Avis du vol entre Venice et Geneva en classe Economique avec Darwin

Ciao a tutti !
Avant tout, je tiens à vous remercier encore une fois pour les commentaires très positifs que certains d'entre vous ont eu la gentillesse de poster sur mon précédent FR. Cela donne un bon feedback et motive à poursuivre l'aventure, chose qui demande un investissement certain à chaque rédaction de nouveau FR.
Après 2 jours passés à Venise parmi les hordes de touristes français et chinois, me voici sur le chemin du retour. Bien que je sois arrivé par un temps plus que maussade (cf vol GVA-VCE), les nuages ont laissé place à un ciel bleu agrémenté d'une légère brume ça et là.
Ayant choisi le déplacement en bus jusqu'au centre-ville lors du voyage aller, je décide de prendre le bateau pour le retour. Bien que le tarif de l'aller-simple soit plus élevé (14? contre 6? pour le bus), le trajet est des plus reposants et permet un spotting intéressant aux abords de l'aéroport. Cependant il faut se placer du bon côté du bateau et être très réactif. Comme le témoigne la photo ci-après, je n'ai pas été très brillant sur ce coup…

Malgré ce cliché désastreux, je peux vous affirmer qu'il s'agit d'un A321 SU ;)
Un fois arrivé à bon port, le débarquement se fait aux abords du terminal principal.
Le long du chemin couvert qui y mène est placardée à intervalles réguliers une publicité critiquant l'administration italienne. Il est fait état du retard pris pour la construction d'un transport hectométrique entre le terminal et le débarcadère. Si l'on croit ce qui est écrit, le projet était prêt pour réalisation en 2003? Fin 2012, je vous assure qu'il n'y a toujours pas l'ombre de travaux :D. Quoiqu'il en soit, ce projet confère au luxe et n'est pas vraiment indispensable car le temps de marche nécessaire est de 5 minutes porte à porte.

Arrivée devant le terminal. L'allure extérieure du bâtiment n'est pas terrible, et il faut emprunter des escalators pour accéder à l'étage des départs.
Voici le tableau des départs. On se croirait à CDG ;)

Direction le comptoir d'enregistrement, où une petite file d'attente est déjà formée.

Ici, la sous-traitance du service au sol est confiée à Aviapartner. A la différence de GVA, un comptoir est dédié au vol pour Genève.
On peut y voir les différents partages de code affichés en alternance :

Il faudra 20 minutes à la préposée pour enregistrer tout ce beau monde, soit une petite dizaine de personnes. Piètre performance. On pourrait presque penser que le rythme de l'administration italienne dépeint sur d'autres compagnies privées ;)
Encore une fois, un tag spécial est apposé sur mon bagage à main pour qu'il fasse le trajet en soute.

Passage de la sécurité en 5 minutes, malgré la confusion apparente qui y règne.

Puis vient la grande surprise de cet aéroport : le hall airside Schengen. Vaste, lumineux, il donne une impression de volume. De plus, une mezzanine avec quelques bars et boutiques permet un meilleur point de vue pour spotter à travers les larges et immaculées baies vitrées.

Voici donc un éventail non-exhaustif de ce qui se trouvait sur le tarmac en ce début d'après-midi :
E175 Alitalia

Boeing 767 Delta

E195 Air Dolomiti au contact

Embraer AZ, Boeing 737 Air Berlin et ATR42 Swiftair

Boeing 737 CSA

747 Delta

Lui se laisse plus facilement tirer le portrait maintenant ;)

E190 KLM en livrée Skyteam très réussie.

A343 Emirates, avant qu'il ne sorte du champ.

Pushback de l'Air Dolomiti.

Et qui pointe le bout de son nez alors que l'embarquement est censé commencer dans 5 minutes ?

Du fait ce cette arrivée tardive, la porte d'embarquement ouvrira avec 15 minutes de retard sur l'horaire planifié.

A noter que le personnel en porte est le même que celui du check-in, ce qui n'était pas le cas à GVA. Evidemment le paxbus nous attend sur le tarmac.
Les documents de voyage :

Le bus nous dépose au pied de notre avion sous une lumière rasante. Il s'agira aujourd'hui du HB-IYD.

A côté est stationné un Dash DHC-8 Air Berlin.

Retour à notre Saab 2000. Le diamètre de l'hélice est impressionnant.

Prêt à embarquer !

Equipage différent du vol aller. De nouveau, l'accueil est très aimable.
Comme promis, voici plus de détails de la cabine. Les trois premiers rangs sont consacrés à la Premium Economy et leurs sièges arborent un repose-tête siglé Darwin. Les publicités ont quant à elles disparu du reste des sièges.

Les fauteuils sont fidèles à eux-mêmes. On remarque les reliques de la glorieuse époque des vols fumeurs encastrées dans les accoudoirs. La taille des hublots m'a aussi semblé supérieure à la moyenne.

Ils disposent même de repose-pieds escamotables !

Les coffres à bagages sont de taille restreinte et disposés uniquement du côté droit. L'éclairage de la cabine y est intégré de façon à ce que leur intérieur soit illuminé ! Je n'ai pas souvenir d'un tel détail à bord d'autres avions.

Mon voisin de gauche pour ce vol. Il sera des plus calmes malgré sa proximité mais par contre encombrant lors des prises de vues aériennes…

Petit coup d'oeil au cockpit avant la fermeture des portes.

On démarre les moteurs et commence le roulage. Message d'accueil trilingue de la PNC (Italien, Français et Anglais).
Le taux de remplissage de l'appareil est semblable à l'aller. 32 pax.
On décolle vers l'est après avoir laissé passer LH.

Virage à 180 degrés sur la droite, puis survol d'une île longiligne. (saraoutou help me ;) )

Puis la côte arrive.

Le signal Attachez vos ceintures s'éteint. J'en profite pour aller visiter les toilettes pendant que la PNC prépare le trolley pour la collation.
Les place est limitée, mais ces WC sont immaculés et parfumés.

Chose appréciable, un petit hublot donne de la luminosité dans cet espace confiné. Un bouton d'appel PNC est aussi présent pour qui voudrait se faire servir sur le trône :D

Retour à mon siège. Le service vient de débuter et est effectué avec brio. Concernant la collation, le sandwich reste le même en tous points. Darwin doit avoir un espion sur FR, car il a entendu les critiques de Kilmarnock et Leadership ;)

Dans ce verre estampillé Darwin se trouve un jus d'ananas.
Nous poursuivons notre route au-dessus du Lac de Garde.

Peu après, un deuxième service de sandwich est proposé, mais sans refill (j'en vois déjà qui commencent à envisager de tester cette compagnie :D).

Les Alpes arrivent et les premiers nuages apparaissent.

Une fois celles-ci passées ne reste plus qu'une mer moutonneuse. Il y a eu inversion météorologique entre GVA et VCE…

La descente sur GVA commence, et nous arrivons sous la couche nuageuse aux abords du Léman.

L'approche se fera de manière traditionnelle.

Atterrissage sans encombres et parking au satellite D. Excellent point qui nous évitera le paxbus. L'équipage nous souhaitera un bon séjour sur place, et la PNC tiendra une corbeille de bonbons à disposition des pax.
A côté de nous se trouve une vielle connaissance ;)

Sorti de l'aéroport en 5 minutes, je me dirige vers la gare où je prendrai l'ICN (précision pour flyingjapans ;) ) pour rentrer chez moi.