Bonjour et bienvenu sur ce vol retour de notre week-end berlinois.
Rappel de la construction du routing:
Pourquoi Berlin me direz-vous ? Ayant quelques jours imposés avec Madame nous cherchons une destination intéressante mais surtout abordable a un mois du départ, avec des vols partant le mercredi après-midi au plus tôt et revenant le dimanche.
3 destinations sont shortlistés:
-Milan avec Easyjet
-Londres avec FR ou Easy
Et Berlin.
Pour aller à Berlin 2 solutions en direct pour ce voyage avec les 2 grands acteurs du low-cost EasyJet et Ryanair, les 2 vols concurrents partant à l’aller comme au retour avec moins d’une heure d’écart, la concurrence dans tout ce quel a de plus débile.
Niveau budget le vol nous est revenu à un peu moins de 50€ par personne A/R.
Au final un couple d'ami se joindra à nous, ils prendront eux Ryanair. Le tarif à quelques euros prêt sera équivalent.
Côté report Berlin est une destination plutôt récente à Toulouse Easyjet a ouvert la ligne lors de la saison automne/hiver 2016 immédiatement imité par Ryanair pendant l’ouverture des lignes sur Toulouse lors de ce même hiver. C’est quel que soit la compagnie une exclue sur flight report.
Ce qui nous donne les vols suivants
Mer 14/06/2017 U21745 TLS-SXF Easyjet A319 c’était là
Dim 18/06/2017 U21746 SXF-TLS Easyjet A319 c’est maintenant.
Nous arrivons à l’aéroport avec le train Airport express RB14 il relie le centre de Berlin Alexanderplatz dans notre cas à l’aéroport en 25min. Le ticket et relativement bon marché 3,70€ et le train confortable et propre (photo du vol aller mais c'était exactement le même train).

Nous rejoignons l’aéroport en utilisant le chemin couvert sur le côté on trouve un biergarten avec des pintes à moins de 5€.

Pas de doute, nous sommes dans un aéroport low-cost EasyJet fait de la pub en présentant ses équipages basés en Allemagne certain depuis près de 10 ans.

Willkommen am Schonefeld ! Pas de doute on ne s'est pas trompé d'aéroport.

Tous les contrôles de sécurité sont effectués au même endroit une bonne partie des portiques sont des déshabilleurs, ces machines sont malheureusement peu rapide et une importante queue se forme. Il nous faudra prêt de 20min pour passer les contrôles. Pas de chance j’aurai le droit au test explosif, réalisé à la tête du client et non pas au hasard.

Une fois les contrôles passés direction l’étroit terminal low-cost de Schönefeld basiquement le terminal est un couloir de 5m de large qui donne sur des salles d’embarquement les parties les plus larges regroupent les boutiques style burger king. Le terminal est bondé et les gens sont contraints de s'asseoir à même le sol. Je ne parle même pas de la moquette (inexistante) ou de la peinture hideuse que n’aurait pas reniée la RDA.


Une des rares vue sur les avions me permet de capturer cet A319 de Rossiya pour Saint Petersbourg.

Nous parcourons pratiquement tout le terminal pour rejoindre notre porte 65 (sur 66).

Le pré-embarquement est déjà en cours et nous passons immédiatement en zone d’attente comble du luxe celle-ci est garnie d’une trentaine de sièges.

L’appareil à la porte voisine embarque comme son nom l’indique pour Oslo.

Alors que la salle d’embarquement se remplie progressivement notre appareil pointe le bout de son fuselage en provenance de Toulouse. Il s’agit de G-EZIS un A319 âgé de près de 12 ans lors de ce vol comme la quasi-totalité des appareils de U2 il n’a connu que la compagnie orange comme opérateur.



Le débarquement du vol précédent est rapidement effectué à l’aide des 2 portes. Ce qui permet de lancer notre embarquement parfaitement dans les temps. Le boarding pass l’OLCI a été sympathique aujourd'hui nous aurons un hublot gratuitement.

C'est partis les fauves sont lancés vers notre oiseau ! Un petit regard sur notre voisin nordique.


Rang 19, nous grimpons donc à bord par la porte arrière ce qui permet de voir toute la longueur de notre avion. L'accueil à bord ce fera en français avec le sourire.




Nous rejoignons nos sièges côté gauche de l'appareil, voici donc l'environnement visuel, vue de face et vue hublot. Contrairement au vol aller nous ne bénéficierons pas d'un triplace pour 2, le vol retour de ce dimanche étant quasiment full.


L'embarquement se termine, notre voisin Norvégien est parti entre temps… Nous aurons droit à une bonne présentation de la part du Cdb.

Puis c'est à notre tour de repousser avec 10 minutes d'avances ! Dernier regard sur Schönefeld et ses occupants.


Puis on roule pour un départ en piste 25 droite.

L'on décolle ensuite sans attente.


Durant notre course d'envole, on longe le possible futur aéroport de Berlin Brandebourg, pour plus de détails sur ce fiasco Allemand, voir le report aller.




On peut voir que les parkings servent essentiellement de parkings à différent jet privés mais aussi à certains appareils d'Air Berlin ou Germanwings, une scène qui va malheureusement s'amplifier avec la faillite annoncée d'Air Berlin. Quant à Germanwings c'est une espèce en voie de disparition.

Nous prenons de la hauteur, avec une belle vue sur la nouvelle piste de BER, qui n'a pas dû être trop usée, vu qu'aucune activitée commerciale n'a jamais eu lieu dans ce nouveau terminal, aujourd'hui elle est simplement fermée si j'en crois les croix rouge à ses extrémités.


Notre montée se poursuit, et la couverture nuageuse devient de plus en plus importante.



Profitons-en pour détailler notre siège, il s'agit comme sur tous les A319 d'Easyjet de l'ancienne cabine, sur ce taxi elle est plutôt bien entretenue et propre, le pas est au standard low-cost britannique c'est à dire étroit pour ce genre de vol de plus d'une heure alors que je fais moins d'1,75m. Dans la pochette on retrouve le magazine de bord, la safety card et la carte des achats à bord (non l'Ipad derrière est à moi lol).



Le vol se poursuit tranquillement, nous décidons avec Mme de partager un muffin aux myrtilles et un thé pour 4,5€. Les portions sont bonnes un peu plus de 2x la taille d'un sucré/salé AF. Comme je le dis souvent en conclusion les prix pratiqués à bord sont pratiquement équivalents aux prix des boutiques Airside.

Voici la route suivie lors de ce vol retour.

Une trouée dans la couche nous permet de voir Nuremberg et son aéroport.


Le relief devient plus valloné à l'approche de la Suisse. Le chef de cabine fera à ce moment-là une annonce plutôt rigolote en français (avec un fort accent ibérique) et anglais pour la vente à bord mais surtout pour souhaiter une bonne fête à tous les papas du vol. En effet c'est aujourd'hui la fête des pères.

Puis comme à l'aller on passe à l'ouest de Zurich.



Nous tombons par hasard sur la confluence entre le Rhin et l'Aar à Koblenz.

Les Alpes Suisses commencent à apparaître encore recouverte des restes de leur manteau d'hiver.



Puis c'est la capitale helvète Berne que nous survolons.

Au loin on distingue le Lac de Thoune, un coin qui me plairait de visiter, pour faire le meeting aérien d'Axalp notamment.



Nous traversons rapidement les cantons de Vaux et de Fribourg en passant à côté de la base aérienne de Payerne où l'armée Suisse avait fêté son centenaire en 2014.

Au loin encore un lac il s'agit du Lac de la Gruyère.

Puis de nouveau un lac, celui-ci est connu de tous, il s'agit du majestueux Lac Léman en dessous de nous Lausanne, au loin Montreux, les vignobles notamment celui de Lavaux classé à l'UNESCO, mais aussi la vallée du Rhône Suisse. S'en suis la rive française avec les villes thermales d'Evian et de Thonon notamment.



Nous survolons, Genève terre de nombreux Fristes avec une belle vue sur l'aéroport de Cointrin.

L'horizon est maintenant cerné par les Alpes françaises, notamment la chaîne du Mont Blanc au centre de la photo zoomé vous retrouvez l'aiguille du midi, puis le grand dôme blanc légèrement à droite n'est autre que le Mont Blanc !



Nous suivons le cours du Rhône et nous apercevons au loin les Lacs d'Annecy et du Bourget


Etant de la région de Grenoble et connaissant bien la Haute Savoie, je ne suis d'habitude pas trop mauvais pour reconnaitre les sommets, hors en altitude ce n'est pas la même paire de manche, toutefois il me semble reconnaître la Meije sous notre aile.

Au loin dans la vallée de l'Isère un peu brumeuse (non ce n'est pas de la pollution) on trouve Grenoble ma ville d'origine.

Quelques dizaines de minutes plus tard nous arrivons à Lyon profitant d'une belle vue sur l'aéroport de Saint Exupéry et celui de Bron. On peut aussi voir le stade des lumières dans l'angle du hublot. Nous laissons le Rhône.


Pour rejoindre la Loire et la ville de Saint-Etienne, on voit d'ailleurs le célèbre stade Geoffroy Guichard.

Puis suivant la Loire nous arrivons au Puy en Velay.


Notre voyage, passe au-dessus de l'Allier du Cantal puis de l'Aveyron on l'on trouve l'aéroport de Rodez.


Notre descente commence sur la campagne du Lot puis du Tarn avec la commune de Villemur sur Tarn qui annonce la Haute Garonne

On survol respectivement l'autoroute des Deux Mers (Toulouse/Bordeaux), puis le Canal Latéral à la Garonne qui relie Toulouse à Langon (près de Bordeaux) et enfin la Garonne après le Rhin, le Rhône, la Loire il me manquait juste la Seine pour vous offrir un petit cours de géo pour la rentrée.



Au loin les pistes de Blagnac se profilent déjà.

Petit virage pour s'aligner. Puis finale pour la piste 14 gauche.


Cette approche permet une excellente vue sur la chaîne d'assemblage A380, légèrement envahie par d'autres modèles.



Puis on se pose tout en douceur sur le sol d'Occitanie. La décélération nous offre de belles vues sur le terminal. Orange et tricolore pour ce début d'après-midi à TLS. Je regarde ma montre 12h04! Nous aurions dû arriver vers 13h. Le vol a donc 55 minutes d'avances !



Le roulage vers notre poste de stationnement nous permet une bonne vue sur les Usines Airbus de Saint Martin, avec les appareils en cours de finition.

Nous rejoignons notre point de parking, coté international c'est bien vide.


Un A319 d'Easy lui s'en va vers une destination inconnu…

Le débarquement progresse plutôt lentement l'escalier arrière n'arrivant qu'en toute fin de débarquement.


A nos côtés un Embraer 190 de Tap express en provenance de Lisbonne.

Dernières vues sur notre destrier du jour depuis la passerelle que nous avons gravis à pieds, alors qu'un A321 d'AF rejoint la piste de décollage direction Paris. Non, non je ne connais pas la personne qui fait coucou ^^

Le cheminement à l'intérieur du hall D fait quelques détours pour permettre à la PAF de nous contrôler, deux avions arrivent en même temps le passage sera moyennement rapide.


Sur le chemin vers le hall C on recroise notre voisin Portugais.

N'ayant pas de bagage notre sortie groundside est immédiate.

Enfin nous rejoignons le tramway sous le beau soleil Toulousain direction la maison.

Comme vous avez été sage petit bonus Berlinois :
Le Bundestag véritable centre névralgique de l'histoire Allemande.

3 symboles de la séparation des Berlinois.
L'Oberbaumbrücke.

Le mur bien entendu.

Mais aussi l'aéroport de Tempelhof aujourd'hui devenu un parc.


La tour télévision située sur l'Alexanderplatz.

La cathédrale de Berlin où repose les membres de la familles Hohenzollern.

J'espère que cette série de printemps parue avec un peu de retard vous aura plus, je vous souhaite à tous d'excellents vols !
Hello Monsieur Hugo!
Cette série de printemps parue avec un peu de retard m'a beaucoup plu, même si c'est du easyJet^^
La compagnie orange s'en tire très bien, mieux certainement que FR surtout grâce à un équipage qui a l'air très sympathique. Malheureusement, l'aéroport de SXF est une vraie misère. J'avais constaté les mêmes défauts l'année dernière, vraiment indigne de la capitale Allemande. Heureusement que les photos du bonus redorent le blason de cette ville magnifique. Merci pour ce partage.
À bientôt!
Bonjour Okapi et merci pour ce commentaire.
Nos amis sont partis avec FR, et ils ont été séparé a l'aller et au retour (alors qu'ils étaient sur la même résa...). Les passages de vente à bord sont aussi plus insistant. Au globale le prix été environ 8 € moins cher chez Ryanair mais l'avion du mercredi partait 2 heures plus tôt ce qui ne nous arrangé pas.
SXF aurait déjà du disparaître depuis au moins 5 ans et aucun investissement n'est fait dans l'attente de BER...
Berlin à contrario de sont aéroport est une ville très agréable et pleine d'histoire.
Bon vols!
Merci pour le FR !
Certes c'est de la low-cost , mais avec un prix affiché à 50€ l'A/R, c'est un excellent rapport qualité prix et qui permet le point à point depuis TLS là où les régulières auraient demandé un changement.
Bonjour Pititom et merci pour ce commentaire.
Certes ce n'est pas la First d'Asiana mais l'objectif de vous amenez à destination le plus rapidement au meilleurs prix est rempli haut la main.
Bon vols !
Merci pour ce FR fort bien détaillé.
SXF est un bon modèle d'aeroport ex- RDA, reconverti en base des low-cost pour Berlin.
U2 rempli bien le job (surtout à ce prix là) de plus en direct.
A bientôt
Bonjour et merci pour ce sympathique commentaire. En effet Easyjet rend une très belle copie sur cette ligne. En tout les cas un très bon vol.
Merci pour ce FR !
SXF souffre vraiment du retard de BER, avec le trafic aérien qui a quasiment doublé en dix ans...
Ces scanners "déshabillant" sont une plaie niveau fluidité des contrôles, surtout si elles ne sont pas en nombre suffisant...
Pour ce qui est des marges, je constate effectivement qu'Easy se prend en effet souvent une belle marge, ça aide sans doute énormément à avoir de belles stats de ponctualités...
Et merci pour les vues du panorama pendant le vol (j'ai même pu apercevoir mon boulot !) :)
A bientôt !
Meri pour la fin de cette virée Berlinoise ;-)
Très jolies vues aériennes, en cette saison, difficile de se priver du spectacle extérieur.
Vol dans la norme Easy Jet, avec son BoB et ses ra,gées bien serrées.
SXF est vraiment un musée à lui tout seul, le pire étant ces salles d'embarquement dans l'aile est utilisées par Easy Jet.
A TLS, le tram est quand-même un sacré teuf-teuf: dommage que le projet de 3ème ligne de Metro ne soir pas finalement calibré pour une desserte en direct.