Avis du vol entre Washington et Paris en classe Economique avec Air France

Bien le bonjour chers FRistes !
Cela fait un bout de temps que j'étudie vos rapports avec intérêt, il est temps pour moi de me lancer !
Au programme du jour : mon vol retour de Washington à Paris en classe éco
Le routing
Lyon (XYD) - Paris (CDG), TGV Air, 2nde classe
Paris (CDG) - Washington (IAD), AirFrance, économique
Washington (IAD) - Paris (CDG), AirFrance, économique <— c'est ici et maintenant !
Paris (CDG) - Lyon (XYD), TGV Air, 2nde classe
Introduction
Ce séjour pour Washington voit ses prémisses en janvier lorsque je découvre par hasard les ventes flash Air France pour plusieurs destinations Nord Américaines. Pas le temps d'hésiter : à moins de 500€ l'A/R depuis Lyon, je me jette dessus !
Ca sera pour moi également l'occasion de tester le service TGV Air : service qui promet un acheminement vers CDG ou ORY depuis près de 15 grandes gares françaises (et vice versa) et garantissant les correspondances ce qui est un gros plus en cette période de grève à la fois chez AF et à la SNCF… Seule contrainte : impossible de dématérialiser son billet de train, il faut se présenter au guichet TGVAir de la gare de départ.
Acheminement
Revenons à ce vol IAD-CDG… D'avance je m'excuse pour la qualité des photos de nuit.
J'ai choisis de prendre un vol en fin de journée afin de me laisser un peu de rab pour découvrir cette superbe capitale qu'est Washington DC. Pour se rendre à l'aéroport, les moyens sont assez limités depuis le centre ville à part les taxi ou Uber. Perso, je choisis l'option alternative des transports en commun.
Trois lignes de métro permettent de traverser le Potomac et de sortir du centre-ville jusqu'à Rosslyn.

Directement à la sortie du métro on retrouve l'ensemble des arrêts de bus les uns à la suite des autres. Pour moi ce sera la ligne 5A qui passe toutes les 1/2h.
Je suis le premier à rejoindre l'arrêt de bus, pas de chance, j'ai du rater le précédent… Là un petit écriteau avec un message ambigu indique d'à dater du jour, l'arrêt du bus a changé. Petit à petit le monde et les valises commencent à arriver et chacun demande au précédent s'il est au bon endroit. Les minutes passent, le bus n'arrivant toujours pas l'inquiétude monte parmi la population, d'autant qu'aucun agent n'est présent aux alentours.
Finalement, le bus pointe le bout de son nez avec 30 minutes de retard et le chauffeur paniqué nous invite à monter fissa fissa : "let's go, let's go ! Don't pay, let's go !".
C'est parti pour l'aéroport sous un soleil radieux… pour l'instant…

Petit à petit, des nuages de plus en plus menaçants montrent leur nez jusqu'à nous retrouver au milieu d'une véritable tempête ! Il n'était que 17h30 mais il faisait nuit. Au fur et à mesure, l'eau commençait à inonder l'autoroute si bien qu'à certains endroits, des vagues s’infiltraient dans le bus par les portes lors des descentes de bretelles. Oui oui je n'avais jamais vu ça, on aurait dit Titanic !

Après un coup d'oeil sur Internet, il s'avère que Washington est aux prises avec une grosse cellule orageuse. Vu l'ampleur climatique, le vol risque fortement d'être retardé :s

A l'aéroport
Après une heure de route "intense", me voilà arrivé à l'aéroport de Washington, au niveau… des arrivées.

Le temps de prendre l'escalator, me voilà dans le hall principal des départs. Il y fait tellement sombre par rapport au sous-sol des arrivées que j'ai d'abord l'impression d'une coupure de courant. Mais en fait non c'est normal…

Petit coup d'oeil au tableau des départs avec les vols classés par destination et non par heure : un peu perturbant au début. On se rend compte que l'orage a sacrément impacté les vols nationaux avec entre 1h et 2h de retard pour certains (les cases jaunes).

Ouf le mien semble toujours à l'heure !

Au-moins ici les comptoirs sont correctement indiqués, on sait où l'on va

Direction la file d'attente avec une vingtaine de personnes seulement. Avec 5 comptoirs ouverts, l'attente va passer vite :)

Quand je dis "attente", c'est au niveau de la file je précise ! Parce qu'au niveau du comptoir, j'avais l'impression de me retrouver à Zootopia : https://media.giphy.com/media/3og0INAY5MLmEBubyU/giphy.gif
Ma destination finale étant Lyon, mais la gare SNCF Part-Dieu (XYD) et non l'aéroport St-Exupéry (LYS) l'opérateur n'arrivait pas à comprendre qu'il s'agissait d'une gare et que je devais récupérer ma valise à CDG. Idem pour la carte d'embarquement : le trajet en train étant sous le code AirFrance AF5161, il ne comprenait pas pourquoi il n'arrivait pas à m'imprimer cette carte d'embarquement que je suis sensé récupérer une fois à la gare.
Les combinaisons avion+train ne devant pas être fréquentes aux USA je suppose, je ne lui en veut pas d'avoir voulu faire au mieux.
Ma valise enfin enregistrée en soute, je décide de passer directement airside : avec le trajet en bus, l'enregistrement et un avion toujours à l'heure, il ne me reste plus que 30 minutes avant l'embarquement.

Direction le sous-sol quasiment désert par l'escalator. Au vu des poubelles positionnées partout on peut se dire que c'est un signe de propreté mais en fait non : elles servent de seaux pour récupérer l'eau de pluie qui tombe du plafond vitré…

Rapide passage de vérification des passeports où j'ai le droit à ma traditionnelle remarque : "whoa, ils sont passés où vos cheveux ?". Merci ça fait toujours plaisir !
Le passage au PIF est lui beaucoup plus long par contre : entre les touristes asiatiques qui ont toujours un bordel dans leurs valises, le businessman qui ne sort pas son laptop du sac, les personnes âgées qui refusent de retirer leurs chaussures et les poussettes "impliables" je voyais ma marge fondre comme neige au soleil. Finalement une nouvelle ligne s'est ouverte juste devant moi : un miracle ! Passage rapide par le portique de scanner corporel ProVision ATD.
Une fois les contrôles passés, direction la navette vers les portes A et sa gare en verre fumé

Arrivé dans la zone A drapée internationale avec peu de commerces, et encore moins de commerces ouverts… pas de quoi faire le plein de dutyfree

Petit coup d'oeil rapide pour m'assurer que l'avion soit toujours à l'heure : c'est toujours le cas ! Je trouve dommage pour la lisibilité de ne pas afficher uniquement les vols des portes A sur ces écrans.

Direction la porte d'embarquement A20. Un petit plus que je trouve dans cet aéroport : la possibilité de pouvoir recharger ses téléphones par USB.

Par la vitre, je distingue le paxbus amphibie, le "Mobile Lounge" que je n'ai pas eu à prendre sur ce retour. Ca rajoute toujours un peu au folklore et ça surprend la première fois.

C'est l'heure d'embarquer ! Une vingtaine de personnes se font convoquer au comptoir d'embarquement "pour information" laissant peut-être envisager un surclassement. Au fur et à mesure que les noms sont énoncés, j'attends avec suspense que le mien tombe mais il n'en sera rien…
J'ai bien apprécié le support en carton pour les justificatifs bagages qu'on ne trouve pas chez toutes les compagnies ainsi qu'une carte d'embarquement cartonnée, ce qui change des habituelles cartes à l'aspect ticket de caisse

Dernier coup d'oeil à l'avion avant l'entrée dans l'appareil F-GSPI : un beau B777-228ER de 1999 qui ne fait pas son âge une fois à l'intérieur avec sa cabine BEST de 276 places (40 J, 24W et 212Y).

Le vol
Une fois à l'intérieur, je me dirige vers le fond de l'appareil avec un accueil un peu froid du PNC affecté à la J. L'entrée se fait par la 2ème porte, au milieu de la classe Business qui est déjà bien remplie. Traversée ensuite de la petite partie Eco Premium également déjà pleine. Et là c'est le blocage : tout le monde est bloqué à cause d'un monsieur qui tente de mettre sa valise dans un casier déjà plein en forçant, ce qui n'est pas du goût du propriétaire du sac derrière. Bref, le ton monte et le PNC est obligé d'intervenir.
Après ce parcours du combattant, arrivée dans mon siège 39L côté hublot.
Le pitch est correct (de quoi passer la main) même si le magazine AirFrance devient bientôt plus grand qu'un annuaire.

Niveau propreté, on reste correct malgré des tâches de café sur ma tablette mais j'ai eu le droit à une serviette rafraîchissante oubliée par mon prédécesseur en bonus :)
Coup d'oeil rapide aux consignes de sécurité sous forme de livret qui se range facilement dans l'emplacement prévu du filet par rapport aux anciennes cartes A4

Côté équipement, la pochette contient le traditionnel casque qui n'arbore enfin plus la protection irritante en mousse mais un matériau simili-cuir qui fait penser aux casques à réduction de bruit de la W. Malheureusement il n'est pas aussi performant. En complément, on trouve le cache-oeil et une lingette rafraîchissante, la couverture polaire et un oreiller.

L'IFE des cabines BEST est toujours aussi performant et réactif. Une prise de courant est présente en bas du siège et le port USB permet d'accéder facilement à ses propres contenus médias. Le catalogue de films et de musique est toujours très fournit malgré une difficulté de distinction entre les films "Toujours à l'affiche" et "Nos Sorties" qui sont parfois redondants. La possibilité d'ajouter des films en favoris est également une bonne idée. Petite interrogation sur l'option de filtrage "New" sur la gauche qui retourne des résultats comme "La ligne verte" ou "Manon des sources" :o

Le CDB prend alors la parole pour nous donner les détails du vol : "6h50 de trajet estimé avec des conditions agréables, enfin plus ou moins…". Ca promet pour la suite, mais en même temps au vu de l'orage au-dessus de nous, ca risquait de secouer un tantinet. Une fois les présentations faites, le CDB nous annonce un retard de 15min du au refuelling impacté par l'orage. On comprend que kérosène et foudre ne font pas bon ménage…
L’occasion pour le PNC de procéder à une opération de comptage. Bien évidemment, si on demande aux gens de retourner s’asseoir et de rester assis le temps de compter, vous imaginez la suite… Les pauvres PNC ont du s'y reprendre à 5 fois, sans jamais obtenir le même résultat et réitérer les annonces au micro demandant aux gens de bien vouloir sortir des toilettes.
Mine de rien, avec cette distraction, le plein de carburant était prêt en un rien de temps et l'allumage des consignes lumineuses indiquait le début de la check-list "before start".
Enfin, après 30 minutes de retard sur l'heure de décollage prévu, nous repoussons face à l'ouest en direction de la piste 19C. Taxi par l'accès Delta Yankie jusqu'au point d'attente Zoulou. Durant le taxi, passage devant quelques avions (un 787 d'Ethiad au parking : A6-BLA pour Abu Dhabi, un 747 de British au parking : G-BYGF pour Londres, un 737 de Southwest au repoussage : N8328A pour Orlando), puis passage devant le TechCenter de United arborant sur les murs un grand drapeau américain (of course) puis le centre FedEx avec ses DC-11).

On dirait que ma rangée de sièges est privilégiée : nous sommes les seuls à avoir le droit de fumer dans l'avion :)

C'est également l'heure des traditionnelles consignes de sécurité que je trouve vraiment réussies chez AirFrance, avec un peu d'humour bien que parfois cette distraction nous empêche de nous concentrer sur le contenu (mais soyons honnête, pas grand monde n'y fait attention).

Finalement, 18 minutes après notre pushback, à 21h53 nous voilà en bout de piste et sans prendre le temps de s'arrêter, les deux moteurs GE90 nous propulsent jusqu'à la V1 pour un décollage quelque peu mouvementé. Le temps de passer les différentes strates de la cellule orageuse, nous sommes fortement secoués avec des trous d'air assez impressionnants jusqu'à 23.000ft.
Durant la montée, le PNC s'est gentillement fait rappeler à l'ordre par le CDB, leur demandant de rester sanglés pour leur propre sécurité. Rassurant…
Le signal lumineux "ceintures attachées" restera allumé durant l'intégralité du vol, y compris en croisière à 39.000ft où les turbulences étaient toujours très prononcées.
Environ 45 minutes après le décollage, le PNC démarre son service pour nous distribuer une lingette raffraichissante dans son emballage (moins classe que les vrais oshiboris servis en Y chez d'autres compagnies) ainsi que le menu du soir qui comme toujours possède un intitulé des plats alléchants (sauce poivre et vin de Xérès, mhhh…).

Petit soucis de réglage de ma lampe plafonnier qui en fait éclairait le siège du voisin, pas pratique pour moi qui souhaitait lire et lui dormir…
Sans plus attendre, les plats spéciaux et menus enfants sont distribués en priorité. J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi les plats spéciaux sont servis avant les boissons. Au final, ils auront terminé leur plat avant d'avoir pu prendre l'apéritif. Mais quelque part, ils n'auront pas leur verre de champagne à jeun, eux… parce que mine de rien, il est déjà 23h00 et il commence à faire soif !
Place à l'apéritif qui sera servi en même temps que le repas : pas de bretzel ou autres joyeusetés que j'apprécie chez AF cette fois-ci (mhhh les petits salés aux olives !). J'apprendrai plus tard que les apéritifs ne sont pas servis chez AF pour les vols depuis la côté Est des US, celà n'avait rien à voir avec le retard dans le service. Dommage… mais un plus quand même pour AF qui continue de proposer du champagne en Y pour l'apéritif (pas le meilleur mais c'est le geste qui compte on va dire). J'ai eu l'honneur de terminer la bouteille de champagne avant que mon verre n'arrive à ras-bord. Directement le PNC est parti en rechercher une nouvelle pour terminer son travail et s'est excusé de m'avoir fait attendre : propre.
Pour le plat principal, le descriptif marketing vendant du rêve aura raison de moi : j'opte pour le poulet. Gustativement parlant, rien d'extraordinaire, c'est fade et baignant dans l'huile à l'image du morceau de fromage luisant et aussi glissant qu'un savon mouillé (rendez-nous le camembert Président !).
J'opte également pour le vin rouge, un Terroir de Sainte-Cécile, ma foi pas mauvais.
A peine le temps de terminer mon "plat" que le café arrive avec le digestif. Le café n'est pas le plus mauvais que j'ai pu goûter sur un vol, mais une dosette de sucre était tout de même nécessaire pour "plus de confort". Je termine ce repas par une petite fiole de cognac. A 6h00 du matin, on est pas mal.

Avant la digestion et la sieste, petit coup d'oeil à l'IFE et son programme FlightPlanner3D qui ma foi est une vraie réussite. J'apprécie particulièrement la vue "Cockpit" qui permet d'avoir les informations de navigation en temps réel. Les autres vues permettent d'avoir l'aperçu extérieur tout autour de l'avion et des vues en 3D du trajet.
Autre point positif de l'IFE : avant de démarrer un film, on reçoit une indication sur le temps de vol restant et la durée du film : vraiment pratique !
Point négatif : au milieu de la nuit, pendant que tout le monde dort avec son écran éteint, l'ensemble des IFE de la cabine se rallument pour indiquer la fin de la vente du dutyfree sur un bel écran au fond blanc : pas cool

C'est l'heure de partir un peu en exploration autour de la cabine. Le vol ce soir sera complet de chez complet, y compris en W et en J ! Du côté des toilettes, ça reste propre et bien ventilé.

Du côté du bar libre-service, il est plutôt bien fournit avec de l'eau, différents jus, du coca et ice-tea. Les boissons chaudes pouvant être demandées auprès du PNC dans le galley arrière. Par contre grosse déception : aucune nourriture n'est proposée, pas même de quoi grignoter du salé, c'est vraiment dommage. Quand on voit que chez Lufthansa par ex, on peut avoir des Mars, des barres de céréales ou bretzels et même des sandwichs (là c'est un peu abusé par contre) mais ça manque clairement ici !

J'en profite pour tailler un peu la bavette avec les PNC que je trouve à chaque fois très ouverts et très sympathiques chez AF. Quand on les voit au service on a l'impression de voir une bande de copains qui rigolent et se font des blagues entre eux, ça remonte une image positive. On est loin des compagnies du golfe un peu "prout-prout" par moment.
Je resterai une petite heure à discuter dans le galley arrière jusqu'à la rotation d'équipe et mine de rien, le temps passe plus vite comme ça !
De retour à ma place, je me rend compte qu'il fait un peu froid. Au final il s'avère que de la glace s'est formée du côté cabine de mon hublot et sur la paroi plastique sous la vitre. Pas très très rassurant…

Environ une heure avant l'arrivée à Paris, le petit-déjeuner nous est servi. Du classique avec un jus d'orange, muffin et yaourt : simple et efficace.

La descente se poursuit sur Charles de Gaulle dans les nuages et le brouillard pour une arrivée piste 27R, la plus au Nord de l'aéroport.

Avec un docking prévu au terminal 2E, c'est parti pour une longue traversée de l'aérogare de plus de 20 minutes. L'occasion de faire un peu de spoting rapide.
Au programme du jour :
- A321 de Aegean Airlines (A3610 - SX-DGT) en provenance d'Athènes
- A320 de Eurowings (EW9406 - D-AIZR) en provenance de Dusseldorf avec la livrée spéciale du Borrusia Dortmund
- B737 de ASL Airlines (SN3629 - F-GZTD) en provenance de Bruxelles
- le Concorde au loin (trop loin pour la photo)
- B77W d'AirFrance (AF900 - F-GSQC) en préparation pour Yaounde
- A388 d'AirFrance (AF178 - F-HPJF) en préparation pour Mexico
C'est la première fois que je voyais 4 Airbus A380 d'AirFrance dockés en attente de départ, ça en jette quand même

A l'aéroport
Finalement, malgré un retard de près d'une heure au départ de Washington, nous voilà arrivés à Paris avec "seulement" 8 minutes de retard sur l'heure prévue. Je rajoute des guillemets parce qu'avec les 22 minutes de roulage pour rejoindre le Terminal 2E on arrive à la porte avec 30 minutes de retard.
Et là je repense à ma correspondance de 1h10 pour attraper mon TGV, ça commence à devenir short : 40 min pour sortir de l'avion, passer les PARAFE, récupérer les bagages, passer en boutique SNCF pour prendre mon billet et monter dans le TGV (qui est annoncé à l'heure comme si ça ne suffisait pas)… vous l'entendez la musique de Mission Impossible ? :D
Point positif : nous avons docké au 2E, soit le même que la gare TGV c'est déjà ça.
Après 7h de vol, c'est ma chance de pouvoir m'offrir une petite marche rapide à travers le terminal. Sans courir, il faut savoir garder un peu de dignité quand même :) Je n'aurai malheureusement pas le temps de prendre des photos sur cette portion de trajet…
J'arrive enfin à la station LISA, que je viens de rater évidemment… J'attends en faisant les 100 pas que le prochain arrive.
Le passage au PARAFE sera très rapide arrivant dans les premiers et je débarque enfin dans le hall de réception des bagages à 11h40 pour un départ du TGV à 11h57. C'est jouable, il ne faut juste pas que la valise tarde à arriver.

Miracle, elle arrive dans les 50 premières valises. Ni une, ni deux, je me rue vers la sortie direction la gare (en marchant vite et tout en slalomant entre les bagages des touristes cherchant leur chemin).
Spoiler alert : j'ai finalement réussi à avoir mon train au prix d'un peu de stress et de quelques gouttes de sueur, m'évitant d'attendre 3h à CDG pour le prochain !