Avis du vol entre Tehran et Shiraz en classe Economique avec Mahan Air

Bonjour à tous et à toutes.

L’introduction

Suite de ce week end à rallonge avec un nouvel itinéraire à SYZ.
Tout d'abord : le week end en Iran est de deux jours (en fait un jour et demi, mais je ne vais pas vous saoûler avec ce genre de points techniques).
Le dit week end a été monopolisé par un séjour à RAS Rasht déjà reporté.
Compte tenu de mon départ, j'avais pris un jour de récup (votre serviteur bosse entre deux voyages, il faut pas croire !), pour le dimanche en faisant un complément de visite absolument nécessaire à IFN Ispahan.
Et maintenant, encore un itinéraire sur le lundi de la même semaine ! Ce lundi s'est révélé à moi in extremis comme étant un jour férié. Généralement, j'anticipe mieux ce genre de bonnes nouvelles.
Bref 6 vols en quatre jours !
Pris de court, j'éprouve un peu de difficulté à trouver une destination qui soit disponible (l'aspect financier perdant toute importance alors que mes jours (en Iran, s'entend) sont comptés.
Il faut me rabattre sur les grandes lignes proposant plus de disponibilités. Et forcément Chiraz SYZ est la plus propice.
Il m'en coûtera tout de même 6,6 MIRR à deux jours du départ. Un prix exhorbitant, 50% plus cher que la norme mais il faut bien voler ma bonne dame !
Il n'y a plus rien sur destinia.ir et c'est le site web de Mahan Air W5 qui me sauvera la mise. J'aurais bien voulu explorer d'autres destinations comme KHD, HDM ou KHY (à vous de chercher ^^) mais rien n'était disponible ou faisable dans la journée de ce lundi.
Maintenant vous allez me dire, que j'ai déjà fait deux voyages à Chiraz. L'un pour la ville elle-même et l'autre pour Persepolis.
Qu'est-ce qu'il peut bien avoir à faire encore la-bas !
Homme (ou femme) de peu de foi ! N'as-tu pas conscience que Chiraz est la capitale de Fars, la province historique des Perses ?
Ne crois-tu pas qu'elle récèle en son sein de multiples trésors à la porté de qui veut bien les saisir :) ?
Ami(e) lecteur(rice), vois dans le bonus et découvre ton ignorance …. !
Errrh, en fait, y'aura pô de bonus sur ce FR…. :-(
Vous en découvrirez la juste raison en conclusion du dit FR.
Mais, sachez que ce n'est que partie remise, car le mogoy ne saurait s'avouer vaincu pour autant.
I'll be back (in SYZ) !!
Place au routing qui ne devrait pas occuper trop de mémoire vive de votre cerveau que je vais m’employer à rendre disponible du mieux que je peux.

• THR-SYZ en Y avec W5 sur A310 : c’est ici.
• SYZ-THR en Y avec W5 sur RJ100 : c’est dans trois jours comme d’hab (ou plutôt deux jours, car en ce moment cela crépite sur FR) !

Place aux artistes !

Le prélude

Ayant atterri le matin même d’IFN au terminal 6, la correspondance se fera à pied.
200 mètres séparent le T6 du T4 d’où l’on embarque pour les vols Mahan Air.
J’arrive donc à 6h30 bien avant le début de l’enregistrement.

Le FIDS implacable me montre le coût d’une planification pour une fois trop prudente (oui je sais, jamais content, le mogoy). J’ai une grosse heure à patienter avant de pouvoir espérer m’enregistrer.

Un peu de comatage aidera à faire passer ce mauvais moment.
A 8h08, l’enregistrement commence.

Prévenu par SMS.

Et me voilà prêt, armé de ma carte d’embarquement.
En 26A je vais me retrouver à fond de cale.
C’est bien élevé pour un Avro. Peut-être cela cache-t-il un module plus grand ?

Le PIF n'est qu'une formalité à nouveau.
Et on ne tardera pas à embarquer par paxbus.

Le flight report

Mon intuition était bonne sans même avoir vérifié FR24.
Nous avons le droit à un gros porteur.

Un A310.

L'accueil à bord est correct avec des PNCs féminines plus souriantes qu'à l'accoutumée.
Mon siège tout au fond de l'appareil.

La cabine se remplit plutôt rapidement.

L'espacement est très bon.

Pas de souci à relever dans l'aumônière. La bouteille d'eau est pré disposée ce qui est toujours une bonne idée pour fluidifier le service en vol.

Test marathon nickel.

La marque de l'eau reprend le nom du plus fameux volcan d'Iran.

Amère déception : la boucle n'est pas siglée !

Le PSU en mode iranien.

Et la notice de sécurité pour les amateurs.
Il m'en reste XX à distribuer aux premiers qui se déclareront dans les commentaires (quantité exacte à préciser plus tard, prenez date, first come, first served !).

Les sièges sont équipés d'une patère latérale.
On aperçoit également que les appuie-têtes sont réglables en hauteur.

Le repoussage intervient à 9h34 avec 11 minutes d'avance sur l'horaire.
Décollage neuf minutes après. Tout cela est très efficace.

Up in the air.

Un petit quart d'heure à attendre avant qu'une quantième version de la box iranienne ne fasse son apparition.

Il ne faut pas traîner car le lac salé (et asséché) Namak est déjà en vue. Or il se trouve à quasiment à mi chemin entre Téhéran et Ispahan.

Mettons nous à l'oeuvre donc.
Un jus d'orange en brique, un petit pain à préparer soi-même, de la mayonnaise en sachette, un lingette pour les doigts.
Des couverts en plastique et un verre d'eau.

Le tout étant couronné d'un sandwich à la salade olivier.

Santé :) !

Dehors, toujours le même paysage désertique.

Je prendrai un café pour occuper le reste du temps à rédiger un FR.
La box soigneusement marathonisée (ce n'est pas bien compliqué) logée dans l'aumônière.

Un de nos voisins se pliera à l'exercice d'illustration du recul du siège qui est assez important.

Voilà une image que je vous avais déjà servie lors d'un précédent FR entre THR et SYZ.
Non loin de Dorodzan et son barrage hydroélectrique.

L'une des plaines de Fars, la région d'origine des Perses.

La descente s'engage.

Et c'est au tour du lac en cours d'assèchement Maharlu de figurer au panorama, on le contourne par l'est puisque l'approche à SYZ semble toujours se faire par l'est.

Débarquement via un paxbus. SYZ n'est pas équipé de passerelle.

Merci de m'avoir lu.
Pour ceux qui attendraient un bonus, il n'y en aura pas sur cet itinéraire.
Non pas que je me sois mis à prendre l'avion juste pour le plaisir, mais en ce lundi férié les sites étaient simplement fermés.
En tout cas, c'est ce que m'a annoncé mon taxi driver.
Or j'avais prévu deux cibles potentielles à plus de deux heures de route de Chiraz chacune.
Le risque était trop grand de perdre du temps et de l'argent, donc j'ai passé la journée à l'hôtel Zandiyeh - très bon hôtel de Chiraz, très accueillant - à me reposer et surtout à limiter mon retard de rédaction.
Ne vous en faîtes pas le tout dernier voyage intérieur en Iran à publier dans quelques semaines remédiera à ce manquement.