Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

AFR

AF - Air France

Vol effectué le 07 décembre 2017
AF1263
12:40 02h 30m 15:10
Appareil Airbus A321
Classe Economique
Siege 6A
marathon
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Ce retour d’ARN devait initialement être un banal vol AF1063 le vendredi précédent, et j’avais choisi à l’avance le siège 4F : au hublot parce qu’il y a toujours quelque chose à voir dehors au moins au sol, et à droite parce qu’à cette saison, la notion de contre-jour n’a pas de pertinence en raison de la nuit.


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Là-dessus, pour des raisons explicitées en fin de récit, je change ma réservation pour ce vol en début d’après-midi. Vous auriez pu imaginer qu’AF me place au hublot, selon ma préférence indiquée dans mon profil ?
Non bien sûr, quand un PAX est FB-Plat, c'est un grand garçon capable de se débrouiller tout seul, et notamment de vérifier avant l’OLCI où est son siège. On peut donc le mettre n’importe où, par exemple au couloir. Heureusement, il restait le siège 6A (mon favori) et deux autres sièges à droite.


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Je vous fais grâce du trajet en Arlanda Express, maintes fois décrit par votre serviteur, pour arriver au Terminal 2


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… et commencer par déposer des bagages en soute


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Je n’ai pas bien compris la valeur ajoutée de l’employée qui d’un geste m’a intimé d’attendre qu’elle ait traité je ne sais quoi avec ces PAX.


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Cette fois-ci, l’employé au comptoir Skypriority est disponible et serviable, et me laisse obligeamment immortaliser mes bagages. Le sac à dos vert ne contient que des vêtements en vrac ; il aurait pu à la rigueur être tassé dans la valise qui n’aurait pas dépassé 23 kg pour autant, ou être transporté en bagage à main, mais j’ai décidé d’utiliser pour la première fois le privilège FB Elite d’un deuxième bagage en soute.


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Après m’être allégé d’environ vingt kilos, demi-tour le long des comptoirs vides de BA


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Puis le long de l’accès presque aussi vide au PIF


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… pour aller faire un incontournable tour au Terminal 3


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Il y a des décorations de Noël qui gênent un peu, mais on arrive quand même à prendre des photos


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Ce sont moins les décorations de Noël que la météo franchement pourrie qui gêne le spotting. J’ai fini par retenir que SAS a des A320neo


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… et aussi des 737, 800 et 700 respectivement ici


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ATR72 SAS de l’autre côté


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Dans le passé, j’ai qualifié de Bae ATP le jet privé au fond à gauche, mais à droite c’en est bien un


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La météo se dégrade et ce n’est qu’a posteriori que j’ai identifié à droite G-DHKK, le 757 DHL en livrée spéciale « Hair Force One » avec le portrait de James May sur la dérive.


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Le spotting ayant atteint ses limites ce jour-ci (c’est le milieu de la journée, mais ça ne saute pas aux yeux), je passe sans attente ni problème particulier le PIF, pour arriver à cette boutique.


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Ce jour-là, pour les amateurs de saumon fumé non tranché, il y a un avant…


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… et un après mon passage, à l’approche des fêtes de Noël.


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Incroyable : l’A321 AF est déjà là !


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Il y a aussi un jumeau britannique


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Passage d’un 737 SAS très flou, mais j’ai conservé cette photo à cause de la chirurgie esthétique effectuée sur le nez, qui n’est pas de la même couleur que le reste de la carlingue.


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A la porte 67, rien de changé


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En revanche, à la porte voisine, des portillons d’auto-scan des BP ont fait leur apparition.


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Auto-scan ou pas, ça, ça n’a pas changé.


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J’ai encore largement le temps d’aller me restaurer au salon


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Non, ceci n’est pas une cage pour voleurs de cadeaux de Noël au pied de l’arbre


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En contournant ce bar-restaurant qui est désert à cette heure-ci


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Accueil cordial par le cerbère, dont le comptoir est en face de ce présentoir à presse quotidienne ; celle qui est française est une impression spécifique marquée « Offerte par Air France ».


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Le salon est assez désert


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Décoration de saison


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Au buffet, il y a ces traditionnels cubes de pomme de terre rissolés


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Ces jours-ci, il ne faut pas avoir trop d’appétit si on passe derrière moi au saumon fumé, dans la boutique airside ou au salon.


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En revanche, les 17 petits pois pris en accompagnement n’ont pas beaucoup lésé les autres PAX.


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Ingrédients divers pour salades


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Cold cuts et fromage auxquels je n’ai pas touché


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Je ne suis pas très desserts, surtout quand ils sont limités à ceci


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Soft drinks et jus d’orange


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Alcools et briques de jus de tomate


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Curieuse idée de mettre le citron aussi loin du saumon fumé, et de le couper en si petites tranches… :)


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Premier service ; pour le malheur des autre PAX, ce saumon n'est certes pas du Balik, mais il est quand même bon et va en conséquence subir un nouvel assaut d’un prédateur redoutable pour la survie de l’espèce airside.


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Le présentoir de magazines est bien fourni.


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Il n’est jamais trop tard pour apprendre, mais j’ai raté une occasion de savoir quoi


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La connexion à internet est toujours assez laborieuse par le réseau wifi général du terminal (c’est plus facile avec le réseau du salon), mais il permet de conserver un accès internet jusque dans l’avion au contact.


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Boarding, donc allons-y


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Queue éco normale à la porte,


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L’embarquement Skypriority vient de se terminer, d’où cette passerelle dégagée devant moi


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La pluie s’est provisoirement calmée, ce qui permet de mieux voir ce Bae ATP Nextjet et ces ATR72 SAS, depuis la passerelle.


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Pas d’instant porte, pour cause de PNC plein cadre ; en revanche voici les deux tiers arrière de la cabine.


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Mon siège, apprécié pour son hublot bien aligné et sa position bien en avant de l’aile.


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La moquette est propre


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Le vol est annoncé complet (comme d’habitude), mais ne l’est pas, et Mme PAX6B s’auto-upgrade d’un siège milieu à l’avant de l’avion vers un siège couloir au fond. Peut-être que je sentais trop le saumon et le hareng ?
Cela n’a donc rien à voir avec mon statut, mais je bénéficie d’un siège milieu vide, d’autant plus que Mme PAX6C me laisse monopoliser l’espace sous le siège 5B.
Cette place vide est bienvenue pour me laisser de la place pour les jambes, car AF a tassé au maximum les sièges. On comparera avec le pitch mesuré de la même manière dans un A319 Finnair ou dans un A320 Finnair par votre serviteur.


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Confort supérieur aux espérances à bord ; en revanche, le spotting devient très difficile car la pluie a repris, et le soleil déjà très bas au-dessus de l’horizon à cette saison est caché par une épaisseur couche de nuages. On me permettra de ne pas émettre d’hypothèse sur le type exact du 737 KLM à la porte voisine.


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Plus loin, il y a une livrée inconnue


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Il me faut vraiment viser entre les gouttes pour identifier SX-ATF, un 737-400 aménagé par GainJet en configuration VIP, qui fait des navettes ATH-ARN et ATH-LCA ces jours-ci.


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Moins prestigieux, un Bae 146 ASL Airlines en zone de fret. Lui aussi était difficile à identifier par une météo aussi défavorable.


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Deux jets privés décollent avant nous piste 19R : c’est mission impossible de les identifier sur le coup.


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Un 737 SAS derrière nous


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Décollage : le hublot avant au départ


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… et après la prise de vitesse


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Il ne faut pas espérer grand-chose de la vue de la jetée du Terminal 4. Oui, il est presque une heure de l’après-midi, au plus ensoleillé de la journée. Stockholm, c’est le nooord !


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A droite, le Terminal 3 et son couloir landside spotter-friendly


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Voici ce que j’ai eu de mieux du Terminal 2


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Et pour la zone de fret, c’est raté : on est déjà trop haut, ou plutôt les nuages sont vraiment trop bas


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Au temps (mauvais) pour mes illusions de cours de géographie en ayant choisi exceptionnellement un vol en début d’après-midi.


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Puisqu’il n’y a rien à voir à l’IFE extérieur, puisqu’il n’y a pas d’IFE intérieur, voyons le savoureux repas (sic) qui m’est apporté ainsi.


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Le même après déballage


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M’est avis que ces « légumes du soleil » n’ont pas vu plus de soleil dans leur serre que moi à Stockholm le jour où je les mange.


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Autopsie de cette chose qui a le mérite d’être compatible avec tous les goûts, vue qu’elle n’en a guère. Cela a le mérite de fournir 90 grammes de nourriture solide (100 grammes avant cuisson).


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J’ai reçu autant de câlin de la PNC que de ce yaourt.


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Il est indéniable que ce sachet n’a pas atteint sa date de péremption


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En revanche, les six minces quartiers de pomme qu’il contient oui : ils ont l’aspect et surtout le goût désagréable de fruits passés, mais pas encore impropres à la consommation.
(Non, il n'y a pas de fourchette en plastique. Les temps sont vraiment durs, chez AF…)


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Ce savoureux repas (re-sic) et l’absence de voisin m’a démotivé pour mon cours de compactage d’emballages de repas.


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Pour ce qui est des photos air-to-air, ce n’est pas mieux : tous les avions aperçus passent bien trop loin.


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Fiche de sécurité recto-verso


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Le détail qui tue, c’est l’apparition du logo de JN, comme pour habituer progressivement les PAX à un changement de gamme sur la ligne.


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Mesdames et Messieurs, nous traversons une zone de turbulence, pour votre sécurité, veuillez rejoindre votre siège, attacher et ajuster votre ceinture de sécurité
Tiens, c'est le vieux topo "turbulences"; depuis quelques mois, le topo standard annonce que c'est le CdB qui a allumé le voyant "attachez vos ceintures".
Comme bien souvent en pareilles circonstances, les turbulences en question se limitent à quelques vagues secousses. et le témoin est bien vite éteint.


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Après ces turbulences, et profitant de ce que Mme PAX6C y va, je vais me dégourdir les jambes vers l’arrière. Les places vides derrière le rideau se comptent sur les doigts d’une main.


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Les WC sont propres


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Enfin, presque : le lavabo rechigne beaucoup à se vider.


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Début de descente pendant laquelle on ne voit toujours rien


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Ce n’est qu’à cette altitude que le sol apparait


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La zone industrielle de Mitry-Mory : c’est donc un atterrissage sur le doublet sud


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Toucher des roues


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Inversion du flux des réacteurs


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La météo n’est pas tellement plus engageante à CDG qu’à ARN : appareils DHL, AF et DL


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Le Concorde bien connu des usagers de CDG


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Le siège d’AF le long des taxiways bordant au nord CDG-2B


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A320 en livrée Skyteam et A318 en livrée AF standard


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Un 737 KLM et un nouveau venu : un A320 Joon au contact


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Arrivée au contact à la jetée 1


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Cela mérite d’être souligné tellement c’est rare sur cette ligne : je suis sorti de l’avion deux minutes avant l’horaire d’arrivée !


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Je n’ai pas réussi à avoir un meilleur cliché de l’A320 JN


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Passer par le couloir de correspondance ? Non, les vitres sont trop hautes et de trop mauvaise qualité optique, et je n’avais plus le temps : il commençait à repousser.


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Ce genre de slogan creux a le don de m’agacer, d’autant que j’ai une longue liste de griefs envers les administrations parisiennes d’une part, les Parisiens d’autre part.


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Descente dans la salle des bagages


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Arrivée à proximité du tapis 23


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Vais-je avoir besoin de ces guichets ?


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En attendant, il y a un fort opportun guichet inutilisé faute d’UM dans les parages


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A droite, un hygiaphone permet au personnel de communiquer avec les adultes venus chercher leur enfant. (L’hygiaphone est en hauteur : il n’est pas prévu de laisser ces derniers communiquer prématurément avec de jeunes enfants.)


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Ce bocal grand ouvert, mais équipé d’une banquette, permet d’attendre le début de la livraison des bagages avec une vue stratégique sur le tapis.


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C’est raté pour pimenter mon FR du récit de la gestion d’un bagage égaré : les miens arrivent 15 minutes après l’arrivée au bloc. J’ai rarement eu besoin de leurs services à l’occasion de mes navettes, mais les bagagistes de CDG-2F ne m’ont jamais déçu.


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Par ici la sortie !


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C’est la fin de ce vol,
____ c’est la fin de cet aller-retour,
____________ et c’est la fin de mes navettes vers ARN.
Non, rien à voir ni avec la descente en gamme du catering sur CDG-ARN, ni avec le nouveau FB où je n’aurais pas pu atteindre le statut FB-Plat, ni avec un possible transfert à Joon de la desserte d’ARN : c’est simplement la fin d’une mission d’un an dans l’une des plus merveilleuses équipes de ma carrière.
Il y avait là des compagnons d’armes de Beijing et de Taipei, des Suédois aux parents natifs du monde entier tout comme de Luleå ou de Göteborg, des Européens qui avaient tout quitté dans l'espoir d'un monde meilleur qu’ils avaient trouvé ici…
Ils sont fous, ces Suédois, et ils méritaient bien de décaler mon dernier retour pour participer à leur dîner de fin d’année.


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La tradition veut que le lieu des festivités soit une surprise. Presque tout le personnel est emmené en car ; les rares salariés qui viennent au travail en voiture et ne peuvent raisonnablement revenir la prendre au parking de l’entreprise sont informés au dernier moment. Tous leurs collègues ont rivalisé de tentatives aussi humoristiques que vaines pour leur faire trahir le secret.
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La soirée commence par un glögg (du vin chaud avec des amandes et des raisins secs) ; il y a une variante sans alcool qui ne démérite pas.
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Et on passe au buffet. C’est autre chose que les buffets des salons à CDG et ARN de mes navettes !
Recto, c’est viande, avec notamment du renne
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Verso, c’est poisson, avec un stock inépuisable de saumon fumé, car les serveurs avaient des réserves insoupçonnées.
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Mention spéciale pour ce buffet secondaire proposant 23 sortes différentes de hareng mariné !
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Pour ce qui était des boissons, ce n’est pas la panne sèche sur les tables
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La curiosité locale, c’est le Julmust : une boisson purement suédoise qui n’est vendue que pendant les fêtes de Noël.
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Pendant sa période de commercialisation, les ventes de Coca Cola s’effondrent de 75% en Suède : c’est le Julmust qui monopolise la tête de gondole de mon épicerie.
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Il y a aussi une bière et une mignonnette d’alcool fort par personne, de marques diverses, ce qui permet à chacun de choisir. (Je fais partie des voisins de table désirables à ce sujet, car cela faisait autant pour les autres)
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Les Suédois n’envisagent pas de porter un toast sans entonner d’abord une brève chanson à boire, à chanter sur l’air d’un cantique de Noël ; un recueil complet avait été distribué à chacun.
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Ce n’est pas pour le fromage local qu’il faut aller en Suède (mais dans les épiceries, il y a souvent un large assortiment de fromages étrangers… à des tarifs suédois).
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En revanche, le buffet des gâteaux permettait de se réconcilier avec l’impression qu’en donne le salon du Terminal 2 d’ARN.
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Ca s’est terminé très tard, et certains participants étaient, disons, joyeux…
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Skål !

C’est aussi la fin de mois de travail dans un quartier de bureaux si merveilleusement spotter-friendly.
Approche finale piste 12 à BMA : Bae 146 Braathens Regional en livrée spéciale,


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… et Sukhoï Superjet 100 Brussels Airlines


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C’est la fin d’un an de vols AF1262, qui à la belle saison m’offraient dans la descente vers ARN une vue magnifique sur Södermalm que je retrouvais chaque fois avec plaisir.


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Södermalm, c’était mon île au cœur de Stockholm, que je vous propose de revisiter avec moi une dernière fois dans ce bonus.


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Dans le parc situé dans le tiers inférieur de la photo ci-dessus, l’église Sofia était un point de repère impossible à rater.
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Église Sofia, et non Sainte Sophie, car elle a été nommée ainsi en l’honneur de la reine Sophie de Nassau. Construite en 1899 sur le sommet des bien modestes Vita Bergen (Montagnes Blanches), elle domine l’est de Södermalm
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En voici l’intérieur depuis l’une des tribunes
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Dans le coin inférieur droit du parc, on ne peut pas non plus rater le massif bâtiment de l’école Sofia. Je pouvais aussi repérer mon immeuble, beaucoup plus modeste.
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Ma spécification pour mon appartement à mon arrivée à Stockholm tenait en deux mots : « jogger-friendly », ce qui n’était pas très exigeant dans cette ville. Je vous propose de commencer par me suivre sur mon tour de l’île, un circuit de 11 km où je n’avais que cinq rues à traverser.
En hiver, c’était évidemment nocturne et parfois enneigé
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Il est même possible de voir des skieurs à SkiStar Hammarbybacken
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En été, c’est une colline couverte de pelouse sur la rive sud de la ville.
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C’est un peu avant que se trouve sur la rive sud l’ancienne usine de lampe Luma, un bel exemple d’architecture fonctionnaliste des années 1920 qui a été préservé.
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Et juste à côté se trouve cette grue qui de jour comme de nuit rappelle le souvenir des 148 grues de ce modèle qui bordèrent autrefois ce qui fut un port très actif.
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Continuons au-delà du pont levis qui marque l’extrémité est de l’île, et continuons le tour par la rive nord
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En face de Gamla Stan, on ne peut manquer la passerelle de Gondolen, qui aboutit à l’ascenseur Katarina construit en 1883, modernisé en 1933, et désormais fermé pour cause de vétusteté.
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Restée accessible depuis la colline, la passerelle continue d’offrir un point de vue spectaculaire sur la vieille ville.
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Évidemment, les brochures touristiques ont tendance à ne pas montrer le premier plan, car le chantier de Slussen, en face de Gamla Stan, est un peu leur trou des Halles : cela fait dix ans que l’échangeur des années 30 a été détruit, et il est encore prévu dix ans de travaux, ou peut-être plus.
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C’est sur l’ascenseur Katarina qu’était installée à l’origine l’enseigne lumineuse animée pour le dentifrice Stomatol, déplacée par la suite sur un immeuble voisin. Le dentifrice a disparu depuis longtemps, mais l’enseigne, la première du genre en Suède, est classée à la manière des monuments historiques.
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Mais revenons au bord de l’eau sur la rive nord de Södermalm. La neige crissait sous mes chaussures de sport quand j’ai pris cette photo de Mariahissen, bel immeuble néo-gothique de 1885.
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En face, le panorama se développe avec une belle vue sur l’île Riddarholmen prise ici au coucher du soleil.
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Mon circuit de jogging continue sur la rive nord de Södermalm au pied de cette immense brasserie, transformée en centre de conférences
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Ce n’est pas une rue, mais simplement la piste cyclable et piétonne sur la rive sud de Södermalm, à l’extrémité du parc Tantolunden
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Le profil de ce viaduc ferroviaire a été soigné.
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La boucle est bouclée, il faut passer le long de cette écluse étroite, bordée de bureaux à droite et de logements, tous dépourvus du moindre rideau, de manière à capter le soleil dont on est avide. Il y a une écluse, car Södermalm fait partie du verrou glaciaire entre le long chenal qui va de Stockholm au golfe de Botnie au nord-est, et le tentaculaire lac Mälaren à l’ouest.
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Pour terminer le tour de l’île, il reste à remonter le long des maisons anciennes le long d’Åsägatan
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… ou de Fjällgatan
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Il n’y a pas qu’en faisant son jogging qu’on peut découvrir Södermalm.
Dans l’intérieur de l’île, on ne peut manquer de repérer depuis l’avion le demi-cercle parfait de l’Arc de Bofill, du nom de l’architecte catalan qui a dessiné cet ensemble monumental de logements.
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Ce geste architectural a eu plus de succès que la tour Söder, tronquée à 24 étages alors que l’architecte en avait prévu 40. Elle est vue ici derrière l’extérieur de l’arc de Bofill.
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Tout près de là, Skrapan (littéralement « le gratte-ciel ») n’est pas une créativité enthousiasmante, mais il est néanmoins protégé, car ce fut en 1964 le premier (et encore aujourd’hui l’un des plus hauts) des rares immeubles de grande hauteur de Stockholm. Centre des impôts à l’origine, il a été entièrement remodelé à l’intérieur pour en faire une résidence universitaire après que cette administration eut déménagé
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On ne peut ignorer les bâtiments ci-dessus, mais combien de visiteurs connaissent l’existence de la Grande mosquée de Stockholm, de l’autre côté de Medborgarplatsen (la Place des Citoyens) ?
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C’est sur le côté que l’on découvre que ce fut une centrale électrique dont la façade a été entièrement restructurée.
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Outre l’église Sofia déjà mentionnée, deux autres églises font partie de la skyline de Södermalm : l’église Ste Catherine, en restauration extérieure cette année.
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Et les clochers de l’église Högalid à l’ouest
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La plage en bas est à réserver aux beaux jours
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Comment circuler dans Södermalm, autrement qu’à pied ou en vélo ?
En avion ? Non, ce n’est pas une option réaliste, mais l’endroit n’est pas mauvais pour le spotting du trafic de et vers BMA. Pas n'importe où sur l'île, car c’est moins intéressant d’être pile sous l’appareil, comme de ce Do-328 Sun Air
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En métro ? Si vous allez au centre de l’île, la ligne verte est pour vous ; si vous allez à l’ouest, c’est la ligne rouge. Si vous allez à l’est, il vous faudra attendre longtemps, car le prolongement de la ligne bleue au-delà de Kungsträdgården n’est pas pour demain, vu le rythme de progression du chantier de rénovation de Slussen.
Métro de type C20 (à gauche) et Cx (à droite) quittant la station Gamla Stan en direction de Slussen, sur Södermalm
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Les trains de type C20 ont la particularité de porter chacun le prénom d’un enfant du personnel de l’époque de sa mise en service ; ils témoignent de la diversité culturelle de la Suède d’aujourd’hui.
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En voiture ? oui, bien sûr c’est possible, mais le code de la route impose d’avoir des pneus hiver à partir du 1er décembre, et la majorité des automobilistes choisissent des pneus cloutés.
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Certaines rues de Södermalm sont interdits aux pneus cloutés, en raison de leur bruit.
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De toute façon, circuler dans le centre ville coûte cher, car outre le péage urbain dont Stockholm a été pionnière, les contractuels ne font pas de cadeaux aux véhicules mal garés.
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Le bus est un complément efficace pour la desserte fine de l’île, mais n’espérez pas monter par hasard dans celui-ci : ce Scania-Vabis C50 des années 50 une pièce du Musée des Transports circulant à l’occasion de la Nuit de la Culture. Le détail qui tue, c’est le volant à droite : il a circulé bien avant que la Suède ne passe à la conduite à droite le 3 septembre 1967.
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Vous avez plus de chance de monter dans l’un des bus remisés ici au dépôt de Sofia, photographié ici depuis Fåfängen, à l’extrémité est de Södermalm. On aperçoit à l’extrême gauche le Globe Ericsson, si facile à repérer sur la rive sud de Stockholm.
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Södermalm, île autrefois ouvrière, est devenu un quartier très bobo, truffé de restaurants et de bars branchés. Jogging et spotting, ou wok et sushi, il y en a pour tous les goûts.
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(Il y a quelque fois des associations culinaires surprenantes à Stockholm : à l’une des sorties de la station Friedhemsplan, le Restaurang Hangchow (une ancienne transcription de Hangzhou 杭州) propose des sushis et de la cuisine thai. NRT-HGH et HGH-BKK, cela fait 2700 et 2000 km, respectivement !)
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C’est mon dernier bonus d’une belle année, faite de retards et d’erreurs d’identification, de menus spéciaux et de saumon fumé, de cours de géographie et de compactage, de navettes toujours identiques et pourtant jamais pareilles.
A vous tous qui parcourez le monde,
_____ à vous tous qui en racontez les vols,
_____________ à vous tous qui en lisez les récits,
__________________________ je vous souhaite une très belle année 2018 !


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Notes des produits

Compagnie aérienne

Air France 7,4

  • Cabine8,0 / 10
  • Equipage8,0 / 10
  • Divertissements8,0 / 10
  • Restauration5,5 / 10
Salon

Aurora Lounge 8,9

  • Confort9,0 / 10
  • Restauration8,5 / 10
  • Divertissements10,0 / 10
  • Services8,0 / 10
Aéroport de départ

Stockholm - ARN9,6

  • Fluidité10,0 / 10
  • Accès9,5 / 10
  • Services9,0 / 10
  • Propreté10,0 / 10
Aéroport d'arrivée

Paris - CDG9,3

  • Fluidité10,0 / 10
  • Accès7,5 / 10
  • Services9,5 / 10
  • Propreté10,0 / 10

Conclusion

Je ne peux vraiment pas qualifier ce vol de feu d'artifice final de mes navettes scandinaves (à part la ponctualité).
Le siège n'était plus confortable que parce que ma voisine s'est déplacée, mais je pénalise le fait qu'AF n'a pas pris compte de ma préférence de siège quand j'ai changé de vol.
L'équipage ne m'a pas laissé de souvenir impérissable; il a fait son travail (en utilisant un texte périmé pour commenter un passage de turbulences, mais pour ce que ça change...).
AF fournit de la presse papier au salon, et aussi de la presse numérique à tous partir de STD-30h : c'est correct pour ce qui est des divertissements.
Pour ce qui est du catering : OK, ce n'est pas payant, mais c'est vraiment du bas de gamme.

Le salon du Terminal 2 bénéficie cette fois-ci de la très faible affluence : ce vol de milieu de journée en semaine n'est pas du tout pour une clientèle d'affaires. Le saumon fumé n'était pas exceptionnel, mais bon, et en quantité appréciable avant mon arrivée. La connexion à internet par le wifi du salon est rapide; c'était mon choix de me connecter à celui du terminal.

ARN est facile d'accès (mais trop cher en train), et offre un accès internet jusque dans l'avion, pénalisé cependant par une procédure de connexion laborieuse. La limite de 3h / 100 Mo par appareil peut être pénalisante en cas de vol retardé ou annulé.

CDG continue d'être un bon élève pour ce qui est de la rapidité de livraison des bagages... et un mauvais élève en accessibilité, que l'on choisisse l'inconfortable RER ou un taxi qui même à cette heure là a dû prendre des chemins de traverse pour éviter les premiers bouchons de sortie des bureaux.

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Commentaires (32)

  • L'art du story-telling dans toute sa splendeur. Du début à la fin, n'est pas Marathon qui veut.

    Grazie mille per queste evasioni settimanali.

  • Bonsoir

    Quand jetais a CDG la semaine derniere jai vu le vol pour ARN et jai pense a Mr Marathon de suite

    Le quota d'ARN a explose avec tes FR , je ne sais pas ou trouver la force den faire autant

    Bon finalement cela valait le coup de se taper ces A/R vu que la mission te convenait . jen connais qui ont moins de chance . Bon courage pour la suite (surtout si tu est en ESN)

    • Quand on ne passe ses soirées dans les restaurants et bars de Södermalm après en avoir fait le tour en jogging, il reste du temps pour écrire les FR du WE précédent ;)

      Je n’ai que des incertitudes, mais aucune inquiétude pour l’avenir.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci pour ce FR et la "série", si je puis dire.

    Mais où les Marathon vont donc s'approvisionner en saumon fumé pour la nouvelle année ? ^^

    • Mme n’est pas fâchée de me revoir en semaine, même si c’est au prix d’une descente en gamme de son alimentation. ;)

      Merci pour le commentaire !

  • Merci François pour la fin de cette série.

    Nul doute qu'en 2018 ARN retombera dans les profondeurs du classement des aéroports reportés.

    L'évolution des prestations fournies sur la ligne ces derniers mois n'est pas réjouissante.

    Dommage que le ciel n'ait pas été plus clément pour cette dernière mais il était tout simplement d'humeur nostalgique lui aussi.

    Bon retour à Paris, en attendant la prochaine mission?

    A bientôt !

    • Le classement dans mon profil des trois aéroports que j’ai le plus reportés conservera probablement longtemps la trace de mes navettes vers ARN.

      Un peu de nostalgie, mais Stockholm n’est pas très loin de Paris et rentrer tous les week-ends ne m’a pas permis d’en épuiser les ressources touristiques, à commencer par l’incontournable Musée National que je n’ai pu que contourner, car il rouvrira en 2018 après cinq ans de rénovation intégrale.

      Merci et à bientôt !

  • Bonjour marathon,

    C etait donc ca l athmosphere etrange qui regnait depuis le debut du FR (valise enregistrees, peu de spotting , pas de arlanda express, pas de compactage des deschets)

    Af avait decide de faire son cadeau d adieu avec cette arrivee en avance ;tout en offrant une raison d avoir moins de regret en proposant son nouveau catering peu attrayant ( surtout apres le saumon du salon).

    Klm est apparement en 737-900 d apres la forme de l empenage .

    Effectivement Meme si "Paris nous aime " l inverse n est pas toujours vrai pour ceux qui rentre d expatriation dans des pays plus ouvert et vivant;en ayant fait l experience dernierment .

    Madame pax 6 B a en tout cas permis un dernier voyage confortable .

    Merci pour cette annee de vie sur la ligne CDG-ARN-CDG , nous ayant offert des cours de geographie passionant concernant l europe du nord.

    A bientot

    • Il y avait moins d’émotion à quitter ARN que TPE, mais c’était quand même un dernier vol navette. J’ai rêvé d’un ultime cours de géographie en partant de jour, mais la météo en a décidé autrement.

      Bravo ! Flightradar24 m’a appris que le vol KL1110 a été assuré ce jour-là par PH-BXP, un 737-900 dont je ne savais pas que l’empennage est différent.

      Je ne suis pas convaincu que Paris m’aime, mais une Parisienne oui, ce qui est le principal :)

      J’ai appris mon cours de géographie nord-européenne au fur et à mesure que je le donnais.

      Merci pour le commentaire, à bientôt !

  • Merci pour ce dernier FR de la série des navettes, qui ne se termine malheureusement pas en apothéose de la part d'AF... Catering bien triste, histoire de préparer mentalement le pax au passage à Joon ?

    Merci aussi pour ce bonus un peu teinté de nostalgie, mais qui donne envie de vivre quelques mois à Stockholm pour apprendre à "vivre" la ville plutôt que de la visiter...

    J'espère que ta prochaine mission sauras te ravir autant que celle-ci (et si elle peut en passant nous offrir de nouveaux FR Navette... ^^)

    A bientôt !

    • Je n’attendais malheureusement pas mieux d’AF qui descend en gamme dans les pays scandinaves, qu’il s’agisse du catering pour ARN ou de la prochaine desserte d’OSL par Joon.

      J’ai perdu beaucoup de clichés (au figuré) et j’ai accumulé beaucoup de clichés (numériques) sur Stockholm et les Suédois.

      Pour ce qui est de l'avenir, "expect the unexpected", y compris par moi !

      Merci pour le commentaire et à bientôt !

  • Merci pour ce dernier FR ;)

    AF qui joonise le produit, c'est dommageable... Mais bon, vu que tu quittes la ligne, c'est sans importance pour toi !

    Un dernier vol narré sous le coup de l'émotion, on sent que tu es triste de quitter le Nooooord !

    J'espère tout de même que l'on te verra sur une autre navette prochainement ;)

    A bientôt !

    • L’hospitalité du côté d'ARN n’a rien à envier à celle du côté de LIL, qui est dans le sud de l’Europe d’un point de vue suédois :)

      J’ai déjà quelques idées sur l’utilisation de mes airmiles de navetteur avant que la révision des barèmes de FB ne me rappelle celle du catering sur cette ligne.

      Merci pour le commentaire, et à bientôt !

  • Merci pour ce dernier opus. Les photos du salon me font penser au restaurant Ikea. Une question m'a taraudé un bon moment : pourquoi achetais tu du saumon fumé au duty free de ARN ? n'y avait t il pas d'autres magasins qui en vendait ?

    • Pourquoi acheter le saumon fumé au duty free ? D’une part, comme je partais directement du bureau, c’était mieux pour la chaîne du froid (encore que la boutique annonçât qu'il pouvait tenir 24h dans l’emballage fourni), d’autre part il n’y avait pas de saumon entier (beaucoup moins cher) à mon épicerie de quartier, enfin, contrairement à beaucoup d’autres produits, il n’était pas vendu beaucoup plus cher qu’en ville.

      Merci pour le commentaire !

  • Oh un ARN CDG avec un mètre , mais qui cela peut il être ? ? merci de ce FR qui si j’ai bien compris termine une longue série de navetteVol agréable malgré un catering décevant mais il est vrai que sur la ligne cela reste mieux que la concurrence. Heureusement que le salon t’a permis de te restaurer convenablement avec ce saumon qui semble bon. A bientôt pour de nouvelles aventures sur d’autres lignes. !

    • Le mètre placé inhabituellement au milieu du plateau était une signature ostensible de ma photo de titre :)

      Dégrader la qualité du catering, c'est la première étape avant le passage au BOB, présenté alors comme une amélioration.

      Reste à savoir si je continuerai à avoir accès à un salon à long terme.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci François pour cette navette finale.

    J'aurais peut être une chance de rattraper (une partie de) mon retard dans le classement des FRistes !

    A cette occasion, Je pense à recréer l'OSS : les Oblitérateurs du Saumon au Salon, toi et Indianocean êtes d'ores et déjà qualifiés de plein droit.

    Le savoureux repas l'est encore "plus" qu'à l'aller. A ta place j'aurai changé ma date de naissance et demander un gâteau !

    "d’autant que j’ai une longue liste de griefs envers les administrations parisiennes d’une part, les Parisiens d’autre part." ne dit-on pas qui aime bien, châtie bien ?

    • En nombre de salons reportés (et en nombre d'heures passées dans ceux-ci), je m'incline déjà devant le spécialiste !

      Je suis preneur de la carte de l'OSS ;)

      Vus les gâteaux proposés au salon, je doute de l'intérêt d'un gâteau d'anniversaire ex-ARN.

      "Qui aime bien châtie bien" : le dicton n'est pas applicable aux abus de pouvoirs et aux incivilités, respectivement.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci pour ce dernier récit de la navette CDG-ARN et inversement.

    Une offre de catering en mode économie, et une météo des plus mauvaise.

    Superbe bonus assez nostalgique.

    En espérant une nouvelle mission permettant une nouvelle navette.

    A bientôt

    • La météo était aussi grise que l'ambiance le jour du départ définitif d'ARN.

      Tout comme la météo, les prévisions à plus d'une semaine sur une future mission sont très hasardeuses.

      Merci pour le commentaire, et à bientôt !

  • Merci pour le clap de fin de ces navettes ARN.

    Bon, il te reste à trouver une nouvelle navette rapidement pour éviter au fouet de prendre la poussière dans un placard et au mètre de rouiller dans un sac !

    A bientôt !

    • Il ne m'appartient pas de déterminer le jour et la destination d'une future mission, mais je crains d'avoir tout oublié en identification, comme tout cancre pendant ses vacances !

      A bientôt !

  • Il fallait bien une fin un jour ou l'autre, on ressent la nostalgie dans ton récit après tous ces vols entre CDG-ARN-CDG.

    Un rideau tombe, sur un autre qui se lève...

    Merci pour toutes ces aventures, à bientôt !

    • Il n'y a pas eu de prolongation, et nul ne sait encore quelle sera la prochaine destination à l'affiche, ni quand la série reprendra.

      Merci d'avoir suivi la saison 2017 !

  • Merci pour ce FR.

    “l’employé au comptoir Skypriority est disponible et serviable“

    - Good to hear, after numerous disappointing experiences with the Skypriority desk in T2.

    “qui est désert“

    - Like most of Sweden ;).

    Nice to see you were able to enjoy some additional space on this flight!

    “90 grammes“

    - Hmm, 30 grams less than the pizza pocket.

    Thank you for all of the bonuses :).

    “23 sortes différentes de hareng mariné !“

    - So much sill!

    “tête de gondole de mon épicerie.“

    - Is it the Coop by Sofia school?

    Thank you for all of these FRs and the gatherings in Stockholm.

    Have a good one, see you!

    • "Good to hear, after numerous disappointing experiences with the Skypriority desk in T2."

      - I found it relevant to have a good last service from Sweden

      "Nice to see you were able to enjoy some additional space on this flight!"

      - I never received any hint of recognition from Air France, and even this empty seat was pure chance

      "30 grams less than the pizza pocket."

      - An insider source told me that there is a temporary issue with the provider in ARN, and that the catering of this flight is currently brought in from CDG. Hence the step down in quality and quantity.

      "So much sill!"

      - Sweden's creativity with herring is nevertheless well below that of France with cheese ;)

      "Is it the Coop by Sofia school?"

      - Touché !

      "Thank you for all of these FRs and the gatherings in Stockholm."

      - My pleasure; now is your turn to go to Paris !

      God Jul !

  • Merci pour cette navette finale ;-)

    J'espérais que le fait de prendre le vol d'avant allait nous gratifier de vues ensoleillées, ou du moins lumineuses à ARN. Mais comme sur le FR précédent, on a l'impression que la nuit commence à tomber dès l'heure de midi.

    Salon apparemment plus calme que sur le vol AF1063, mais pas d'offre chaude à l'heure du déjeuner?

    Ce saumon suédois, quel régal ;-)

    Le "repas" est une mauvaise plaisanterie. Sur un vol de 2h30 en Y, un vrai plat chaud est-il si hors de portée que ça?

    Le zinc de KL doit être un 737-800 ou 900ER.

    Merci encore pour ces beaux bonus, j'apprécie grandement le Glögg ;-)

    • Pour les belles vues à l'occasion d'un dernier vol, mieux vaut choisir fin juin (comme pour TPE) que courant décembre pour ARN cette fois-ci, mais je n'avais pas le choix du calendrier.

      Le saumon fumé m'a fait oublier sans regret l'absence de plat chaud au salon.

      Un initié m'a appris que le catering du vol ARN-CG est provisoirement apporté de CDG, suite à un soucis avec le prestataire à ARN. Dommage qu'AF ne souffle mot de cela aux PAX; je trouve que cela passerait mieux.

      A330-200 et Flightradar24 ont confirmé que le 737 KLM était un 900ER.

      Merci pour le commentaire !

  • C'est avec un peu de retard, et l'étonnement de ne plus voir vos navettes, que je suis tombé sur cette ultime navette vers Stockholm. Nous y perdons l'assurance de deux récits agréables à lire par semaine mais à n'en pas douter cela sera remplacer par d'autres FR bien plaisant.

    À bientôt pour la suite!

    • La suite est déjà postée avec un retour aux sources, sous la forme d'un FR CDG-TPE.

      Merci pour le commentaire, à bientôt !

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