Après un week-end de 3 jours et demi à Singapour, il est temps de rentrer, hélas. Singapour est vraiment une ville étonnante, vous trouverez un bonus touristique en fin de FR.
Le routing
Pour ces quelques jours, le routing est simplifié au maximum pour optimiser le temps sur place, et AF comme je l’ai indiqué dans le FR aller, offrait le bon compromis (trajet direct + horaires).
Après un trajet aller en W, le retour se fera en J. Travaillant directement dès mon arrivée, je souhaitais profiter d’une nuit réparatrice avec un siège full-flat. Suite à la nuit peu confortable de l’aller, mes lombadaires m’ont vivement remercié de ce choix ;-)
20/09 – CDG-SIN avec AF, B777-300ER, Premium Eco (c'est par là)
24/09 – SIN-CDG avec AF, B777-300ER, Business (on y est)
L’arrivée à Changi
Je me rends à Changi par le métro. J’ai hésité à prendre le taxi, plus rapide, mais le transfert jusqu’à l’aéroport est inclus dans le pass que j’avais pris (alors que ce n’est pas le cas pour le RER avec CDG ou Orly, qui font l’objet d’une tarification spéciale).
Je pars de mon hôtel vers 18h. Mon vol n’est programmé qu’à 22h35, mais je souhaite prendre mon temps à l’aéroport.
On arrive à la prochaine station.
Forcément, c’est plein de pax avec leurs bagages. L’ambiance est radicalement différente de l’ambiance RER, alors qu’on est pourtant en heure de pointe.
J’arrive à la station de Changi vers 18h45. En sortant de la rame, un beau FIDS est disposé sur le quai du métro. Pas bête, cela permet de retrouver son terminal de départ.
Il est encore trop tôt pour que mon vol soit indiqué, mais l'application AF m'indique qu c'est le T1 pour moi.
On enchaîne les escalators, systématiques à Singapour et fort pratiques.
Surtout quand on voit les volées de marche à gravir !
Le MRT arrive dans le T3, grand et vaste. Le plafond est sympa. Certaines compagnies Skyteam opèrent ici, comme Vietnam Airlines, Saudia ou Garuda.
Je dois ensuite prendre le Skytrain pour rejoindre le T1. En chemin, je vois ce superbe mur végétal. Quand on y regarde bien et qu’on considère la taille de ce mur, c’est assez impressionnant.
De là on peut également accéder à un espace désormais banni dans nos aéroports européens, le « viewing mall » pour admirer le ballet des avions. Notez le pictogramme, j’adore !
Bon, allez, ne lambinons pas, direction le T1.
En chemin, je tombe sur une confiserie qui vend des mooncakes (des gâteaux traditionnels pour la fête de la Lune, qui bat son plein ce week-end là).
Le quai du Skytrain.
2 minutes à attendre, parfait.
Comme les gamins, je prends place à l’avant et me colle à la vitre.
Le trajet est rapide, moins de 3 minutes je dirais. En sortant du Skytrain, je tombe sur ce FIDS, avec les départs et les arrivées.
Tiens, le vol pour Paris est assuré par Qantas ! Je vais cumuler des miles sur Oneworld ?
Mais non ! c’est bien du AF, en codeshare avec QF :-)
Changi "landside"
Il est 19h quand j’arrive dans le T1. Cela m’aura tout de même pris 1h depuis le départ de l’hôtel en centre-ville (contre une vingtaine de minutes en taxi).
Les comptoirs d’une compagnie qu’on ne croise guère par chez nous.
A nouveau un FIDS. Des agents de Changi sont là pour orienter les pax si nécessaire.
J’en profite pour vérifier à quel comptoir d’enregistrement je dois me rendre. Je me suis enregistré sur l’OLCI et je dispose déjà de mon BP sur l’application mobile, mais je souhaite imprimer ce dernier (toujours plus simple à présenter en cas de besoin que sur l’application AF qui mouline souvent). Et puis je ne désespère pas d’être surclassé…
En chemin, je tombe sur cette « œuvre » dynamique, nommé Kinetic rain. C’est captivant de voir bouger ces gouttes cuivrées.
Forcément, le comptoir n°12 où je dois me rendre est tout au bout du terminal. En chemin, d’innombrables bornes, inusitées pour la plupart.
Comme à l’aller à CDG, je tombe sur la JAL. Je prends ça pour un signe, je dois me rendre au Japon…
Je finis par arriver au comptoir AF.
Hélas les comptoirs ne sont pas ouverts. Il n’est que 19h10 et il me reste une demi-heure à attendre.
Les équipes au sol sont là et attendent l’heure prévue pour ouvrir les hostilités.
Le panneau SkyPriority est bien visible.
AF a disposé une signalétique très claire avec de grands panneaux numériques, et propose des comptoirs pour un early drop-off. Par contre, il n’est pas indiqué où se trouvent ces comptoirs ? Ils auraient aussi pu mettre la photo d’un avion avec la nouvelle livrée et la nouvelle charte graphique.
En face des comptoirs AF, se trouvent les comptoirs EK.
Les clients First et Business d’EK sont accueillis à des comptoirs situés à côté de ceux d’AF.
N’ayant pas de bagage à mettre en soute, je me dirige donc vers une borne pour éditer moi-même mon BP. Mais AF a dû oublier de payer sa cotisation à Changi pour faire profiter ses clients des bornes libre-service…
N’ayant guère envie d’attendre une demi-heure, je me présente au desk et demande si je peux simplement récupérer mon BP.
Je suis accueilli avec le sourire, et l’agente AF, parlant un français correct (meilleur en tout cas que mon singapourien), me demande mon passeport.
Pas farouche, je lui demande les possibilités d’upgrade pour une P. Il reste une place, me dit-elle. Fort bien ! Mais AF ne semble pas disposé à s’en séparer aussi facilement, puisqu’il en est demandé 2.000 € ou 253.000 miles (avec tous les mix intermédiaires entre miles et cash).
Je passe mon chemin pour cette fois, et même l’agente AF me dit que ça fait cher !
Vous noterez que l’upgrade W vers J est un peu plus cher (479 € ou 69.000 miles) que celui qui m’avait été proposé ex-CDG (429 € ou 60.000 miles). Et encore, ce sont des « discounted upgrade » pour ce vol.
Muni de mon BP et de l’invitation pour le salon (que je n’ai pas eu la présence d’esprit de photographier avant qu’elle ne me soit subtilisée sournoisement par l’agent d’accueil), je me dirige donc vers la PAF.
En chemin, des comptoirs BA. C’est pas la foule des grands jours.
Changi "airside"
La PAF est passée à la vitesse de l’éclair, avec des portiques automatiques d’une déroutante simplicité d’utilisation (juste un pouce à scanner). Deux agents de la PAF visent rapidement passeports et BP.
En moins de 4 minutes après avoir récupéré mon BP, me voilà airside. C’est rapide, c’est simple, c’est fait avec le sourire – Changi pourrait dire « Singapour vous aime » (si ADP lit FR…).
On y trouve les traditionnelles boutiques de spiritueux, mais je ne ferai pas de folies.
Le FIDS de la soirée, plutôt chargé. Etonnant, BA affrète deux vols à moins de 45 minutes d’intervalle.
Je repère ce vol Air Niugini à destination de Port-Moresby, capitale bien connue de la Papouasie Nouvelle Guinée.
A ma connaissance, PX n’a pas encore été reporté sur FR. Je me suis dit que je tenterais bien l’expérience, jusqu’à ce que j’apprenne, quelques jours après mon retour, qu’un vol PX venait de s’abîmer dans un lagon en Polynésie !
Au centre du terminal côté airside, se trouve une belle décoration fleurie d’orchidées, comme il se doit à Singapour.
Avec la fête de la Lune, un arbre à lanternes a été disposé.
Comme à DXB, on peut tenter de gagner un véhicule de luxe à la loterie.
Avant de passer au salon, je passe aux lieux d’aisance. La vue depuis les pissotières est juste géniale.
Un B737 de FJ.
BA et QF.
C’est propre et nickel.
Ça mérite bien un encouragement à ce M. Wang.
Avant d’aller au salon, ayant pas mal de temps devant moi, je décide de faire un petit tour. Je tombe sur ces buggies, sans doute destinés à convoyer les pax P.
Cette magnifique tête de gondole met en avant une revue chère à certains FRistes.
Mais je m’arrête surtout devant cet étal tout droit sorti de Chinatown et en profite pour évacuer quelques dollars singapouriens en viande séchée et épicée. Miam !
Le hall est agréable, avec de nombreux endroits pour s’asseoir. On est loin des longs bancs métalliques et rectilignes de CDG pour entasser les pax désoeuvrés.
A Changi, le feed-back, c’est important. Y a pas de secret pour être meilleur…
Un écran permet aux pax désorientés de retrouver leur chemin.
4 minutes de marche pour rejoindre ma porte d’embarquement, ça devrait aller.
Bon, c’est pas tout ça, mais l’heure tourne et je commence à avoir soif. Direction le lounge, bien indiqué.
Celui-ci est à l’étage, en mezzanine donnant sur l’allée principale. Ce T1 est sympa, mais je gardais un meilleur souvenir du T3, avec une décoration plus travaillée.
AF envoie ses pax au Dnata lounge. L’accès est très simple et bien indiqué.
Le salon Dnata
L’accueil est sympathique, il n’y a pas d’attente.
La cerbérine valide mon éligibilité avec l’invitation que m’a été remise au comptoir AF et je suis invité à entrer.
A la lecture des différents FR sur ce salon Dnata, je ne m’attendais pas à quelque chose d’exceptionnel, mais finalement c’était plutôt correct. Sans doute aussi parce que m’étant présenté tôt, le salon n’était pas très rempli à mon arrivée et que j’ai pu choisir une place confortable sans difficulté.
Le salon est aveugle et tout en longueur.
Je choisis une place me garantissant d’être tranquille.
Ceci n’est pas évident, car la plupart d’entre elles sont en configuration « club 4 SNCF » que personne n’apprécie, d’autant que les fauteuils sont plutôt rapprochés (on imagine les duels larvés de jambes entre pax qui se font face). Dans un salon où la plupart des pax sont seuls ou voyagent en couple, ce n’est pas très approprié.
Un peu de pub pour l'application AF play (au demeurant bien pratique).
Deux espaces de restauration sont disponibles, l’un tout de suite en entrant et l’autre au fond du salon, près de là où je me suis installé (cf. photo ci-dessous).
L’offre liquide.
En blanc, un sauvignon français et un chardonnay australien.
En rouge, leurs frères pinot noir et shiraz.
Tout ça ne casse pas trois pattes à un canard… En me dirigeant vers l’espace principal, où se trouve l’offre solide, je trouve ce présentoir – vide !
Heureusement, il n’est pas parti bien loin.
L’offre solide mélange des plats classiques…
… avec des plats d’inspiration asiatique.
Voici ma sélection pour un apéritif dînatoire en attendant la restauration à bord. Je n’ai pas pu résister aux brochettes de satay (rien à voir avec celles dégustées au hawker center de Satay by the Bay) et aux carrot cakes.
Pas de champagne dans ce lounge (mauvais point) mais ce Chivas 12 ans d’âge fera l’affaire pour trinquer à la santé de tous les FRistes !
Ce bretzel est énorme.
Puis je goûte le chardonnay australien, ma foi bien frais mais sans surprise.
Nouilles japonaises.
Mes documents de voyage. Les deux stickers (notamment SkyPriority) auront été apposés par l’agente AF ayant édité le BP.
Je teste le wifi avec le code remis à l’entrée du salon et qui fonctionne bien.
Le salon ne tarde pas à se remplir et les pax errant dans les allées à la recherche d’une place ne sont pas rares. Certains même, malgré mes affaires disposées sur près du fauteuil, auront tenté d’un air faussement naïve de s’approprier ma place alors que je suis parti me servir. Non mais… (comment vous avez deviné que c’étaient des Français ?) Plusieurs familles avec bébé mettent un peu d’ambiance, mais ce n’est pas la halte garderie qu’ont pu connaître certains FRistes lors de leur passage ici. Je prie juste que les bébés ne soient pas dans la même cabine que moi…
Je profite des douches à disposition avant ce vol de nuit (désolé, oublié de prendre des photos !). Les douches sont propres, spacieuses, avec WC et produits de toilettes. Rien à dire.
Il vient l’heure de quitter cet espace (attention, pas de boarding call), qui sera resté assez calme depuis l’endroit où j’étais. Je pars du salon à 21h55, à l’heure de l’embarquement. Il y a la queue à l’entrée du lounge.
L'embarquement
Je me dirige vers la porte D32.
Heureusement des tapis roulants me font gagner quelques précieuses secondes.
Diantre ! j’avais oublié qu’à SIN le PIF était avant chaque porte d’embarquement. Ça bouchonne un peu mais la file SkyPriority, bien matérialisée, n’est pas très encombrée.
Rôô, ils abusent : last call à 22h01, pour un embarquement débuté à 21h55 !
Tiens, un buggy : ça sent la P ;-)
La salle d’embarquement est déjà vidée de ses pax. J’emprunte la voie réservée aux SkyPriority, juste pour la beauté du geste.
Voilà mon triple 7 du soir.
Merci !
J’emprunte la passerelle menant à l’appareil (désolé pour la photo floue). J'en profite pour dire au revoir aux moquettes de Changi.
J’aperçois le nez de notre destrier.
Comme à CDG, on ne fait pas dans le détail : tout le monde dans la même passerelle. Seule exception, les pax P qui ont dû bénéficier du jetbridge en 1L.
Notre passerelle est aveugle, qui plus est :-( Donc pas de fuselage shot ni de vue générale de l’appareil).
L’instant porte.
Le vol SIN-CDG
L’accueil est très cordial et souriant. Je me dirige spontanément vers ma place en traversant le galley. La porte d’en face en 2R.
Puis je tourne à droite, direction la seconde cabine J. Lors de la réservation du vol, il n’y avait plus de hublot disponible dans la petite cabine avant, que je trouve plus intime.
Mon siège au 16L.
Coussin, couverture et cintre sont déjà disposés.
N’ayant pas de veste je remets le cintre à une PNC et m’installe confortablement dans ce siège bien connu ici.
Ma valise tient sans problème dans le rack au-dessus de moi.
L’embarquement se poursuit tranquillement. Par contre, mauvais point, tous les pax Y transitent par la cabine J. Ce n’est pas trop dérangeant pour moi qui embarque plutôt sur la fin, mais les premiers pax J auront vu défiler plus de 230 passagers Y et W…
Une fois assis, on est vraiment isolé, j’aime bien ce sentiment de cocon sans que ce soit oppressant.
Vue « ras du sol » de la cabine vers l’avant. Au bout de l’allée on voit les 2 PNC qui me bichonneront (le mot n’est pas excessif) pendant ce vol.
Et vers l’arrière. On aperçoit les sièges W et les premiers rangs Y.
Faisons un tour rapide de mon espace vital pour les 13 prochaines heures. L’espace de rangement, bien pratique, avec son miroir de courtoisie.
A l’intérieur se trouve un sachet avec les mules.
Le casque audio.
Les commandes de siège, toujours aussi simples d’utilisation.
J’ai bien fait le tour, pas de problème de vieillissement ou d’usure comme certains ont pu le constater. J’ai de la chance ce soir.
Seul bémol, le taquet de l’écran qui ne marchait pas bien mais c’est un détail car en bidouillant un peu ça allait.
Je m’installe confortablement… C’est agréable de pouvoir allonger ses jambes quand on a des grandes pattes comme moi !
A nos côtés, un CZ.
Le gros pépère qui va bien bosser cette nuit.
22h20, l’embarquement est terminé. Les PNC passent distribuer le verre d’accueil (vous noterez l'art du floutage naturel, qui permet de conserver le sourire qu’ont eu mes deux PNC pendant tout le vol). Les verres sont déjà remplis, ce qui est moins élégant qu'un service à la demande, mais sans doute plus efficace aussi.
Santé !
Puis distribution des trousses de confort. Bien qu’au fond de la 2nde cabine, j’ai encore le choix de la couleur et en choisis une rouge.
Je la trouve plutôt sympa, même si elle n’est pas pratique à refermer.
L’intérieur est « griffé » AF.
Le contenu de la trousse, avec le fameux stylo tant réclamé.
Puis distribution des menus.
Que voici en détail. Choix entre 3 plats, ce n’est pas si mal, mais aucun des trois ne fait vraiment rêver.
Les vins. Laurent Perrier brut en champagne, ce n’est pas mal. Je retrouve les vins rouges que mon PNC de l’aller m’avait proposés.
Distribution d’un oshibori « pipping hot ».
Nous repoussons pile poil à l’heure.
Les consignes de sécurité sont diffusées. Dommage que Glass Candy n'ait pas été remplacé, c'est un poil tristoune sans musique.
Le roulage et l’attente avant le décollage dureront tout de même une vingtaine de minutes. On passe devant TK et Jetstar, mais le spotting est limité.
J’en profite pour photographier le siège de devant, le 15L. Sa particularité ? Je vous laisse deviner…
C’est le seul siège J (avec son homologue du 15A) à ne pas avoir de hublot sur cette configuration 777-300 quadriclasse AF. Heureusement, j’avais checké sur seatguru, l’information est clairement indiquée. A éviter donc.
La cabine est plongée dans le noir.
Le commandant de bord nous annonce 12h50 avant de rejoindre CDG.
En attendant le décollage, j’essaie de visualiser mes photos de ce week-end en branchant mon téléphone. Je ne sais pas si c’est moi ou la bécane, mais comme lors de mon précédent essai ça ne marche pas et j’ai laissé tomber. Dommage je trouvais l’idée sympa.
On file dans la nuit singapourienne en direction de notre piste.
J’adore l’ambiance en cabine avant que les GE90 ne se mettent à rugir.
Puisqu’on parle d’eux, les voilà en pleine action : take-off !
De mon siège, j’ai une vue superbe sur ceux-ci.
On quitte Singapour et ces myriades de navires qui mouillent au large.
Direction le sud avant de contourner Singapour et de remonter le détroit de Malacca.
On n’est pas bien là ?
Entre l’apéro au lounge et le verre d’accueil, la nécessité se fait sentir de visiter les restrooms. C’est propre en ce début de vol.
En revanche les produits de soins Clarins n’ont pas encore été disposés. C'est pas bien…
Le selfie Mme Jack.
Tandis que les PNC s’activent pour démarrer le service, je sors mon ordinateur pour commencer à transférer mes photos.
Installation de la nappe.
Puis proposition d’apéritif. Eh bien du champagne je vous prie !
En même temps, distribution de ces célèbres boîtes cajou-cranberries. Le vol commence bien, la PNC m’en donne une seconde lorsque je lui dis que je les aime bien.
Je lui fais remarquer que c’est dommage qu’il n’y ait plus de ramequin ni d’amuse-bouches. Elle commence par me dire que pour les vols avec embarquement tardif le protocole est différent (mouais, les autres FR ex-SIN ont bien le ramequin, cf. Asiantraveler en juillet dernier…) puis me dit qu’elle va voir ce qu’elle peut faire.
Elle revient peu après et me remet ceci avec un regard malicieux. Le ramequin et surtout les biscuits apéritifs (que je sais délicieux pour les avoir eus lors de mon retour de DXB en juin) viennent de la Première. Je sens que ça va être un bon vol, ça…
Avec le verre de bulles, c’est mieux.
A l’occasion de la fête de la Lune, des mooncakes sont distribués aux passagers. Je trouve l’attention louable, cela témoigne je trouve d’une adaptation au contexte local.
Le CCP vient prendre la commande. Je me méfie de la cuisson du bœuf et j’opte pour la « volaille aux saveurs indiennes ».
Lorsque vient la distribution, le trolley est de sortie avec sa pudique robe de soirée.
Puis le plateau est distribué tel quel.
Déception, comme je le craignais, exit l’ultra business. Je m’en ouvre à la PNC, qui à ma surprise le regrette également ; je pensais au contraire qu’étant donné le travail supplémentaire que cela demandait, les PNC n’étaient pas de fervents supporters de ce protocole. Nous échangerons sur le sujet, sur Air France, sur les grèves (un peu mais pas trop quand même…), sur le produit… Ce sera, avec sa collègue, le début d’échanges aussi réguliers que sympathiques durant tout le vol. Concernant la suppression de l’ultra business, elle m’invite à écrire à AF pour exprimer la déception. Elle m’indique également qu’elle demandera au CCP de venir me voir pour en échanger.
Pour accompagner l’entrée, je prendrai ce Pouilly-Vinzelle, accompagné comme à mon habitude d’un Perrier rondelle.
Bon revenons à ce plateau. Déjà commençons par évacuer ce dessert chocolaté, je n’aime pas vraiment l’avoir sous le nez en mangeant ma salade.
Les couverts sont en métal et siglés d’une marque connue. Ça fait plaisir après les couverts de dînette de l’aller en W.
L’entrée était à moitié bonne : le tartare de saint-jacques et crevettes était délicieux mais le magret était duraille et sec, j’y ai à peine touché.
La salade était bonne, mais la sauce dans sa coupelle en plastique n’est pas très classe.
Oups ! j’avais oublié qu’il y avait de l’huile d’olive au vinaigre balsamique, qui répond plus à mon goût.
Globalement, les condiments qui accompagnent le plateau ne sont pas très qualitatifs.
J’avais enclenché la géovision sur l’IFE principal, mais comme je voulais visionner un film pendant le repas, je l’ai basculée sur la télécommande. Très pratique, d’autant que j’apprécie la qualité de ces vues 3D.
Vient le plat principal.
La présentation n’est pas topissime, même si le goût est là.
Ce Saint-Joseph de la cave de Tain fera parfaitement l’affaire !
Pendant ce temps, les PNC se chôment pas.
Un trolley, c’est quand même trop laid ! (je sais, elle est facile) J’espère qu’AF remettra le service à la place, qui améliore significativement l’expérience en vol à mon sens.
Un verre de margaux sur le fromage et je peux passer au dessert.
Puis c’est le débarrassage du plateau, avec proposition de refill. Naïvement, je demande s’il est possible d’avoir un vin doux avec le dessert. Très spontanément, la PNC se propose d’aller me chercher une bouteille de Sauternes, de mémoire un Sigalas Rabaud.
Santé !
Elle demande si je souhaite un expresso, qui hélas me sera ramené un peu trop rapidement, puisque j’ai à peine commencé mon dessert et qu’il me reste du vin.
Cela donne donc ceci.
Après avoir bu mangé et bien bu, je m’installe confortablement pour regarder la fin de mon film. Le CCP passera me voir (chose amusante, c’est le mari d’une de mes PNC). Il prend le temps de discuter avec moi et me demandera lui aussi d’écrire à AF concernant le service ultra business. A ce moment, nous en sommes là.
Petite aparté : je ne sais plus à quel titre, une PNC vient me voir avec sa tablette et je vois en face de mon nom un tag « VIPO ». A posteriori, j’ai noté que ce tag était présent sur mon BP, à l’aller comme au retour (mais pas sur mes BP en vol domestique). Je lui demande à quoi cela correspond, mais elle doit aller se renseigner pour me répondre. Si les PNC ne connaissent pas les tags, ça ne sert pas à grand-chose… Elle revient et m’explique que cela veut dire « VIP officiel ». Je suis agréablement surpris de cette soudaine valorisation sociale, mais je lui explique que je ne suis ni VIP ni officiel. En tout cas, mes chaleureux échanges avec les PNC auront été tout à fait spontanés et plus liés au contact que j’ai eus avec eux qu’à un quelconque protocole.
Puis je décide d’aller me dégourdir un peu les jambes au galley. Entretemps le service, qui a battu son plein, est terminé et le galley est d’un calme olympien.
Le bar est dressé.
A côté, se trouve le bureau de la CC J (celle-ci officiant dans l’autre rangée, je ne la verrai pratiquement pas).
Tiens, une porte.
Je décide de ne pas me laisser abattre et succombe à la tentation d’une dernière coupe de Laurent Perrier.
Entretemps l’une des PNC passera me voir et nous discuterons un moment ensemble. C’était très sympathique. Nous parlerons de Singapour, du job de PNC, de voyages…
Bon il commence à être tard, il est temps de faire un brin de toilette. Les produits Clarins ont refait leur apparition.
Lorsque je reviens à ma place, la cabine est définitivement plongée dans le noir et pratiquement tout le monde dort.
J’installe donc mon siège en mode lit et je m’endors profondément. Lorsque je me réveille, nous sommes là.
Il ne reste guère de temps avant l’atterrissage et le service du petit-déjeuner est envoyé rapidement.
Je prends les crêpes, très bonnes, mais je n’ai vraiment pas faim après les agapes de la veille. Dommage, le café est servi dans une tasse basse et non un mug.
Avant l’atterrissage un dernier oshibori est distribué.
L’une des PNC vient me voir et m’indique que si j’ai des souhaits particuliers (ex. un magazine), elle peut le noter sur sa tablette afin que ce soit pris en compte pour un prochain voyage. Je la remercie pour cette attention.
Nous arrivons en vue de CDG et la cabine est préparée pour l’atterrissage.
Le CCP vient alors me voir et me confirme qu’il a formalisé ma remarque sur la disparition du service ultra business. Décidément, ils y tiennent ! Puis il prend congé de moi personnellement.
Dehors il fait encore nuit.
Avant l’atterrissage, mes adorables PNC viendront prendre congé de moi et je les remercierai pour leurs attentions et leur gentillesse.
Dès que nous sommes en approche finale…
… la cabine passe du jour…
… à la nuit.
Kiss landing à 5h45.
Nous arrivons au parking 5 minutes plus tard, et la vue depuis mon hublot me fait craindre un parking au large (heureusement il n’en sera rien).
A nos côtés, passe un confrère qui arrive lui aussi. Cette heure est toujours un peu chaude avec l'arrivée de nombreux LC.
Extinction des signaux « attachez votre ceinture » et c’est l’instant Danette.
Débarquement de tous les pax par la 1L, et donc passage par la Première.
Le débarquement
Prise de congé souriante des PNC et débarquement par une passerelle aveugle, qui m’empêchera de dire au revoir à notre oiseau de la nuit.
Voici la route de cette nuit, beaucoup plus classique que celle de l’aller qui passait plus au sud.
Cheminement au 2E pour rejoindre la sortie.
En bas, c’est calme à l’embarquement.
Il faut marcher longuement pour arriver à la PAF. Je ne traîne pas en chemin pour éviter le monde à la PAF.
Laquelle commence à être chargée avec les arrivées matinales.
Heureusement la file accès n°1 permet un passage rapide.
Pas de bagage à récupérer pour moi.
En cas de problème bagage, un comptoir AF est là pour accueillir les pax.
Je suis landside 20 minutes après le débarquement. Ce slogan m’agace un peu quand même…
Le salon arrivée AF
Il est tôt encore et par devoir FRien autant que par curiosité, je décide d’aller visiter le salon arrivée d’AF. Autant dire qu’on a l’impression qu’AF essaie de décourager ses pax de s’y rendre :
- Aucune promotion sur l’existence de ce salon (je l’ai appris par FR)
- Aucune indication pour s’y rendre (zéro panneau, là encore je sais où il se trouve grâce à FR - merci à Asiantraveler)
- Localisation « du bout du monde », perdu au bout de 2C
Il faut là encore marcher longtemps pour y arriver.
Ce n’est pas ADP qui m’aidera à trouver : à 7h, personne au desk. Vous êtes sûrs que Paris nous aime ?
Bien caché au fond du 2C, je trouve enfin le salon arrivée.
L’entrée est cachée mais elle est accueillante.
Je suis accueilli par un cerbère sympathique qui vérifie mon éligibilité avec mon BP (à bien conserver donc!) et me demande si je souhaite prendre une douche. Je décline, je repasserai chez moi avant d’aller travailler.
Petit tour du salon, avec une première zone type lounge avec fauteuils (à gauche sur la première photo).
Un coin presse et une zone de restauration. C’est très calme encore.
Parfait pour un petit déjeuner sur le pouce.
Un espace pour les bagages encombrants.
Et les douches (pas essayées donc).
Je m’installe dans la partie lounge.
Ma sélection, simple.
Je reste assez peu au salon, il est temps de reprendre le chemin de Paris et je trépigne d’une impatience que je peine à dissimuler à l’idée de traverser la banlieue nord parisienne en RER en cette heure de pointe matinale (un véritable choc à tous points de vue après le MRT de Singapour…). Heureusement, il y a une belle lumière pour se remonter le moral.
Et plus encore la vue du FIDS pour songer au prochain voyage.
Merci de m'avoir lu jusqu'ici et à bientôt !
Bonus touristique
Pour ceux que ça intéresse, quelques photos de cette ville incroyable qu'est Singapour.
Les quais, by night avec le Marina Bay Sands en arrière plan.
Les magnifiques collections du Musée des Civilisations Asiatiques, un must.
Les maisons peranakans (Chinois des Détroits) de Chinatown.
Le temple hindouiste Srimariamman.
Le temple bouddhiste de la Relique de la Dent de Bouddha, en pleine cérémonie.
Gardens by the Bay, by night.
And by day.
Les fameux hawker centers (food courts), délicieux et pas chers.
La rain forest.
Le quartier malais (musulman) et sa mosquée.
Little India et ses marchands de fleurs coupées pour les colliers.
Le superbe jardin botanique, avec son jardin d'orchidée, éblouissant!
Les Southern Ridges, ou la jungle dans la ville.
Toutes les langues dans lesquelles sont célébrées la messe à la cathédrale de Singapour.
Et que serait Singapour sans le Singapore Sling du Raffles (OK c'est un attrape-touriste mais ça c'est fait ;-)
Merci Stéphane pour le partage de ce vol !
Donc tu es maintenant classé VIPO, félicitations :)
Tu prouves avec ce vol que c'est vraiment l'équipage qui fait quasiment tout, le catering en lui même n'est pas le meilleur du monde, mais les PNC, en ramenant un ramequin ou du vin doux en font un très bon moment.
J'ai aussi apprécié de lire qu'ils ont eu plaisir à interagir avec toi et les passagers, c'est top.
Effectivement, le salon d'arrivée est juste une aberration marketing AF : pourquoi l'avoir mis aussi loin et surtout pourquoi ne pas le promouvoir activement ?
A bientôt !
Bonjour Stephan, et merci pour le com'.
Effectivement j'ai eu de la chance avec les PNC, manifestement ce n'était pas le cas à l'aller pour Ducourf qui avait pris le même vol que moi. Les petites attentions sont toujours appréciables.
J'ai entendu dire que le salon arrivée allait être déplacé au 2E, si quelqu'un a des infos...
A bientôt.
Merci pour le récit du retour, cher VIP/Officiel ^^
Changi impressionne par sa décoration, végétale et « cosy »…
Le salon est plutôt bon je trouve, il y a certes mieux mais il y en a pour tous les goûts…
Le stylo dans cette nouvelle trousse semble un peu moins « classe » que le précédent que j’avais eu en mai…
Sinon, cabine bien connue, avec ce siège au rang 15 sans hublot, vraiment dommage de ne pas avoir pu caser cette cloison entre deux sièges plutôt que d’aveugler un rang.
Dommage de ne plus avoir ce protocole ultra business. Même si personnellement la présence ou non d’un trolley ou d’un plateau ne me change rien, c’est une attente de la clientèle J très présente sur cette liaison… Dommage de revenir en arrière.
Dommage aussi de ne pas proposer le beurre d’Isigny que l’on a ex-CDG, qui est nettement meilleur que le Président sous-traité. Sinon le catering fait bien envie (hormis la présentation du plat, un peu brouillonne). L’équipage aux petits soins qui prend un peu dans l’offre P pour améliorer la J (déjà bonne) !
Combien d’heures de sommeil au final ? Ça semble avoir été un très bon repos :)
Le salon d’arrivée est une bonne idée d’AF, mais il faut effectivement fouiller le site de la compagnie pour en trouver mention…
A bientôt !
Merci pour le commentaire !
Les FR précédents n'étaient guère flatteurs pour le salon Dnata, mais j'ai connu pire. L'absence de champagne est tout de même étonnante.
Le stylo n'est effectivement pas très qualitatif, et modestement brandé AF.
Etonnant d'avoir une rangée J sans hublot. Sur un vol de jour, ça doit quand même manquer cruellement (et ils ne sont pas vendus moins chers !)
"Dommage de ne plus avoir ce protocole ultra business. [...] c’est une attente de la clientèle J très présente sur cette liaison…" D'après le CCP, les sondages auprès des clients montraient justement qu'ils ne faisaient pas vraiment la différence (ça me surprend) et surtout que cela rallongeait le service.
"Combien d’heures de sommeil au final ?" Au moins 6 bonnes heures de sommeil ;-)
A bientôt !
merci beaucoup pour ce beau FR tres detaille et merci pour les nombreuses references :-))
un bon vol avec de tres bons PNC a nouveau, mais quel dommage la disparition de l'ultra business... cela donnait un gout particulier a ce vol...
salon moyen a singapour comme on le sait, mais le fait d'etre arrive tot attenue les desagrements
a bord, le catering ne fait pas rever un peu comme mon dernier vol...
a CDG. le salon arrivee est effectivemment bien cache et j'avais bien galere a le trouver. je pense qu'en AF n'en fait pas la promotion et est tres strict concernant les regles d'entree (vol AF/KLM ou delta en LC) car sa taille est tres reduite et se retrouve vite sature (quand j'y suis passe il etait completement plein)
a bientot pour d'autres vols!
Merci pour le commentaire Asiantraveler !
Votre FR m'a beaucoup aidé à préparer mon vol retour, depuis le salon Dnata (où j'ai compris qu'il valait mieux arriver en avance) et le salon arrivée à CDG (où j'ai su comment le trouver).
Au moins avez-vous pu bénéficier des dernières prestations ultra business !
A bientôt.
Merci pour ce FR,
SIN reste l'une des références des aéroports comme ZRH en Europe.
Je trouve l'offre au salon plutôt variée.
A bord quelle prestation d'AF ou je les trouve à fond, le catering est de qualité, le service parfait qui permet de se sentir en plein confort!
Bonne journée et bon weekend
Merci Benoît pour le commentaire.
SIN est vraiment bien, et je garde un souvenir encore meilleur du T3 où opère SQ.
J'ai apprécié l'offre locale au salon, bien meilleure en y regardant de près que l'offre de CDG au T2-K.
A bientôt.
Merci Ateon pour cet AR à SIN avec Air France.
Un bon équipage, ça change la donne mais je pense que c’est aussi du à votre bonne humeur et votre côté enjoué, c’est très Français d’en faire un plus que le protocole pour les clients « sympa » mais aussi beaucoup moins pour les clients plus difficiles et sévères.
La disparition de l’ultra Business est en effet actée depuis le 1er septembre, c’est bien dommage et on retourne clairement en arrière. Le catering t’en à l’aller en W qu’au retour en J me semble insuffisant, la palme revenant au dessert servi avec l’entrée pour un vol de 13:30...
Merci beaucoup pour ce partage, un véritable plaisir à lire ;)
Bonjour Flavien, et merci pour le commentaire et le compliment ;-)
Je comprends qu'il soit plus facile d'être sympa avec des clients sympas, mais cela s'est fait spontanément de leur part. Peut-être le "VIPO" a-t-il dû un peu aider ?
Quelle dommage pour l'ultra business, c'était un marqueur très qualitatif je trouve. J'espère que ce n'est pas une décision définitive.
A bientôt !
Bonsoir,
Merci pour ce FR particulièrement plaisant à lire.
Un équipage comme on en rêve sur tous les vols :)
A bientôt
Bonjour Dorothée. Merci pour le commentaire !
Je souhaite effectivement à tout le monde de profiter d'un équipage comme celui-ci.
A bientôt.
Bientôt, Changi va introduire les formalités d'immigration sans papier où elles devront être effectuées par internet ou par Apps.
Un moyen donc d'accélérer l'arrivée et le départ de Singapour. Encore un détail qui renforce Changi comme meilleur aéroport du monde
253.700 miles pour se faire surclasser de la Business vers La Première. Pour moins que ça, on a un aller-simple en La Première vers les USA.
Tu voyages déjà en Business Best, c'est largement suffisant pour passer un bon vol dans le confort
Trop sympa ce PNC qui corrige les petites lacunes du produit Business. La preuve que tu n'avais pas besoin de bourse délier pour aller voyager en La Première.
Peut-être aussi grâce à Françoise qui est sans doute à l'origine de "VIPO"
Merci Stéphane
Merci Bernard pour le commentaire.
Effectivement, Changi est au top. Cela ne m'étonne pas qu'ils travaillent encore à en améliorer la fluidité et le confort des voyageurs.
Effectivement, j'ai halluciné en voyageant le tarif des surclassements ne P. Certainement un moyen de "préserver" l'exclusivité du produit, ce que je comprends.
D'autant plus, comme tu le fais remarquer, que la J en B&B est déjà très confortable et que les PNC ont su rapatrier un peu de P jusqu'à moi.
Il me reste encore à tester SQ, qui me fait de l'oeil à la vue des FR (dont les tiens).
Bien vu, Françoise est peut-être à l'origine de ce tag prestigieux ;-)
A bientôt !
Merci de cette publication Stéphane. Un vol retour très réussi avec un équipage exemplaire et une cabine que j’apprécie vraiment. Dommage en effet pour la disparition du service ultra business qui apportait un vrai plus sur cette ligne ou Singapore Airlines est concurrente. Je regrette également le plateau ou le fromage et le dessert côtoient l’entree . Un service en deux temps : entrée plat et ensuite fromage et dessert serait déjà mieux. Cela ne gâche pas le sentiment général très positif qui ressort de la lecture de ton FR. A bientôt !
Salut Christophe, et merci pour le commentaire. Bonne cabine avec siège confortable et PNC aux petits soins sont la formule idéale pour un bon vol. La déception vient effectivement du catering. Espérons qu'AF trouvera un bon compromis entre l'ultrabusiness et le service plateau de base.
A bientôt !
Merci Stephane pour ce FR.
Le retour en J !
Le salon dnata n’est pas mémorable mais à SIN ce n’est jamais mauvais.
Prise de marque mitigée, mais je ne vois pas comment faire embarquer les pax Y sans les faire passer dans la seconde cabine J. Ou alors il faudrait le faire par la porte arrière. C’est bien ce que fait EK sur les vols stationnés au large.
Un bon premier contact avec l’équipage qui visiblement prend plaisir à en donner.
L’entrée est contrastée et ton commentaire confirme la première impression visuelle. Un catering local assurément.
VIP O et autres signes cabalistiques font couler beaucoup d’encre. Il fût un temps où j’étais VIP C (pour commercial ?) par la seule vertu d’être l’employé de mon employeur (et de voyager régulièrement mais pas intensément). Je ne serai pas étonné que le traitement de faveur soit tout de même lié à cela.
Un PNC en J peut comprendre qu'un VIP O est un client à choyer plus qu’un autre sans mention. Pas besoin de savoir quelle patte on a graissé pour le devenir ^^! Car cela fait tout de même de nombreuses visites non sollicitées tout le long du voyage !
Joli bonus coloré de Singapour !
Merci Quentin pour le com'.
Leur prévenance a effectivement peut-être été ligné à ce signe cabalistique (!) mais en tout ca c'était fait très naturellement et nous avons eu réellement un bon contact, ça fait plaisir !
A bientôt ;-) - j'ai hâte de lire ton retour en J sur AZ.
Merci Stephane VIPO pour ce retour.
Changi est efficace : ne reste plus qu'à vendre AdP aux Singapouriens !
Le prix du surclassement est étrangement cher : des places préréservées pour de GP?
" (on imagine les duels larvés de jambes entre pax qui se font face). " ===> et les regards qui tuent alla Sergio Leone !
Il me semble avoir trouvé le même shiraz au salon de BKK.
Le produit AF est désormais bien connu, le repas ne fait pas rêver, du moins visuellement, donc le bilan est bof bof. Par contre, les PNC ont fait leur job et même un peu plus ce qui change complètement l'expérience et donne un goût de revenez-y. Ce que tu rapportes me rappelle quelques expériences sur des CDG-TNR.
Fus-tu l'exclusif bénéficiaire de ce traitement de faveur ou les autres pax ont-ils été pareillement choyés?
L'emplacement de ce salon arrivées au 2C ne cesse plus d'étonner alors qu'AF opère du 2E depuis fort longtemps...
Merci pour les belles couleurs du bonus.
A bientôt !
Merci pour le commentare !
Je pondère le "bof bof", car le catering était globalement sympa. La seule vraie réserve reste le service au plateau.
C'est vrai que la relation avec les PNC était très sympa.
Je n'ai pas vraiment fait attention, mais j'ai eu l'impression que les PNC ne s'occupaient que de moi ;-)))
A bientôt !
Bonsoir Stéphane et merci pour ce report particulièrement bien documenté!
Belle présentation de Changi et du concept d'early check-in que j'ai bien apprécié également lors de mon dernier passage.
Le montant de l'upgrade First est proprement déconnant, comme toutes les autres d'ailleurs entre 670 et 1680€ pour passer de Y à J? FFS!
Il m'avait été demandé 2267€ la dernière fois pour passer de J à F...
Changi reste un modèle en termes d'efficacité, avant le passage du PIF en porte en tout cas :)
Pas de problèmes à l'arrivée avec la viande séchée?
Je valide ton analyse sur le salon, loin d'être mauvais, mais pourrait-être bien mieux. Au bout de quelques heures, les sièges, au delà de leurs configurations deviennent inconfortables.
La bouteille de Chivas 18YO a disparue, sans doute quelqu'un qui n'aura pas respecté le petit panneau "display only" ^^ Sacrée tablée!
Un buggy, qui plus est "jetquay" sent effectivement le pax First! Dommage de n'utiliser qu'une seule porte!
Cabine bien connue, mais les photos lui rendent justice. Très jolie étiquette sur la valise ^^
Les équipages semblent souvent très bons sur SIN, c'est une excellente chose.
Au delà du stylo, je note les mouchoirs et la lingette à lunettes bien pratiques
Fou comment on peut être attaché à ces petits détails, les ramequins présentent quand même nettement mieux!
Revoir un plateau sur un SIN-CDG ça m'embête! Tout comme le troley pour les vins alors que la panière présentait également bien mieux.
La où je suis vraiment emmerdé, c'est sur le fait de proposer le dessert et le fromage en même temps!
Exit également les "topping" sur le plat principal?
Le dessert est bien beau, et sans doute bien meilleur accompagné du vin de la F. Etonnant quand même qu'AF ne se décide pas à proposer un vin de dessert à ses passagers J!
On dort généralement pas mal dans ce lit, et le PDJ peut être optionnel vu ce qui est servi au dîner (et quand on file au T2C^^).
Vraiment un excellent équipage, qui confirme ma remarque précédente.
Du tennis sur l'IFE de la F?!? Air France propose du Live TV désormais?
Merci encore pour ce super FR qui me donne (très) envie de repartir à Singapour avec ce niveau de confort aérien :)
Excellente fin de journée!
Merci Mathieu pour le com' !
"Très jolie étiquette sur la valise ^^" >> tu as eu la même au salon P de CDG ?
"Fou comment on peut être attaché à ces petits détails, les ramequins présentent quand même nettement mieux!" >> ce sont toujours les détails qui font la différence !
"Etonnant quand même qu'AF ne se décide pas à proposer un vin de dessert à ses passagers J!" >> sans doute pour leur permettre d'offrir ce privilège aux bons clients ! ;-)
"Merci encore pour ce super FR qui me donne (très) envie de repartir à Singapour avec ce niveau de confort aérien :)" >> Merci pour le compliment, et je te comprends bien, j'y retournerai bien moi aussi !
A bientôt
Stéphane.