Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Premium Eco avec Air France

Enregistrement sur internet la veille. Au retour, probablement pour raison de disponibilité, je suis en Premium Economy, et AF m'a préattribué un siège milieu que je me dépêche de changer contre l'ultime hublot disponible à gauche (vers l'est, donc pas à contre-jour). La cabine éco off limits pour moi : cela m'aurait fait râler de ne pas avoir accès à un hublot à l'arrière s'il n'y avait pas eu de place au hublot à l'avant.

Retour le jour J à ARN, qui a quatre terminaux, tous apparemment petits, numérotés de 2 à 5 car les Suédois se sont rendu compte un peu tardivement qu'il n'y avait plus de place pour un Terminal 1 (!). AF opère au Terminal 2. Extérieurement, je trouve qu'il n'y a pas eu beaucoup d'effort d'esthétique.

Wifi dans l'aéroport, mais je n'ai pas pris le temps de le tester.

Le détail qui tue : il fait froid à ARN en hiver, et il faut passer par deux portes à tambour successives pour pénétrer dans le bâtiment.

Rien ne presse, mais le temps va passer en fait assez vite. Le vol AF2063 est affiché à l'heure (14h25).

J'avais pu imprimer mon BP, mais j'ai voulu tester ces bornes automatiques (remarquez le gabarit à bagages à main)

Lecture d'une carte de crédit à mon nom, pas de problème.

Cette question m'a amusé en me rappelant des échanges sur VF. M?étant enregistré sur internet, sans bagage en soute, personne ne m'a demandé de pièce d'identité, ni à ARN, ni à l'aller à CDG. Mais pour des raisons que j'ignore, l?émission du BP a échoué, et je ne suis pas allé au guichet, précisément pour vérifier que nul ne me demanderait mon passeport.

Les sanitaires, c'est compliqué à ARN.

Landside, les pictogrammes annoncent explicitement qu'une femme peut toujours changer un bébé, qu'elle porte un pantalon ou une robe / jupe.

De leur côté, les hommes peuvent aussi changer un bébé. Le cas d'un Ecossais en kilt n'a pas été envisagé (ou peut-être doit-il aller du côté féminin).

Ce personnel de nettoyage qui tournoie dans le hall m'a fait penser aux autos-tamponneuses des fêtes foraines (à ceci près qu'il prenait garde à ne tamponner rien ni personne).

On est très orange corporate, chez Easyjet, qu'il s'agisse des écrans, du gabarit à bagages, des bandes à enrouleurs ou de la doudoune d'un PAX.

Passage du contrôle du BP et du PIF sans souci. Certains PAX présentent un passeport ouvert avec leur BP, et l'employé le regarde plus ou moins inévitablement, ce qui peut donner l'illusion qu'il est requis, mais personne n'ouvre les passeports fermés, ni ne me demande de présenter le mien.
Gare, Mesdames et Mesdemoiselles !

Vous pouviez changer votre bébé en jupe en étant landside, mais airside, le port du pantalon est obligatoire pour toute activité d'hygiène puéricultrice. Pas de changement pour les pères, en revanche.

Il y a aussi des WC mixtes, mais là encore, c'est pantalon obligatoire pour changer un bébé (ce sont des reflets, sur le logo féminin).

Tout ça pour ça?

Peu de duty-free, faute de place ; il y a l'inévitable commerce de tabac et d'alcool, et un autre qui propose des produits alimentaires locaux. Le saumon fumé que j'ai acheté était délicieux.

C'est l'heure de pointe à l'unique cafétéria, et les collègues qui, arrivés avant moi, avaient déjà fait une demi-heure de queue me l'ont évitée en ajoutant un sandwich à leur commande. Les deux employés à la caisse étaient très inefficaces, je leur conseillerais volontiers un stage de formation dans un 7-Eleven taïwanais.

Ce qui ne me changeait pas beaucoup, c?était le plafond du Terminal 2.

Le spotting est assez limité. Mon sandwich m'a fait rater un retrojet KLM.. Un A32x de CSA, pour Prague.

Deux appareils DHL et UPS au loin, côté fret

Un BAe ATP cargo de West Air Europe.

Un BAe Jetstream 32 estonien

L'avion du jour est F-GTAR

L'embarquement vous semble désordonné ? Vous n'avez pas tort. Il n'y aucune tentative de file Skypriority, dont le panneau est à peine visible.

L'offre de journaux est honorable.

Onze minutes chrono dans la passerelle : ça doit bouchonner beaucoup dans l'A321 qui sera complet.

? cela donne largement le temps d'observer des appareils au décollage, malgré la médiocre luminosité. Un 737 SAS

Et un BAe ATP de NewtJet, une compagnie régionale suédoise

Le terminal vu du côté airside, au gris aussi peu engageant que côté public.

Les salutations multilingues dans la partie aveugle dans la passerelle. Notez à droite que le chinois est écrit en idéogrammes traditionnels, en usage à Taïwan et à Hong-Kong.

Non, ce n'est pas de l'anti-AF primaire, mais je ne pouvais pas avoir à la fois en entier l'aile et le nom.

Cette photo n'est pas très parlante : embarqué dans les derniers, j'ai trouvé tous les coffres à bagage pleins, archi pleins. J'ai demandé de l'aide à un steward, que j'appellerai PNC_A, qui a d'abord cherché en vain à optimiser le contenu du placard à l'avant de la cabine, puis a fait un beau travail de taquin dans les coffres à bagages pour arriver à caser le mien. J'a vu PNC_A remonter l'allée et pousser un soupir qui n?était manifestement pas de lassitude, mais de soulagement d'avoir réussi une tâche difficile. Notez le panonceau bleu : il n'y a qu'un rang de classe affaire.

Le pitch ? Tout dépend de votre taille. Pour moi, ça allait sans problème. Pour mon voisin, beaucoup moins.

Quelques appareils vus pendant le roulage : un Saab 340

Un Canadair CL-600

Au départ avant nous piste 19R, un 332 Air Europa

Un CRJ-900 Estonian Air

Et un 742 qui ne vole plus depuis la faillite de Transjet en 2002 : il a depuis été transformé en hôtel pour geeks de l'aviation, sous le nom de Jumbo Hostel. On le voit très bien depuis la bretelle d'accès à l'aéroport. J'ai outrageusement forcé les couleurs et le contraste de cette photo.

Décollage, et très peu de temps pour immortaliser ARN avant d'atteindre la première couche de nuages.

Que ceux qui ont été lassés par la leçon de géographie du trajet aller se rassurent : le temps a été couvert sur l'essentiel de ce vol de retour.

Avec l'inévitable winglet

Bonne nouvelle aussi pour saraoutou : je n'ai pas eu besoin de lui pour identifier Norrköping, dont l'aéroport est en haut à gauche.

Des habitations isolées

La petite ville de Nässjö

La base aérienne de Hagshult

Vämamo

Le service a commencé depuis un bout de temps derrière le rideau

Devant le rideau, va se jouer au sujet du repas un sketch dont les PNC AF ont le secret. Le service en classe avant va être assuré par deux femmes ayant la quarantaine : l'une (PNC_B) a le sourire aussi naturel que permanent, et j'ai longtemps observé l'autre (PNC_C) avant de la surprendre en train de sourire. PNC_C m?évoque une institutrice de ma lointaine enfance, qui savait se faire respecter d'une main de fer par une classe dont une petite minorité allait être admise en 6°.
PNC_C, sans ménagements, réveille le PAX du 3B, puis celui du 4B, pour qu'ils redressent leurs sièges respectifs, pour « permettre au passager assis derrière de prendre son repas ». Outre que PAX-4B dormait et ne risquait pas d?être dérangé par le siège incliné de PAX-3B, je vous laisse juger de la gêne causée par l'inclinaison maximale du siège devant soi.

Car PNC_C n'est pas du genre à dévier spontanément de son protocole de service, comme l'illustre ce dialogue avec moi :
- Que souhaitez-vous boire ?
- Un verre d'eau et un café, s'il vous plaît.
- Le café, ce sera après, Monsieur (ton ferme et sans appel)
- Vraiment ? C'est bien dommage (ton ferme et sourire ironique, droit dans les yeux)
PNC_C, peut-être un peu décontenancée qu'un PAX lui tienne tête, se retourne vers le chariot. Un bref dialogue avec PNC_B ; va-t-elle me préparer spécialement un café ? C'est beaucoup plus simple que cela, mais c?était quand même difficilement envisageable pour PNC_C : elle prend le broc de café sur le chariot.
- Donnez-moi votre tasse !
Non, il n'y a pas eu de « s'il vous plait ». La seule différence avec l'institutrice de mon enfance, c'est le vouvoiement.
Et voici donc le plateau. C'est bien la première fois qu'une PNC rechigne à me servir un café qui est déjà prêt et va se refroidir dans un broc pendant le repas. AF, c'est comme nulle part ailleurs.

Menu unique : c'est du poisson, que l'amateur de poisson que je suis trouve très sec ; le fromage ne va rien faire pour réduire ma soif. D'où le test suivant, celui de l'appel de l'hôtesse.

C'est PNC_B qui va sortir de derrière le rideau en quelques secondes, toujours aussi souriante, et revenir avec de l'eau très rapidement.
Pour les amateurs d'argenterie, ou plutôt d'acier inox :

Pour ce qui est de la vue, c'est devenu zéro

Impossible d'identifier cet appareil qui passe bien trop loin en sens inverse

La lune, avec et sans hublot

Nettement plus tard, la grande banlieue parisienne, peu avant l'atterrissage

Un 77W et deux 772 : F-GSQJ, F-GSPG et F-GSPS

Un A319 AF et un A321 AZ

Le terminal 2F, airside

Le Sheraton

Dernier virage

Tous les témoins d'appel s'allument (à peu près ?) quand les PAX peuvent se lever.

Une dernière vue à mon siège, que je n'ai pas trouvé plus confortable que celui de la classe éco du trajet aller.

Deux Easyjet et un Air Baltic aperçus depuis la passerelle

Arrivée en salle de livraison des bagages :

? on n'est plus à ARN, mais dans le monde de l'accès internet payant

? et du change des bébés réservé aux femmes qui montrent leurs jambes, qu'elles soient airside

? ou landside

Mais ADP offre quand même des prises électriques aux usagers en zone publique

Et il est possible de prier pour qu'un jour le wifi soit gratuit

Le CDGVAL que je ne vais pas emprunter

Et l'accès au RER-B

Il me faudra attendre un peu pour acheter mon billet, à cause du PAX qui me précède, car la SNCF n'a pas envisagé que l'on puisse acheter dans la même transaction deux billets au tarif adultes et trois au tarif enfant. Cela me permet d'admirer la valise de l'un de ces enfants, et de caser mon clin d??il Hello Kitty qui me poursuit dans le monde entier.

Faut-il composter, ou passer par le portillon ouvert à droite ?

On quitte Roissy, les amateurs de quadrisection capillaire auront noté qu'on est déjà en Seine Saint -Denis, et donc au bonus touristique, avec l'incendie d'un camp rom à Aubervilliers.

Pas bon, comme bonus touristique ? OK, je reviens en arrière, car j'ai eu une heure de liberté en fin de journée à Stockholm, dont voici quelques instantanés.
L?église Ste Claire

L'un des ponts menant à Gamla Stan

L?église sur l?île Riddarholmen

L?église allemande sur l?île Gamla Stan

Maison ancienne sur la place devant le Musée Nobel

Un navire amarré à Skeppsholmen, en plein centre ville

Le Musée National

Le clocher de l?église allemande depuis le pont

Et pour finir, un peu de modernité avec cette esplanade à T-Centralen

Merci de m'avoir lu, et comme on dit en Suède et ailleurs dans le monde :