l’embarquement, alors que c’était souvent le cas sur les vols CDG<>ARN. Peut-être un effet « vol loisirs » un vendredi soir, avec des PAX plus enclins à enregistrer une valise conjugale en soute ?

On notera aussi le risque d’être exposé à des poussières de noix : ce n’est pas un détail, car j’ai le souvenir d’une Suédoise ayant une dent tenace contre AF dont des PNC avaient balayé d’un revers de manche ses sérieux soucis d’allergie à ce sujet.

Landside à Glasgow
Je n’ai pas besoin d’assistance à l’aéroport, et c’est donc bien après STD-90’ que je vais arriver en Uber à l’aéroport avec un collègue qui prend le même vol.

Le trafic des départs en week-end s’allège au niveau de la bretelle de sortie vers GLA

Pas de doute, nous arrivons

Mais depuis une tentative d’attentat en juin 2007, le dépose-minute n’est plus accessible qu’aux bus et aux taxis

Notre chauffeur doit suivre un itinéraire un peu sinueux pour nous déposer dans le parking de proximité

Arrivée dans le hall largement désert : nous nous sommes enregistrés sur internet (impératif avec Easyjet) et n’avons pas de bagage à enregistrer en soute, ce qui semble être le cas de la plupart des PAX.

En revanche, les PAX des compagnies legacy peuvent retirer leur BP à ces bornes. GLA communique beaucoup sur l'existence de vols directs vers des destinations étrangères : ce panneau en est une illustration.

Oui, mais mon collègue est porteur d’un passeport « exotique ». Rien ne l’indique nulle part, en ligne ou à l’aéroport, mais il faut qu’il s’enregistre manuellement pour d’obscures vérifications : il a eu droit à des remontrances aussi vertes qu’imprévues au moment de l’embarquement lors de son précédent départ de GLA. Serait-ce prémonitoire du sort des visiteurs européens post-Brexit ?

Il y a des jours où l’on touche du doigt ce que signifie la notion de poids d’un passeport : tous les citoyens du monde ne sont pas égaux quand il s’agit de voyager. La queue à l’enregistrement des vols Easyjet est heureusement limitée ; que faire landside en l’attendant ? Prier pour qu’il soit autorisé à quitter le territoire de Sa Gracieuse Majesté ?

Louer une voiture pour tenter de rentrer par la route et le tunnel s’il est jugé trop dangereux dans cet avion ?

Peser moyennant finances son bagage à main ? C’est inutile, car il n’y a justement pas de limite de poids chez Easyjet.

Aller aux toilettes ? Non, aucun besoin, mais je note que j’aurais été autorisé à y changer un bébé.

Je n’irai pas à la salle de prière, mais tout simplement vers le PIF qui lui aussi est à l’étage, une fois que mon collègue répertorié comme ne cherchant pas à travailler au noir dans un pub louche de Glasgow.

Spotting airside
Auto-scan des BP, puis PIF où la queue est longue mais avance rapidement, car il ressemble beaucoup à celui de LCY, avec quatre postes parallèles de dépose des affaires par ligne de contrôle.

Il faut commencer par zigzaguer dans un bien inutile centre commercial


Non, non et non, je ne suis pas venu faire du shopping !

Mon collègue me l’avait déjà annoncé, car il l’avait appris au comptoir d’enregistrement : notre vol est retardé de presque une heure.

Après avoir déposé mon collègue sur un siège comme je le fais de Madame quand c’est elle qui m’accompagne…

… petite séance de spotting par ces baies vitrées sur le trajet vers les portes d’embarquement

…limité à ces petits modules au loin

Embraer 120 Swiftair

Gulfstream 650

Gulfstream G-IV

Gulfstream G550

Passage d’un Dash 8-400 Flybe

Là-dessus, notre vol étant retardé, pause dîner avec mon collègue

Voici notre festin : on remarquera le couteau à steak à lame de 6 cm de long pour respecter la réglementation aéronautique.

Pour moi, c’est un filet de saumon, et pour nous deux, c’est une addition que je trouve un peu salée à 45 GBP pour ces deux plats et une carafe d’eau du robinet.

Spotting relativement exhaustif sur le trajet vers la porte d’embarquement, d’autant plus éloignée que nous commençons par prendre le mauvais couloir.
738 Jet2, très flou car photographié trop vite

Dash 8-400 Flybe, en versions mauve et blanche, respectivement


Embraer 190 British Airways

La moquette un peu épaisse ralentit la valise à roulettes de mon collègue, ce qui me laisse quelques secondes de plus à chaque arrêt photographique.

Trois Dash 8-400 Flybe et deux appareils BA dont l’E-190 déjà vu.

Beaucoup plus local, avec sa dérive ornée d’un tartan : Saab 340 Loganair

Saab 2000 Loganair

Cet A320 Easyjet serait-il le nôtre, retardé pour cause de maintenance du réacteur gauche ? Il est peut-être la cause de notre retard, mais c’est dans un autre que nous allons embarquer.


Boarding pas très speedy
Pour le moment, on doit embarquer porte 7B

… laquelle est changée en porte 8, en bas des escaliers, alors que les PAX avaient déjà commencé à faire la queue qui de ce fait s’inverse de sens.

Le speedy boarding m’offre la priorité à l’embarquement

Pas de limite de poids pour les bagages à main chez Easyjet : on ne saurait être plus clair. Mais c’est le tarif acquitté par mon entreprise qui me permet d’avoir en plus une sacoche d’ordinateur portable.

Mes efforts pour tenter de me connecter au wifi de l’aéroport en attendant l’embarquement vont être vains.

Arrivée d’un autre A320 à côté de celui dont le réacteur gauche a des soucis. Le voici vu par les baies vitrées.

Les PAX Speedy boarding sont lâchés les premiers

… mais ils ne vont pas bien loin : si les PAX du vol précédent viennent à peine de débarquer, il faut d’abord faire un minimum de ménage à bord.

Heureusement que la météo est clémente ; cela me donne tout le temps d’immortaliser ces deux Twin Otter Loganair, aux dérives ornées du drapeau écossais et de tartan, respectivement.

Le Speedy Boarding ne l’est pas tant que cela

Au moins, il n’y a pas de no photo, ce qui me permet de faire une ample moisson de clichés de l’avion (pas très exotique, je le reconnais volontiers, mais je fais avec ce que j’ai).


Les PNC du vol précédent ont terminé leur travail.

C’est à nous de prendre l’escalier

L’instant porte, suivi de l’instant sourire en porte

Fuselage shots


Classe unique
L’avantage d’un appareil à classe unique, c’est que sa cabine uniforme fournit une vue d’apparence infinie.

Le siège 4B a un gilet de sauvetage. Pour ce qui est de ses voisins, je ne suis pas sûr.

La moquette est propre

Je ne peux pas en dire autant de mon siège.

Les sièges sont de type planche à repasser non inclinable, mais pas inconfortables pour un vol d’une heure ou deux. Le hublot est parfaitement aligné à ce rang là, mais je ne pourrai pas en profiter.

Le pitch ? Eh bien, ce n’est pas mal ! Avec 27 cm de la limite de l’assise à l’aumônière de devant, c’est intermédiaire entre les 30 cm du siège « Economie Confort » de KLM et les 23 cm du siège Eco d’AF (qui n’a pas de rangs Economie Confort).
Edit : Kethu (merci à lui) me suggère que les premiers rangs pourraient bénéficier d'un pitch amélioré. A vérifier à une autre occasion.

Pour ce qui est de la largeur entre accoudoirs, c’est évidemment de l’A320 standard.

Mais justement, les accoudoirs sont beaucoup moins longs qu’à l’accoutumée : 28 cm de long seulement.

Leur extrémité est donc une vingtaine de centimètres en retrait de l’assise du siège. Ceci, ainsi que le fait qu’ils pivotent, ressemble beaucoup à une optimisation de l’accessibilité pour accélérer l’embarquement et le débarquement, ce qui n’est pas mauvais en soi.

La tablette n’est pas bien grande (21 x 31 cm : à peine plus qu’une feuille A4), et surtout un peu trop haute pour l’usage de mon ordinateur portable que je vais préférer mettre sur mes cuisses. L’avantage d’un siège non inclinable, c’est que l’espace nécessaire pour déployer l’écran ne risque pas d’être accaparé par le voisin de devant.

Instant porte avant gauche ouverte

Et porte avant droite ouverte aussi

Non, ce n’est pas une procédure standard, mais regardez cette photo prise au sol : le camion à gauche ne livre pas du catering (ou pas seulement), mais est le maillon essentiel de l’accessibilité pour les PMR de cet avion en faux contact.

Le PMR en question arrive au siège 2C. Cela ira vite car il n’est pas paraplégique et peut donc s’installer de lui-même à son siège.

Une PNC apporte leurs dîners aux pilotes.

Fiche de sécurité recto-verso

Pendant la démonstration de sécurité,les PNC ne demanderont pas à ce PAX de bien vouloir les écouter plutôt que de continuer à regarder une vidéo sur sa tablette.

Décollage nocturne après un court roulage. Ayant déjà mangé airside, je fais l’impasse sur le BOB dont voici la carte. Je n’ai pas vu s’il a eu du succès derrière moi.



Les PNC passent ensuite à la vente à bord (et non duty-free, tant que le Brexit n’est pas effectif).
L’annonce fait miroiter de « réaliser d'incroyables économies en faisant des achats à des tarifs très compétitifs, certains exclusifs réservés à vous en tant que passager Easyjet, sans quitter le confort de votre siège » (sic), mais faute d’en avoir l’échelle, je ne peux savoir si ces maquettes sont vraiment à des tarifs intéressants. L’approche du Brexit a fait chuter la livre sterling : 12 GBP, cela fait 13,75 EUR actuellement, et non 15,50 EUR.

Puisque je suis au couloir, autant en profiter pour explorer un peu l’avion une fois que les chariots ont été rangés. Instant porte et galley avant.

Rien que de très banal dans le WC

La largeur des WC est standard : il n’y avait pas de place à gagner ici

Au départ de GLA, ce pictogramme peut être considéré comme non genré.

La charte de couleur Easyjet est scrupuleusement respectée ici aussi


Vue depuis l’arrière de la cabine, qui est presque complète

Le vol se poursuit sans événement notable ; le CdB avertit les PAX que le roulage sera un peu long en raison de la taille de CDG (comparée à GLA, évidemment, mais je ne l’ai pas trouvé anormalement long).
Arrivée à CDG
Arrivée au contact et dernier instant porte. Il est 22h13 : l'avion aura eu plus d'une heure de retard à l'arrivée.

Cheminement le long d’un long corridor vitré dans lequel les PAX attendent leur vol retardé « en raison de l’arrivée tardive de l’appareil ». A gauche, un employé arrive avec le fauteuil roulant destiné au PMR que j'ai vu embarquer.


Long cheminement en zig-zag jusqu’à la PAF où l’attente est raisonnable (on se souvient quand même que j’étais dans les premiers rangs). Il n’y a pas de sas PARAFE.

Ce n’est pas Paris, mais une Parisienne qui n’attend plus que moi

Contrairement à trop souvent au terminal 2F vers cette heure là, l’attente est nulle à la station de taxis au terminal 2D.

C’est la fin de ce récit de vol ; la suite est un bonus sur un quartier probablement un peu méconnu de Glasgow.
Bonus : Govan
Govan fut une municipalité indépendante en aval de Glasgow au bord de la rivière Clyde, jusqu’à son absorption par Glasgow en 1912. En sortant de la station de métro éponyme, on ne peut pas ne pas remarquer l’immeuble de la Bank of Scotland.

L’église apostolique qui lui fait face était fermée pour cause de travaux.

Cette église située à côté de la Clydeside Distillery semble être désaffectée

L’ancienne mairie de Govan, devenue Film City Glasgow : un complexe de studios et de décors intérieurs pour des tournages de films.

Ce quartier résidentiel assez quelconque prône une conduite apaisée.

Comme à Stockholm, cette grue isolée est un souvenir d’une activité industrielle défunte.

La Grue de Finnieston, mise en service en 1931, était capable de lever 175 tonnes : elle servait notamment à charger des locomotives à vapeur construites à Glasgow et qui pouvait accéder par des voies jusqu’au bord du quai. Quelques 30 000 locomotives ont commencé ainsi leur long voyage, notamment vers les colonies britanniques de l’époque.

Quand ils n’ont pas été comblés comme au pied de la grue, les docks ont aujourd’hui l’aspect désolé d’une friche industrielle dont les bâtiments d’origine ont été rasés.

Des logements en aval de Glsgow sur la rive nord de la rivière Clyde

The Hub, un complexe de bureaux d’entreprises diverses

C’est aussi par là que se trouvent les bureaux écossais de la Beeb.

Le Glenlee, un trois-mats barque construit à Glasgow en 1896

C’est l’une des attractions du Riverside Museum, un musée des transports de surface. La façade du bâtiment est typique de la créativité de Dame Zaha Hadid, l’une des seules femmes parmi les architectes de renom international, décédée récemment.

Le SSE Hydro, une salle de concerts dont le nom a conservé celui de son sponsor d’origine (la compagnie de distribution d’électricité et de gaz écossaise, renommée depuis). Elle figure dans le Top Ten mondial pour le nombre de billets vendus pour les différents événements qu’elle a accueillis en 2017 : un peu plus d’un million !

Juste à côté, un petit air de l’Opéra de Sydney pour le SEC Armadillo, un auditorium de 2 000 places, contre 12 000 pour son voisin. C’est sa forme qui lui a valu son nom (tatou, en anglais)

La Glasgow Tower, qui semblait fermée au public quand je m’y suis présenté, mais j’ai vu l’ascenseur fonctionner.

Le TS Queen Mary, un vapeur lancé en 1933 qui effectuait la liaison fluviale entre Glasgow et différents ports sur la côte.

Il fait partie des collections du Glasgow Science Center


La forme rondillarde du cinéma Imax, couvert de plaques de titane, comme l'autre bâtiment qui lui est très effilé.

Retour à la station de métro Govan, que voici

Juste à côté se trouve un monument récent en hommage à Mary Barbour (1875-1958), activiste native du lieu.

Elle fut notamment à la tête d’une grève des loyers en 1915, en protestation contre les augmentations par les propriétaires terriens qui profitaient de l’offre insuffisante de logements face à l’exode rural, plutôt que de construire de nouveaux logements.

Elle fonda également la Women’s Peace Crusade en 1916, militant pour arrêter la Grande Guerre par une paix négociée. Les victimes sont honorées par ce monument aux morts devant le bâtiment du Glasgow City Council, au centre de la ville.

Ce n’est qu’après un conflit encore plus global, encore plus meurtrier, que la Grande Guerre fut renommée Première Guerre Mondiale, et encore bien après que devant ce monument a été scellée au sol une plaque rappelant jusqu’où pouvait aller la folie des hommes.

Merci de m’avoir lu !
Merci Mètre pour cette belle série de voyages vers le nord bien que différents de ceux auxquels nous étions habitués. easyJet est effectivement une très bonne alternative aux compagnies legacies pour peu que l'on ne soit pas trop exigeants. Ceci-dit, être exigeant peut-il justifier d'un voyage en MC sur une compagnie dite régulière? Du beau spotting, activité considérée comme normale outre-Manche.
Peut-être eut-il mieux valu dépenser 22GBP par personne pour s'offir un accès salon (l'Upper Deck); cela aurait donné la possibilité au collègue de s'adonner aux plaisirs de l'alcool si tant est qu'il en boive ou bien de découvrir quelles spécialités culinaires locales sont offertes aux passagers ayant payé leur droit d'entrée au paradis.
Le reste est un vol qui se révèlera assez confortable et aura fait le job comme on dit. Les sourires en porte sont parfois denrée rare, en souligner la présence dès l'entrée à bord permet de remarquer que ce n'est pas en option. Dommage qu'un retard vienne gacher la fête.
Si tous les hommes et femmes naissent égaux (ego) en droit, le passeport qu'ils ou elles comptent utiliser pour franchir certaines frontières n'a pas forcément la même valeur -> https://www.henleypassportindex.com/passport
Merci pour le partage de ce mini tour d'Europe. À bientôt.
Je n’ai rien ressenti d'infamant à voler Easyjet pour affaires. Jusqu’au comportement des PNC qui exprimaient plus de joie de vivre que leur collègues transalpines, même quand, tout comme les PAX qu’elles accueillaient, elles allaient rentrer chez elles plus tard que prévu à la fin de la soirée.
Les Britanniques, qui en connaissent un rayon sur le terrorisme aéronautique, ont une approche beaucoup plus permissive envers le spotting que les préfets franciliens.
Je prends bonne note de l’existence de ce salon payant qui pourrait être une alternative intéressante à un repas surpayé airside si je reviens à GLA, surtout si l’heure d’hiver conjuguée à la latitude, ou bien la météo réduisent les possibilités de spotting.
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » : c’est précisément quand on n’est pas citoyen de ce pays que l’on constate les limites de l’article 1 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen – c’est vrai au Royaume Uni comme en France.
Merci pour le commentaire !
Bonjour François et merci pour ce report sur les terre d'Easyjet UK. Spotting intéressant à GLA décidément les Saab 2000 de Loganair me font de l’œil !
Concernant le vol, la ponctualité est vraiment l'un des facteurs majeur sur lequel une low-cost peu gagner des points ou en perdre malheureusement dans votre cas... Toutefois Easyjet reste pour moi une compagnie pratique et efficace qui permet d'offrir le transport aérien à tous. Concernant la charte de couleur le orange que l'on trouve dans la cabine est appelé orange "Easy " dans la nomenclature Airbus et à récemment était adopté par la compagnie US Allegiant pour ses nouveaux A320 car elle dispose dans sa flotte de nombreux A319 en provenance de la low-cost britannique.
Mes déplacement professionnels ne m’emmènent malheureusement jamais dans des aéroports desservis par des appareils comme ceux de Loganair.
Je prends note que le piège de l’identification d’A319 à double issue de secours sur l’aile se répand aussi aux Etats-Unis ;)
Merci pour le commentaire !
Merci François pour ce récit, sans doute un des récits Easyjet les plus intéressants à lire... :)
J'étais persuadé qu'AF avait relancé sa ligne vers GLA, mais j'ai visiblement du rêver !
"Embraer 190 British Airways" : Qui s'est transformé en Q400 Flybe suspicieusement similaire au précédent :)
Loganair est définitivement une compagnie qui me fait envie, elle a tout pour plaire : Elle est écossaise, elle dessert des petits aéroports régionaux écossais, et elle opère en petits modules.
Un vol "low-cost" sans histoire. Décorticage en règle de la cabine, ce pitch plus avantageux que chez AF ne serait pas un pitch "amélioré" aux premiers rangs ? (qui sont payants)
Très intéressant bonus, Glasgow est une ville qui a échappé à mes vacances en Écosse il y a maintenant bien longtemps (dix ans), ça serait donc une excellente destination pour un week-end prolongé en mai... C'est exactement le genre de ville qui me plait, avec ces zones un peu "en friche" dans les anciens docks, et une architecture moderne... Merci donc ! (KLM devrait te remercier aussi puisque j'irai à GLA avec eux très probablement)
A bientôt
Merci pour le compliment ; je reporte peu de vols Easyjet, mais force est de constater que mon FR ORY-NCE avec Easyjet continue d’accumuler un grand nombre de vues, aidé en cela par une expérience landside… instructive :)
La taille du marché ne permet probablement pas à AF de se mettre en concurrence frontale avec Easyjet qui décolle aussi de CDG – il faudrait plutôt une ligne directe ex-ORY pour compléter l’offre.
Confondre un E190 BA avec un Q400 Flybe : mes erreurs d’identification atteignent des sommets ! Je plaide la faute de frappe de référence de photo… et aussi une relecture insuffisante :) J’ai aussi corrigé une erreur similaire dans le bonus qu’aucun spécialiste de l’architecture moderne n’avait eu le temps de relever.
Quel avgeek n’a jamais rêvé de se poser à Barra en Twin Otter Loganair ?
J’ai reçu le meilleur accueil lors de ce déplacement, mais gare à l’accent qui est redoutablement dépaysant ! Au plaisir d’en lire le récit le jour venu.
Merci pour le commentaire !
Merci pour le partage François !
Un ami m'a dit il n'y a pas si longtemps que tant qu'on avait pas visité Glasgow on ne pouvait pas dire qu'on avait visité l'Ecosse (je te laisse devenir sa ville de naissance ^^).
Prestation tout à fait acceptable de U2 sur ce vol malgré le retard, mais en fin de journée, LCC ou pas, c'est toujours un peu la loterie pour avoir un vol à l'heure.
Joli spotting et sans erreur :)
A bientôt !
« Tant qu'on n’a pas visité Glasgow, on ne peut pas dire qu'on avait visité l'Ecosse », mais peut-on pour autant prétendre avoir visité l’Ecosse après avoir visité Glasgow ? Certainement pas, à la pensée des vols assurés par Loganair, mais c’est quand même une bonne introduction :)
Kethu m’a permis de corriger une erreur qui était plus de référence de photo que d’identification avant que ma copie n'arrive sur ton bureau ;)
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci François pour ce FR en mode LCCendrillon même si tu n'as pas attendu minuit passé pour voyager malgré un louable effort pour choisir un vol en retard.
"Il y a des jours où l’on touche du doigt ce que signifie la notion de poids d’un passeport : tous les citoyens du monde ne sont pas égaux quand il s’agit de voyager" ===> Ô que oui ! Voici une notion à laquelle nous sommes confrontés en permanence lorsqu'il s'agit de préparer un voyage...
La masse des peluches de la petite fille est nulle !
Je retiens de ce reportage que le pas est bon, au moins sur les sièges avant.
J'ignorais que GLA collectionnât les réalisations architecturales.
A bientôt !
Je ne doute pas que tu ne connais que trop bien les tracas causés par un passeport faible.
La petite fille n’a pas mis de pièces pour connaître le poids de ses poupées. J’espère que le personnel à l’embarquement de son vol aura été indulgent.
Je crains que l’hypothèse de Kethu d’un pitch amélioré à l’avant ne soit exacte. A vérifier : tout FRiste devrait avoir un mètre ruban dans sa panoplie ;)
Il y a aussi beaucoup d’immeubles décrépits à Glasgow.
A bientôt !
Merci Marathon pour ce FR,
Du EZY dans la texte ou la compagnie devrait peut-être rafraichir un peu le tout, les sièges sont loin de proposer un confort optimum.
Ton bonus est excellent et ne fait que conforter mon épouse sur le désir de visiter la belle cité écossaise.
Bonne journée et à bientôt
Espérer qu'Easyjet change ses sièges, c'est oublier que c'est un LCC : bel hommage à son rapport qualité-prix ;)
Je n'avais pas le choix du quartier, mais Glasgow a pu m'offrir une promenade intéressante pendant une pause déjeuner.
Merci pour le commentaire !