Bonjour à tous !
Au cours des années précédentes, j'ai réalisé quelques publications sur ce site concernant du bien morne moyen courrier européen en low cost (Vueling, Transavia…), mais aussi une publication plus exotique sortie de mes archives avec un DHC-7 de Petroleum Air Services en Egypte ( Vous pouvez la retrouver en cliquant ici ).
Cependant, je n'avais pas eu encore l'occasion de vous proposer un FR en long-courrier, encore moins avec un routing avec escale (et ce n'est pas faute d'en avoir lu !). Si le produit que je vous propose est courant (KLM en éco), la destination l'est un peu moins, puisque qu'il s'agit du pays l'un des plus discrets du moyen-orient, j'ai nommé le Sultanat d'Oman. Voici le routing :
Aller :
Luxembourg Findel - Amsterdam Schiphol : KLM Cityhopper, ERJ-170 (ne fait pas l'objet d'un FR, mais reporté en bonus d'introduction sur ce FR).
Amsterdam Schiphol - Dammam Roi Fahd - Mascate Seeb : KLM Royal Dutch Airlines, A330-200 (vous y êtes !)
Retour :
Mascate Seeb - Dammam Roi Fahd - Amsterdam Schiphol : KLM Royal Dutch Airlines, A330-300 (à venir)
Amsterdam Schiphol - Luxembourg Findel : KLM Cityhopper, ERJ-190 (à venir)
Vous pouvez d'ores et déjà remarquer que le vol Amsterdam Mascate inclut à l'aller comme au retour une escale à Dammam, en Arabie Saoudite. Cette ligne est en effet doublée, comme d'autres lignes de KLM au moyen-orient. Comme cette escale ne dure qu'une heure, que le numéro du vol ne change pas et que l'on ne descend pas de l'avion, je n'ai pas divisé en deux ce FR, qui inclut les deux segments du vol.
D'ailleurs, je vous propose également, de façon sommaire et en bonus, le court vol (314 km !) de pré-acheminement depuis Luxembourg. L'horaire matinal (décollage à 6h…), la nuit et le brouillard ne m'ont pas permis de prendre beaucoup de belles photos. Plutôt que de faire un FR bâclé, ce vol ne fera qu'introduire le plat principal qu'est cet Amsterdam Mascate.
L'objectif est une grosse semaine de tourisme en Oman en groupe. De façon surprenante, les possibilités pour se rendre à Mascate depuis Nancy ne sont pas légion (hormis les solutions "tordues" pour AvGeek j'entends bien :-) ). Outre Oman Air, qui propose des vols directs depuis Paris, KLM et British Airways sont les deux seules compagnies occidentales à se rendre à Mascate. (Il parait que Swiss y va aussi, mais je n'ai pas trouvé de vol…) Les autres possibilités sont Turkish Airlines et les mastodontes du golfe, Oman veillant à garder sa neutralité accueille indistinctement qataris, emiratis et saoudiens.
Curieusement, EK, EY et QR étaient totalement hors de prix. Depuis Paris, Oman Air l'était également. British Airways proposait des horaires intéressants et la possibilité de voler en 787, mais il n'y avait pas de vols pour Mascate les jours souhaités. Restait Turkish Airlines et KLM qui proposait des tarifs équivalents tant au départ de Luxembourg, de Paris ou de Bâle. Le choix de partir de Luxembourg est tant celui de la simplicité, le Findel étant bien moins loin de Nancy que Roissy, et aussi le moins cher.
A tarif équivalent avec Turkish Airlines, le choix de KLM s'explique par la possibilité de réserver avec Air France, et leur service groupe (très aimable et professionnel, il faut souligner la qualité du service AF sur ce point !), d'ouvrir un compte Flyingblue et de cumuler quelques miles, et, aussi, par préférence, sinon nationale, "européenne", prendre les cousins bataves.
Mais vous allez me dire, et le prix dans tout ça ? J'y viens : 332€ par personne TTC pour LUX-MCT (bagage inclus évidemment). Que demande le peuple !
Maintenant, place au FR :
La veille, j'avais quelques craintes que la météo ne vienne cacher ce départ pour le soleil. En effet le Nord-Est de la France venait de connaître un épisode neigeux important, probablement le plus fort de l'hiver à Nancy. Certaines routes étaient coupées. D'une part, je craignais d'avoir des difficultés à rejoindre le Luxembourg par la route, et d'autre part que le vol LUX-AMS soit retardé ce qui m'aurait fait manquer ma correspondance (il neigeait au Luxembourg, mais aussi à Amsterdam !)
Je vous laisse juger par vous même sur le parvis de la gare de Nancy.
GARE NANCY

A ce moment là je me dis que dans moins de 24h j'aurai 35° de plus… si tout va bien !

Je ne vais pas vous tenir en haleine plus longtemps : au lever du soleil, j'étais à Schiphol et mes craintes étaient dissipées. Pour les amateurs de photos floues et de vols en ERJ KLM, voici le bonus. Pour les autres, je vous invite à passer directement au plat de résistance.
Bonus 1 : Vol LUX-AMS, KLM Cityhopper, ERJ-170.
Réveil matinal (2h du matin, départ à 2h30). Le trajet sur l'autoroute menant au Luxembourg par Metz se passa sans encombre, celle-ci était dégagée. Cependant, j'ai prévu un peu juste en arrivant à 4h30 au Findel alors que le vol était à 6h et qu'il fallait enregistrer la valise jusqu'à Mascate. Petite file d'attente, et enregistrement rapide au guichet.

L'aéroport est relativement achalandé à cette heure matinale.

Il s'agit de la première fois que je me rends à l'aéroport de Luxembourg. Celui-ci, sans être microscopique, reste à taille humaine, et est lumineux (même de nuit !)

Le passage du PIF est un peu long, il y a du monde. L'employée vérifiant les BP est assez pointilleuse et vérifie les valises, n'hésitant pas à refouler ceux qui en ont une trop grosse ou deux bagages à main, y compris injustement les passagers à statut Flyingblue et ceux en business qui ont droit à un deuxième bagage mais qui n'ont pas de file dédiée. Ceux-ci sont renvoyés au responsable d'escale, qui leur notifie le droit de passer… au final beaucoup de temps de perdu, pendant que nous autres, pax lambda, attendons. Dans l'ensemble le personnel aéroportuaire à Luxembourg, agents d'escales, agents du PIF et douaniers font beaucoup d'excès de zèle et sont assez hautains et désagréables, quitte à appliquer des règles plus strictes qu'elles ne le sont en réalité ! (Idem au retour, voir FR).
Même chose au passage du PIF. J'avais malencontreusement oublié mes clefs dans une poche en passant le portique… J'ai cru que l'employé allait faire une infarctus tellement était-il énervé. J'ai déjà sonné dans d'autres aéroports, mais je n'ai jamais eu cette réaction. De même, sur le tapis, après avoir passé le scanner, mon chapeau (de paille) est tombé du côté de l'agente du PIF. Celle-ci a fait tout un cinéma pour lui faire repasser le scanner, et bloquant toute la file pour cela. Il est cinq heures du matin et je suis tombé sur une équipe de monomaniaques obsessionnels…
Enfin me voici côté embarquement et je découvre la cause de cette affluence : un 737 de Luxair en partance pour Palma de Majorque à la même heure que nous. Ici aussi il a neigé.

Les Embraer et Bombardier ont une jetée dédiée à droite du terminal. Il faut traverser un long couloir sur des tapis roulants pour arriver aux portes. Les avions sont en faux contact, on y accède à pied mais sans passerelle.
Un Q400 de Luxair

Voici ma porte d'embarquement. L'attente sera relativement courte, je n'étais pas très en avance.

Et voici mon destrier (vu la taille, je pourrai presque dire poney…). Il s'agit de PH-EXR, un ERJ-175STD, tout jeune (un poulain ?) puisque livré à KLM en Novembre 2017. Celui-ci a la nouvelle livrée (cette lègère modification est au passage très réussie !)



Embarquement rapide bien que l'avion soit plein. Voici la cabine.

Le pas (terrible), mes genoux coignent. Heureusement il n'y a qu'environ 40 minutes de bloc à bloc.

Une épaisse couche de glace recouvre le hublot, à ce moment on ne voit rien à travers la vitre. Je n'ai pourtant pas vu de service de dégivrage, malgré la température négative et les récentes chutes de neige.

De ce fait, pas de photo du décollage, on ne voyait rien.
Voici le "petit déjeuner". Celui-ci se compose de 86 mL d'eau et de mini cookies. Je suis sur ce point assez déçu par KLM cityhopper, qui pourrait faire l'effort de proposer une vrai boisson (pas de café, pas de thé, pas de jus malgré l'horaire qui le justifierait). C'est plus médiocre que Hop qui propose au moins un choix salé et une vraie boisson.

Enfin, une fois la montée terminée on découvre l'aile.

Fin de la montée signifie également début de la descente, et on se retrouve presque aussitôt en finale sur Schiphol.


Posé, puis roulage avec un ERJ-190 près de nous

Un helvète :


Un autre ERJ

On se gare au large, avec une dizaine d'autres Embraer tous bleus . Voici une dernière vue de la cabine lors du débarquement :

Une dernière vue de notre avion. Puis petit tour en bus pour rejoindre le terminal.

Me voici donc fraîchement débarqué dans le terminal d'Amsterdam Schiphol. Le bus nous laisse au rez-de-chaussée, puis les files se séparent en montant à l'étage entre ceux sortant de l'aéroport et ceux, c'est le cas de la plupart des passagers, dont moi, sur ce vol "nourrice", ayant une correspondance. Nous rejoignîmes (Les arènes du Gard) la grande salle d'embarquement commune aux vols Schengen.
A défaut de vols en fusées depuis AMS, Elon Musk fait sa pub dans le hall.

En écrivant ce FR, j'ai une pensée à tous ceux qui se réuniront en Juin pour le FR meeting dans ce bel aéroport. Mais pas le temps de niaiser, il faut passer de l'autre côté vers les portes hors-Schengen.
A ce sujet, il serait peut-être bon de rappeler qu'à Amsterdam, le passage par le PIF est des plus simples pour les citoyens européens : il suffit de présenter son passeport dans un double portique, de se faire prendre en photo, puis de sortir. Temps à passer le PIF (queue comprise) : 1 minute, et ce en plein rush des correspondances ! Pas besoin d'inscription longue et complexe, pas besoin de coupe-file, tout va très vite, les sas sont nombreux et de loin, la Koninklijke Marechaussee veille. En revanche, le temps d'attente est plus important pour les non-européens.

La partie hors-Schengen est assez semblable à la précédente. Amsterdam est relativement agréable car il n'y a qu'un seul terminal et tout se fait à pied (avec parfois l'aide de tapis roulants).

Quelques minutes plus tard, j'arrive auprès de mon second destrier de la journée. Il s'agit de PH-AOB, nommé Potsdamer Platz - Berlin, un A330-203 livré neuf à KLM en Septembre 2005.


Il est approximativement 7h30 et mon vol est censé partir dans un peu plus de 2h30. Je suis rassuré d'être bien présent à Amsterdam, dans les temps, et le vol est à l'heure. Cela ne se voit pas sur les photos mais il a aussi neigé à Amsterdam et quelques plaques de neige peuvent être aperçues dehors.
Passager sans statut (Ivory…) en classe économie, je n'ai pas d'accès au salon. Mais ce n'est pas grave, cela me donne une bonne, que dis-je, une excellente raison de partir à la découverte de cet aéroport. De plus, il est assez aisé de bien apercevoir les avions et de prendre de belles photos. Je vous propose dès à présent un second bonus afin d'explorer l'aéroport et ses espaces intérieurs, ainsi que de découvrir le trafic long-courrier de Schiphol. Comme cela est assez fourni, je préfère ne pas l'imposer directement et le mettre en bonus, pour ne pas alourdir la lecture. Celui-ci pourrait s'appeler "Va au pays des Schtroumpfs" tant les bleus de la KLM sont légion… Mais pas que !
Un autre A330

Le trafic présent ce matin-là aux portes F est exclusivement constitué de vols KLM. Près de nous, c'est l'occasion d'apercevoir un fameux 747-400 Combi de KLM, PH-BFV, datant d'Août 1999 et nommé Vancouver en partance pour Los Angeles.




J'avais noté sur mon téléphone les destinations vers où s'envolaient les différents avions rencontrés… malheureusement impossible de les retrouver ! De mémoire il y avait des vols vers Panama City, Entebbe, et quelques autres.
Le 777-300ER PH-BVS Darien National Park


Un 777-200ER, PH-BQC, Chichen Itza

Au passage, un mot sur les portes F : c'est assez triste et moche. Pas de commerces, tout est gris et terme, c'est du grillage au plafond. Heureusement qu'il y a les avions pour se consoler !

La tristitude… au loin, notez la passerelle et ses hublots digne d'un hélicoptère soviétique. Seul le 777 relève un peu l'ensemble.

Yakushima, alias PH-BVF, un 777-300ER. L'île de Yaku-shima, au Sud du Japon, est une île sur laquelle est situé une réserve naturelle classé patrimoine mondial selon l'UNESCO.


Un A330-303, PH-AKB et nommé Piazza Navona - Roma. Celui-ci, je m'en souviens, était en partance pour Miami.

C'est à peu près tout pour le hall F. Je décide d'aller explorer la zone où se situent les commerces. Il est 8h, j'ai tout mon temps !

L'ensemble est bien achalandé et immense. A l'étage se trouve un McDonald, et derrière, les salons KLM ainsi qu'un hôtel. Il est possible d'y prendre une chambre pour se reposer quelques heures avant une correspondance.

Depuis cette zone, on aperçoit bien le Piazza navona que l'on peut observer sur toutes coutures !


N'ayant pas envie de dépenser trop de sous, le préfère aller voir ce qu'il y a du côté des portes G. C'est assez loin, il faut emprunter un tapis roulant.

Même d'ici on voit encore le Piazza navona

Déjà par-là c'est plus intéressant, avec du TUI et du Garuda Indonesia.

Nous y voilà

Un 787-8 de TUIfly, ex Arkefly, probablement en partance pour les Caraibes. TUIFly est l'autre compagnie néerlandaise à proposer des vols long-courriers, principalement vers les grandes Caraïbes, le Mexique, la Floride et les îles néerlandaises des Antilles.

Un 777-300ER de Garuda Indonesia pour Jakarta


Un A320 Iberia Express vient de se poser et roule vers les portes Schengen.

Plaza de la Catedral - La Habana, un A330-303.

Un 777-300ER de Jet Airways. La compagnie indienne a déménagé son hub européen à AMS en rejoignant Skyteam (et a quitté BRU). Il y avait ce matin-là au moins 3 77W de Jet Airways, et beaucoup d'indiens dans le terminal.


Yakushima s'en va !

La bonne surprise de cette promenade, un A350-900 Singapore Airlines !


Encore un 777 Jet Airways

Au loin, un duo d'EasyJet


Après une bonne heure à déambuler dans le terminal, je décide de revenir vers ma porte.
Le 747 vers Los Angeles s'en va :





Me revoici donc, à l'issu de cette promenade, face à mon avion.

Voici les pilotes. Je suis plutôt surpris qu'ils ne soient que deux, alors que l'équipage fait dans la journée AMS-DMM-MCT-DMM avant de découcher.

Revoici notre batavo-berlinois PH-AOB qui s'apprête donc pour une escapade au Moyen-Orient. Notez qu'il porte l'ancienne livrée, la limite entre le bleu et le blanc restant droite au niveau du nez.

L'embarquement commence à l'heure. J'attendrai avant de monter à bord, je n'ai jamais compris cette frénésie pour embarquer alors que l'on va passer toute la journée serrés à bord.
De la nourrice on aperçoit un 777 de l'autre côté.

En route ! (Mauvaises troupes !)



Une vue du fuselage de notre Schtroumpf.

l'instant porte (de Brandebourg)

Accueil courtois en cabine. Je rejoins mon siège dans la deuxième cabine éco. Le vol étant prévu de jour, j'ai choisi une place derrière les ailes pour profiter du paysage.

J'en profite pour découvrir la cabine avec une pointe de déception : il s'agit de l'ancienne cabine A330, qui équipe vraisemblablement les modèles de la série -200, les -300, plus récents, ont un IFE Panasonic de qualité. Ici, il s'agit d'écrans de gameboy manipulables avec une télécommande assez peu ergonomique. En ce qui concerne les sièges, il s'agit (heureusement !) d'une configuration en 2-4-2. Les sièges, bien qu'anciens, sont relativement confortables, s'inclinent bien, et le pitch est correct. Je vous proposerai d'autres photos plus tard durant le vol.

Peu avant le pushback les consignes de sécurités sont diffusées sur les écrans. La vidéo est très originale, puisqu'il s'agit d'un dessin d'animation fait sur le thème des carreaux de faïences de la manufacture royale de Delft. Je connaissais les azulejos lisboètes, mais pas cette version batave. Cela mérite de mettre en valeur un symbole du patrimoine des Pays-Bas.


On repousse finalement avec 10mn de retard. Un 747, PH-BFN "City of Nairobi" est arrivé pendant l'embarquement sur une porte voisine de la notre. Celui-ci porte la nouvelle livrée.

Le roulage s'effectue alors que je suis du côté piste. Au loin, j'aperçois cet avion fantoche d'entraînement des pompiers

Un Embraer ostrogoth

Un 767-300ER de Delta

Notre heure de départ correspond au départ de nombreux long-courriers de KLM. Nous sommes entourés par trois 777-200ER de KLM, PH-BQM (Macchu Picchu), QC (Chichen Itza, aperçu tout à l'heure en porte) et QN (Nahanni National Park, au Canada).




Un plus petit Schtroumpf (mais toujours bien grand pour un Schtroumpf !)

Un A320 de Bulgaria Air

Un 777-300ER de KLM livrée Skyteam

KLM encore…

Vueling est aussi de la partie

C'est enfin à notre tour et l'on s'élance

Rotation !

De gauche à droite : un 757 de FedEx, un A340 de Surinam Airways, un 787 d'une compagnie non identifiée et un A330 de China Southern Airlines

Il y avait un second 777-300ER de Garuda Indonesia, après celui vu en porte.

Premier virage

On sort de la couche en prenant vers l'Est.

Je tente d'explorer l'IFE, mais la résolution de l'écran est si mauvaise que je n'ai pas envie de regarder un film dans ces conditions. De plus, les PNC passeront distribuer des écouteurs. Ceux de KLM sont très médiocres, le son est horrible et ils font mal aux oreilles. De toute façon je suis fatigué, je n'ai dormi que 2h la nuit précédente.
A côté de moi se trouve un pakistanais venant de visiter sa famille immigrée au Canada et repartant travailler à Dammam, en Arabie Saoudite. Il y a énormément d'indiens, de bengalis et de pakistanais dans le golfe, en Arabie Saoudite comme en Oman, faisant souvent les tâches les plus ingrates.
Ce brave pakistanais me proposera quelques chips puis je finis par m'assoupir. Malheureusement lui aussi, je m'en apercevrai à mes dépends !
Je me réveille quelque part au dessus de la République Tchèque. Le déjeuner s'approche.

Voici le plateau, carré et assez dense.

L'entrée est une salade de crudité en sauce. C'est comestible.

Je profite du paysage durant le déjeuner. Un vent de Sibérie souffle sur la bohème…

Pour le plat nous eûmes le choix traditionnel du chicken or pasta. Je prendrai les pâtes. Celles-ci s'avérèrent bonnes, pour des pâtes éco en avion j'entends bien.

Un aéroport dehors. Mais quel est-il ?

Une ville inconnue, probablement perdue au milieux des Carpathes. La géovision, trop large, ne m'a pas permis de l'identifier avec certitude en vol.

Après une dizaine de minutes de recherche sur Google Earth lors de la réalisation de ce FR, je peux vous annoncer qu'il s'agit de Banská Bystrica, une bourgade située en plein centre de la Slovaquie, connue (pas par moi !) pour son activité minière, en particuliers en métaux précieux. L'aéroport est appelé Aéroport de Sliač, et sert à l'armée slovaque mais aussi occasionnellement à quelques vols charters (35 000 passagers en 2015, similaire à Lannion ou Castres-Mazamet).

Revenons à nos moutons. Le plateau contient une petite boite en carton surprise, en plus de l'entrée, du plat et du dessert. A l'intérieur, des crackers

Du Beemster, un fromage néerlandais. Très goûtu, je le mangerai avec les crackers. Une bonne surprise !

Un semblant de beurre végétal non identifié. C'est absolument immonde, je n'en ai mis qu'un peu sur la pointe de mon couteau. Je ne sais pas qui peut aimer un truc pareil !

Et enfin le dessert. Il s'agit d'une mousse au chocolat framboise. C'est une très bonne surprise, elle est très bonne, bien chocolatée, le goût de la framboise est bien dosé et se marie très bien avec le chocolat.

Sur ce, je finis mon repas sur une bonne note. Une couche nuageuse apparaît et j'en profite pour me rendormir.
Une heure plus tard, on atteint enfin la Mer Noire. Voici la côte roumaine.

Au revoir Europe !

Les jours précédents le vol, j'ai regardé la route traversée et ce à quoi je pouvais m'attendre. Dans 80% du temps, la route suivie est la même qu'aujourd'hui : sortie de l'Europe sur la côte roumaine, Entrée en Turquie à l'Ouest de Samsun, traversée du, ou des Kurdistan(s) puis traversée de l'Irak le long de la rive gauche du Tigre. Autant dire que j'attendais avec beaucoup d'impatience le survol des paysages l'Anatolie. Mal m'en a pris, la Turquie était totalement recouverte d'une épaisse couche nuageuse, je n'ai strictement rien vu. Voici la seule photo que j'ai pu prendre, des montagnes au Kurdistan, turc ou irakien je ne sais pas vraiment. C'est toujours glacé comme en Slovaquie, heureusement que dans moins de deux heures je suis censé être dans un des pays les plus chauds du monde !

Au dessus de l'Irak nous avons droit à la seconde prestation du tronçon Amsterdam-Dammam. On a le choix entre une (mini)-pizza ou un truc sucré qui ne m'inspirait guère. La encore ce sera mangeable.

A la Santé des FRistes ! Voilà qui est rattrapé, j'avais oublié de faire la photo au moment du déjeuner.

On commence a réapercevoir le sol au sud de Bagdad, mais le soleil commence à décliner et une brume épaisse entoure l'Irak. Difficile de faire de belles photos, à fortiori à droite de l'appareil, face au soleil couchant à l'Ouest. Pas de photo de Chatt-el-Arab, la confluence et l'estuaire, entre le Tigre et l'Euphrate malheureusement.
On atteint peu après le Koweit et sa baie qui se pare d'or à cette heure.

La descente commence peu après l'entrée. Le meilleur moyen de faire des photos est de faire des éclipses d'aile, de sorte à cacher le soleil derrière celle-ci.

Lors de la descente nous perdons en luminosité, sans compte la brume, mélange d'air chaud venant du désert et chargée en sable et de condensation due à la mise en contact de celui-ci avec de l'air humide venant du golfe.

Il est l'heure du coucher du soleil


L'approche est constituée d'une vent arrière main gauche avant de faire demi-tour pour atterrir piste 34L. Dammam se situe à l'Est et je suis du bon côté pour en apercevoir les lumières.

En courte finale

Atterrissage puis roulage vers le terminal. Celui-ci fut folklorique, une fois présenté en porte le commandant prit la parole et indiqua que celle-ci avait changé. Nous avons alors fait un grand tour sur les taxiways pour revenir quasiment au même endroit… 15 minutes de perdues et beaucoup de kérosène aussi.

Nous voici en porte à Dammam. L'aéroport est nommé en honneur du roi Fahd, qui régna de 1982 à 2005 sur le pays.
On se gare à côté d'un A320 de Kuwait airways avec, au loin, Philippine Airlines prêt à ramener chez eux un grand nombre de travailleurs philippins.

A ce moment-là, vous vous apercevez que jusqu'alors, je ne m'étais pas levé de mon siège durant les 6 heures de vols qui nous séparent d'Amsterdam. Et pour cause ! Mon voisin de siège, qui descendait à Dammam, a dormi d'une seule traite jusqu'à l'atterrissage, sans que je puisse m'extirper de mon siège ! Il est alors grand temps, tandis que des agents de nettoyage montent à bord, d'explorer l'avion et de pouvoir soulager ma vessie. Un dernier obstacle malgré tout, avec une PNC cerbère peu collaborative nous invitant à rester assis durant le nettoyage. Dès qu'elle a le dos tourné, j'en profite pour m'échapper !

Les toilettes viennent d'être nettoyées.

Je ne m'attarde pas et je retourne m'asseoir. Voici ma place pour ce vol. Notez la têtière arrachée, qui l'était déjà lors de l'embarquement à Schiphol.

Air Arabia dans la nuit.

Au début de l'escale, un appel d'une PNC nous apprenait que nous allions embarquer des passagers pour Mascate… Je ne sais pas si KLM bénéficie d'une cinquième liberté sur DMM-MCT, mais absolument personne n'a embarqué ce soir là en classe économique, et c'est pas faute d'avoir vérifié. Il ne m'a pas semblé avoir d'autres personnes en business, d'ailleurs celle-ci n'avait pas l'air pleine lors du vol suivant.
Revoilà les consignes de sécurité de la manufacture royale de Delft, et c'est reparti !

Roulage…

…puis décollage, aurevoir Dammam !

La Lune est énorme !


vue de l'aéroport en vol :

Virage à droite pour faire un quasi-demi-tour et se diriger vers Oman. Le choix de ma place à droite, décevante lors du vol précédent tant nuageux, va prendre sur ce tronçon toute sa mesure.

Dammam est la principale ville d'Arabie Saoudite à donner sur le golfe. A ce titre, elle a une importance capitale pour l'économie du pays, car elle abrite un important port et le siège de nombreuses entreprises du secteur pétrolier. C'est d'ailleurs ce dernier point, avec la présence de nombreux expatriés, qui justifie la présence de plusieurs compagnies européennes, dont KLM.

En outre, Dammam (à droite) est reliée par un pont, que l'on aperçoit ci-dessous, à Bahrein (à gauche). Il s'agit de la chaussée du roi Fahd (encore lui !), longue de 25 km, financée par les saoudiens et construite à l'aide d'ingénieurs… néerlandais ! Au centre a été bâtie une île artificielle sur laquelle se situent les postes-frontières de deux pays.

On atteint ensuite Bahrein, royaume insulaire microscropique dont l'agglomération autour de sa capitale, Manama, occupe la moitié nord du pays. Les économies d'électricité n'étant pas une grande préoccupation dans le golfe, on peut bénéficier d'un très beau spectacle dans la nuit noire.



Nous quittâmes Bahrein pour passer au Nord du pays suivant, le Qatar. A priori KLM entre dans son espace aérien pour un vol au départ de l'Arabie Saoudite, malgré la brouille entre les deux monarchies et le blocus qui s'en suit.

Zoom sur Doha, la capitale située sur la côte Est.

Le spectacle nocturne est si beau que j'en oublierai presque que KLM nous offre une collation sur ce segment, composé d'un sandwich et d'une boisson. A cette heure tardive, je me contenterai d'eau.

Zoom sur le sandwich. Il devait d'agir de quelque chose comme du jambon de dinde. C'était mangeable.

Comme je n'ai pas de voisin et que l'avion n'est rempli qu'au tiers, je peux plus aisément me promener. Voici la cabine a ce stade du vol :

Je retourne néanmoins à mon siège car Abou Dhabi pointe ses lumières à tribord. Nous passons probablement à la verticale de l'aéroport. On aperçoit ici le centre-ville sur l'île d'Abou Dhabi

En zoomant sur la partie Nord-Ouest, on peut nettement apercevoir la Marina (sur l'île artificielle à droite), et derrière l'Emirates Palace, un des plus luxueux hôtel des émirats, puis, au fond, le palais présidentiel, où réside l'émir d'Abou Dhabi, également président des Emirats Arabes Unis. En cours de finition, il s'agit d'un des plus grands palais présidentiels au monde.

Une vue générale

A ce moment-là, j'en profite pour me diriger de l'autre côté de l'avion, où l'on peut deviner les lumières de Dubaï au loin.

Le vol se poursuit sans encombre au dessus d'Al Aïn

On franchit les montagnes et l'on atteint Mascate, ou du moins sa banlieue Ouest.

Puisque nous arrivons par l'Ouest et que ce sont les pistes 26 qui sont en service, nous prenons une vent arrière le long de la côte jusqu'au large du centre-ville, d'où nous faisons demi-tour pour nous aligner.

Mascate est une ville tout en longueur bâtie le long de la Sultan Qaboos Street, qui parcourt la ville d'Est en Ouest. A l'Ouest sont situés l'aéroport et les quartiers les plus récents. Le relief y est plat, il y a beaucoup d'habitations.

L'Est constitue le coeur historique de Mascate et son port de Matrah (la petite baie en bas à gauche). Autour du palais royal (tout à gauche) entouré de montagnes, le bâti y est plus épars.


On se pose. Le commandant prend la parole et nous prévient d'un long, très long roulage jusqu'à notre point de stationnement. L'aéroport de Mascate est en travaux, début Mars le nouveau terminal n'avait pas encore été inauguré. Nous avons perdu au moins 20 mn à rouler.
Un 737 de la compagnie indienne Jet Airways

On finit par s'immobiliser au large.

Le débarquement est rapide puisque les deux tiers de l'avion sont vides.
Malgré l'heure tardive, Mascate nous offre un bain de chaleur à la sortie de l'avion. Songez au froid Nancéien dont je vous parlais en début de récit…

Le réacteur General Electric. Il a bien travaillé aujourd'hui.

Un 737 de la compagnie nationale, Oman Air

L'avant du PH-AOB, notre A330

On dit Au revoir à l'avion et l'on se dirige vers le paxbus.


L'arrivée s'est faite par l'ancien terminal de Mascate, que j'aurai l'occasion d'utiliser pour le vol retour et donc que je reporterai lors du prochain FR. A l'arrivée, je n'ai pas voulu prendre de photo, n'ayant pas encore mon visa et entrant pour la première fois en Oman, je n'ai pas voulu prendre de risques.
L'arrivée est quelque peu bordélique. On entre dans une salle assez basse de plafond. A droite se trouvent les files de la PAF pour les Omanais et autres citoyens de pays du conseil de coopération du Golfe. Les autres sont invités à aller tout droit. Il faut faire une bonne vingtaine de minutes de queue pour atteindre un bureau de change, où l'on est invité à changer ses euros en rials omanais, et surtout à acheter un visa. Cette procédure n'est plus en vigueur aujourd'hui, car parallèlement à l'ouverture du nouveau terminal, Oman a mis en place une procédure de visa en ligne a faire et payer obligatoirement avant le départ. Début Mars, il fallait le payer à l'arrivée (55€ pour le visa de tourisme, valable pour les citoyens de la plupart des pays du monde, sauf la majorité des pays d'Afrique et certains pays d'Asie).
Cela prend du temps, car il n'y a que deux guichets, de deux bureaux de change différents. Une fois cela fait, il faut aller à la PAF en tant que telle, avec une sorte de ticket de caisse prouvant que l'on a payé le visa. Là encore, comptez une vingtaine de minutes d'attente. Le passage auprès du PAFman qui tamponne votre passeport est assez rapide.
La salle de récupération des bagages est au bout d'un couloir. Celle-ci est foutraque, car la plupart des valises du vol KLM, arrivées il y a un certain temps, ont été placées au milieu de la salle hors des tapis par des agents pour faire de la place pour d'autres vols. Il était temps d'inaugurer le nouveau terminal, celui-là arrivant à saturation.
Le parcours du combattant n'est pas fini car il faut ensuite passer la valise par une sorte de PIF pour sortir de l'aéroport. La récupération de la voiture de location n'est pas non plus rapide, mais ça c'est une autre histoire.
Merci pour ce report, très détaillé agréable à suivre !
Un vol et un tarif très correct, dommage que l'IFE est d'un autre âge et que les hôtesses n'étaient pas tout à fait investies.
La majorité des passagers semblent sortis à Muscat plutôt que Dammam ou l'arrivée semble avoir été chaotique entre la nouvelle porte pour votre avion et la lenteur pour les formalités...Combien de temps entre l'atterrissage et la sortie de l'aéroport ?
A bientôt !
Merci pour le commentaire.
Je dirai que les deux-tiers des passagers descendaient à Dammam, ou peut être un peu moins, de l'ordre de 60%. Je pense qu'à l'arrivée la lenteur n'est pas tant due au nombre de pax venant du vol KLM, mais des deux étapes, achat du visa puis passage de la PAF, pour sortir. Au final, il a fallu compter plus d'une heure entre l'atterrissage et la sortie du circuit, et environ deux heures en comptant la récupération de la voiture de location. Ce fut long, je pense qu'avec la nouvelle procédure de visa on peut gagner 15 mn.
Merci pour ce très bon FR,
L'affaire du chapeau de paille est assez marrante mais symbolise aussia psychose de certains^^
Laisser Nancy sous la neige avant de profiter de températures 30 degrés plus chaude reste toujours agréable et symbolise un tel dépaysement!
Très beau spotting à AMS avec beaucoup de "smurfs" et leur belle livrée.
Garuda reste de son côté rare en Europe et c'est une chance de le photographier car seulement visible à AMS et LHR.
A bord le catering reste correct même si la pizza reste réduite pour la deuxième prestation.
Bon week end et à bientôt!
Merci Benoît pour le commentaire. Au passage je t'aurais fait une dédicace si j'avais pris de Stanislas Leczinski en photo. mais ce jour là je ne me suis pas attardé en centre-ville et je me suis contenté de la gare.
Il me semble qu'il y avait deux 77W de Garuda à Schiphol ce matin-là, l'un en porte et l'autre au large assez loin vers les cargos je crois qu'on l'aperçoit sur une photo lors du décollage.
Merci de ce FR vers une destination que j'apprécie beaucoup.
Vol classique plutot agréable mais sans investissement des PNC qui , souvent chez KLM, font la différence. Le catering st complet et semble bon pour de l'eco. Le point faible est cette cabine datée qui s'il est reste confortbale n'offre pas un IFE de qualité et donne un look ancien à l'ensemble.
Merci pour le commentaire.
Je ne me serais pas plaint de la même manière pour un vol de nuit où l'IFE est moins utile, mais là un "vrai" écran n'aurait pas été de trop. Heureusement que par intermittence l'IFE naturel s'est révélé plaisant.
Bonjour et merci pour ce report très complet, impressionnant les agents mal lunés à Findel... il faudrait qu'il fasse un tour à AUH ça bip de partout tout le monde n'en na rien à faire...
De belles photo du trafique @AMS
Concernant KLM la cabine fait un peu dinosaure pour une legacy européenne, le catering est un peu sabré mais reste acceptable pour un vol de cette durée la petite pizza remonte le niveau avant l’atterrissage a Damman.
Bon vols !
Merci pour le commentaire.
A bientôt !
Merci pour le partage !
Etes vous vraiment sûr que les équipages font AMS DMM MCT DMM ? De mémoire, c'est à MCT que le changement d'équipage a lieu. Mais après tout peut changer.
L'ensemble des prestations me paraît tout à fait adéquat, dommage que les PNC n'aient pas été plus impliqués que ça.
A bientôt !
En fait, j'ai constaté cela au retour : tous les PNC ont débarqué à Dammam après le court vol depuis Mascat, à l'exception notable d'une hôtesse (je ne sais pas trop pourquoi elle), ce qui me fait dire qu'ils ont fait AMS-DMM-MCT-DMM dans la journée. Je suis bien d'accord que c'est idiot, car Mascat est nettement plus agréable pour des européens que Dammam. La seule explication que j'ai à apporter c'est que cela permet de minimiser le parcours pour le retour de nuit, plus fatiguant.
Merci pour ce FR.
Je suis surpris que KL fasse découcher ses équipages en Arabie Saoudite plutot qu'à Oman, pays nettement plus sympathique.
Lors d'une discussion avec un MNC KL j'avais appris que les vols vers DMM étaient détestés des équipages, notamment des hôtesses qui se faisaient harceler.
Ca explique peut etre leur attitude mons agréable que d'habitude.
Catering correct et en bonne quantité.
Tarif imbattable quoiqu'il en soit
Merci pour le commentaire.
Peut-être est-ce effectivement une stratégie de défense que d'être froid et distant avec les passagers, cela permet de minimiser le contact avec eux, mais c'est bien dommage. N'ayant pas pris de compagnie du golfe je ne sais pas si c'est la même chose chez eux. En tout cas c'est certain que, même si techniquement on ne peut rien reprocher aux PNC dans le service, je n'ai pas senti de franche motivation et d'enthousiasme de leur part. Je n'ai pas précisé mais il devait y avoir quelque chose comme deux stewards et cinq ou six hôtesses.
Merci pour ce FR trés complets.
L'Ife est un peu daté , bien dommage.
Je trouve le catering à l'air vraiment bon et copieux.
Un équipage pas trop impliqué ,jamais trés agréable.
A bientôt.
Merci pour le com' ! :-)
Bonjour, merci beaucoup pour le debrief de votre vol très précis , qui m'aide beaucoup étant craintive en vol... :-(
je vais effectuer ce même trajet la semaine prochaine, avec un acheminement depuis Bâle sur l'E190 de Cityhopper , puis l'A332 de KLM pour le AMS - MCT.
Un peu inquiète pour le PNC, j'espère qu'ils seront "ouverts " pour me rassurer quand j'en aurais besoin , l'IFE pour moi est secondaire , tant qu'il n'y a pas de turbulences !