Bonjour à la communauté et bienvenue à bord de ce nouveau FR du LYSflyer…
Ce FR ne sera pas l'occasion d'un bonus qui vous poussera à décocher vos cartes bancaires pour réserver un voyage vers la pays à la feuille d'érable. Ce ne sera pas l'occasion de découvrir un avion rare sous nos cieux. Non, il s'agit d'un simple segment retour vers Montréal d'où nous aurons une correspondance assez rapide vers Toronto City Airport. Cette fois, ce sera simple de bon (je l'espère) goût. Êtes-vous toujours intéressés? Bon et bien suivez moi!
Tout d'abord, une petite présentation globale de ce routing :
- 01/05/2018 : CDG-YYZ, même pas fatigué.
- 01/05/2018 : YTZ-YUL, en voiture Billy! (+bonus)
- 03/05/2018 : YUL-YQB, le plus petit des Dash. (+bonus)
- 05/05/2018 : YQB-YUL, c'est ici!
- 05/05/2018 : YUL-YTZ, the beaver tail. (+bonus)
- 08/05/2018 : YYZ-CDG, ça secoue.
- 09/05/2018 : CDG-MPL, merci la SN...CF...
Après un séjour pluvieux dans cette attachante ville qu'est Québec, il est temps pour nous de poursuivre notre voyage et rejoindre la plus grande ville du Canada : Toronto, sur les rives du lac Ontario. Pour ce faire, nous remontons sur nos pas en faisant YQB-YUL-YTZ, les options entre Québec et Toronto City étant pour le moins réduites et bien plus onéreuses que les correspondances via Montréal. Bien entendu, cette dernière demi-journée de présence à Québec est synonyme de retour du beau temps! Après avoir rendu nos clés de chambre à la réception du Frontenac, nous prenons le taxi vers l'aéroport Jean Lesage.
À L'AÉROPORT
En route, nous longeons ce qui semble être une base de maintenance pour bombardiers d'eau Canadair. La lutte contre les feux de forêt est une préoccupation majeure pour ce pays très largement boisé.

Peu de monde sur la route d'accès à l'aéroport. On sent nettement que l'on aborde un aéroport provincial. À noter, qu'Air Transat relie YQB à CDG comme ce sera le cas ce jour là (le vol CDG-YQB étant en retard, je raterai de peu sont atterrissage).

Cet aéroport est décidément moderne, c'est agréable.

Nous sommes déposés dans le curbside très large. YQB dessert principalement des destinations domestiques à l'exception de quelques vols vers les États-unis et l'unique vol vers CDG.


L'intérieur est simple et aéré. La zone d'enregistrement est vraiment très agréable et simple d'utilisation.

WS et AC se partagent le gros de l'activité à YQB. Avant de déposer nos bagages, un petit tour sur ces SSK s'impose.

Pas mal de monde au dépose-bagages AC mais un personnel ouvrira un comptoir juste pour nous! Sympa!

Après nos bagages expédiés en soute, tous les passagers doivent monter. Pas tellement de service côté landside. J'aime bien, c'est simple et fonctionnel : dernière vue sur la zone d'enregistrement.

Comme je vous le disais, monter est le chemin à suivre.

Le passage du PIF sera vraiment laborieux avec juste 2 postes ouverts où les passagers entreront au compte-gouttes. J'ai trouvé l'organisation un peu limite à ce niveau. Néanmoins, nous nous retrouvons airside. Là encore, c'est grand et aéré mais bien peu de services.

Il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Une porte utilisée par WS et voici les portes utilisées par AC.

Un Q400 WS qui se prépare à partir pour YYZ. L'agent au sol préposé à l'embarquement fera des annonces délirantes avec bonne humeur, c'était vraiment un instant agréable! Chapeau bas monsieur.

Notre avion se présente après un court vol depuis YUL.

Pendant ce temps-là, un antique Canadair CL-215 décolle.

LE VOL
Peu de temps après l'arrivée de notre appareil, l'embarquement est lancé avec respect des priorités.

Comme à l'aller, on chemine dans les couloirs de l'aéroport.

Comme souvent au Canada, une passerelle est connectée à l'avion.


La passerelle en elle-même n'est pas très engageante en mode labyrinthe.




Le fuselage shot (grillagé) réglementaire.

On arrive enfin à notre avion.

Le pas est toujours le même : suffisant pour la durée du vol.

La lecture est strictement la même depuis le début de notre périple. Là encore, le SkyBistro ne sera pas servi compte tenu de la durée du vol.

Pendant l'embarquement, pas gros chose ne se passe dehors. Le vol sera pleine, il semble que le transport aérien rencontre un franc succès dans ces contrées.

On repousse. Si je comprend la logique derrière l'utilisation de passerelles en hiver, j'ai du mal à saisir son intérêt par une journée comme celle-ci.

Nous sommes à peine parti de notre point de stationnement qu'un co-pax se met à l'aise tel un gros malotru…des claques se perdent…

Roulage vers le seuil de piste 24.



Point fixe rapide au niveau de ce qui semble être une base de maintenance pour hydravions Canadair.

On passe devant le terminal alors que nous dévalons la piste à pleine puissance.



Nous prenons de l'altitude alors que les pompiers de l'aéroport s’entraînent sur une carcasse de Boeing 737.

Nous longeons le fleuve Saint-Laurent.

Ce fleuve est décidément bien large.

Arrivé en croisière, la collation est servie par des PNC plutôt désintéressées, contrastant avec notre vol précédant. Pas de canette entière cette fois-ci.

En croisière, la météo est plutôt nuageuse. Notre trajectoire sera à peu près parallèle à l'autoroute transcanadienne 20.

Très rapidement, nous débuterons notre descente vers YUL.

Nous entrons dans le circuit d'approche de YUL, ce qui nous offre une magnifique vue sur le fleuve Saint-Laurent.


Survol de l’île Bouchard il me semble.

Superbe vue panoramique sur le centre-ville de Montréal et le parc olympique.


En courte finale, on coupe l'Autoroute Felix Leclerc.

Nous sommes au-dessus la piste.

On décélère au niveau de la base de maintenance d'AC.

Nous avons atteint une vitesse de roulage acceptable et nous passons devant la partie internationale qui est bien chargée à cette heure (avec notamment, de la droite vers la gauche : A33x TS, B738 TS, A332 TU, A333 LX, une paire d'A333 AC, un B788 AC).


On roule vers notre point de stationnement alors qu'un 7M8 d'AC se pose en provenance de SFO.

On parque à côté de ce sympathique CR2 AC. Nous serons stationnés au niveau du terminal situé au milieu du tarmac, accessible par un tunnel pour les passagers.


On débarque à pieds, c'est agréable mais nous nous sentons un peu livrés à nous même car il n'y a pas d'agents pour nous orienter.

Dernier au revoir à ce Q400 aux yeux masqués.

Cet aménagement fait temporaire et un peu cheap.

TRANSIT
Ce terminal fait préfabriqué alors que c'est bel et bien une structure permanente.

On entre dans le terminal et là, c'est le "drame"…aucun FIDS. Heureusement, nous n'avons d'autre choix que d'avancer.

Nous rencontrons enfin des FIDS au niveau du passage souterrain menant au terminal principal. Autant vous dire que ce n'est pas très user-friendly.

Bon, du coup, c'est bien par là que nous devons aller…

Je vous laisse donc ici, la suite au prochain épisode!
J'espère cependant que vous aurez pris plaisir à lire ce FR loin d'être passionnant. N'hésitez pas à commenter et à liker, ça fait toujours plaisir.
À bientôt!
LYSflyer
Merci pour le partage !
Un joli petit aéroport qu'est Québec. Joli et bien entretenu.
A bord prestation standard AC, dommage que les PNC ne montrent pas plus d'entrain que ça.
A bientôt !
Bonsoir et merci!
Merci pour ce FR,
J'ai fréquenté l'aéroport de Québec récemment et je l'ai trouvé moderne mais bien vide!
Un vol en tondeuse classique AC avec des boissons dont le volume évolue selon des critères étranges.
Le terminal d'arrivée fait vraiment préfabriqué!
Bonne journée!
Bonsoir,
quel contraste entre YQB et le midfield terminal de YUL!