Avis du vol entre Paris et Detroit en classe Affaires avec Air France

Bonjour,
je vous retrouve pour la suite de mon voyage dans la ville rêvée de Detroit qui il n'y a pas encore si longtemps de ça s'était mise sous le régime de protection des faillites (chapitre 11) mais qui il est vrai depuis le renouveau de l'industrie automobile a su se refaire une santé (du moins financière car de nombreuses zones sont toujours à l'abandon). La région en été est relativement sympathique, en hiver je vous laisse seuls juges…
Mon entreprise a comme toujours de très bons tarifs sur Delta, Air France et KLM en business, -50% sur les tarifs publics, avec un voyage réservé seulement deux semaines en avance c'est très intéressant.
Au final le routing est donc:
STR-CDG sur HOP! by AirFrance ERJ190
CDG-DTW sur Air France B777-200ER
DTW-AMS sur Delta A330-300
AMS-STR sur KLM CityHopper ERJ190
Je fais délibérément le choix de privilégier AF à DL à l'aller ayant le choix au même prix si ce n'est les 10€ de taxes supplémentaires pour passer par CDG au lieu de AMS. Mes expériences sur Delta de et vers les anciens hubs Northwest n'ont que rarement été concluantes, n'en déplaisent aux fans de la compagnie (que je trouve par ailleurs en vols domestique la meilleure de toute aux USA et ayant des hubs vraiment agréables, surtout justement les anciens de Northwest ;)
Place donc au report et donc à la question suprême "ai-je eu raison de privilégier AF…?"

Au sol

Je vous avais laissé au 2G après avoir passé moins de 2 min à cheminer vers la PAF, scanner mon BP, passé un filtrage police très agréable (oui cela existe bien comme quoi les autres pourraient se donner du mal aussi!!!) et monter dans le bus qui n'attendait plus que moi pour partir.

Et donc 4min plus tard je suis au RDC du 2E-hall M donc je recommande une nouvelle fois de renommer de toute urgence aucun passager ne comprenant le sens de la numérotation du 2E-K/L/M

Je prends l'escalator juste derrière la PIF que je n'ai pas besoin de repasser (au retour non plus d'ailleurs à AMS, comme quoi les choses s'améliorent).

J'arrive dans cette antre du commerce pour Chinois fortunés (ou forçant sur le crédit).

N'ayant pas cette nationalité, je file tout droit dans une autre antre, gratuite dans mon cas certes chanceux.

L’accueil est juste parfait. Je me dirige vers une borne, une hôtesse scanne mon BP sur une autre moins capricieuse, "Merci et bienvenue dans notre salon M. vinzbg".
Le rack à magasines et journaux est décevant. AF fait de la pub pour Air France Play mais si ses dirigeants me lisent, je me dois de leur signaler qu'il m'était impossible de profiter de l'offre sur eTicket Delta en 006x.

Quelques vues de l'endroit que je découvre pour la première fois étant normalement abonné au K. Jai trouvé l'espace juste parfait avec différentes ambiances et espaces appropriés.

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Il y a des îlots de boissons ravitaillements.

Un espace enfants toujours important pour me pas opportunés les autres passagers qui ont eu la chance de se coltiner les américains en nombre et toujours aussi peu discrets.

Un autre stand presse pas mieux.

Les différentes zones.

La partie restauration est noire de monde, du moins au début de mon passage. Elle est clairement décevante pour qui voudrait se faire exploser la panse au salon. Salade bar avec juste salade verte et tomate (même le 2G offre beaucoup mieux!). 2-3 plats chauds peu intéressants. Certes champagne en libre service mais pour le reste c'est léger. En l'absence d'angle de shooting sans plus de trois têtes par image je m’abstiens de toute photo.
Je ne prends quasi rien sortant de collation HOP business et ayant bien l'intention de profiter de l'offre à bord que j'attends meilleures qu'en salon. Je passerai donc les 2h30 sur place à travailler en téléconférence sur Skype et wifi salon. Je n'ai pas eu de problème de connexion (audio et desktop share).
Je traîne traîne et m’aperçois qu'il est 15h35 avec un embarquement qui doit fermer les portes 20min avant le départ prévu à 16h… Je raccroche donc et part de suite en porte.
Ce hall est décidément très réussi. Ma porte est bien vide mais je vous rassure je ne suis pas le dernier. Il y a un interrogatoire avec seulement deux agents et l'un s'occupe des SP avec 5-6 personnes devant moi encore présente et l'autre des Eco avec encore une bonne 40aine de personnes à traiter.

De là où je viens, le salon est au bout.

la file Eco.

L'embarquement est à deux passerelles. Une Economy Premium à droite et une Rien à gauche - écran noir (HS ou pour éviter maintenant aux Eco de s’agglutiner dans la business?).

Je prends bien évidemment l'écran noir aimant vivre dangereusement.

A bord

Petit instant porte qui, plus que la présentation d'un matériel somme tout très standard sur chaque avion (même sous-traitants chez Boeing, Airbus ou Embraer…), est surtout révélateur de la tendance à bord et ce vol ne fera pas exception à la règle.
Je suis accueilli de la meilleur manière par un membre d'équipage masculin qui place la barre tout de suite bien haute. Bonjour en anglais, puis à ma réponse en français, "bonjour monsieur, le 3L est juste dans la seconde allée sur votre droite, bienvenue à bord de votre cabine business".

Petit prise de vue avant de poser mon fessier. La population est à la très grande majorité US américaine, dont quelques familles avec enfants sages comme des images.

Mon siège a tout l'équipement qu'il faut avec couette, oreiller, tongues et chaussettes. Une PNC elle aussi très charmante distribue les trousses de confort, j'ai le droit au nouveau modèle qui est à jeter après trois quatre ouverture vu le système d'ouverture, dommage. La couleur turquoise a été sélectionnée par mes soins (je sais que vous aimez).
Puis cette PNC passe plus de 5min à aider ma voisine américaine à configurer un peu tout dans son espace, voisine qui semble ne pas avoir inventer l'eau tiède (même si elle reste bien brave et remercie la pauvre PNC). Cette PNC restera charmante tout le long avec des "You're welcome" en veux-tu en voilà. Bravo.

Espace à bord parfait mais je préfère la configuration de l'otoman de chez Delta avec une double marche plus agréable en position jour.

Le contenu de cette nouvelle trousse, il ne manque rien. Le chiffon à lunette est hors image mais bien pratique pour les binoclars comme moi.

Tous les sièges seront pris. 24h avant 4 sièges étaient libres mais plus maintenant, je pense des upgrades payants d'enregistrement, en tout cas pas de GP apparent lors de ce vol.

Nous repoussons avec 15-20min de retard (comme quoi j'étais large). Le commandant s'en excuse et annonce que ceci est du comme nous avons pu le remarquer au personnel de sécurité pour les contrôles en porte en sous-nombre… Et pourtant CDG aurait pu être parfait cette fois ^^

Roulage long et lent, on part rejoindre le doublet nord en pointe ouest.

Puis on s'élance avec 35min de retard.

Le 2F/E en visée, il me faut tendre le bras pour atteindre les hublots, configuration non spotter friendly.

2E-L/M et mon cher 2G.

On monte en parallèle d'un autre vol AF. Je suis d'ailleurs étonné par le temps que l'on a mis avant de faire demi-tour par la gauche.

Puis un chape de nuage recouvre toute autre marque d'orientation.

Place donc au menu.

Je trouve les boissons très lights, surtout les softs. Ici aussi Delta fait mieux.

La CCP vient dire bonjour à chaque passager, ici aussi la prise de contact initiale se fait en anglais (mais qui a dit que les équipages ne parlaient jamais anglais??? ;).
Puis mon PNC que je n'avais pas encore vu vient servir l'apéro en me disant bonjour également en toute première chose. Je reproche juste l'ensemble de noix en paquet sachet pas des plus pratique. La mousse de saumon est bonne, juste un peu salée à mon goût.

Nous empruntons une route très au sud qui nous amène en bordure de Brest et Exeter.

Le plateau avec l'entrée arrive. Detroit ne fait pas partie des destinations ultra business. Dommage car la tablette est bien plus large que ce plateau un peu étroit pour le tout.
Le tout est très bon et frais. Même les poivrons se mangent bien car cuits à la perfections (c'est à dire bien mous). Je teste le blanc du Languedoc à défaut d'avoir des choix plus fruités (oui je me suis mis à la mode nord européenne). Le pain est servi par la PNC qui aide mon PNC. Ici aussi demande entre "regular ou olives bread". Il est tiède à la perfection et pas plastique du tout.

En plat principal je prends le cabillaud que j'ai trouvé également bien cuit (1min de moins eu été parfait), avec une sauce bein pensée (à défaut d'être bien présentée) et un accompagnement original. Une bonne pioche donc. Je tente après coup le demande de deuxième plat avec les ravioles à notre CCP mais elle s'excuse en me disant qu'elle n'en a même pas eu pour toute la cabine.

Le fromage est standard mais correct. Certains reproche la présentation très plateau repas d’hôpital à l'ensemble et il est vrai que AF pourrai faire un minimum d'effort. Enfin pour cela il faudrait agrandir le plateau…
J'ai le droit à un trio de dessert très bon, même meilleur que mes souvenirs de Paris Brest. La CCP me ressert en Bordeaux, le PNC me présente la sélection de thés et infusions. Je m'enquière auprès de lui des sorbets. "Je n'en avais pas dans mon galley mais je vais me renseigner".

Aussitôt dit, aussitôt fait. Il repasse même dans la cabine avec le plateau, faute pardonnée. Passion, mirabelle ou rhubarbe au choix.

Je fais ensuite un petit somme de 1h à peine n'ayant pas bien sommeil.
Nous en somme ici à mon réveil. Je passerai le reste du temps à regarder des films qui cette fois ci ne m'ont vraiment pas marqués. Oui j'aurais du me mettre un bon vieux "legally blonde" ou "love actually".

Les PNC passeront avec une nouvelle offre de sorbets. Un thé me sera amené en place après commande au "bar" toujours aussi peu mis en valeur, étant encore "en zone de turbulences", rien de grave je vous rassure le vol fut calme.
Puis la seconde collation arrive. Correct même si je trouve ces compotées un peu écœurantes.

Dernier oshibori (deux au total en début et fin de vol).

Il reste 40min de vol. La PNC passera dire au revoir à tous les passagers, certes de manière rapide mais louable.

Le Michigan et ses grands lacs se dévoile.

L'herbe est encore verte de ce coté de l'Atlantique.

Mon GE et l'instant non winglet.

Touch down avec un peu de retard mais rien de grave. Il est 18hxx.

On vient se parquer dans le royaume Delta.

En porte A54 pour être précis.

"World's best employees onboard"… Je vous en dirai plus au retour…

Débarquement en porte avant.
Longue marche pour rejoindre l'immigration. Puis quelques serpentins à la Disneyland, des machines pour répondre aux questions, des comptoirs vides, un tampon DMA WB, et je suis aux bagages ici aussi en 6min.

S'en suit une très longue attente et un beau bordel. Les bagages mettent 15min à arriver, aucune priorité respectée et livraison au hasard sur deux caroussels différents le 1 et le 2. Il faut faire des aller-retours constants pour essayer de repérer son bagage.

Si l'app Delta ne m'avait pas annoncé de bonnes nouvelles j'en aurais même penser que le mien était resté à CDG.

Enfin l'attente m'a permis de remarquer que de ce coté ci de l'atlantique on ne s'embête pas avec les lettres qui ne se prononcent pas!

Ensuite direction Hertz avec qui j'ai eu une nouvelle fois le droit de choisir dans le pool President Circle un agréable Jeep Compass parmi de nombreux autres choix (mais pas de Cadillac cette fois).
A très bientôt pour le retour.