
Un compte-rendu en mode mineur, juste pour la rigueur intellectuelle de se dire que je n'attendrai pas 107 ans pour le consigner initialement mais qui sera en fait bouclé six semaines plus tard. Ce laps de temps semble déjà une éternité tant j'ai passé mon temps monter et descendre d'avion, beaucoup plus que ce que je pensais à mon retour de CanneSéries. Vols que je serai en grande partie incapable de faire sur Air France à cause de la grève. A regret, même si ces expériences vers Rome et Los Angeles plus ou moins chaotiques m'ont permis d'élargir mon horizon aéronautique.
Heureusement, comparé à l'aller digne des meilleurs cliffhangers de X-Files et de Lost, ce retour pour Paris était bien plus serein !
Dans ce sens là, le voyage débute toujours par l'attente de la voiture chargée de transporter de Cannes à Nice les participants du MIP qui ont le hasard d'être dans le même secteur et d'avoir choisi le même vol. Aucun problème pour être en bas dès 9h15 puisque j’étais debout ds 6h45 pour rédiger mon rapport sur le palmarès de CanneSéries. Notre chauffeur est très gentil mais a du mal à trouver la rue de notre compagnon de route. Puis une fois cet obstacle surmonté, la pluie qui nous a saucés pendant toute le festival encourage un périple ralenti sur l'asphalte. Je sens déjà ma mère redouter d'arriver sur le fil du rasoir de l'enregistrement mais on atteint l'aéroport de Nice vers 10h20 (ce qui pour nous les stressés de l'avion et de la prise en charge PMR équivaut à presque être en retard quand on a moins d'une heure de marge avec l'embarquement).
Les comptoirs sont bondés de monde. Heureusement, comme je trône sur mon fauteuil roulant (pas vraiment adapté à la Croisette mais c'est une autre histoire), je suis tout de suite repérée par ce qui s'avérera être un des membres de notre équipage qui me fait court-cicuiter tout le monde sans que j'ai eu le temps d'ouvrir la bouche. Bagages enregistrés e n moins de deux et l'assistance se téléporte à nos côtés quasi-immédiatement ! Elle m'aidera même à convaincre la sécurité de me laisser garder mes bottes avec mes semelles orthopédiques. Les enlever dans l'espace confiné du fauteuil est chronophage et stressant.

Au pas de charge, on est menées jusqu'en porte d'embarquement, l'occasion d'avoir une pensée pour les malheureux passagers d'un vol Iceland air. Leur vol est en surbooking et des annonces encouragent les plus aventureux à se désister contre compensation.

Le temps est aussi humide et charmant qu'il nous a été donné de voir depuis notre arrivée.

Cela limite les velléités de paparazzo. de même, la règlementation PMR fera que j'hérite comme à l’accoutumée du siège couloir (au moins sur Air Corsica je suis d'office sur un hublot !) . De temps à autre, ma mère chapardera un cliché pour moi mais c'est tout.


Par comparaison aux sueurs froides de l'aller, ce vol sera des plus ponctuels et routiniers, ce qui fait du bien !
Que du classique.

Tablette mini-bar

Survolage de Confrançon

Quelques voisins à Orly



Les valises et le fauteuil sont récupérés sans problème à l'arrivée (un point qui aura une importance cruciale une semaine plus tard). On tombera juste sur un chauffeur de taxi qui refusera de nous embarquer avec le fauteuil. Souci qui n'est pas inédit, mais toujours bien rageant. Étant privée de Festival de Monte Carlo cette année pour cause de stage annuel de kinésithérapie qui sera peut-être bénéfique à tous les comptes-rendus en souffrance, j'imagine que mes prochaines retrouvailles avec cette navette attendront le Mipcom.
Une météo bien inversée avec ce soleil annoncé à destination et du temps pourri de chez pourri dans le sud justifie à elle seule la publication d'une routinière navette entre Nice et Paris. De plus, les (mes)aventures d'un.e pax PMR sont, pour ceux qui n'ont pas la nécessité d'affronter le périple selon le bon vouloir d'autorités aéroportuaires plus ou moins bienveillantes, une mine d'informations qu'il serait bon de partager, histoire de faire bien ce qui se fait mal et mieux ce qui est bien fait. Et cette fois, c'est plutôt bien fait. Étonnant même. Mention très bien pour ces feuilletés aux olives et le 747 Wamos...
Merci pour ce partage!
Evidemment, j'ai oublié comme Esteban de fustiger d'une mention détestable le comportement du conducteur de sapin. Un tweet et un Insta la prochaine fois, je me ferai un plaisir de relayer.
On ne peut rien contre la bêtise. Je suis généralement tellement dépitée qu'il ne me vient pas à 'esprit de relever des numéros. Je peux comprendre que certains chauffeurs soient réticents à soulever un fauteuil de 15 à 20 kilos, moins quand on me dit que ça va abimer le coffre. Le phénomène se produit aussi parfois avec le déambulateur, pourtant bien moins encombrant.
Les olives, ce sont la vie! CanneSéries a passé une première édition sous une pluie battante. Pauvres VIP et tapis rose devenu très vite gorgé d'eau et matelassé. Partout où je suis allée en avril, j'ai apporté la pluie : Corse, Rome, Lille, Cannes. Appelez moi Rain queen !
Merci pour le partage !
Un vol navette tout ce qu'il y a de plus classique, dommage pour l'attitude du chauffeur de taxi à l'arrivée :(
A bientôt !
Merci de ce récit ou tout se pass bien ! Parfoit on n'en attend pas plus surtout sur un vol "navette" entre Nice et Orly . Du classqiue donc mais attitude déplorable du chauffeur de taxi mais malheureusement pas surprenante de la part de certains individus. A bientôt !
Merci pour ce FR,
Personnellement, comme vous, je n'aime pas les arrivées de dernière minute, heureusement que vous avez été pris en charge à l'enregistrement.
Sacré flotte sur NCE puis temps maussade à Paris (rare dans les Alpes Maritimes tout de même malgré avoir entendu que l'année a été apparement pluvieuse pour le moment sur la côté d'azur).
Bonne soirée et à bientôt
Comme d'autres, j'aurais relevé le numéro de ce taxi ayant refusé de vous prendre en charge pour le signaler à la préfecture de police.
Merci pour le partage !