Chères lectrices, chers lecteurs, bonjour !
L'heure du récit du retour est déjà arrivée, avec ce trajet sur Azores Airlines (anciennement SATA International) entre l'aéroport de Pico et celui de Lisbonne… Un petit bonus sur Pico sera proposé en fin de report. Pour ceux qui voudrait se remettre le pourquoi du routing en la tête, c'est dans le spoiler ci-dessous :
Porto et Toronto m'intéressent certes beaucoup, mais c'est le nom de la compagnie qui me donne l'idée de ma future destination : les Açores… De ce que j'en sais, c'est un archipel volcanique, donc avec des randonnées sans doute très sympathiques à faire, et au milieu de l'Atlantique Nord, donc avec un climat pas trop chaud (ce que je ne supporte guère), et surtout, c'est encore épargné par le tourisme de masse. Ça me convient tout à fait, et ça conviendra à ma mère aussi (puisque je lui offrirai ce voyage pour son anniversaire).
Il y a 9 îles aux Açores, impossible de tout voir, je veux donc passer du temps sur l'île "principale" (São Miguel, desservie par l'aéroport de Ponta Delgada), et quelques jours sur une autre île selon les possibilités, pour dix jours de voyage en tout (avec une date de départ très flexible, entre le 15 juillet et le 15 août en gros). L'île de Pico est celle qui me tente le plus, avec le point culminant de l'archipel (et du Portugal) et ses paysages noircis par le basalte.
Il me faut donc aller de Lyon à Ponta Delgada (PDL), rallier une autre île, et en revenir (via PDL ou plus directement, jusqu'à Lyon via Lisbonne). Pour simplifier la recherche, jeter un petit coup d’œil aux compagnies desservant l'aéroport de PDL est encore le plus simple… On a, assez logiquement, Azores/SATA, vers l'Europe, l'Amérique du Nord et les vols inter-îles, TAP (vers le Portugal), mais aussi Primera Air (vers la Scandinavie), Ryanair et TUI Fly (ainsi que Delta, vers JFK, mais peu intéressant…).
J'écarte de suite Ryanair et TUI Fly, n'appréciant guère ce genre de compagnies. J'envisage quelques instants Primera Air, par curiosité pour cette low-cost scandinave que je ne connaissais pas, mais je doute que Maman Kethu apprécie de passer par Oslo pour se rendre aux Açores…
Ça se joue donc finalement entre les deux compagnies portugaises, qui partagent leurs codes sur les vols entre le Portugal continental et les Açores (pas en totalité, mais en bonne partie). Je privilégie, pour le trajet Lyon => Açores au moins, une réservation sur la TAP, histoire de cumuler quelques Miles, de simplifier au maximum le trajet (comme je le disais, Maman Kethu n'est pas spécialement fan des voyages avec 4 correspondances), et d'éviter de devoir récupérer les bagages en cours de route. J'aimerais également, si possible, prendre à l'aller ou au retour l'A310 Azores Airlines (qui fait des vols entre les Açores et le continent). J'ai toujours voulu prendre ce type d'appareil mais je n'ai jamais eu l'occasion pour le moment… Mais je ne vais pas non plus compliquer le routing pour cela.
Pour l'aller, je remarque un bon tarif pour un trajet TAP via Lisbonne pour Ponta Delgada, proposé notamment le 27 juillet, avec un vol départ Lyon à 6h00, arrivée Lisbonne 7h30, effectué en ERJ195, 3h30 de correspondance, puis un départ à 11h et une arrivée à 12h25 à Ponta Delgada, effectué par TAP en A319.
Je trouve un retour à un tarif équivalent, avec un départ en milieu de journée de PDL sur TAP et une arrivée à Lyon tard le soir (départ de Lisbonne 21h40 pour une arrivée le lendemain à 00h55), pour un total d'environ 300€ aller-retour par personne (un tarif pas donné, mais difficile de trouver mieux).
C'est pour rallier la deuxième île que ça se complique : Quelque soit les îles, le tarif SATA est au minimum de 120€ par personne l'aller-retour depuis Ponta Delgada… Assez cher donc.
Mais il y a aussi des départs vers le continent depuis les autres îles, et c'est là que je trouverai mon bonheur : En billet multi-destination sur SATA, je trouve un Ponta Delgada (8h00) - Pico Island (9h00) en Q200 combiné à un vol 3 jours plus tard, Pico (10h35) - Lisbonne (14h05) en A320, pour 155€ par personne. Le billet TAP Lyon - Lisbonne - Ponta Delgada / Lisbonne - Lyon (avec donc 7h30 heures de correspondance à Lisbonne au retour, laissant une grosse marge en cas d'important retard, et si tout va bien, cela laisse du temps pour visiter un peu Lisbonne) revient à 275€ par personne. C'est donc un routing à 430€ par personne que j'ai composé, un peu cher (quoique, la distance totale parcourue est tout de même de 6200km), mais dur de faire mieux avec ce vol inter-île aussi onéreux.
Pas d'A310 finalement, les horaires et les tarifs ne correspondaient pas à mes attentes. J'ai bien fait finalement, puisque au printemps 2018, Azores Airlines a remplacé ses A310 par des A321neo (un appareil reste en réserve au cas où)…
Le routing finalement réservé :
1. Portugalia TP473 : LYS – LIS (Economy, ERJ195) le 27 juillet 2018 => A lire ou relire par ici
2. TAP TP1867 : LIS – PDL (Economy, A319 A320) le 27 juillet 2018 => A lire ou relire par ici
3. SATA Air Açores SP430 : PDL – PIX (Economy, Q200) le 3 août 2018 => A lire ou relire par ici
4. Azores Airlines S4140 : PIX – LIS (Economy, A320) le 6 août 2018 => Vous êtes ici
5. Portugalia TP478 : LIS – LYS (Economy, ERJ190) le 6 août 2018 => A lire ou relire par ici
On continue sur de l'exclusivité (pas que ça m'importe plus que ça, mais les ajouts à la BDD sont toujours les bienvenus je pense), car même si ce vol a déjà été reportée par CS-TTI, c'était en anglais, et en Business ! De plus, sa présentation du circuit de départ de l'aéroport de Pico était des plus succinctes, je vais donc tenter de remédier à ça.
On notera également que sur les 11 avis que comporte la BDD sur Azores Airlines (un des avis est mal classé, puisque décrivant un vol SATA et pas SATA Internacional/Azores), seulement 4 sont en classe économique, le plus récent datant de 2013… Un peu de rafraichissement ne fera donc pas de mal !
Pour mon logbook personnel, je pourrais évidemment y ajouter une nouvelle compagnie, ce qui ne peut que me réjouir !
Le choix du siège sur ce vol était possible dès la réservation. Toute la cabine, sauf le rang 1, était sélectionnable sans supplément (sauf peut-être pour les issues, mais je ne m'en souviens plus). J'ai donc choisi la rangée 3, histoire de me changer de mon fond de cale habituel sur Airbus… Côté gauche, comme à mon habitude, on se retrouve donc avec le 03A pour Maman Kethu, et le 03B pour votre fidèle serviteur.
L'OLCI se fait en ligne ou sur l'appli mobile de SATA/Azores, jusqu'à 48 heures avant le départ. La carte d'embarquement électronique comporte, comme pour le vol précédent, la mention de l'horaire de fermeture du dépose-bagages 1h15 avant le départ du vol, ce que je trouve toujours particulièrement tôt (et qui, cassons l'effet de surprise de suite, se révèlera tout aussi faux).
Je terminerai cette introduction par un petit brin de nostalgie, puisque ce vol aura lieu quasiment dix ans jour pour jour après mon premier vol, entre Genève et Berlin sur Easyjet le 4 août 2008… Que de vols réalisés depuis, avec 132 vols et plus de 125.000km parcourus (je sais, certains sur ce site font ça en une année, mais on fait au mieux avec les moyens que l'on a !).
Le retour sur le continent
Chose assez rare avec moi pour le noter, ce vol est à un horaire tout à fait correct, puisqu'il part à 10h35 de Pico. C'est donc après un réveil à 7h30, une heure pour se préparer, et 20 minutes de route depuis notre (très agréable) hôtel que nous arrivons à l'aéroport, juste avant 9 heures.

Avec seulement 4 ou 5 chambres et 4 logements, la piscine était loin d'être surchargée, notamment le soir, où la vue sur l'île de São Jorge et le coucher de soleil était magnifique.

Le tout pour un tarif raisonnable de 65€ la nuit la chambre triple, avec en plus une petite terrasse juste pour nous.

Mais reprenons notre récit !
La voiture de location est rendue à l'employé venu réceptionner les clés, puis direction le bâtiment de l'aéroport, qui, si son architecture n'est pas spécialement remarquable, a au moins le mérite de ne pas trop ressembler à un hangar (au moins pour la façade)…

L'unique parking de l'aéroport, gratuit, qui sert également de parking pour les loueurs de voiture…

Un simple grillage sépare la route du tarmac, ce qui permet de jeter un œil, voire un objectif d'appareil photo, au tarmac. Mais mis à part une ambulance et un vieux pick-up Toyota (quasiment tous les agriculteurs et la moitié des habitants ont ce genre de pick-up, c'est assez impressionnant), il ne s'y passe pas grand chose…

Direction donc l'intérieur de l'aérogare, où l'on découvre cette zone "Départs" côté landside réduite à sa plus simple expression : L'entrée du PIF à gauche, à côté un comptoir infos/vente de SATA-Azores, puis les banques d'enregistrement et de dépose-bagage. Sur la partie droite, un comptoir propose quelques textiles "régionaux" (je n'ai pas été vérifié la provenance mais je doute que la fabrication fut locale).

Le FIDS est… illisible. Pour une raison que j'ignore, la police d'affichage est minuscule, il faut se mettre vraiment pas loin de l'écran pour réussir à le lire. Ce n'est pourtant pas comme s'il y avait beaucoup de vols à afficher (tous les vols de la journée sont sur cet écran).

On se met dans la queue pour déposer nos bagages, et récupérer nos cartes d'embarquement. 3 comptoirs sont ouverts dont un "Prioritaire", un 4e ouvrira peu après.

Malgré pas mal de passagers qui tentent de gruger dans la queue (ou en passant par la file prioritaire), on atteint le comptoir après 15 minutes d'attente. L'agente nous demande si on s'arrête à Lisbonne, d'instinct je réponds oui, même si, étant donné que le PIX-LIS est en codeshare TAP, on aurait peut-être pu envoyer les bagages jusqu'à Lyon directement… Tant pis, on découvrira la salle de livraison des bagages de Lisbonne comme ça ! Nos deux bagages s'en vont, peinant à atteindre 25kg à eux deux alors que l'on a droit à 2x35kg…

Mon sac à dos hérite quant à lui d'un tag "OK cabin luggage" badgé SATA/Azores, et l'agente nous remet nos cartes d'embarquement. Notons l'heure d'embarquement tout à fait utopique, à 9h55, alors que l'appareil doit arriver de Lisbonne à 9h45…

La queue au PIF est assez réduite, et l'embarquement n'est prévu que dans un peu moins d'une heure. Je doute fortement qu'il y ai grand chose à faire airside, on repart donc se promener à l'extérieur pendant que Maman Kethu fume une dernière cigarette (avant le vol, je vous rassure !). Le vol pour Ponta Delgada est retardé, et Pico est loin d'être un "silent airport" puisque les annonces pour ce retard sont réalisées jusqu'à l'extérieur de l'aéroport, vers les parkings.

De retour à l'intérieur, petit coup d’œil sur la partie "attente" dans la zone arrivées. Cet espèce de rond bleu à droite est un support publicitaire pour vanter le whale watching d'une entreprise de Pico (la dame en polo bleu est une représentante de la société qui tente d'appâter le client).

Le café a un peu plus de succès que lors de notre arrivée trois jours plus tôt !

Vingt minutes avant la toute théorique heure d'embarquement, on se met dans la queue pour le PIF, où un seul poste est présent. Malgré tout, c'est efficace puisqu'en dix minutes nous sommes passés.

Nous voilà donc airside, où l'on trouve les habituels duty-free ! Enfin… L'unique duty-free plutôt visiblement, qui se cache dans ce petit réduit rond.

Ah, non, je n'ai rien dit, il y a bien plusieurs magasins qui se partagent l'emplacement ! Une boutique "à touristes", et un caviste… Au moins le tour est vite fait !

A proximité de ce duty-free, on trouve, étonnamment, un salon SATA. Je ne sais pas s'il était ouvert, si oui, il devait en tout cas faire bien sombre à l'intérieur…

Outre ces deux éléments, on trouve également des sanitaires, et deux salles d'embarquement… La salle 1 est située après des guichets de contrôle passeport, logiquement non utilisés.

Au fond, après la cloison, la deuxième salle, qui dessert la porte d'embarquement 2… Mais cette porte n'est plus utilisée visiblement, puisqu'il n'y a plus aucun équipement.

Notre A320 arrive de Lisbonne à l'heure, et vient se positionner sur le tarmac devant la porte. Livré en 2005 à SATA International, il est immatriculé CS-TKK et porte le petit nom de Corvo (la plus petite île des Açores). Il porte toujours les anciennes couleurs, ce qui ne me dérange guère la nouvelle livrée étant bien moins belle à mon goût (livrée "normale" j'entends, celle de l'A330 est encore différente)…

Quelques minutes plus tard, c'est le petit Q200 SATA en provenance de Ponta Delgada qui arrive, avec quasiment 50 minutes de retard… Le débarquement du Bombardier est nettement plus rapide, puisqu'il est terminé alors que des passagers sortent encore de l'A320.

Vers 10 heures, une annonce est réalisée pour l'embarquement du vol pour Ponta Delgada, en porte 1 (puisque c'est la seule porte utilisable). Mais la sonorisation est extrêmement mal faite, et l'annonce résonne tellement que c'est tout à fait inaudible. De fait, la moitié des passagers du vol pour LIS viendront pour embarquer alors que notre tour n'est pas encore venu…
Les agentes au sol parviendront à faire comprendre de quel embarquement il s'agit, et une vingtaine de passagers prend le chemin du Q200, tandis que du fret est en train d'être préparé pour le vol pour Lisbonne.

L'embarquement pour Lisbonne est finalement appelé à 10h25, sans priorités. 3 agentes s'occupent de contrôler les BP, mais seulement 2 ont accès à l'ordinateur et au scan. La troisième énonce donc à haute voix les numéros de séquence des cartes d'embarquement que les passagers lui tendent, pour qu'une de ses collègues les rentrent manuellement… Certainement une des meilleures manières de louper un passager, mais ça a néanmoins le mérite de fluidifier au maximum un embarquement déjà bien retardé.

Nos cartes sont donc contrôlées manuellement, et avec le sourire, l'agente nous souhaite un bon vol, et on file sur le tarmac ! L'embarquement est réalisé par les portes avant et arrière, aucune indication sur la porte à utiliser. Cependant, avec notre rang 3, nous avons assez peu de chances de nous tromper… Direction l'avant donc !

Le CCP nous accueille à bord, tout comme une musique d'ambiance légèrement forte… Les têtières en papier sont elles bien aux nouvelles couleurs, mais c'est à n'en pas douter nettement plus simple et moins coûteux à changer que la livrée d'un avion…

Pas besoin d'aller bien loin pour découvrir nos sièges ! Je suis assez surpris en voyant ces sièges, la cabine n'a indéniablement pas été rénovée depuis la mise en service de l'appareil il y a 13 ans… Et c'est tant mieux ! Les accoudoirs sont larges, et l'assise comme le dossier semblent particulièrement épais…

Le premier rang n'est séparé de la porte que par une cloison, le vestiaire est déporté de l'autre côté de l'allée, ce qui permet de gagner un demi-rang dans la cabine…

Comme je m'y attendais, le pitch est bon (pour mieux illustrer, je fais 1m85). L'armature des sièges prend cependant pas mal de place, on sent bien la conception nettement moins récente et moins allégée de la cabine… Mais ça n'est guère gênant avec tant d'espace.

Dehors, le vol en provenance de Terceira vient d'arriver, les flux des passagers en arrivée et ceux en départ se croisent sans que cela ne gêne personne…

Bref, revenons à la cabine ! On trouve sur l'accoudoir les commandes d'un IFE audio, qui semble allumé. Mais n'ayant pas mon casque à proximité, je ne saurais dire s'il marchait ni ce qu'il diffusait…

La tablette est quant à elle tout aussi datée que le siège (ce qui est somme toute assez logique), qui est un Sicma.

Même la boucle de ceinture est datée, et absolument pas siglée ! Première fois que j'en vois un modèle aussi carré, de mémoire.

Le plafonnier est lui assez classique, même si un peu vieilli également…

Les oreilles de la têtière sont réglables, mais la hauteur de cette dernière non malheureusement. C'est un peu trop bas pour moi…

L'embarquement se termine, quand 4 passagers sont raccompagnés de notre appareil jusqu'au terminal… Se seraient-ils trompés d'avion ? Les contrôles semblent en tout cas un peu insuffisants !

A 10h45, l'embarquement est terminé et l'escalier s'en retourne au parking… J'ai récolté d'une antique portugaise comme voisine (je ne parle pas de Maman Kethu, attention, je vous voir venir !).

Les démonstrations de sécurité sont réalisées, alors que nous débutons notre roulage avec 15 minutes de retard, et sont accompagnées en portugais puis en anglais. Des oreillers et des couvertures sont également disponibles sur demande.

On remonte la piste, pour faire demi-tour au bout sur la raquette.

On s'aligne, et on s'élance, à 10h55 !

On monte rapidement dans les airs, survolant la côte où nous nous sommes promenés la veille…

Comme je l'espérais, puisque nous décollons en direction de l'est, on a une belle vue sur l'île voisine de São Jorge…

… Vue qui disparait malheureusement rapidement puisque nous passons dans les nuages !

Peu après le décollage, des écrans collectifs sont déployés, avec une vue alternant entre géovision…

… Et informations sur la température, la vitesse, le temps et la distance restante. Les écrans sont parfaitement lisibles, bien que ça ne saute pas aux yeux sur les photos. Le vol durera environ deux heures.

Bon, puisque les nuages ont repris le dessus sur l'IFE extérieur, jetons un œil au contenu de cette pochette ! (Hormis le doggy-bag plastifié, qui n'est pas des plus passionnants à regarder)

On commence donc par la safety card, qui est assez détaillée…

… Tout comme son verso. Je ne suis pas certain d'apprécier, en cas d'amerrissage, de faire ensuite du radeau gonflable sur le toboggan de porte avec 30 passagers !

Passons ensuite à ce magazine de bord, que j'avais précautionneusement mis de côté pour Chevelan… Et que j'ai tout à fait stupidement oublié lors du débarquement.

La flotte, avec toujours l'A310, sans doute une des dernières versions du magazine avec cet appareil…

La double-page présentant le réseau…

Le magazine présente la nouvelle destination de la saison 2018, Londres ! Qui se fait malheureusement au détriment de Paris, qui n'est plus desservie par la compagnie açoréenne…

On y trouve également quelques infos sur le salon rénové de l'aéroport de Lisbonne (salon ANA), où SATA envoie ses passagers Business, et ses voyageurs Goldsky… Certainement un salon plus agréable que les salons SATA !

Pour finir, les pages boutiques qui proposent quasiment toute la flotte actuelle de SATA/Azores en maquettes, ainsi que quelques appareils plus anciens…

Le cockpit réalise alors une annonce pour nous souhaiter la bienvenue à bord, précisant que nous voguons à une altitude de croisière de 36.000 pieds, et que, grâce à un petit coup de main du vent arrière, nous volons à une vitesse de croisière de 970 km/h. La lumière est assez belle à cette altitude…

Quarante minutes après le décollage, le service débute, l'occasion de vérifier la propreté de la tablette, et que son coulissement est parfaitement fonctionnel. J'apprécie d'ailleurs le fait de ne pas servir immédiatement après le départ, comme souvent, on mange ainsi à l'heure du repas plutôt qu'à celle de l'apéro…

Une plutôt jolie boîte siglée Azores est distribuée par une hôtesse souriante…

Comble de l'ingéniosité, cette boîte est siglée SATA de l'autre côté (quoi, j'en fais un peu trop ?).

Bref, déballons ceci sous vos yeux ébahis, tandis que le steward me sert mon jus de pommes (parmi un choix de boissons assez classique)… Nous avons donc un sandwich, un sachet contenant serviette et lingette rafraichissante (bon point, je suis un fan absolu des lingettes rafraichissantes, j'en ai toujours trois ou quatre chipées chez AF dans mon sac), ainsi que ce satané flan qui fait rêver le palais de tant de monde, mais qui personnellement m’écœure plus qu'autre chose, le Pastéis de nata…

Disséquons maintenant le sandwich (sous le regard étonné de ma voisine portugaise de droite, et les moqueries peu discrètes de Maman Kethu à gauche. Que ne faut-il pas endurer pour réaliser un flight-report…). C'est un sandwich salade-thon-poivrons-oignons qui nous est proposé !

J'engloutis le tout assez rapidement, le dessert me laisse de marbre comme prévu (mais bon, il faut bien se nourrir), le sandwich est bien bon, je m'attendais à bien pire. Il faut dire que les Portugais sont assez doués quand il s'agit de faire du thon en boîte. Le marathonage n'est pas très poussé, ne sachant pas si les boîtes en carton sont réutilisées ou non, je n'ose pas plier la mienne (il me semble qu'au final, elles sont conservées, comme sur KLM).

Le vol se passe assez calmement (comprendre que je me suis endormi pendant une heure), nous descendons petit à petit au-dessus de la mer, qui moutonne un peu…

La côte lisboète apparait enfin, on aborde la capitale par la plage de Costa da Caparica…

On vire vers le nord pour s'aligner sur la piste 03, dont on capte l'ILS en fin de virage.

Comme à l'aller, mais avec une bien moins belle lumière, on survole Belém, avec sa tour et le Monument aux Découvertes (Padrão dos Descobrimentos).

Le parc forestier de Monsanto, "poumon vert" de la capitale portugaise, qui en a bien besoin, une brume de pollution recouvre toute la ville après des jours de canicule, avec des températures allant jusqu'à 40° et bien peu de vent… On était bien aux Açores, avec des températures qui ne dépassaient pas les 27° !

On touche le sol de l'aéroport de LIS à 12h55, on dégage rapidement sur un taxiway, histoire de libérer au plus vite la piste de cet aéroport saturé.

Notre roulage nous fait traverser la piste 17/35, qui n'est que peu utilisée par l'aviation commerciale visiblement (elle ne fait que 2300m et coupe la piste principale), ce qui nous éloigne du terminal et laisse présager un parking éloigné et du paxbus. De toute façon, nous ne sommes guère pressés…

Effectivement, après cinq minutes de roulage, nous nous immobilisons sur un parking situé à proximité du terminal 2. A côté de nous, l'A319 TAP CS-TTH qui est arrivé avec plus de trois heures de retard en provenance de Prague.

Sur la zone de parking située devant cet A319, le dernier A310 d'Azores Airlines, CS-TGV, d'ailleurs le seul appareil de la compagnie étant encore dans l'ancienne livrée SATA Internacional. L'appareil n'effectue plus que de la réserve, il a réalisé seulement 9 vols en août 2018, et aucun en juillet. Nul besoin de préciser que ses jours sous les couleurs SATA sont comptés… J'aurais beaucoup aimé l'emprunter !

Ryanair vient s'arrêter à côté de nous, arrivant en provenance de Hambourg.

Rapidement, trois bus viennent se positionner à côté de notre appareil, les escaliers mobiles sont positionnés, et nous quittons l'appareil, avec un équipage souriant qui nous souhaite une bonne journée. Fort heureusement, notre Mercedes Citaro I est climatisé, ce n'est pas le cas de tous les bus à LIS, de ce que j'ai vu…

Le personnel se contrefiche de ma prise de photo, d'autant plus que je ne suis pas le seul à en faire, je peux donc prendre en photo notre bel A320, en deux parties toutefois…

Au risque de me répéter, j'aime vraiment beaucoup la livrée SATA…
Une mère avec un jeune enfant et un bébé, ainsi que des valises, aurait eu bien du mal à descendre les escaliers, sans le CCP qui s'est occupé de porter son bébé jusqu'en bas des marches. Sa poussette n'a pas encore été déposée au pied de l'appareil, un agent sol ira voir les bagagistes pour leur faire accélérer le mouvement, afin que cette maman surchargée puisse s'en sortir…

Notre bus est le premier à quitter le parking…

Après cinq minutes, nous arrivons à la zone de dépose bus, située sous le terminal… Et visiblement, c'est ici que ressort l'air chaud des climatiseurs du bâtiment, il y fait une chaleur vraiment étouffante, bien plus que 40° !

Heureusement, la porte du terminal est proche, et on retrouve vite un air respirable en atteignant l'étage (air respirable qui est la cause de l'air irrespirable juste dessous…).

Commence alors un long cheminement…

… Puisque les arrivées paxbus sont situées à l'exact opposé de la sortie dans la partie Schengen ! Qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête des concepteurs ? On passe ainsi au travers du terminal bondé et des duty-free, des passagers en attente qui flânent au milieu du passage…

On en voit le bout…

Après 12 minutes de marche, nous voici enfin dans la salle de livraison bagages. La salle est bondée, elle est traversée par le flux de voyageurs en arrivée sans bagages également, elle est très basse de plafond et très bruyante. Pour finir, quasiment aucun siège pour patienter… Il y a tout de même une salle fumeur, plutôt bienvenue.
Notons que l'écran indiquant les vols indique, outre un message d'alerte de la barre des tâches Windows, toujours le vol Easyjet en provenance de Luxembourg en "Delivering bags" alors que le vol est arrivé depuis plus de deux heures…

Finalement, après une longue attente (une vingtaine de minutes entre la photo précédente et celle-ci), nos bagages arrivent sur le tapis, parmi les derniers à être livrés…

On peut donc finalement sortir landside, avec l'espoir que l'on pourra enregistrer nos bagages immédiatement pour le vol suivant, bien qu'il ne parte que dans sept heures… La zone d'arrivées est tout aussi bondée.

Mais avant d'aller aux comptoirs TAP, direction le bar pour se prendre une petite boisson et décider de si on va à Lisbonne ou non pendant notre longue escale ! A mon grand malheur, le café Heineken à l'aéroport ne connait visiblement pas le principe du réfrigérateur, et les boissons sont à température ambiante… On a connu plus désaltérant !

Le résultat de cette intense réflexion est à retrouver dans le prochain report ! En attendant, l'habituelle trace flight-radar du vol :

Passons maintenant, pour ceux que ça intéresse, à un bonus touristique sur l'île de Pico !
L'île est répartie sur trois municipalités, ce qui pose quelques problèmes pour l'aménagement du territoire, puisqu'il y a une petite "guerre" de la part de chaque commune pour obtenir la construction des équipements nécessaires à la communauté sur son territoire… Et comme ils ne parviennent que rarement à se mettre d'accord, cela donne des résultats parfois un peu aberrants :
La construction d'un hôpital était envisagée sur l'île, mais comme aucune commune ne voulait laisser les autres obtenir cet établissement sur leur territoire, et bien… L'hôpital ne fut jamais construit, et les personnes très malades ou blessées qui ne peuvent être traitées par les petites cliniques de l'île doivent ainsi être emmenées à l'hôpital de l'île voisine. Du même niveau que les querelles entre Metz et Nancy en somme (qui donnent aussi lieu à des aberrations et des désastres financiers du genre de la gare de Lorraine TGV)…
Les trois communes étant en bord de mer, on ne trouve quasiment aucune habitation en dehors de la zone côtière. Le réseau routier principal de l'île est donc très simple : Une route qui fait le tour de l'île par la côte, une transversale nord-sud, et une transversale est-ouest. Cette dernière comporte la particularité de comporter une grande ligne droite de

La plus grande municipalité est Madalena, située à l'ouest… C'est le principal port de l'île, de pêche, de fret, et de voyageurs, avec pour cette dernière partie principalement des liaisons vers l'île de Faial, à quelques kilomètres de l'autre côté du bras de mer (derrière la jetée et la grue sur la photo ci-dessous). Le terminal de ferry fonctionne à la manière d'un aéroport, avec salle d'embarquement, dépose et récupération des bagages dans le terminal, bagages qui sont ensuite amenés sur un chariot jusqu'au petit ferry pour chargement dans une soute spéciale…

Au sud s'étend la ville de Lajes, qui est en fait plutôt un agglomérat de villages, donc le principal, qui est au bord de la mer, possède un port qui vit principalement sur les excursions en bateau pour l'observation des baleines, requins et dauphins…

La ville se compose principalement de deux rues principales, reliées par de charmantes petites ruelles…

Bien loin des blanchisseries industrielles utilisées par beaucoup d'hôtels, ici, la lessive du linge de lit d'un des seuls hôtels de la ville est simplement étendue dans la cour arrière…

Comme dans tout village de plus de 10 âmes aux Açores, une grande église trône au cœur du bourg (sans doute le bâtiment le plus grand d'ailleurs).

A l'intérieur, un autel très chargé en feuille d'or, et un sol tellement ciré que l'on dirait un miroir…

Du côté de l'entrée, c'est plus sobre. Notez la toiture en bois…

A proximité du port, point de plage, il n'y en a quasiment pas sur cette île. Mais on peut y voir le Mont Pico… Du moins quand il ne se cache pas dans les nuages !

Quelque chose qui m'a beaucoup amusé : très souvent aux Açores, même dans ce petit village, on trouve des magasins vendant toute sorte de chinoiseries, tenus par des asiatiques… Je ne sais pas avec quelle clientèle ils fonctionnent, je n'ai jamais vu de clients y entrer !

Enfin, la dernière commune est celle de São Roque do Pico, au nord de l'île, qui abrite un port moins actif que celui de Madalena, avec en été des liaisons quotidiennes vers l'île de São Jorge (juste en face) et Faial (par une ligne triangulaire entre les trois îles). Voilà d'ailleurs le navire qui arrive au port en provenance de Faial…

Le temps au bloc est assez court, le temps de débarquer passagers, véhicules et fret s'arrêtant ici, de charger également la quarantaine de passagers et dizaine de véhicules devant monter à bord…

Une grosse demie-heure après être arrivé, le bateau repart vers São Jorge (notons que, contrairement à ce que l'on voit en général en France, il n'y a visiblement pas de limitation de vitesse dans les ports, les navires mettent la pleine puissance dès le départ).

Mais comme la majorité des ports de l'île, il reste très nombreuses traces de ce qui fut l'une des principales activités de l'île au 19e et 20e siècle… La chasse à la baleine ! São Roque a transformé son ancien hangar en musée sur "l'industrie" baleinière, avec une œuvre d'art assez fidèle à la réalité de ce dur labeur…

Juste en face, la rampe qui était utilisée pour remonter les baleines chassées jusqu'à l'usine de dépeçage (grâce à des treuils, pas à mains nues…).

Un musée sur cette chasse est également présent à Lajes, c'est celui que nous avons visité. On y trouve notamment un très intéressant documentaire sur une des dernières chasses à la baleine (et aux cachalots), par les hommes de l'île, qui y allaient en ramant dans des petites barques en bois, avec des harpons manuels… Le tout se passant en 1986, il y a à peine 30 ans ! Avant de le voir en vidéo, j'avais pour ma part peine à y croire…
Le reste du musée est consacrée aux objets de cette chasse, et également une belle collection de sculptures réalisées dans les dents et mâchoires des cachalots chassés… Sans surprise, le thème principal des œuvres présentées est le religieux.

On trouve également une très jolie bibliothèque, avec de nombreux ouvrages sur la mer, la nature… Le musée présente aussi des témoignages d'anciens chasseurs de baleines, qui sont souvent très nostalgiques de cette époque. L'exposition pointe notamment le fait que cette chasse a été interdite suite à des conventions internationales ayant pour but de lutter contre la pêche industrielle des mammifères marins, mais que la pêche traditionnelle açoréennes ne mettait pas vraiment à mal la survie de l'espèce, puisqu'elle était pratiquée comme une activité complémentaire uniquement, et que le nombre de prises annuelles par équipage sur l'île se comptaient bien souvent sur les doigts de la main (et le nombre d'équipages n'étaient pas non plus bien élevé)… Un point de vue que j'ai trouvé très intéressant.

Lorsque l'on sort des villes, on retrouve la nature verdoyante que nous avions déjà rencontrée sur l'île précédente, avec toujours la mer en vue, et souvent les îles voisines également.



Ici aussi, des hortensias sont plantés un peu partout, mais le climat leur convient visiblement nettement moins bien : Beaucoup sont desséchés, et ceux qui ne le sont pas restent plus petits et moins touffus qu'à São Miguel…

Par contre, à ma grande joie, bien peu de vaches Holstein ici, il n'y a quasiment que des Ramo Grande (la race typique des Açores) ! Et l'île étant nettement moins fréquentée, les clôtures se font parfois plus rares… Attention aux vaches sur la route !

Comme je le disais dans le report précédent, le Mont Pico a la particularité d'être assez timide, et malheureusement, il passera tout son temps à se cacher dans les nuages… Dommage, car son sommet à 2351m doit être impressionnant à voir ! On peut y monter, mais il est fortement conseillé d'utiliser les services d'un guide (en groupe ou individuel), car quand les nuages entourent le volcan (puisque le Mont Pico est un volcan, comme tous les reliefs aux Açores), il devient très difficile de se repérer dans la caillasse volcanique, où un sentier est bien dur à tracer…

Hormis ce point culminant des Açores et du Portugal, l'autre particularité de l'île est la présence de ces zones de basalte noir parcourus par des chemins tracés par l'homme, comme on peut voir au bas de ce cliché…

Mais pour mieux les découvrir, descendons des hauteurs, direction un des sentiers de randonnée balisés de l'île, au départ du hameau de Santa Luzia. On se promène entre deux murets de pierre (de basalte, évidemment), avec une végétation assez dense…

Ça en deviendrait presque menaçant ! Je suis bien incapable d'identifier ces petits arbres (on trouve pas mal d'eucalyptus sur l'île, mais ça n'y ressemble pas trop il me semble).

Et impossible de s'enfuir par les côtés, à moins de vouloir se prendre une branche noueuse dans la tête !

Heureusement, on arrive rapidement en vue de ce qui nous intéresse ici, ces fameux enclos de basalte…

Utilisé pour faire pousser de la vigne, grâce à la capacité du basalte à conserver longtemps la chaleur, et aussi de protéger les vignes du vent marin, beaucoup de ces enclos sont désormais à l'abandon, la demande pour le vin de Pico ayant un peu diminué…

Certains enclos laissent apparaitre la roche du sol, on se demande comment la vigne réussit à pousser dans un environnement aussi hostile !

Heureusement pour le patrimoine de l'île, certaines parcelles sont toujours exploitées, comme ici… Mais je n'aimerais pas y faire les vendanges, la vigne est bien peu taillée et pousse au ras du sol. Je préfère encore les faire dans le Beaujolais !

Les viticulteurs de la région ont de l'humour… On n'est pas encore dans la Vallée de la Mort, même si, quand le soleil vient taper sur le basalte en été et qu'il ne vente pas, il fait vite TRÈS chaud !

En poursuivant la randonnée, on arrive au village côtier de Lajido, situé sous l'approche des aéronefs atterrissant à l'aéroport de Pico. Ici un Dash Q200 en provenance de Terceira (centre-droit l'image, assez lointain encore).

Je crois que cette vigne n'est plus entretenue ! Mieux vaut ne pas faire tomber quelque chose ici, à moins de vouloir passer la journée pour le retrouver dans la vigne…

Le village se situe au bord de la mer, mais point de plage de sable fin ici, il n'y a que du basalte… Au fond, on distingue les pylônes jaunes des feux d'approche de l'aéroport, juste derrière les maisons.

Un peu à l'écart, on peut voir ce petit lotissement de maisons de vacances, avec des portes et fenêtres oranges, qui a la particularité d'être quasiment auto-suffisants : Panneaux solaires et éoliennes pour l'électricité, chauffe-eau solaire, récupération de l'eau de pluie…

Le relief de la côte est assez tourmenté, avec ces falaises de basalte aux bords tranchants… La mer a creusé de grandes cavités dans le basalte, mais la pierre a encore réussi à soutenir mon poids.

Ce paysage est très particulier, assez lunaire (bien que je n'ai jamais mis les pieds sur la Lune, pour ma part). On trouve notamment ces particularités géologiques, traces de la dernière éruption volcanique du volcan de Pico, en 1718. L'érosion n'a pas encore eu raison de ces réminiscences du passé…

Ici, la roche fait penser à un mâtin napolitain tant elle est fripée.

Et là, on voit parfaitement les traces d'une coulée de lave, qui est descendue des hauteurs et s'est arrêtée ici, juste avant la côte… On pourrait passer des heures à suivre les traces des coulées sur cette côte, surtout si vous avez une âme de volcanologue !

Mais il faut bien repartir… Pour cela, on emprunte cette ancienne rue pavée de basalte qui passe entre les maisons…

… Et qui a la particularité d'arborer deux sillons, qui furent tracés pour acheminer la récolte des vignes par chariot jusqu'au village.

La remontée se fait par le même type de paysage… Et sous la trajectoire des vols au départ de l'aéroport de Pico ! Ici, un Q400 qui part pour Ponta Delgada…

Mais que serait un bonus touristique sans une partie gastronomique ? Commençons en entrée par des patelles, cuisinées à la poêle avec une sauce au beurre persillé…

Si l'on veut rester dans le thème marin, il y a en général l'embarras du choix ! Ici, un steak de requin, d'une taille plus que raisonnable puisque sur la photo, la moitié avait déjà été avalée par votre serviteur (et pourtant, j'avais commandé une "petite portion" !). Bon, les légumes d'accompagnement n'étaient clairement pas le point fort de ce restaurant…

Si l'on est plutôt viande (ce qui est mon cas), on peut aussi craquer pour des saucisses paysannes de Pico, accompagnées d'igname (légume que je ne connaissais pas), de patates douces panées et frites, et d'une sauce aigre douce. Un délice !

Et si, contrairement à la photo ci-dessus, vous ne voulez pas accompagner votre repas d'un simple Coca, craquez pour un vin de Pico ! Ici un blanc, qui n'est pas trop sec, assez frais et minéral… Très agréable à boire !

Merci pour votre fidélité à mes reports, et à bientôt pour le récit du dernier vol (qui devrait arriver plus rapidement que celui-ci) ! N'hésitez pas à commenter… :)
Merci pour le partage Robin,
Vieille cabine mais qui reste confortable ! La prestation est un peu chiche quand même je trouve, mais elle a le mérite d'exister !
Superbe bonus qui donne vraiment envie d'aller aux Acores !
Et aussi ... bienvenue dans le club Gold :)
A bientôt !
Merci Stephan pour ton commentaire :)
La cabine était bien plus confortable que les "planches à repasser" de TAP ^^
La prestation est en effet un peu légère, mais je m'habitue tellement aux normes européennes que je note large... J'ai réduit de 0,5 la note du coup !
Merci ! Je ne serai malheureusement pas des vôtres pour le dîner Gold... :(
A bientôt !
Merci pour le FR, beau bonus qui donne des idées de futures destinations
Merci pour le commentaire ! Content que le bonus vous plaise et vous donne des idées de voyages, ça vaut vraiment le coup :)
A bientôt
Bonjour Robin et merci pour cet excellent report et ce bonus très instructif. SATA est vraiment une compagnie au milieu de l'océan, je suis de ton avis concernant la livrée bleu tellement plus belle. Cabine vintage mais visiblement confortable, comme le dit Esteban le catering fait un light ...
Les prix des maquettes sont un peu délirant mais il y a de la variété.
Bon vols !
Salut, merci pour ton commentaire ! SATA reste une compagnie assez méconnue de part sa position perdue au milieu de l'Atlantique...
La cabine se fait vieille, mais c'est comme pour les trains TER en France, plus ils sont vieux, plus c'est confortable en général ^^ Prestation légère certes, mais d'assez bonne qualité tout de même.
A bientôt !
PIX est l'archétype de l'aéroport minimaliste : est-il besoin de plus ?
En revanche, LIS est décidément toujours un bazar (restons poli) en été.
L'oiseau un peu origami de la livrée de Sata m'a toujours fasciné ;)
Je n'irai pas vérifier sur place avec mon mètre ruban, mais avec Google Earth, je n'accorde que 9,3 km à la route en ligne droite de Pico, avant un modeste virage à l'extrémité nord-ouest ;)
Merci pour ce récit très vivant !
Je n'ai assurément pas besoin de plus, au contraire, un aéroport aussi simple est un plaisir : Pas de dédales de couloirs, pas de cheminements tarabiscotés pour faire passer le passager devant un maximum de boutiques, mais par contre une grande baie vitrée donnant sur le tarmac !
LIS est victime de son succès, et quand on regarde une vue aérienne de l'aéroport, on comprend bien la complexité de la tâche des gestionnaires de l'aéroport pour un éventuel agrandissement, la ville l'enserre de tous les côtés...
La baleine d'Azores a du charme aussi, mais elle est beaucoup trop discrète à mon goût...
Je vais aller corriger cela de ce pas ! Pour ma défense, la connexion "inouïe" du TGV avait déjà bien du mal à me permettre de terminer ce bonus, je n'allais pas tenter le chargement de Google Earth en prime ^^
Merci pour ton commentaire, et à bientôt :)
Merci pour ce FR Robin!
L’aéroport de départ ne me parait pas trop bien organisé si bien qu’il semble y avoir eu quelques soucis d’aiguillage avec certains pax.
A bord, les sièges ont l’air confortable avec un bon espace. Concernant la prestation, un plus d’avoir mis une petite douceur locale!
Merci également pour ce bonus touristique!
A bientôt
Merci Noëllie pour la lecture et le commentaire :)
L'aéroport fonctionne bien quand il n'y a qu'un seul aéronef sur le tarmac, dès qu'il y a des embarquements/débarquements en simultanés ça cafouille, en effet...
Bel espace en effet, et ces sièges très larges donne une petite impression de "cocon", ça ajoute en confort... La pâtisserie locale est un bon point oui, bien mieux que les compotes industrielles que propose souvent TAP...
A bientôt !
Merci pour ce superbe récit !
C'est un peu la pagaille à PIX, on sent l'organisation inexistante ! Mais l'aéroport est encore à taille humaine !
À bord, on retrouve une belle cabine bien d'époque avec un siège confortable pour un vol comme celui-ci. SATA a la décence d'offrir un service à bord même si celui-ci ne brille pas par sa qualité, ni pas sa quantité !
Le bonus est splendide !
À bientôt
Merci pour le commentaire Gaëtan !
Les agents étaient bien débordés en effet, le premier vol retardé a cassé cette mécanique plus ou moins bien huilée...
Cabine bien confortable en effet, et c'est tant mieux parce que l'appareil effectuait jusqu'à récemment aussi des rotations vers Francfort, avec 4 heures de vol...
Le service a en effet le mérite d'exister, et s'il est simple, ça n'est pas mauvais non plus (et je préfère un sandwich qui a du goût plutôt qu'un insipide plateau froid ^^ ).
Content que le bonus plaise :)
A bientôt !
Merci Robin pour cet excellent FR!
Le bazar au départ fait typiquement aéroport de vacances à mon sens!
Cabine un peu ancienne plutôt confortable et catering un peu léger, avec tout de même le dessert typiquement lusitanien (qui ne te plait pas visiblementt!)
Bonne journée à toi et à bientôt pour la suite!
Salut Benoit, merci pour ton commentaire !
Effectivement, il y a un peu de ça, l'ambiance était un peu "bordélique" mais bon enfant avec les départs et retours de vacances à Pico, au final assez agréable !
SATA a un produit assez correct en effet, rien d'exceptionnel mais ça fait très bien le boulot :)
Bonne journée (si tant est que ça existe pour un lundi ^^), à bientôt !
Merci pour ce récit Robin !
La cabine a beau être ancienne, c'est surement bien plus confortable que ce que propose TAP
J'aime beaucoup cette livrée aussi, c'est bien plus sympa que la nouvelle livrée appliquée sur les 320 ...
Très beau bonus, les Acores sont décidément une bonne idée de vacances !
A bientôt !
Merci pour ton commentaire !
Ah ça, c'est en effet le jour et la nuit entre les deux cabines, plus qu'à espérer que SATA ne suive pas le mauvais exemple lorsqu'ils rénoveront leurs A320...
La nouvelle livrée aurait pu être sympa si la baleine était un peu plus grande... Dommage !
N'hésite pas à aller aux Açores un jour, si le cœur t'en dit, c'est vraiment magnifique !
A bientôt ;)
Merci Robin pour ce FR très intéressant à lire comme d'habitude :)
PIX est un aéroport purement régional, les gens ne se pressent pas et l'ambiance est très sympa.
A bord, je trouve comme d'autres la prestation un peu légère pour 2h30 de vol théoriques. En plus si tu n'es pas fan des pastéis, ça se complique :D
Je suis conquis par ton bonus. Les Açores méritent définitivement une visite, c'est un endroit magnifique.
Et pour le côté gastronomique, j'avoue que le vin blanc m'aurait aussi tenté. Si ce dernier est bon en plus, c'est pas mal du tout.
A très vite :)
Salut Jules, merci pour ta lecture et le com :)
Ambiance assez tranquille à PIX, bien que l'on soit en pleine saison touristique... En hiver ça doit être particulièrement mort !
C'est un peu léger, certes, mais au moins c'est plutôt bon, si l'on n'est pas relou comme moi avec la pâtisserie typique portugaise :P
Je suis tombé sous le charme des Açores, ça vaut vraiment le coup, il est bien difficile de trouver des endroits aussi beaux et encore préservés du tourisme de masse de nos jours. Le vin blanc passe bien, j'étais agréablement surpris !
A bientôt !
Merci pour ce FR.
Personnellement je n'aurais jamais réussi à broder autant concernant l'aéroport de départ où il n'y a simplement rien à faire ! ^^
Un peu d'originalité avec la compagnie, mais c'est tout car l'appareil, la cabine et le service pourrait faire penser à s'y méprendre à TP. ;)
A bientôt.
Salut Clément, merci pour ton com' !
D'où l'utilité d'aimer raconter sa vie, ça aide à meubler !
La cabine a tout de même le mérite d'être nettement plus confortable que celle de TP (du moins les nouvelles cabines TP, jamais vu les anciennes), mais au niveau du service, c'est en effet un copié-collé de chez TAP ^^
A bientôt :)
Merci Robin pour ce FR.
PIX est un petit aéroport régionale, mais où on peut se tromper d'avion facilement.
Chouette une vieille cabine avec des sièges plus moelleux et un pas de géant (enfin presque).
Catering léger pour la durée du vol, surtout lorsque l'on n'aime pas les pastéis.
Superbe bonus j'aime bien ces endroits propice au calme.
Bravo pour le statut gold.
A bientôt
Merci pour ton commentaire Valérie !
PIX est assez charmant, mais visiblement le staff n'a guère l'habitude de gérer des embarquements/débarquements simultanés... Avec 5 à 6 vols par jour qui normalement ne sont pas en même temps, ça se comprend cela dit !
Un pas aussi bon pour ma grande taille, j'en ai assez rarement de nos jours... C'est vraiment agréable (et dommage de ne plus avoir ça de nos jours !).
Malgré la pleine saison touristique, c'est vraiment calme, il n'y a que devant les pontons des bateaux pour l'observation des baleines qu'il y a un peu de monde...
Merci ! je n'aurais malheureusement pas le plaisir d'être là le 29 septembre :(
A bientôt ;)
Magnifique FR qui satisfait sans aucun doute les avgeeks tout autant que ceux (celui ?) qui se définissent (définit ?) comme travelgeek :-).
Ravi de lire dans le bonus d'intro que je suis l'auteur du "FR déclencheur" de ce voyage.
Merci beaucoup pour le partage
La rédaction du bonus m'a pris encore plus de temps que celle du report, histoire de plaire à notre travelgeek préféré ^^
C'est là toute la magie de FR, faire rêver et donner des idées de voyage aux autres ! Merci donc pour ton report d'il y a un peu plus d'un an :)
Merci pour ton commentaire Luc, à bientôt !
Merci de ton partage Robin. C'est toujours bien d'ajouter une nouvelle compagnie ou un nouvel aéroport dans la BDD car cela permet ensuite aux autres de se faire une idée avant de reserver ou de savoir à quoi s'attendre. Vol classique dans une cabine datée mais confortable; Comme Esteban je trouve la prestation sympa mais un peu lègere pour la durée du vol. Une eptite salade en plus aurait fait l'affaire. Toujours sympa de prendre son appareil en photo en dabarquant par bus.
Merci pour ton commentaire Christophe ;)
J'avoue que désormais, avant chaque vol sur une compagnie inconnue, ou vers un aéroport que je ne connais pas encore, je regarde systématiquement sur FR pour voir ce qui m'attend... FR a vraiment une grande utilité sur ce point, d'où mes récits parfois très détaillés ^^
Effectivement, une salade ou une mini-entrée serait un plus, mais SATA semble se mettre au même niveau que TAP pour cette ligne, et je doute que TAP fasse évoluer son produit (malheureusement).
Le débarquement sur le tarmac, et surtout l'absence d'agents sol photophobe est fort agréable !
A bientôt :)
Merci pour ce FR hors des sentiers battus.
La description de l'aéroport me semble plus complète que l'aéroport lui-même ;) J'aime bien ces petits aéroports de nulle part.
A bord, c'est comme les marmites pour les confitures, c'est dans les vieux sièges qu'on est le mieux installé !
A bientôt :)
Merci Thomas pour ton commentaire !
J'aime beaucoup aussi les petits aéroports régionaux, et en plus il est aisé d'être totalement exhaustif dans la présentation des lieux sur un report ^^
Si seulement les compagnies pouvaient privilégier le confort plutôt que la densité dans la conception des cabines actuelles... Mais bon, le passager s'habitue désormais à voyager en étant mal installé, donc pourquoi s'embêter à faire mieux pour plus cher !
A bientôt :)
Bonsoir,
Merci pour ce FR rédigé avec force détails et humour
"la cabine n'a indéniablement pas été rénovée depuis la mise en service de l'appareil il y a 13 ans… Et c'est tant mieux ! Les accoudoirs sont larges, et l'assise comme le dossier semblent particulièrement épais…"= > la vieillerie a parfois des avantages ;)
Superbe bonus dans la continuité des précédents
A très bientôt
Dorothée
Bonsoir Dorothée, merci pour le commentaire !
Effectivement, l'âge n'a pas que des inconvénients, surtout pour un avion ^^
Et encore, mes photos ne rendent pas honneur aux paysages !
A bientôt :)
Hello Robin
Merci pour ce FR et les deux bonus !
Cette maison d'hôtes est bien sympa...
Comme Pititom, j'aime bien ces petits aéroports sortis de je ne sais ou...
L'histoire de récupérer son ses affaires à LIS n'est pas une bonne nouvelle !
La sellerie a l'air très confortable.
"précautionneusement mis de côté pour Chevelan… Et que j'ai tout à fait stupidement oublié lors du débarquement."=> C'est un scandale ! ^^
La boite magique n'est vraiment pas terrible, et si tu n'aimes pas les Pasteis ça devient famélique...
Le bonus touristique est exhaustif et donne envie de visiter les Açores.
A bientôt !
Salut Hervé, merci pour ton commentaire !
J'aime beaucoup aussi les petits aéroports (j'adore celui de Metz-Nancy notamment ^^ ), c'est toujours plus cool que les grands internationaux !
Récupérer les bagages à LIS s'est avéré être une plaie, j'aurais beaucoup apprécié les envoyer jusqu'à LYS directement...
C'est la faute à ce siège bien confortable, je dormais tellement bien que j'en ai oublié ton magazine ! ^^
Je trouve la boîte pas si horrible, c'est juste moyen à mon goût, pour une compagnie européenne je craignais d'avoir un peu moins !
A bientôt ;)
Merci Robin pour ce FR.
« Je ne suis pas certain d'apprécier, en cas d'amerrissage, de faire ensuite du radeau gonflable sur le toboggan de porte avec 30 passagers ! » je pense qu’on y prend rapidement goût quand l’alternative est de mariner en mer.
« oublié lors du débarquement. » bah va falloir y retourner, alors !
Ils ne précisent pas l’aéroport londonien. Petite importance, tout de même.
Excellentissime bonus qui donne envie de se mettre au frais pendant l’été !
Merci Quentin pour ton commentaire !
Sans doute que l'on s'y fait sans doute, mais ça me semble bien petit pour que tout le monde tienne... C'est sans doute faisable en théorie, en pratique avec la panique et les instincts primaux qui reviennent, je ne serai pas étonné que certains en mettent d'autres à la mer pour mieux survivre !
Effectivement, voilà une excuse parfaite pour retourner en vacances là-bas rapidement !
Je n'avais pas remarqué cet oubli tiens. Heureusement, c'est Gatwick et pas Luton qui a été choisi par SATA...
Il fait en effet nettement meilleur à Pico que sur les pentes de la grotte de Shapur... Mais il y a encore moins de forts que sur l'île principale par contre :)
A bientôt ;)
Merci pour ce FR très complet ^^ un avion qui est désormais stocké par Azorez Airlines, à voir ce qu'il va devenir. Le départ se fait d'une manière très rustique avec des contrôles plus que light ah ah. La prestation à bord ne fait pas rêver, en particulier le sandwich qui semble bien vide.
Si tout va bien, je devrais pouvoir compléter quelques vols de plus aux Açores cet été ^^
À bientôt.