Avis du vol entre Bangkok et Singapore en classe Economique avec Singapore Airlines

Bonjour,
voici le deuxième chapitre de mon voyage de retour vers la France. Il s'agit d'une série de 5 vols sur 3 différentes compagnies, 2 classes de voyages, et 5 appareils différents. Il vous fera visiter 6 aéroports.

Voici le Routing complet :
- CNX-BKK : Thai Airways - Boeing 777-300ER - Economy Class
- BKK-SIN : Singapore Airlines - Airbus A330-300 - Economy Class ( vous êtes ici )
- SIN-IST : Singapore Airlines - Boeing 777-200ER - Business Class
- IST- WAW : à suivre
- WAW-CDG: à suivre
Arrivée à l'aéroport :
Après une nuit à Bangkok et un taxi qui me dépose à l'étage des départs, je m'empare d'un chariot et contemple mon bardas qui va me suivre jusqu'à Paris. 50kg + mon sac à dos. Je m'empresse d'aller à l'enregistrement pour que mes bagages aillent jusqu'à Singapour (SIN) comme indiqué sur mon billet. Mes deux prochains vols se feront sur Singapore Airlines à moins de 48h d'intervalle mais sont achetés séparément. Cette information aura son importance au prochain segment, vous comprendrez l'astuce…
Seuls mes baggages sont à l'échelle puisque le plan affiché est bien trompeur sur la taille réelle du terminal.

L'agent d'enregistrement appose à nouveau un tag " heavy" sur mon baggage principal et imprime le billet. Elle me donne également une carte indiquant l'emplacement du lounge Silver Kris.
Connaissant les embouteillages à l'émigration et à la sécurité ( il me faudra 40 min pour en venir à bout ), je ne traine pas et cherche à passer Airside.
Ma porte est D7, je vais donc aller à droite après l'immense installation culturelle/religieuse, immanquable pour les passagers. Je ne comprend pas la signalisation, Il y a à la fois des portes "D" à gauche et à droite. Pourquoi ne pas avoir renommé les portes selon leur emplacement réel : A,B,C et D à gauche, et E,F,G et H à droite ?

j'ai vu les passagers plus généreux…. Vous pouvez lire quelques informations sur Vishnu et ses potes, ici.

Il est temps d'aller au lounge, je traverse donc la galerie marchande : je préfère regarder l'enveloppe et la structure légère du bâtiment plutôt que les marques de luxe qui défilent.
Toujours plaisant ces surfaces courbes face à la rigueur aéroportuaire :

Il faut descendre d'un étage pour accéder aux portes D:

C'est la première fois que je vois la pluie depuis plus de 2 mois. Le jour du départ, c'est un signe.

Je m'avance donc vers le lounge pour me consoler du temps gris : j'espère y sentir une atmosphère un peu plus chaleureuse…

Le lounge Singapore Airlines/SilverKrys/Star Alliance Gold à l'aéroport de Bangkok :
L'accueil aux couleurs pastels est une très bonne entrée en matière, l'agent scanne mon billet et je rentre :

Le lounge est quasiment vide ( je suis très en avance ). C'est un grand espace en deux parties de tailles égales séparé par un bar. En entrant sur la gauche on trouve la majorité des sièges. Au fond , l'espace de restauration. Sur la deuxième image, vous pouvez voir des "micro-alcoves", c'est dans l'une d'elle que je vais m'installer.

Je m'installe au bar et commence à parler aux employés du lounge : ils semblent ravi de me proposer un cocktail signature. Je demande alors au barman lequel est son favori et il répond que le Grape Fia à sa faveur. Ça tombe bien : j'apprécie les cocktails à base de Gin. Il est décrit ainsi : a gin-based cocktail infused with fresh grapes and lime juice. Such a good choice for grape lovers.

5 petites minutes plus tard je reviens à mon fauteuil avec le cocktail et de quoi me sustenter. Je choisi le mélange des cultures: spaghettis bolognaise et une salade de papaye épicée - Som Tam : ส้มตำ . Nous sommes bien en Thaïlande et le Som Tam est tout à fait correct. Le cocktail à une robe très flashy, il a cependant un goût très délicat.

Je m'installe tranquillement et m'occupe de choses et d'autres sur mon ordinateur. J'en profite pour recharger mon téléphone puisqu'il ne faudrait pas qu'il tombe en rade pendant le vol : pas de flight-report à l'horizon. je retourne au bar et remarque une machine à café digne de ce nom : je commande un cappuccino et l'agrémente de pates de fruits et d'un morceau de gateau au chocolat.

Je jette un oeil dehors, il pleut toujours. C'est dommage que les espaces extérieurs soient presque exclusivement cachés des passagers.

Il est l'heure d'embarquer : la porte est juste en face.
Le vol Bangkok-Singapour:
Je spotte une belle brochette KZ/BA/*A/CX/LX/MH juste avant l'embarquement:

En embarquant, un chariot est installé dans le jet-bridge pour y choisir des journaux et des écouteurs intra-auriculaires. Ces derniers, en sachet, seront très utiles ( voir plus loin dans le report ).

Voici mon siège, le 59K et ses deux hublots. Cette fois ci, pas de coussins.

Les autres passagers embarquent 5 minutes après moi, j'en profite pour prendre quelques photos de la cabine :

Le magazine de la compagnie met Paris à l'honneur : en fait, il s'agira d'une double page seulement.

je n'avais pas volé sur Singapore Airlines depuis 3 ans. Les consignes de sécurité sont donc nouvelles pour moi. Quelle plaisante surprise…!

Devant moi, l'IFE me propose un choix de langue singulier : Français ou Anglais. Je me demande toujours si le choix de la langue est en lien avec la nationalité du passager qui s'assoit à sa place attitrée. A quand un message personnalisé? ( Bonjour M.XXXX, bienvenue a nouveau chez Singapore Airlines, Ils s'est écoulé XXX jours depuis votre dernier voyage sur notre compagnie. ) Nous ne sommes pas encore parti mais je m'attaque au plus important : faire le meilleur score sur le Tetris en ligne. Je note mon numéro de siège sur le high score. Je dois faire "pause" plusieurs fois pour attraper un Oshibori chaud puis le redonner au Stewart.

Nous sommes tracté comme ce 777-300ER de Eva Air, quelques minutes sur le taxiway et nous voilà en vol :

Problème technique sur l'IFE, je branche mon téléphone sur la prise USB, le système reconnaît l'appareil comme un iPod et freeze quand je débranche le cable. J'ai du rebrancher le cable 5 à 6 fois pour faire disparaitre ce message. J'ai même pensé à appeler une hôtesse pour remettre à zéro le système.

Voici donc les fameux écouteurs. De qualité moyenne, ils viennent par contre avec plusieurs tailles d'embouts et surtout la fameuse double prise jack. Cela permet donc de brancher son propre casque. J'avais un adaptateur dans mon sac mais l'idée de le proposer à l'ensemble des passagers est tout à fait remarquable. N'oublions pas qu'un adaptateur de ce genre se vend facilement 10$ dans les boutiques d'aéroport.

Voici le plateau repas. J'avais été épaté par la qualité proposée par Singapore Airlines lors de mes précédents vols. Encore une fois, cela est tout à fait acceptable pour ce court vol. Des "glass noodle" en entrée, un แกงเขียว au poulet ( kaeng khiao wan gai/ curry vert sucré au poulet ) , ainsi que quelques fruits confis en dessert. Le plat principal manque légèrement d'épices, j'aurait aimé un sachet de curry pour rajouter un peu de saveur ( Asiana Airlines propose bien un tube d'épices au Gochujang pour le Bibimbap ). Je prend également un café. Notez la présence des couverts en métal : la seule manière d'apprécier la nourriture en avion. Je regarde The Foreigner avec Jackie Chan : le genre de mauvais film que je regarde uniquement en avion.

Le lieu d'aisance propose eau de toilette, crème pour les mains et bain de bouche. Brosses à dents et peignes sont cachés dans le petit tiroir.

C'est l'heure de l'approche sur SIN : les iles artificielles et armadas de bateaux sont typiques de l'endroit. J'apprécie beaucoup la trainée laissée par les Winglet de l'A330.

Approche finale : je spotte un A350 bien seul sur un parking éloigné, son grand frère l'A380 est lui aussi à l'écart.

Le touchdown de notre appareil. A Singapour le traffic est incessant : j'aperçois un avion qui décolle sur une autre piste. On désembarque très rapidement.

Une dernière photo du zinc avant de vraiment entrer dans le terminal : les vitres sont ultra tintés.

J'aperçois la signalisation pour le butterfly garden, je décide de m'y rendre rapidement. Bien que l'idée soit bonne, j'y reste à peine 2 minutes. Sans doute ai-je une passion limitée pour les papillons.

Enfin, j'arrive dans la zone internationale, au niveau des transferts. Je décide d'aller au bureau desdits transfert au lieu d'aller récupérer mes baggages…. La suite au prochain flight-report.