Avis du vol entre Paris et Bastia en classe Economique avec Air Corsica

Bonjour et bienvenue pour ce Flight-report qui nous emmène de nouveau ma copine et moi sur la terre natale de Napoléon Bonaparte, le dernier FR en date sur Air Corsica étant d'ailleurs le mien !
Le routing ne change pas :

Paris Orly (ORY) - Bastia Poretta (BIA) / XK781 : C'est ici
Bastia Poretta (BIA) - Paris Orly (ORY) / XK786 : C'est là

Ces billets ont été réservé seulement 1 mois avant pour 139€, ce qui représente un bon prix sachant que nous avions payé plus cher un an auparavant en nous y prenant plusieurs mois à l'avance.
Présent comme un écolier dès les premiers moments de l'enregistrement, voici les places qui me sont proposées :

Ce sont les seules proposées en issues de secours. Ces places me séant parfaitement en raison de leur pas amélioré, et les ayant déjà choisies l'année dernière, je ne remettrai pas en cause le choix d'Air Corsica.
M'imaginant déjà un presque copier-coller de mon vol de l'année dernière, un gazouilli sur le Twitter d'Air Corsica retint toute mon attention quelques jours avant le départ :
https://twitter.com/aircorsica/status/984504826942902272
Nous devrions donc embarquer dans le nouveau bâtiment de joncton ! Youpi ;-)
Le jour du départ, vérification de l'appareil qui part de Bastia :

Il s'agit de F-HZDP, notre avion du retour l'année dernière qui a soufflé ses 10 bougies.
Une alerte CheckMyTrip le jour précédent m'avait indiqué un embarquement aux anciennes portes mais finalement les choses rentrent dans l'ordre et nous embarquerons bien comme prévu dans le nouveau bâtiment :

L'embarquement aura donc lieu des les toutes nouvelles salles du bâtiment de jonction, parfait :)
Départ moins d'une heure plus tard depuis l'est parisien peu avant 7h en VTC, les bouchons sur l'A86 me donnant quelques sueurs car à ce moment l'heure d'arrivée affichée sur Waze est 7h40, soit 10 minutes avant la fin de l'enregistrement. Heureusement, une fois ces derniers passés Orly est en vue dès 7h30 dans un soleil resplendissant :

Dernière vue avant d'entrer dans l'arène :

Notre vol est bien à l'heure et part en même temps que celui pour Ajaccio :

Direction le dépose-bagage :

Il n'y a vraiment pas un chat :

C'est Air France qui s'occupe des opérations d'enregistrement pour Air Corsica :

Récupération du BP :

Passages PARAFE juste à côté pour ceux qui passent la PAF, il ne me semble pas les avoir remarqués l'année dernière :

Le guichet Air Corsica est juste derrière la zone d'enregistrement :

Avec un logo bien mis en valeur :

Direction le PIF :

Pas beaucoup d'attente prévue :

Le passage sera assez rapide et l'accueil vraiment cordial.
Il faut ensuite scanner son BP sur des bornes qui apportent elles aussi une touche de modernité :

Passage à la borne Paris Aéroport pour leur programme de fidélité même si son utilité est discutable ^^ :

Nous cheminons ensuite vers les nouvelles salles d'embarquement :

Eric Kayser et consorts ont du succès en cette heure de petit-déjeuner :

Passage par les anciennes salles d'embarquement en mode salle d'attente d'hôpital :

Puis nous nous engageons dans le couloir qui mène aux nouvelles salles, comme déjà décrit par Esteban :

Le premier bon point est que c'est spotter-friendly comme en témoigne cette tondeuse HOP (ATR 42-500 F-GPYN) :

On peut aussi apercevoir la structure du bâtiment :

Air Caraïbes nous montre son fessier au loin mais impossible d'identifier l'immatriculation de l'A330-300 :

Arrivée imminente aux nouvelles portes :

Les premières sensations sont celles d'espace et de modernité :

Tout n'est pas encore au point ;-) :

Malheureusement je n'ai pas trop le temps de jouer au paparazzi car l'embarquement à déjà commencé, par rang contrairement à l'année dernière où c'était en mode freestyle :

Je continue néanmoins à faire le plus de clichés possibles de cette architecture sobre et agréable :

EasyJet est aussi dans la place :

Des portes automatiques pour scanner les BP sont disposées en porte d'embarquement de la même manière qu'après le PIF :

L'embarquement, lui, bat toujours son plein :

Des sièges classiques avec des prises sont installés au premier plan, tandis qu'au fond il y a des sièges dans lesquels on peut se détendre. il y a même de la végétation :

Mais un élément à l'extérieur retient toute mon attention. C'est le magnifique 2ème A350 de French Bee F-HREV, neuf contrairement à son frère jumeau F-HREU qui était un avion d'essai Airbus, et qui effectue des rotations vers la Réunion depuis seulement quelques jours :

Quelques dernières photos avant d'embarquer :

J'en profite pour capturer ce Bubus A320 et la saucisse HOP en Embraer ERJ145 juste derrière :

Dernière vue sur l'A330-300 en plein débarquement dont l'identité est cachée par la queue Easyjet :

Mais ce Boeing 777-200ER attire mon attention. Comme c'est le seul et unique d'EuroAtlantic Airways, son immatriculation n'est pas trop ardue à déduire : CS-TFM. Cette compagnie est spécialisée dans l'ACMI : elle opérait ce jour-là un Paris-New York pour le compte de Norwegian, mais opérait encore il y a quelques semaines pour TAP et bien d'autres.

Il est à présent temps de rentrer dans la bête :

Le comptoir à presse est bien fourni :

Finition bois avant d'entrer dans la passerelle :

Passerelle plus classique et aveugle qui ne permettra pas d'avoir une belle vue sur le destrier du jour :

Accueil sympathique (plus que l'année dernière) avec présence du Corse matin en porte. Direction nos places en issues de secours et avec un pas tout à fait convenable :

Les sièges d'Air Corsica ne sont pas des planches à repasser et sont assez confortables. coup d'oeil sur la têtière :

L'embarquement suit son cours :

Les rayons du soleil illuminent notre aile :

Mais la prise de photos pendant le vol ne s'annonce pas sous les meilleures auspices au vu de la saleté du hublot :

Consignes de sécurité pour les issues de secours :

Vue sur la tour de contrôle :

Et sur notre voisin du jour Transavia avec F-HTVD :

Petite vue sur un miroir qui reflète le crâne dégarni de notre pilote :

Le tracteur arrive ce qui signifie un repoussage imminent :

Repoussage peu après vers 8H30 :

Consignes de sécurité dans la foulée qui semblent susciter un vif intérêt :

Ce PAXbus attend bien sagement ses passagers :

Le repoussage permet d'entrapercevoir cet Airbus A320 d'Aigle Azur et Orly sud :

On peut apercevoir le reste du bâtiment de jonction en construction :

Désolé monsieur le Boeing 737 avec winglets, mais nous vous grillons la priorité. Mais nous vous saluons du haut de notre wingtip :

Il est aussi temps de dire au revoir à notre ami Transavia :

Ainsi qu'à cet homme en train d'écouter de la musique :

Vue sur le bâtiment de jonction et ses grandes et agréables baies vitrées, ainsi que cet A320 :

Ce magnifique 777-300ER (à l'extérieur tout du moins), F-GSQO, s'offre ensuite à nos yeux :

Un 777 peut en cacher un autre:

Mais aussi cet AVRO RJ100 de Cello Aviation déjà reporté par F-OITN ainsi que le Boeing 767 d'Openskies si ma vision ne me fait pas défaut :

767 et tondeuse côte à côte :

EasyJet en A319 livrée spéciale UNICEF :

Une réunion de famille Airbus à code barre a lieu ici avec cet A321 et cet A318 :

Un autre A321 qui fait bande à part :

Voisins ibériques côte à côte (A319 pour Vueling et A320 pour TAP) :

La fête est finie et nous arrivons déjà au seuil de la piste :

Le temps de contempler la faune orlysienne qui gambade dans l'herbe :

Et c'est parti :

Vues sur Wissous et Massy au décollage :

La gare de Massy-Palaiseau :

Certains décident d'optimiser leur temps de repos sur ce court vol :

Le plateau de Saclay :

La bâtiment en forme de cercle abrite le synchrotron SOLEIL qui appartient au CEA et au CNRS :

L'équipage a tiré le rideau et prépare déjà notre "petit-déjeuner" dans les galleys :

Wingtip Air Corsica :

La Loire pas très loin d'Orléans :

Retour à l'intérieur avec ce plafonnier récent :

Une vue à la première personne du confortable pas :

Quelques informations utiles sur la porte à ma droite :

Bourges :

Possibilité de détacher la ceinture environ 20 minutes après le décollage :

Quelques reliefs enneigés dans le massif central :

Clermont-Ferrand :

Peu de temps après le service arrive à notre niveau :

Nos choix :

Après demande d'un cannistrelli que les rangs les plus à l'avant ont pu obtenir et qui est déjà en rupture de stock, nous nous voyons offrir un deuxième cuciole :

La production est locale bien sûr :

Je profite de la libération du couloir pour effectuer un passage aux stands. Il est possible d'accrocher son veston dans le lieu d'aisance :

Ce sont les femmes qui sont en charge de l'enfant chez nos amis corses :

De quoi se sécher :

Les toilettes sont globalement propres :

Selfie en l'honneur de la regrettée Madame Jack :

J'en profite pour aller au fond de la cabine et prendre un cliché d'ensemble :

La cabine est assez remplie avec quelques places de libres. Des PAX des vols Air France annulés comme celui vers Figari ont été replacés sur ce vol.
Retour à ma place avec le passage au dessus de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse, comme l'année dernière :

Un morceau de relief des Hautes-Alpes :

Malheureusement les choses intéressantes se passent de l'autre côté. Je tente quand même de prendre quelques photos tant bien que mal :

On aperçoit juste quelques bribes de notre côté :

Puisque nous sommes punis j'en profite pour faire un état des lieux de la lecture de bord. Les consignes de sécurité tri-langues :

Le magazine de bord avec l'international et l'ouverture de vols saisonniers vers Londres à l'honneur :

Et enfin le Corse Matin disponible lors de l'arrivée en porte :

Une piètre tentative de capturer la Baie des Anges avec la mauvaise visibilité. Dommage car l'aéroport de Nice était juste en dessous :

Après seulement 10 minutes au dessus de la mer Méditerranée les premiers reliefs corses apparaissent, mais mon hublot a décidé de s'embuer :

Et rapidement l'approche… approche, mais avec toujours autant de buée. Je tente donc de capturer ce que je peux :) :

La piste :

L'approche est vraiment belle et permet d'apercevoir ce panorama :

Nous allons bientôt amorcer notre virage :

Virage en cours :

Alignement et hublot très embué :

Atterrissage :

PNC, dernier virage :

Photos du cockpit accordées par le pilote :

Le débarquement sur le tarmac est appréciable à Bastia et permet de prendre en photo le destrier du jour que je n'avais pas vraiment pu capturer à Orly :

Notre voisin fraîchement arrivé de Marseille, F-HZPG, qui sera notre avion du retour :

Le nez de notre avion laisse apparaître une partie de son nom qui est Golfu Di Portu :

Air Corsica a une livrée très réussie avec la tête de Maure sur la queue de l'avion :

Mais les 2 Airbus du jour cachaient cet ATR en provenance de Nice et permettent de voir l'intégralité des types d'avions de la flotte Air Corsica composée de 5 A320 et 5 ATR 72 :

La très réussie tour de contrôle :

Des restes du tour de Corse qui a eu lieu au début du mois dans le cadre du championnat WRC et qui a vu Sébastien Ogier s'imposer pour la deuxième année de suite :

Dernière vue sur notre avion :

A noter qu'un contrôle d'identité visant uniquement les femmes aura lieu à la sortie de la zone airside.
Les arrivées du jour tiennent sur un écran :

Publicité pour la nouvelle relation vers Londres qui a d'ailleurs débuté le jeudi 3 mai :

Les valises arriveront assez rapidement mais on peut déjà apercevoir la longue file d'attente qui s'est formée au comptoir de Hertz que nous avons encore choisi cette année, mais sans la solution Drive+ qui n'était pas intéressante, le prix négocié avec Hertz restant le même sauf en juillet/août. Il était donc moins cher de prendre le billet d'avion et la voiture de location séparément.
Malheureusement lorsque nous arriverons dans la file d'attente, elle n'aura pas bougée d'un iota en raison d'une panne informatique, paraît-il, et mettra plus d'une heure avant de se résorber, soit presque le temps de vol… :

La récupération de la voiture nous a permis d'observer une scène rare à BIA avec 2 avions ravitailleurs qui ont décollé, leur présence ici s'expliquant par le fait de l'intervention en Syrie :

Pour terminer, le trajet emprunté ce jour :

Merci pour votre lecture et à bientôt pour le retour !