Avis du vol entre London et Frankfurt en classe Economique avec Lufthansa

Voici le retour du day trip à Londres. Si vous n'avez pas suivi, je vous conseille d'aller faire un tour sur le FR du début de ce périple. ^^
1° BSL - LCY, RJ100, LX
2° LHR - FRA, A319, LH (Vous êtes ici)
3° FRA - BSL, CRJ700, CL pour LH
Après ce passage éclair à Londres, il est déjà temps de repartir sur Heathrow.
Avant de passer au vol à proprement parler, je vous propose un très léger bonus touristique :
Hall principal du Musée d'Histoire Naturelle. Assez théâtral.

Et voici une dédicace spéciale que je ne pouvais m'abstenir de publier ici :) .

Pour arriver à LHR, il y a principalement 3 moyens de transports à disposition. Le taxi, le Heathrow Express à partir de Paddington ou la Piccadilly Line du métro londonien. C'est cette dernière option que j'ai choisie.

Petit comparatif : L'aller-simple d'une durée de 15 minutes avec l'Heathrow Express vous coûtera la bagatelle de £20 et 45 minutes de métro vous en coûteront un peu moins de £9, tout en sachant que ce prix équivaut à une Travelcard 1 day off-peak zones 1 to 6. Comprenez par là que pour cette sommme modique, vous voyagerez comme bon vous semble dans le grand Londres durant une journée entière. Pour moi, le calcul est vite fait.
Arrivée au terminal 1 de LHR et première mauvaise surprise. Les comptoirs Lufthansa ont déménagé de la rangée B à la rangée J, relégués au fin fond de la zone d'enregistrement.
A nouveau je retire mes BPs à une borne automatique. J'avais déjà effectué l'enregistrement en ligne la veille pour me permettre de choisir mes sièges.

Les BPs délivrés.

Direction la sécurité. Et là, c'est le drame? Malgré le fait qu'il n'y ait aucune (!!!) personne devant moi, le passage prendra une éternité. Premièrement, le cerbère en charge de la répartition des flux exigera que j'efface sous ses yeux les photos que j'ai prise de la zone en question. Deuxièmement, le détecteur de métaux sonnera à cause de mes chaussures, chose qui n'arrive jamais. Mon élan est freiné sec et j'aurai droit à :
- Un palpage corporel complet et très appuyé.
- Un passage du détecteur de métaux portable sur le moindre centimètre carré de mon corps.
- Une fouille antidrogue de mon bagage à main.
Il va sans dire que j'ai répondu la réponse la plus négative possible au questionnaire de satisfaction proposé au sortir de cette épreuve.
Arrivé airside. Voici une photo d'une des zones d'attente bordée de boutiques en tous genres, où j'ai passé 30 minutes à commencer la rédaction de ce FR. Je trouve l'esthétique de ce terminal vraiment ratée.

Le temps passe, l'heure d'embarquement arrive et toujours aucune porte n'est affichée sur les écrans. Ca sent fort le retard… Finalement, 10 minutes après le début supposé de l'embarquement, le retard effectif est affiché.

En se dirigeant vers la porte d'embarquement, UNE photo de spotting ^^

Le LH s'avèrera être notre appareil.
Je ne pensais pas qu'un accès aux gates pouvait être aussi moche… Le terminal 1 de Heathrow accuse vraiment son âge.
Le couloir pour accéder à la porte 21A (moche) :

Pour déboucher sur une énième salle d'attente (moche) :

D'où nous avons tout de même une vue sur notre avion.

Le voisin, un CRJ900 d'Eurowings, repousse.

Pendant qu'un A380 SQ passe au loin.

Avec 20 minutes de retard sur l'horaire, l'embarquement commence

La passerelle semble tout droit sortie de 2001 : L'Odyssée de l'Espace.

Cet A319 est équipé de la NEK.
Je trouve les sièges, que bien des mauvaises langues rechignent, passables pour un vol allant jusqu'à 2 heures.

Le pitch.

Nous repoussons avec 20 minutes de retard. Ceci est dû à l'arrivée tardive de l'appareil, incombé au manque de slots d'atterrissage disponibles à LHR. Après 15 minutes de taxiing se laisse spotter cette compagnie qui m'était inconnue.

Puis alignement et légère attente du top départ.
BA world, c'est ici.

Après nous décollera Air New Zeland à destination d'Auckland via LAX. Je plains les pax Y qui vont se taper l'intégralité du trajet^^

Décollage et rapide atteinte de l'altitude de croisière. Je peux ENFIN vous faire une photo de winglet ;)

Arrive la collation. Comme toujours chez LH, le solide vient avant le liquide. Il s'agit d'un gâteau aux abricots relativement bon.

Et bien sûr, qui dit vol LH dit Warsteiner :D .

Anecdote marrante, un jeune de 19-20 ans (vraisemblablement habitué aux low cost) assis en 11C voulait payer sa boisson à la PNC. Celle-ci lui a gentiment rétorqué que tout le service était gratuit à bord, et lui à même proposé une bière en plus du jus d'orange précédemment commandé :D .
Le vol est court, et nous approchons déjà FRA. Aujourd'hui est un jour faste, car pour la première fois je vais atterrir sur la nouvelle piste depuis l'ouest, chose qui ne m'était encore jamais arrivée. Le roulage s'en trouve réduit car il n'y plus besoin de la remonter après l'atterrissage.
Bienvenue à LH World.

Fait rarissime, nous allons directement nous parquer en porte. A côté de nous se trouvent un collègue ainsi que Air China.

Comme il se doit, débarquement au terminal non-Schengen.

Puisque mon vol suivant (ainsi que le salon) se trouvent en zone A, je vais dès à présent apprécier toute la logique de conception de FRA…
Pour commencer, passage à l'immigration heureusement déserte.

Il faut ensuite arpenter un long couloir.

Puis, summum de la c****rie, repasser par la sécurité (je vous fais grâce des détails), dont les files sont gérées par un incompétent notoire.

Pour enfin emprunter cet interminable tunnel reliant les zones A et B.

Et au final, le havre de paix est annoncé :) . (Pour information, j'ai débarqué de l'A319 à 17h50).