Bonjour à tous !
A peine rentré du Brésil, me voici déjà à vous écrire ce FR. J'espère que celui-ci sera plus complet que le premier, et surtout qu'il vous plaira.
Je suis assez content car j'ai l'exclusivité jusqu'à présent des vols depuis et jusqu'à l'aéroport du Brésil, capitale de Pernambouc. Il faut dire que celle-ci n'est pas très prisée des touristes (tant mieux pour nous!). Après trois semaines passées sur place, je dois dire adieu à cette belle ville que j'ai appris à apprécier. Je lui dis à dans cinq moins !
Après être venu par la TAP de Paris via Lisbonne (dont le LIS-REC a été reporté), me voici ici à faire une escale à Madrid ! Caliente !
J'ai été surpris dans la journée de voir un avion AF dans le ciel de Recife à l'atterissage… Que nini, la compagnie relie Fortaleza à Recife. Ah bon ? Etonnant !
Résidant proche de l'aéroport, le transfert avec un chauffeur privé est rapide (dix minutes) et très peu onéreux (à peine 10R$).
Arrivée dans le très petit hall d'accueil, qui ne possède pas beaucoup de magasins, qui sont surtout des enseignes de nourriture locales (comme le Bob's, m'ouais bof), je me sépare très rapidement de ma valise. La personne qui s'en occupe est très cordiale et souriante, mais m'indique qu'il ne sera pas possible d'utiliser un billet éclectronique. Elle m'imprime donc un billet papier. Ca ne sera qu'une fois dans la file d'attente du contrôle de sécurité que je m'aperceverais qu'il y a eu un changement sur mon siège…


Mon vol est annoncé à la dernière porte, la 16. Je dois prendre un petit couloir pour accéder directement au contrôle de sécurité. Les équipes sont très drôles, discutent avec les passagers. Un plaisir. Il n'y a que deux portiques de sécurité ! Je le passe très rapidement et me retrouve donc à la police fédérale.

Comme à l'aller, l'officier fait très jeune, pas plus de vingt ans, et semble un peu fatigué. Une fois le tampon apposé (coucou Ronan) sur mon passeport, je me retrouve dans la salle d'embarquement qui est… ridiculement petite.
Il n'y a que trois boutiques : un minuscule duty-free, une sorte de bar-tabac, où je prendrais une bière en canette, et une boutique de vêtements qui ne doit pas faire son chiffre ici.
La salle d'embarquement paraît vielle, avec ici et là ces poteaux de prises électriques qui font un peu grossier.


Pareil pour les toilettes, qui semblent avoir vécues…


Et ce couloir d'accès à celles-ci qui me fait penser à une piscine municipale…

Impossible d'avoir une vue des pistes, l'architecture l'en empêche…

On voit d'ailleurs ici deux grosses boîtes étiquetées Gol.
La WiFi marche bien… Mais que pour une heure. Après, c'est 12,50R$ pour un accès illimité durant un mois. Gonflé, surtout que j'embarque dans vingt minutes.
On jette un rapide coup d'œil au tableau des départs…

Ici, Azul règne en maître. Durant mon séjour, de très nombreux avions sont passés juste au dessus de ma tête ! Les Brésiliens en sont fiers et en vantent les mérites ! Les livrées sont très originales et belles ! J'aime tout particulièrement celle avec le drapeau brésilien sous l'oiseau !
Peu de vols vers l'étranger. A noter que le vol en partance pour Lisbonne arrive sous le code TP11 à 20h45 à Recife. Je ne sais pas vraiment pourquoi ai-je choisi Air Europe au retour, d'autant que la TAP était moins chère de 40€. J'aurai du m'abstenir.
Certaines dessertes sont très courtes, à l'image de celle pour Joao Pessoa, capitale de l'état voisin du Paraiba et qui dure 35 minutes. La ville est vraiment proche, à peine 1h45 de route.
L'embarquement se fait à l'heure. La file pour les personnes prioritaires n'est pas du tout respectée. Tout le monde tente d'y forcer le passage, hélas pour les moins malins, l'hôtesse les réexpédie en fin de file, qui est très longue. L'embarquement pour la SkyPriority se fait très vite, et d'ailleurs, les personnes qui en bénéficient ne sont que cinq. Je suis le troisième à embarquer par la file classique, et on me propose au bout d'un ponton assez sombre, un journal au choix entre El Mundo et The Economist. Le passager devant moi râle car il veut El Pais. En vain ! Je prends le premier qui devrait ravir mon père espagnol.

Et maintenant, place au monstre qui répond au doux nom de Fransisca Areca (si quelqu'un sait qui c'est, qu'il me le dise, où se taise à jamais!), qui, dès mon entrée, me fait une très mauvaise impression. Je dois rejoindre mon siège tout au fond, là où la configuration 2-4-2 se perd au profit d'un 2-3-2. Je demande à l'hôtesse où est-ce que je dois me placer suite au changement de place sur le billet papier, celle-ci me répond que c'est le siège figurant sur le document le plus récent qui fait acte. Ca sera donc le 53D. L'embarquement se poursuite doucement : l'avion ne sera même pas plein à 70%. A bord, quelques Européens, dont bien sûr des Espagnols, mais surtout des Brésiliens.

.
Pendant que tout ce petit monde se presse, je fais un tour aux toilettes. Le ménage semble avoir été léger…


Le sèche-main ne fonctionne pas dans aucunes des toilettes du fond ! Oubliez aussi les petites brosses à dents et serviettes de la TAP ! Pauvres bougres, vous n'aurez rien ici ! Les toilettes sont extrêmement petites, s'en est presque effrayant. Je me dirige vers mon siège. Quelle déception. Il n'y a aucun IFE, même collectif (une honte !).
Les oreillers sont si légers qu'ils sont inutiles, et la couverture ne semble pas très fraîche… Ma voisine demandera à en changer, car la sienne est tâchée de partout.

Ma tablette se range dans l'accoudoir, n'est absolument pas ergonomique, penche vers l'avant, est petite… et est surtout très sale.




On repousse à 21h40, je crains un roulage long (bien que cela m'étonne car l'aéroport est très petit). Non, il ne sera pas long, mais on stationnera 15 minutes en bord de piste sans plus d'explication. Durant ce temps, l'équipage fera les démonstrations de sécurité. Elles seront faites en espagnol et dans un anglais incompréhensible. Durant tout le vol, le personnel ne fera aucun effort : pas de portugais, pas de français, aucun effort non plus pour parler espagnol plus lentement, moins encore pour articuler leur anglais incompréhensible.
Tant pis. Durant le roulage, les lumières ne cessent de s'éteindre et de se rallumer. Pas facile de se concentrer dans sa lecture. Pour se retour, j'attaque un émouvant classique : la Couleur des sentiments. Je l'ai légèrement abîmé à la plage :(.
Le décollage se fait à 22h tapantes. Wahou !
A peine une heure après le décollage, le service des repas commence, pour laisser aux passagers la possibilité de dormir le plus possible.
Le chariot s'approche et là, je tombe des nues. Je ne sais pas si je trouve ça honteux où si je pense à une farce mauvais goût ! Mais non, le plateau est vraiment minable !

Il n'y a rien ! Absolument rien. Il n'y a qu'un plat, qui doit contenir à peine plus de 50g de pâtes (au moins bien cuites!) entourées d'une sauce d'une écœurante fadeur. D'aspect, ce n'est pas mieux.

Et enfin un misérable dessert, qui d'aspect ressemble davantage à un morceau de thon de piètre qualité. C'est une génoise à la mousse de praliné. Bon, sans plus.

Le pain tiède est classique. Heureusement, j'en aurait un deuxième, au moins, ça collera au corps pour la nuit !
On arrose le tout d'une bière. J'aurai droit à 25 cL (contre 35cL chez TAP).

Une bière quelconque.
Après avoir débarrasse le plateau, j'en profite pour occulter un peu plus ma place. Pour le coup, le pas est royal !


Dans le casier, il y a un peu de tout. Un dépliant concernant la sécurité à la taille disproportionnée …



… Le magasine du mois, qui met à l'honneur un petit frenchy…

On y retrouve dedans la flotte de la compagnie; assez hétéroclite

Et qui laisse apparaître les liaisons de la compagnie. Pour le coup, c'est très confus, et incompréhensible.



On y retrouve aussi le catalogue de la compagnie. On y trouve tout est n'importe quoi, et les prix ne sont pas vraimennt compétitifs



Le catalogue streaming … ?
En le dépliant, je découvre que "l'IFE" se fait sur une application mobile , qui propose à peu près cinq films, autant de jeux. Personne ne m'a averti. De toute façon, je n'aurai pas pris la peine de le faire : la WiFi de l'aéroport de Recife n'est pas perçue dans l'avion, et le MO de 4G coûte environ 10€ chez Bouygues. Je l'ai appris à mes dépends, après un hors forfait de 70€ pour avoir commandé un Uber…
Je retrouve aussi la tarification WiFi de l'avion. J'avais reçu un mail plus tôt dans la semaine m'informant des tarifs. J'avais trouvé ceux-ci astronomiques

.
Sous le siège… On se passe de commentaires !

Peu de temps après, je m'endors. Je me réveillerai une fois pour aller aux toilettes.

Le réveil se fait en douceur une heure avant l'attérissage. Certains passagers rouspètent : ils n'ont pas fermé l'oeil et personne ne leur à proposer d'eau. Ah …
Le petit déjeuner est servi ! Il s'agit d'un sandwich chaud au fromage et au jambon, assez bon, d'une boisson chaude, un café âcre (pire que le café poudre + eau chaude des vols courts d'AF), et d'un jus d'orange qui me replongera dans mes souvenirs d'enfances, bercés par ces médicaments goût orange. Bref, il est infecte et finira à la poubelle ! R.I.P



Je me lève pour me dégourdir les jambes.

Les galleys sont vides !

Je pense aux trois rangées derrières : chacune n'était occupée que par une personne. Elles n'ont pas pu en profiter : l'accoudoir ne se levait pas …
L'atterrissage se fait en douceur, à 10h39, soit 21 minutes d'avance sur l'horaire annoncée. C'était indiqué sur mon Wallat héhé !
La sortie se fait rapidement par passerelle. J'atterrie dans une galerie déserte. Personne pour me renseigner.


Je me débrouillerais seul jusqu'à trouvé le nouveau passe sécurité. Pour y accéder : place à la modernité : scanner rapide du papier et reconnaissance faciale ! Impressionnant !


Malheuresement Air Europa ne disponible pas les B787 pour le nordeste du bresil à part à de rares fois à Salvador de bahia pour ce qui est de Air France a Recife j’ai vu aucun avion déviés tu peux me préciser qu’elle appareil c’etait. Beau FR d’une compagnie qui aurait besoin d’un rétroagit sur leur 330
Peu importe, je suis très déçu. Je ne les ai qu'aperçu. Un 319 ou 320 sans doute...
L'avion est baptisé Francisca Acera, du nom de la mère de Juan José Hidalgo, le président d'Air Europa. Air Europe dit que cet avion a moins de sièges que les autres et un pitch meilleur. Il est utilisé comme charter pour des equipes de sport, ou voyages d'entreprises. Du moins c'est ce que j'ai trouvé sur internet. :)
Le wifi est assez cher et l'IFE en streaming n'a pas l'air tres interessant. Je remarque au moins que les sièges ont tous des prises de courant.
Air Europe n'est vraiment pas au niveau, je préfère mille fois Iberia. Au moins on est sûr d'avoir une bonne cabine chez IB. Chez Air Europa les 787 sont bons et le reste est proche de minable.
Merci pour ce Fr!
Merci pour ce commentaire !
Je note l'information ! D'ailleurs, l'avion voisin au notre à Madrid et le JJ Hidalgo ! Oui, c'est très décevant, le niveau est proche du zéro ! En février, ça sera la TAP !
Merci pour ce FR,
Quelle déception avec ce vol, visiblement la compagnie ne fait pas le nécessaire pour donner envie aux PAX de la privilégier par rapport à IB en Espagne^^
Je trouve le catering décevant, heureusement que le pitch rattrape un peu le tout!
Bon dimanche à vous et à bientôt
Oui, le pitch est bon, mais ne fait pas tout, hélas ! Oui, Ibéria que mon père utilise est nettement meilleure. Pour la traversée transatlantique, les vols les plus intéressants étant opérés par TP et UX, je dois avoué que c'est le jour et la nuit !
Merci pour le partage !
Que dire à part que ce produit est d'un mauvais, dans tout son ensemble, aucun intérêt entre le catering, pas d'IFE et un équipage absent.
A bientôt !
Merci du commentaire ! Je ne peux que déplorer cela ! Enfin, je suis rentré chez moi !
A bientôt !
Merci de ton récit : une cabine que l'on ne trouve plus que sur quelques compagnies charters minables et dire qu'Air Europa est une legacy ! Ne parlons pas du repas franchement minable. Bref à eviter sur long courrier : certainement la pire compagnie de Skyteam !
Il n'y a pas beaucoup de façons de prendre des longs-courriers sans IFE au départ d'Europe... mais malheureusement ça a été le cas pour vous, de manière involontaire ! Au passage, drôle d'hommage du PDG d'UX envers sa mère (cf commentaire de momolemomo) que de donner son nom à l'avion le moins bien loti de la flotte :) Au moins, maintenant on sait qu'à tarif équivalent il vaut mieux prendre TAP ! Merci et à bientôt !
Oui, effectivement ! Drôle de façon de dire je t'aime à sa tendre mère !
D'autres compagnies desservent REC de façon aléatoire, mais entre les escales de 15h chez UA et les vols à 1600€ chez Azul, le choix reste maigre. Heureusement, la TAP ne profite pas de son monopole et fait le choix du confort, en proposant quelque chose de nettement au dessus.