Avis du vol entre Istanbul et Amman en classe Affaires avec Royal Jordanian

ISTANBUL / IST

Après une petite nuit au Renaissance Polat près de l'aéroport il est déjà temps de retourner à Istanbul. Notre vol est prévu pour 15H25, je prévois large et commande un taxi pour 11H30. Nous arrivons 10 minutes après et délestés de 2€ le prix dérisoire de la course.

Bien m'en a pris, car Istanbul applique un pré-contrôle des passagers et des bagages (il faut même sortir ses appareils électroniques) et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est bondé. Heureusement ce n'est pas l'anarchie car les files sont respectées, mais il nous faut 45 minutes pour entrer dans l'aéroport qui lui aussi est bondé.

Ensuite le temps de localiser le comptoir RJ, il est déjà midi 30. L'agent est très sympathique mais l'enregistrement prend un temps fou car il faut vérifier ma carte de crédit. En effet il est obligatoire de présenter la carte de crédit ayant servi à l'achat. Jusqu'à la, pas de soucis mais l'agent va devoir téléphoner au siège de RJ car mon numéro de carte ne figure pas dans mon dossier. Ca prend une plombe. Il nous faudra 30 minutes pour obtenir une simple carte d'embarquement entre IST et AMM avec deux bagages en J.

Etape suivante, la PAF qui s'effectue avant le PIF. Grace à nos billets business nous pouvons bénéficier d'un coupe file et heureusement, les files régulières étant blindées. Le passage du PIF lui prend beaucoup de temps car les agents sont ultra pointilleux. Résultat il est 13H30 quand nous sommes airside.

RJ annonce un embarquement une heure avant le départ et ils sont assez stricts là dessus, l'avion posant à 13H30 pour repartir à 15H25, l'heure de présence obligatoire (c'est comme ça que c'est dit et annoncé sur le BP à IST est … 14H25). Donc le temps de marcher jusqu'au Millenium lounge, il est 13H45. Une vue du terminal, … blindé !

En chemin, pause duty free, les cigarettes ne valent pas grand chose en Turquie, 38€ les deux cartouches !

Presque tout le monde adore ces pains turcs, moi ayant bosé près d'Izmir plus d'un an, je ne peux plus les voir (juste les pains, pas la Turquie qui est un pays formidable)

MILLENIUM LOUNGE IST

L'accueil est cordial et un bon avec le mot de passe du wifi est remis. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est d'un chiant et d'une longueur pas permise : selectionner le Wi-Fi millenium lounge, OK, entrer le mot de passe réseau : Cannakale, OK, puis sur la page suivante entrer nom d'utilisateur : Ganziatep7 et le mot de passe de l'utilisateur : XdcxXY99b47g33PAQ22.[br]

Sur un pad ou un IPhone c'est vite une grosse galère j'ai abandonné. Et de toutes façons notre porte venant de changer, celle ci est maintenant à l'autre bout du terminal, nous ne resterons pas plus de 20 minutes, le temps pour maman de sortir sur la terrasse fumeur (accessible à tout le monde car à l'extérieur de la zone des salons) et pour moi d'aller prendre quelques photos !

L'entrée du salon :

Il y a une zone pour enfants :

Le FIDS :

Le buffet froid :

De la soupe :

Et deux plats chauds :

Un pauvre coin de gâteaux :

Le coin des alcools vins, hard et bière :

La traditionnelle théière turque et une machine à café :

Malheureusement les tables ne sont que très peu débarrassées et le personnel clairement en sous effectif. Signe peut être de la fermeture imminente d'Atatürk …

Voici ma maigre sélection, sans fourchette puisqu'il n'y en a plus. Il faut attendre 20 minutes pour que la machine à laver finisse son cycle, pas le temps. Bien franchement c'est infâme. J'adore le kasir, cette salade de semoule de blé rouge dans l'assiette et lors de mon dernier passage il y a deux ans j'avais été ravi d'en trouver ici même. Sauf que le buffet aurait dû être réfrigéré et il ne l'était pas, donc c'est une salade tièdasse qui est immangeable, tout comme les deux bouts de fromage.

Le rosé est aussi chaud que la salade, donc imbuvable, j'ai trouvé les deux derniers glaçons pour rafraîchir l'Ice Tea selectionné mais qui n'était pas au frigidaire … Oublions ce salon très vite ! Nous allons à notre porte :

Salle d'embarquement 217 et spotting

Une heure avant le départ nous nous rendons en salle, elle est immense, en tout cas très grande pour les moins de 100 passagers à bord de notre Embraer !

En attendant que l'embarquement commence, allons donc spotter ! A 320 Jazeera et 773 TK :

Notre Embraer se cache parmi les dérives TK

Onur Air pendant qu'un 319 TK pose au loin et tout au fond le célèbre (du moins chez les AvGeeks, cimetière d'avion d'IST)

TK en 321 livrée spéciale puis un autre 321 à l'arrivée :

Des dérives partout !

LE VOL

L'embarquement est lancé très tôt, à 14H30 pour un départ 15H25. Mais l'avion est là depuis près d'une heure donc en avant Monique. Les Business sont embarqués en premier mais pas de véritable contrôle pour faire respecter ça.

Un presque instant porte :

L'accueil est assuré par le chef de cab et une hôtesse absolument délicieuse avec un uniforme magnifique, j'aurais adoré la prendre en photo mais … au moment où je vais prendre les deux photos de la cabine suivante, un homme, déjà installé en 3A se lève et m'ordonne un NO PHOTO magistral. RJ aussi a des MIG, ce n'est donc pas la propriété intellectuelle de l'Iran. Sauf qu'avec les MIG RJ on peut négocier. Je lui explique que je ne prends pas le personnel en photo et que mes photos sont à titre privé, passionné de l'aviation. Non, je ne parle pas de FR, ni d'une publication de ce récit ^^

Donc, la cabine se limitera à deux photos :

C'est une vraie classe Affaires avec un vrai fauteuil qui dispose même d'un repose pieds et d'un pitch vraiment bon :

Safety Card :

Oreiller à tous les sièges et couverture sur demande :

Le magazine de bord qui rendra un Savoyard heureux, du moins, je l'espère :)

Immédiatement un excellent café arabe est proposé !

Suivi par un choix de jus :

Puis une bouteille d'eau :

Et une offre de presse. On ne peut pas dire que l'équipage aura chômé pendant la période au sol. Nous repoussons à l'heure. Et tout de suite ce 737-500 m'intrigue :

Il s'agit de TARON Aviation, une compagnie arménienne.
Puis deux des 4 A340-300 restant dans la flotte TK et le 737-500 en premier plan :

On poursuit par des dérives :

Y'a pas à dire, le 340 reste une très belle bête :

On repasse au loin du cimetière d'IST :

Puis on croise un 330 Cargo suivi d'un 737-900ER :

330 et 738 à l'arrivée :

Et c'est à notre tour !

Sans en être certain, je crois que c'est le nouvel aéroport d'Istanbul au loin :

Nous longeons la Mer Noire :

Avant de revenir sur Istanbul :

L'agglomération est tout simplement immense :

Winglet shoot et toujours Istanbul et ses environs :

Le service va bientôt commencer, la tablette peut se plier en deux : (on notera un siège de devant pas très niquel)

On commence par une serviette chaude :

Puis une nappe est mise en place :

Et arrive le plateau, fort élégamment caché par la serviette disposée dessus :

Gros plan sur le plat :

C'est un assortiment de spécialités jordaniennes avec de l'houmous, du tabouleh, du fromage, une feuille de vigne,un samossa et une boulette de viande. La boulette, le samossa et les pains sont servis chauds. Le tout est très bon, mais deux ans plus tôt, un repas complet était servi sur cette ligne avec vraie entrée, choix de 3 plats chauds et dessert. Le cost cutting fait des ravages chez RJ aussi. Dommage :(

Quoi de mieux que de déjeuner avec cette vue ?

Service de café :

Et nous quittons la Turquie :

Pour rapidement arriver au dessus de Chypre :

Puis ce sont les côtes israéliennes :

Nous entrons dans les terres :

Puis la vallée du Jourdain, on distingue le lac de Tibériade en haut :

Le Jourdain :

Et ensuite Amman s'offre à nous, une très grand ville également :

Winglet shoot :

Au fur et à mesure que nous nous éloignons de la ville, le désert reprend ses droits :

J'adore cette photo !

Nous revenons vers l'aéroport après une boucle :

Posés !

Un peu de faune locale avec un E135 affrété pour les Nations Unies et 50% de la flotte de Fly Jordan, compagnie strictement inconnue du net, seul Airfleet les retrouve.

Le terminal :

Yemenia en 320

L'autre 50% de la flotte de Fly Jordan, 2 737-300

Encore le E135 :

Presque arrivés :

Nous quittons l'avion sous les au revoirs chaleureux de l'équipage, allons nous délester de 40JD chacun (50€, pas donné !) pour le visa, récupérons nos valises qui arrivent dans les premières, retrouvons notre chauffeur et les vacances peuvent commencer !